De 1790 à 2015, la commune était le chef-lieu du canton de Montagrier.
Géographie
Généralités
La commune de Montagrier, entièrement située en rive droite de la Dronne qui la sépare de Tocane-Saint-Apre, comprend également plusieurs îles situées au milieu de la Dronne, notamment au niveau du Moulin du Pont.
Le bourg de Montagrier, en bordure sud de la départementale 104E, traversé par la route départementale 103, se situe, en distances orthodromiques, 11 kilomètres à l'est-nord-est de Ribérac et 17 kilomètres au sud-ouest de Brantôme.
Communes limitrophes
Carte de Montagrier et des communes avoisinantes.
Seules trois communes entourent Montagrier: Grand-Brassac au nord-ouest, au nord et à l'est, Tocane-Saint-Apre au sud et Saint-Victor à l'ouest. Au sud-ouest, le territoire communal de Montagrier est distant de moins de 150 mètres de celui de Douchapt.
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Montagrier est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé[1].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire datant du Cénozoïque et de roches sédimentaires du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c4a-c, date du Santonien inférieur à supérieur, composée de calcaires crayeux gris glauconieux en plaquettes évoluant dans le secteur sud avec apparition de silex noirs ou bruns et de rudistes (formation de Saint-Laurent-sur-Manoire). La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille «no758 - Périgueux (ouest)» de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et sa notice associée[4].
Carte géologique de Montagrier.
Légende de la carte géologique.
Ère
Période
Époque
Formations géologiques
Cénozoïque (0 - 66.0)
Quaternaire (0 - 2.58)
Holocène
CFp :
Formations superficielles: colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites indifférenciées
CFvs :
Formations superficielles: colluvions carbonatées de vallons secs: sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris
Alluvions subactuelles à actuelles indifférenciées: argiles silteuses, argiles sableuses, argiles tourbeuses, sables argileux, sables fins à graviers (Pré-boréal à actuel)
Pléistocène
Fy :
terrasses sous-flandriennes indifférenciées: sables, graviers et galets localement de grande taille (Weichsélien - '-Wurm'-)
Altérites du Crétacé sup.: argiles kaoliniques, silteuses à sableuses, parfois rubéfiées, à gravier, à silex et chailles, avec apport local du Tertiaire (complexe des Doucins)
c5c :
Campanien 3: alternance de marnes à glauconie et calcaires crayo-marneux jaunâtres (formations de Biron et de Coursac), présence localement de niveaux de calcaires gréseux fins ocre à Larrazetia et tempestites (formation de Journiac)
c5b :
Campanien 2: calcaires crayo-marneux blanchâtres à grosses silicifications grises en alternance dures et tendres puis calcaire crayeux à glauconie (formations de Marsaguet, de Segonzac et sommet de Trémolat)
c5a(2) :
Campanien 1: calcaires packstone à wackstone crayo-marneux gris blanchâtres à subalvéolines à silex gris ou noirs avec localement des niveaux gréseux bioclastiques, marnes à rhynchonelles à la base (formations d'Atur, de Vergt, de Salon et de Trémolat)
c4b-c :
Santonien moy. à sup.: calcaire crayo-glauconieux avec niveaux à huîtres (P. vesicularis), devenant au sommet plus grossier à silex et rudistes (formation de Saint-Félix-de-Reillac). Faciès pouvant évoluer vers des sables fins et grès carbonatés à rudistes
c4a-c :
Santonien inf. à sup.: calcaires crayeux gris glauconieux en plaquettes évoluant dans le secteur sud avec apparition de silex noirs ou bruns et de rudistes (formation de Saint-Laurent-sur-Manoire)
inférieur
non présent.
Jurassique (≃145.0 - 201.3)
non présent
Trias (201.3 - 252.17)
non présent
Paléozoïque (252.17 - 541.0)
non présent
Relief et paysages
Paysage à l'ouest du bourg.
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 68 mètres[5] au sud-ouest, là où la Dronne quitte le territoire communal pour entrer sur celui de Saint-Victor et 207 mètres[5] à l'extrême nord, au nord-est du lieu-dit Montauffy, en limite de la commune de Grand-Brassac[6].
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [7]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1],[8]. La commune est dans le Ribéracois, une région naturelle possédant un relief vallonné avec des altitudes moyennes comprises autour des 130-160 m, sculpté par la Dronne et ses nombreux affluents. Les paysages sont ondulés de grandes cultures dont les vastes horizons contrastent avec les paysages plus cloisonnés de la Dordogne[9],[10].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 14,04 km2[5],[11],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 14,23 km2[3].
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par la Dronne, le ruisseau des Vergnes et par plusieurs petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 16 km de longueur totale[15],[Carte 1].
