Pontiacq-Viellepinte (en béarnaisPontiac-Vièlapinta ou Pountiac-Bièlepinte) est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine.
Pour les articles homonymes, voir Pontiacq et Viellepinte.
Pontiacq-Viellepinte
Administration
Pays
France
Région
Nouvelle-Aquitaine
Département
Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement
Pau
Intercommunalité
Communauté de communes Adour Madiran
Maire Mandat
David Pigneaux 2020-2026
Code postal
64460
Code commune
64454
Démographie
Gentilé
Pontiacquais
Population municipale
186 hab. (2019 )
Densité
27 hab./km2
Géographie
Coordonnées
43° 21′ 42″ nord, 0° 03′ 02″ ouest
Altitude
Min. 249 m Max. 356 m
Superficie
6,98 km2
Type
Commune rurale
Aire d'attraction
Pau (commune de la couronne)
Élections
Départementales
Canton du Pays de Morlaàs et du Montanérès
Législatives
Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte: France
Pontiacq-Viellepinte
Géolocalisation sur la carte: France
Pontiacq-Viellepinte
Géolocalisation sur la carte: Pyrénées-Atlantiques
La commune de Pontiacq-Viellepinte se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[2].
Elle se situe à 34 km par la route[Note 1] de Pau[3], préfecture du département, et à 21 km de Morlaàs[4], bureau centralisateur du canton du Pays de Morlaàs et du Montanérès dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[2].
La commune fait en outre partie du bassin de vie de Vic-en-Bigorre[2].
Les communes les plus proches[Note 2] sont[5]:
Escaunets (2,7 km), Maure (2,9 km), Lamayou (3,1 km), Casteide-Doat (3,4 km), Ponson-Debat-Pouts (3,6 km), Villenave-près-Béarn (3,6 km), Bentayou-Sérée (3,8 km), Montaner (3,9 km).
Sur le plan historique et culturel, Pontiacq-Viellepinte fait partie de la province du Béarn, qui fut également un État et qui présente une unité historique et culturelle à laquelle s’oppose une diversité frappante de paysages au relief tourmenté[6].
Réseaux hydrographique et routier de Pontiacq-Viellepinte.
La commune est drainée par le Louet, le ruisseau de Layza ou Ayza, le ruisseau de Carbouère, le ruisseau du Lac, et par un petit cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 9 km de longueur totale[8],[Carte 1].
Le Louet, d'une longueur totale de 44,3 km, prend sa source dans la commune de Gardères et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Adour à Castelnau-Rivière-Basse, après avoir traversé 22 communes[9].
L’Ayza, d'une longueur totale de 27,5 km, prend sa source dans la commune de Montaner et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le Louet à Hères, après avoir traversé 13 communes[10].
Le Carbouère, d'une longueur totale de 17,3 km, prend sa source dans la commune de Ger et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le Louet à Bentayou-Sérée, après avoir traversé 10 communes[11].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[12]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[13].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[12]
Moyenne annuelle de température: 12,4°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 2,4 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 5,8 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 8,3 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[15] complétée par des études régionales[16] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Lembeye», sur la commune de Lembeye, mise en service en 1972[17] et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[18],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 13,4°C et la hauteur de précipitations de 1 059,8 mm pour la période 1981-2010[19].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Pau-Uzein», sur la commune d'Uzein, mise en service en 1921 et à 31 km[20], la température moyenne annuelle évolue de 13,2°C pour la période 1971-2000[21], à 13,4°C pour 1981-2010[22], puis à 13,8°C pour 1991-2020[23].
Milieux naturels et biodiversité
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une ZNIEFF de type 1[Note 6] est recensée sur la commune[24],[Carte 2]:
le «lac du Louet et ruisseau de Louet Daban en amont» (152,56ha), couvrant 6 communes dont 4 dans les Pyrénées-Atlantiques et 2 dans les Hautes-Pyrénées[25].
Urbanisme
Typologie
Pontiacq-Viellepinte est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[26],[27],[28].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pau, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 228 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[29],[30].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,7% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (73,6%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (52,4%), forêts (25,3%), zones agricoles hétérogènes (22,3%)[31].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Lieux-dits et hameaux
Benquet;
le Bois;
Église;
Lascoures;
Pontiacq;
Viellepinte;
le Village.
