Montaner (prononcer [mɔ̃tane]; en béarnaisMontaner ou Mountané) est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine.
Pour les articles homonymes, voir Montaner (homonymie).
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Montaner
Géolocalisation sur la carte: Nouvelle-Aquitaine
Montaner
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Très connu, notamment, pour l'utilisation de son expression "poucaire" qu'elle tend à faire connaître internationalement.
Géographie
Localisation
La commune de Montaner se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[1].
Elle se situe à 39 km par la route[Note 1] de Pau[2], préfecture du département, et à 27 km de Morlaàs[3], bureau centralisateur du canton du Pays de Morlaàs et du Montanérès dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[1].
La commune fait en outre partie du bassin de vie de Vic-en-Bigorre[1].
Sur le plan historique et culturel, Montaner fait partie de la province du Béarn, qui fut également un État et qui présente une unité historique et culturelle à laquelle s’oppose une diversité frappante de paysages au relief tourmenté[5].
La commune est drainée par le Lys, le ruisseau de Layza ou Ayza, le ruisseau de Carbouère, la Barmale, le Bergons, le ruisseau de Gatuch, le ruisseau le lys darré, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 15 km de longueur totale[7],[Carte 1].
Le Lys, d'une longueur totale de 29,6 km, prend sa source dans la commune de Ger et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Échez à Larreule, après avoir traversé 10 communes[8].
L’Ayza, d'une longueur totale de 27,5 km, prend sa source dans la commune et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le Louet à Hères, après avoir traversé 13 communes[9].
Le Carbouère, d'une longueur totale de 17,3 km, prend sa source dans la commune de Ger et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le Louet à Bentayou-Sérée, après avoir traversé 10 communes[10].
La Barmale, appelée également la Luzerte, d'une longueur totale de 16 km, prend sa source dans la commune de Ger et s'écoule du sud vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans le canal de Luzerte à Saint-Lézer, après avoir traversé 6 communes[11].
Le Bergons, d'une longueur totale de 25,1 km, prend sa source dans la commune de Moncaup et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Adour à Saint-Mont, après avoir traversé 9 communes[12].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[13]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[14].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[13]
Moyenne annuelle de température: 12,8°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 2 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 6 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 11,1 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 7,9 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[16] complétée par des études régionales[17] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Lembeye», sur la commune de Lembeye, mise en service en 1972[18] et qui se trouve à 14 km à vol d'oiseau[19],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 13,4°C et la hauteur de précipitations de 1 059,8 mm pour la période 1981-2010[20].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Pau-Uzein», sur la commune d'Uzein, mise en service en 1921 et à 35 km[21], la température moyenne annuelle évolue de 13,2°C pour la période 1971-2000[22], à 13,4°C pour 1981-2010[23], puis à 13,8°C pour 1991-2020[24].
Milieux naturels et biodiversité
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Trois ZNIEFF de type 1[Note 6] sont recensées sur la commune[25],[Carte 2]:
le «bois des collines de l'Ouest tarbais» (3 095,09ha), couvrant 13 communes dont 2 dans les Pyrénées-Atlantiques et 11 dans les Hautes-Pyrénées[26];
le «lac du Louet et ruisseau de Louet Daban en amont» (152,56ha), couvrant 6 communes dont 4 dans les Pyrénées-Atlantiques et 2 dans les Hautes-Pyrénées[27],
le «réseau hydrographique de l'Echez» (392,15ha), couvrant 26 communes dont 3 dans les Pyrénées-Atlantiques et 23 dans les Hautes-Pyrénées[28];
et une ZNIEFF de type 2[Note 7],[25],[Carte 3]:
le «plateau de Ger et coteaux de l'Ouest tarbais» (6 409,37ha), couvrant 26 communes dont 6 dans les Pyrénées-Atlantiques et 20 dans les Hautes-Pyrénées[29].
Urbanisme
Typologie
Montaner est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8],[30],[31],[32].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tarbes, dont elle est une commune de la couronne[Note 9]. Cette aire, qui regroupe 153 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[33],[34].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,3% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (74,1%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (44,6%), forêts (25%), zones agricoles hétérogènes (20,6%), prairies (9,1%), eaux continentales[Note 10] (0,4%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,3%)[35].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 4].
Lieux-dits et hameaux
Ainx
Belle Garde
Berry
Camabracq
Château
Gailhés
les Gueits
Lassègues
Lasserre
Lasserre-Nabias
Lasserre-Trauquet
Laulet
Maleix
Marseillou
Mouret
Orbère
Parrain
Parsan d'Orbères
Ser
Voies de communication et transports
La commune est desservie par les routes départementales 62, 63, 202, 225 et 425.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Montaner est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[36]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[37].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue à débordement lent de cours d'eau, notamment le Lys, le ruisseau la Barmale, le ruisseau de Carbouère et le ruisseau de Layza. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 2009 et 2011[38],[36].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Montaner.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[39]. 63,9% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59% au niveau départemental et 48,5% au niveau national)[Carte 5]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 11],[40].