La Dronne, d'une longueur totale de 200,56 km, prend sa source dans la Haute-Vienne dans la commune de Bussière-Galant et se jette en rive droite de l'Isle —dont elle est le principal affluent— à Coutras en Gironde, au lieu-dit la Fourchée, face à la commune de Sablons[16],[17]. Elle marque la limite communale au sud sur six kilomètres et demi, face à Tocane-Saint-Apre.
Son sous-affluent le ruisseau des Vergnes borde la commune au nord et au nord-ouest sur quatre kilomètres, face à Grand-Brassac.
La Dronne près de Salles.
La Dronne au pont de Montagrier.
Réseaux hydrographique et routier de Montagrier.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) «Isle - Dronne». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[18]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [19].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[20]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[21].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[20]
Moyenne annuelle de température: 12,4°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 3 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 8 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 12,7 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 6,9 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[24] complétée par des études régionales[25] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Saint-Martin Rib.», sur la commune de Saint-Martin-de-Ribérac, mise en service en 1993[26] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[27],[Note 6], où la température moyenne annuelle est de 13,3°C et la hauteur de précipitations de 914,3 mm pour la période 1981-2010[28].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Bergerac», sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988 et à 47 km[29], la température moyenne annuelle évolue de 13,2°C pour la période 1971-2000[30], à 13,1°C pour 1981-2010[31], puis à 13,3°C pour 1991-2020[32].
Urbanisme
Typologie
Montagrier est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[33],[34],[35].
La commune est en outre hors attraction des villes[36],[37].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,8% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (91,8%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (47%), zones agricoles hétérogènes (25,7%), prairies (19,1%), forêts (8,2%)[38].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Prévention des risques
Le territoire de la commune de Montagrier est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[39]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[40].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Dronne. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1999, 2003 et 2006[41],[39]. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques inondation (PPRI) de la «vallée de la Dronne», couvrant 19 communes et approuvé le , pour les crues de la Dronne[42],[43].
Montagrier est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées: interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[44]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[45],[46].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Montagrier.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[47]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[48]. 87,6% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6% au niveau départemental et 48,5% au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 8],[49].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1992, 1996, 2003 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[39].
Toponymie
En occitan, la commune porte le nom de Mont Agrier[50].
Histoire
Déjà fortifiée à l'époque gallo-romaine[51], Montagrier fut un bastion anglais lors de la guerre de Cent Ans[52].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Dès 1790, la commune de Montagrier est le chef-lieu du canton de Montagrier qui dépend du district de Ribérac jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton est rattaché à l'arrondissement de Ribérac jusqu'en 1926, date de la suppression de cet arrondissement. À cette dernière date, il a été rattaché à l'arrondissement de Périgueux[5].
Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du , ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015[53]. La commune est alors rattachée au canton de Brantôme renommé canton de Brantôme en Périgord en 2020.
Intercommunalité
Fin 2002, Montagrier intègre dès sa création la communauté de communes du Val de Dronne. Celle-ci est dissoute au et remplacée au par la communauté de communes du Pays Ribéracois, renommée en 2019 communauté de communes du Périgord Ribéracois.
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020[54],[55].
Dans le domaine judiciaire, Montagrier relève[58]:
du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes, du tribunal de commerce et du tribunal paritaire des baux ruraux de Périgueux;
de la cour d'appel de Bordeaux.
Jumelages
Panneau de jumelage avec Lanoraie.
Lanoraie(Québec)depuis 2007
Population et société
Démographie
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[59]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[60].
En 2019, la commune comptait 496 habitants[Note 11], en diminution de 3,69% par rapport à 2013 (Dordogne: −0,88%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
838
850
758
720
842
858
830
891
913
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
934
825
803
761
794
810
768
738
773
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
702
729
683
654
600
607
608
540
477
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
441
411
389
385
397
443
506
510
504
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
522
496
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[5] puis Insee à partir de 2006[61].)
Histogramme de l'évolution démographique
Manifestations culturelles et festivités
Floralies en mai de chaque année (25eédition en 2019)[62].
Économie
Emploi
En 2015[63], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 217 personnes, soit 41,5% de la population municipale. Le nombre de chômeurs (31) a augmenté par rapport à 2010 (24) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 14,3%.
Établissements
Au , la commune compte soixante-deux établissements[64], dont vingt-six au niveau des commerces, transports ou services, quatorze dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, treize dans la construction, sept relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, et deux dans l'industrie[65].
Entreprises
Dans le secteur du BTP, parmi les entreprises dont le siège social est en Dordogne, la société «Lafaye bâtiment» (travaux de menuiserie bois et PVC) implantée à Montagrier se classe en 31eposition quant au chiffre d'affaires hors taxes en 2015-2016, avec 3 644 k€[66].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Patrimoine civil ou militaire
La porte Wiridel, unique vestige du XIVesiècle des fortifications du bourg[67]
Le Moulin du Pont sur la Dronne, XVIIIeetXXesiècles
Le château de Gouyas
La porte Wiridel.
Le Moulin du Pont.
Le château de Gouyas.