Voies de communication et transports
La commune est desservie par les routes départementales 7, 202, 225 et 407.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Pontiacq-Viellepinte est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[32]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[33].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue à débordement lent de cours d'eau, notamment le ruisseau de Carbouère, le Louet et le ruisseau de Layza. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 2009 et 2018[34],[32].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Pontiacq-Viellepinte.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[35]. 64,4% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59% au niveau départemental et 48,5% au niveau national)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 9],[36].
Risque technologique
La commune est en outre située en aval de barrages de classe A[Note 10]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[38].
Toponymie
Le toponyme Pontiacq apparaît sous les formes Ponteac en 1385[39] (censier de Béarn[40]) et
Pontiac (1801[41], Bulletin des lois).
Le toponyme Viellepinte, ancienne commune de Pontiacq, apparaît sous les formes Villa-Picta (1270[39], cartulaire du château de Pau[42]), Biela-Pinte (1429[39], censier de Bigorre[43]), Vielapinta (1549[39], réformation de Béarn[44]), Bielepinte (1737[39], dénombrement de Maure[45]) et Vielle-Pinte (1801[46], Bulletin des lois).
Son nom béarnais est Pontiac-Vièlapinta[47] ou Pountiac-Bièlepinte[48].
Histoire
Paul Raymond[39] note qu'en 1385 Pontiacq comptait dix feux et Viellepinte quatorze. Pontiacq dépendait du bailliage de Montaner et Viellepinte de celui de Morlaàs.
Viellepinte s'est unie à Pontiacq le .
Politique et administration
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1995
En cours
Jean Caubios
Intercommunalité
Pontiacq-Viellepinte fait partie de cinq structures intercommunales[49]:
le SIVOM du canton de Montaner;
le syndicat d'énergie des Pyrénées-Atlantiques;
le syndicat intercommunal à vocation scolaire du Palay;
le syndicat intercommunal d'alimentation en eau potable (SIAEP) du Vic-Bilh Montanérès;
le syndicat intercommunal de Pontiacq-Viellepinte - Lamayou.
La commune accueille le siège du syndicat intercommunal à vocation scolaire du Palay.
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[50]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[51].
En 2019, la commune comptait 186 habitants[Note 11], en augmentation de 13,41% par rapport à 2013 (Pyrénées-Atlantiques: +2,8%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
188
159
339
208
226
221
387
367
355
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
349
350
330
307
309
304
297
286
279
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
266
247
242
222
207
214
206
175
174
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
152
140
127
116
131
110
117
118
162
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
184
186
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[52] puis Insee à partir de 2006[53].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
Culture locale et patrimoine
L'église, vue latérale.
Patrimoine civil
À Viellepinte, la ferme dite maison Gachie[54] fut construite en 1809. La ferme Clos[55] est quant à elle un édifice du XVIesiècle remanié au XVIIIesiècle.
Le château de Minvielle[56], à Pontiacq, date du XIXesiècle.
Patrimoine religieux
La chapelle de Peyraube possède des peintures monumentales[57] des XVeetXVIesiècles.
L'église Saint-Paul[58] de Viellepinte date partiellement du XVIesiècle. À Pontiacq, l'église Saint-Pierre[59] est un édifice du XVIIesiècle restauré en 1744, puis aux siècles suivants. Ces deux églises recèlent du mobilier[60],[61], des statues[62],[63] et des objets[64],[65] inscrits à l'inventaire général du patrimoine culturel.
Équipements
Éducation
Pontiacq-Viellepinte dispose d'une école primaire.
Sports et équipements sportifs
Une association, l'ASCPL, organise tous les ans un tournoi de pelote basque (160 équipes), ainsi que diverses activités.
Personnalités liées à la commune
Notes et références
Notes et cartes
Notes
Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[14].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent:
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
Le classement des barrages est fonction de deux paramètres: hauteur et volume retenu[37].
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
Paul Raymond, Dictionnaire topographique Béarn-Pays basque
Censier de Béarn, Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques, manuscrit de 1385 (lire en ligne).
.
Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, «Notice communale: Pontiacq», sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le )..
Manuscrits en deux volumes, XVIIesiècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
Manuscrit de 1429 - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
Réformation de Béarn, Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques, coll.«manuscrits du XVIeauXVIIIesiècle».
Manuscrits du XVIIe et du XVIIIesiècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, «Notice communale: Viellepinte», sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le )..
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