Risque technologique
La commune est en outre située en aval de barrages de classe A[Note 12]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[42].
Toponymie
Le toponyme Montaner apparaît sous les formes Montanerius (vers 1030[43], cartulaire de l'abbaye de Saint-Pé[44]), Montanerium (1118[43], cartulaire du château de Pau[45]) et Saint-Michel de Montaner (1675[43], réformation de Béarn[46]).
Ainx, hameau de la commune, est attesté sous les formes Anhx (1376[43], montre militaire de Béarn[49]), Ains (1675[43], réformation de Béarn[46] et Anx (1863, dictionnaire topographique Béarn-Pays basque[43]).
Le toponyme Gailhés apparaît sous les formes Galie (1385[43], censier de Béarn[50]), Galhees et Galhes (respectivement 1538[43] et 1547[43], réformation de Béarn[46]) et Gaillès (1863, dictionnaire topographique Béarn-Pays basque[43]).
Le toponyme Lasserre apparaît sous les formes La Serre (XIIIesiècle[43], fors de Béarn[51]) et Saint-Martin de Lasserre (1675[43], réformation de Béarn[46]).
Le toponyme Nabias apparaît sous les formes Nabia (1385[43], censier de Béarn[50]) et Nabiaas (1547[43], réformation de Béarn[46]).
Histoire
Montaner doit son nom à un seigneur nommé Aner qui a choisi de s'y établir au VIIIesiècle.
En 1370, Gaston Fébus en fait une place stratégique aux confins du Béarn face à la Bigorre et à l'Armagnac. Il y fait construire une forteresse dominant la vallée de l'Adour.
Paul Raymond[43] note que la vicomté de Montaner était vassale des comtes de Gascogne et qu'en 1385, Montaner comptait quatre-vingt-six feux.
La vicomté de Montaner dépend du seigneur de Béarn:
Talèse d'Aragon, vicomtesse de Montaner, petite fille et héritière d’Arnaud-Aner, dernier vicomte du Montaneres, épouse en 1085 Gaston IV de Béarn dit «Le croisé», vicomte de Béarn. Elle reçut en dot la vicomté de Montaner, qui passa ainsi dans le patrimoine des vicomtes de Béarn.
Marthe de Béarn, fille de Gaston VII de Béarn, soustrait la vicomté de Montaner au domaine béarnais par mariage avec Géraud VI d'Armagnac, Comte d'Armagnac en 1260. Mais les filles de Gaston VII, vicomte de Béarn, autorisent leur père à disposer de tous les biens qu'il possédait en deçà et au-delà des Pyrénées.
Marguerite de Béarn, fille de Gaston VII de Béarn hérite de la terre et château de Montaner[56].
François de Péguilhan (vers 1545-vers 1614), marié à Catherine d'Abadie, seigneur de Montaner;
Antoine de Péguilhan, (vers 1614- ), marié en 1623 à Marguerite d'Espagne, seigneur de Montaner;
César de Péguilhan, seigneur de Montaner;
François de Péguilan II, seigneur de Montaner;
Urbain de Péguilhan, seigneur de Montaner;
Héraldique
Blasonnement:
Écartelé, au premier et au quatrième d'or à la vache de gueules clarinées d'azur, au deuxième et au troisième d'azur à la lettre M d'argent.
Politique et administration
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1995
2001
Robert Compayrot
2001
En cours
Dominique Lagahe
Intercommunalité
Montaner fait partie de quatre structures intercommunales[58]:
le SIVOM du canton de Montaner;
le SIVOS de la vallée du Lys;
le syndicat d'énergie des Pyrénées-Atlantiques;
le syndicat intercommunal d'alimentation en eau potable (SIAEP) du Vic-Bilh Montanérès.
La commune accueille le siège du SIVOS de la vallée du Lys.
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[59]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[60].
En 2019, la commune comptait 430 habitants[Note 13], en diminution de 6,93% par rapport à 2013 (Pyrénées-Atlantiques: +2,8%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
809
812
803
857
925
944
951
902
907
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
893
839
827
825
788
786
771
738
684
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
619
621
575
527
522
501
483
468
470
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
433
391
364
409
509
465
459
459
460
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
432
430
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[61] puis Insee à partir de 2006[62].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
Culture locale et patrimoine
Patrimoine civil
Les vestiges d'un castelnau[63] du XIIIesiècle témoignent du passé ancien de la commune.
Le château de Montaner[64] a été édifié au XIVesiècle par Sicard de Lordat à la demande de Gaston Fébus pour protéger les frontières du Béarn face à la Bigorre et à l'Armagnac. Il comprend une vaste enceinte polygonale percée de deux portes et hérissée d'un haut donjon carré classé à l'inventaire des monuments historiques depuis 1970. La porte du donjon par laquelle on accède, encore aujourd'hui, à la forteresse est surmontée du blason de Foix-Béarn, lui-même coiffé de la formule "Febus me fe", soit "Fébus me fit". Depuis 1854, le château est mis en valeur et géré par le conseil général des Pyrénées-Atlantiques. En été, sont organisés de nombreux spectacles et animations sur le thème du Moyen Âge.