Les toits du bourg.
Patrimoine religieux
L'église Sainte Madeleine, romane[68], est un ancien prieuré des XIeetXIIesiècles dépendant de l'abbaye de Brantôme, profondément remaniée à la fin du XIXesiècle, classée monument historique depuis 1912[69],[70]. Les bâtiments conventuels qui se trouvaient au nord de l'église ont disparu. Le prieuré devint l'église paroissiale quand cette dernière qui se trouvait dans le bourg fut détruite. La nef, jugée trop petite, fut démolie pour être agrandie et remplacée par une copie de l'ancienne. De l'ouvrage primitif il ne subsiste que le carré du transept, surmonté d'une coupole sur pendentifs, et les absides rayonnantes d'un plan subtrilobé très rare.
La chapelle Saint Sicaire, XIXesiècle; les deux sculptures en façade qui proviennent de l'ancienne chapelle Saint-Georges[71] dateraient du XIIIesiècle[72]
La chapelle Saint Georges, transformée en salle d'expositions. Cette chapelle Saint-Georges succède à deux autres chapelles connues sous ce nom. Une première chapelle située au milieu du bourg fortifié a été ruinée pendant la guerre de Cent Ans. Marie de Foix-Candale, fille de Gaston III de Foix-Candale et de Marthe d'Astarac, entreprend de la reconstruire après son mariage avec Guy d'Aydie, vicomte de Ribérac et de Montagrier, en 1551. Elle y a fondé la chapellenie de Notre-Dame. Cette chapelle était en ruines à la Révolution. Elle a disparu au moment de la construction de la route qui traverse Montagrier. Une croix de jubilé a été élevée à son emplacement en 1856[73].
La croix hosannière de Montagrier.
L'église Sainte Madeleine.
La chapelle Saint-Sicaire.
L'ancienne chapelle Saint-Georges.
Patrimoine naturel
La Dronne au Moulin du Pont.
Bordée par la Dronne, la commune représente un grand intérêt pour la faune et la flore locales. Des zones de protection y sont donc délimitées. Par ailleurs, l'intérêt architectural du bourg de Montagrier en fait un site protégé.
Natura 2000
Deux sites Natura 2000 sont délimités sur le territoire communal.
Au sud, la Dronne et sa vallée sont considérées comme site important par le réseau Natura 2000: la «vallée de la Dronne de Brantôme à sa confluence avec l'Isle». La rivière s'écoule dans un milieu principalement composé de prairies humides et de terres cultivées avec des zones de bocage. On y rencontre plusieurs espèces de poissons menacées ainsi que des écrevisses à pattes blanches (Austropotamobius pallipes) et des visons (Mustela lutreola)[74].
Les coteaux de la Dronne à dominante de pelouses sèches et de steppes calcicoles présentent de nombreuses espèces d'orchidées terrestres[75].
ZNIEFF
Toujours en relation avec la Dronne, la commune présente une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type 2, bocagère[76],[77], protégée pour sa faune et sa flore spécifiques.
Site remarquable
L'ensemble formé par le bourg de Montagrier et ses abords immédiats est, sur plus de 23 hectares, un site inscrit depuis 1974[78],[79].
Personnalités liées à la commune
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Héraldique
Blason
Parti, au 1er, de gueules à la muraille crènelée et donjonnée d'argent maçonnée de sable, ouverte et ajourée du champ, la herse baissée, sur une terrasse de sinople au chemin aussi d'argent menant de la porte au canton dextre de la pointe, le tout surmonté d'une colombe de même portant dans son bec une branche d'olivier de sinople, au 2nd, de sable au bouquet de trois épis de blé feuillé d'or sur une terrasse de sinople et surmonté d'une étoile d'or.
Anatole de Rouméjoux, «Montagrier, Marouate, Saint-Vivien, Paussac, etc», dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1890, tome 17, p.387-392(lire en ligne)
Albert Dujarric-Descombes, «La chapellenie de Notre-Dame à Montagrier», Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, t.52, , p.152-160 (lire en ligne)
Jean Secret, «Sur quelques objets mobiliers conservés à Montagrier», dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1974, tome 101, 4e livraison, p.322-327(lire en ligne)
Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[12],[13]
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[22].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[23].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent:
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
Démissionnaire.
Décédé en fonctions.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
«BTP», Sud Ouest éco & entreprises édition Dordogne, novembre 2017, p.37.
Notice noIA24000440, base Mérimée, ministère français de la Culture. Consulté le 1er novembre 2009
M. de Fayolle - Église de Montagrier - pp.383-391, dans Congrès archéologique de France. 90esession. Périgueux. 1927 - Société Française d'Archéologie - Paris - 1928
Notice noPA00082685, base Mérimée, ministère français de la Culture. Consulté le 1er novembre 2009
Notice noIA24000429, base Mérimée, ministère français de la Culture. Consulté le 15 novembre 2009
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