Le moulin de Moutoussé est aujourd'hui un écomusée retraçant la vie d'un meunier. Six moulins[65] étaient répertoriés sur le Lis en 1675.
Montaner présente un ensemble de demeures et de fermes[66] des XVIIe, XVIIIe et XIXesiècles.
Patrimoine religieux
Le morcellement du territoire communal en plusieurs hameaux explique l'existence de quatre églises à Montaner.
Fresque de la fin du Moyen Âge représentant le jugement dernier, dans l'église Saint-Michel.
La résurrection, détail de la fresque du jugement dernier.
La moisson des âmes.
L'église Saint-Michel[80] de Montaner, bâtie dès le XIesiècle sur les pentes de la butte supportant la forteresse, a été classée en 1957 comme monument historique. Cet édifice gothique abrite un remarquable ensemble de fresques[81] du XVesiècle et un retable monumental datant du XVIIIesiècle que l'on attribue à Marc Ferrère. Les fresques ont été recouvertes de chaux par les protestants, ce qui les a abîmées tout en les protégeant de la lumière. Le côté intérieur du mur d'entrée est orné d'une grande fresque représentant le jugement dernier. On y voit entre autres une intéressante moisson des âmes où un démon charge sa hotte de ceux qu'il emmène en enfer. On y voit un homme aux mains coupées —un voleur—, deux moines à la tête tonsurée, une figure portant un bonnet - peut-être une femme juive -, et une tête couronnée: quel que soit leur rang temporel, tous les pêcheurs seront châtiés. On trouve des thèmes et une manière proche dans d'autres églises de la région, à Saint-Michel de Castéra-Loubix et à Saint-Étienne de Lamayou, à Peyraube.
Les autres églises
Au nord-ouest de la commune, l'église Saint-André d'Ainx, rebâtie après les guerres de Religion, présente un beau portail du XVIIIesiècle[82].
L’église Saint-Martin de Lasserre, datant partiellement du XVesiècle, comporte un clocher-mur et renferme un retable du XVIIesiècle attribué à Dominique Ferrère[83].
L'église Saint-Jean-Baptiste de Parsan date du XVIIIesiècle et contient un mobilier du XVIIesiècle et du XVIIIesiècle[84].
Patrimoine culturel immatériel
Les sérénades de Montaner*
Inventaire du patrimoine culturel immatériel en France
Chaque année, lors des Fêtes de Montaner, les jeunes âgés de 18 ans, à peine majeur, font le tour du village afin de se présenter aux habitants. Cette tradition, appelée "Sérénade"[85] a été reconnue par le ministère de la culture et inscrite à l'Inventaire du patrimoine culturel immatériel en France en 2013.
Équipements
Éducation
Montaner dispose d'une école maternelle.
Personnalités liées à la commune
Talèse d'Aragon était une noble aragonaise, épouse du vicomte Gaston IV de Béarn. Elle épousa en 1085 Gaston (futur Gaston IV de Béarn) fils du vicomte de Béarn Centulle V. Elle reçut en dot la vicomté de Montaner.
Sicard de Lordat fut un architecte du XIVesiècle originaire du comté de Foix qui travailla pour Gaston Fébus. Le château de Montaner fait partie de ses réalisations.
Notes et références
Notes et cartes
Notes
Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[15].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent:
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
Le classement des barrages est fonction de deux paramètres: hauteur et volume retenu[41].
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
Manuscrit de 1376 - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
Censier de Béarn, Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques, manuscrit de 1385 (lire en ligne).
Manuscrit du XIVesiècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
Armorial de J-B RIESTAP
Acte de fondation du monastère Saint-Orens.
Chartre de la dédicace de l'église de Saint-Pé.
Histoire de Béarn, contenant l'origine des rois de Navarre, des ducs de Gascogne... avec diverses observations géographiques & historiques... par Me Pierre de Marca... [avec les Notes de François de Moncade touchant les seigneurs de Béarn, et deux lettres escrites par lui à l'auteur], Pierre de Marca, chez la Veuve Jean Camusat, 1640 - 850 pages
Testament de Gaston VII, AD64, Série E293
Dictionnaire de la noblesse: contenant les généalogies, l'histoire & la chronologie des familles nobles de France, l'explication de leurs armes & l'état des grandes terres du royaume...: on a joint à ce dictionnaire le tableau généalogique, historique, des maisons souveraines de l'Europe, & une notice des familles étrangères, les plus anciennes, les plus nobles & les plus illustres, François-Alexandre Aubert de La Chesnaye-Desbois, Chez La Veuve Duchesne et l'auteur, 1776.
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