world.wikisort.org - France

Search / Calendar

Montagrier est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Montagrier

Dominant les alentours, l'église de Montagrier.
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Périgueux
Intercommunalité Communauté de communes du Périgord Ribéracois
Maire
Mandat
Francis Lafaye
2020-2026
Code postal 24350
Code commune 24286
Démographie
Gentilé Agrésiens
Population
municipale
496 hab. (2019 )
Densité 35 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 16′ 17″ nord, 0° 28′ 39″ est
Altitude Min. 68 m
Max. 207 m
Superficie 14,04 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Brantôme en Périgord
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Montagrier
Géolocalisation sur la carte : France
Montagrier
Géolocalisation sur la carte : Dordogne
Montagrier
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Montagrier
Liens
Site web montagrier.fr

    De 1790 à 2015, la commune était le chef-lieu du canton de Montagrier.


    Géographie



    Généralités


    La commune de Montagrier, entièrement située en rive droite de la Dronne qui la sépare de Tocane-Saint-Apre, comprend également plusieurs îles situées au milieu de la Dronne, notamment au niveau du Moulin du Pont.

    Le bourg de Montagrier, en bordure sud de la départementale 104E, traversé par la route départementale 103, se situe, en distances orthodromiques, 11 kilomètres à l'est-nord-est de Ribérac et 17 kilomètres au sud-ouest de Brantôme.


    Communes limitrophes


    Carte de Montagrier et des communes avoisinantes.
    Carte de Montagrier et des communes avoisinantes.

    Seules trois communes entourent Montagrier : Grand-Brassac au nord-ouest, au nord et à l'est, Tocane-Saint-Apre au sud et Saint-Victor à l'ouest. Au sud-ouest, le territoire communal de Montagrier est distant de moins de 150 mètres de celui de Douchapt.

    Communes limitrophes de Montagrier
    Grand-Brassac
    Saint-Victor
    Tocane-Saint-Apre

    Géologie et relief



    Géologie

    Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Montagrier est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé[1].

    Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire datant du Cénozoïque et de roches sédimentaires du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c4a-c, date du Santonien inférieur à supérieur, composée de calcaires crayeux gris glauconieux en plaquettes évoluant dans le secteur sud avec apparition de silex noirs ou bruns et de rudistes (formation de Saint-Laurent-sur-Manoire). La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « no 758 - Périgueux (ouest) » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et sa notice associée[4].

    Carte géologique de Montagrier.
    Carte géologique de Montagrier.

    Relief et paysages

    Paysage à l'ouest du bourg.
    Paysage à l'ouest du bourg.

    Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 68 mètres[5] au sud-ouest, là où la Dronne quitte le territoire communal pour entrer sur celui de Saint-Victor et 207 mètres[5] à l'extrême nord, au nord-est du lieu-dit Montauffy, en limite de la commune de Grand-Brassac[6].

    Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [7]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1],[8]. La commune est dans le Ribéracois, une région naturelle possédant un relief vallonné avec des altitudes moyennes comprises autour des 130-160 m, sculpté par la Dronne et ses nombreux affluents. Les paysages sont ondulés de grandes cultures dont les vastes horizons contrastent avec les paysages plus cloisonnés de la Dordogne[9],[10].

    La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 14,04 km2[5],[11],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 14,23 km2[3].


    Hydrographie



    Réseau hydrographique

    La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par la Dronne, le ruisseau des Vergnes et par plusieurs petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 16 km de longueur totale[15],[Carte 1].

    La Dronne, d'une longueur totale de 200,56 km, prend sa source dans la Haute-Vienne dans la commune de Bussière-Galant et se jette en rive droite de l'Isle  dont elle est le principal affluent  à Coutras en Gironde, au lieu-dit la Fourchée, face à la commune de Sablons[16],[17]. Elle marque la limite communale au sud sur six kilomètres et demi, face à Tocane-Saint-Apre.

    Son sous-affluent le ruisseau des Vergnes borde la commune au nord et au nord-ouest sur quatre kilomètres, face à Grand-Brassac.


    Gestion et qualité des eaux

    Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[18]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [19].

    La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].


    Climat


    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[20]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[21].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[20]

    • Moyenne annuelle de température : 12,4 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 8 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 15 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 5] : 928 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,7 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[24] complétée par des études régionales[25] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Martin Rib. », sur la commune de Saint-Martin-de-Ribérac, mise en service en 1993[26] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[27],[Note 6], où la température moyenne annuelle est de 13,3 °C et la hauteur de précipitations de 914,3 mm pour la période 1981-2010[28]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988 et à 47 km[29], la température moyenne annuelle évolue de 13,2 °C pour la période 1971-2000[30], à 13,1 °C pour 1981-2010[31], puis à 13,3 °C pour 1991-2020[32].


    Urbanisme



    Typologie


    Montagrier est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[33],[34],[35]. La commune est en outre hors attraction des villes[36],[37].


    Occupation des sols


    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (91,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (47 %), zones agricoles hétérogènes (25,7 %), prairies (19,1 %), forêts (8,2 %)[38].

    L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].


    Prévention des risques


    Le territoire de la commune de Montagrier est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[39]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[40].

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Dronne. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1999, 2003 et 2006[41],[39]. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques inondation (PPRI) de la « vallée de la Dronne », couvrant 19 communes et approuvé le , pour les crues de la Dronne[42],[43].

    Montagrier est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[44]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[45],[46].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Montagrier.
    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Montagrier.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[47]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[48]. 87,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 8],[49].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1992, 1996, 2003 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[39].


    Toponymie


    En occitan, la commune porte le nom de Mont Agrier[50].


    Histoire


    Déjà fortifiée à l'époque gallo-romaine[51], Montagrier fut un bastion anglais lors de la guerre de Cent Ans[52].


    Politique et administration



    Rattachements administratifs et électoraux


    Dès 1790, la commune de Montagrier est le chef-lieu du canton de Montagrier qui dépend du district de Ribérac jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton est rattaché à l'arrondissement de Ribérac jusqu'en 1926, date de la suppression de cet arrondissement. À cette dernière date, il a été rattaché à l'arrondissement de Périgueux[5].

    Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du , ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015[53]. La commune est alors rattachée au canton de Brantôme renommé canton de Brantôme en Périgord en 2020.


    Intercommunalité


    Fin 2002, Montagrier intègre dès sa création la communauté de communes du Val de Dronne. Celle-ci est dissoute au et remplacée au par la communauté de communes du Pays Ribéracois, renommée en 2019 communauté de communes du Périgord Ribéracois.


    Administration municipale


    La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020[54],[55].


    Liste des maires


    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
             
    (1881 ou avant) mai 1888 François Pinasseau    
    mai 1888 mai 1896 Jean Puypeyroux    
    mai 1896 février 1919 Pierre Nadal[Note 9]    
    février 1919 octobre 1919 Élien Audemard   Adjoint faisant fonctions de maire
    octobre 1919 1930 Élien Audemard[Note 9]    
    1930 mars 1931 Denis Mazière   Adjoint faisant fonctions de maire
    mars 1931 juillet 1938 Denis Mazière[Note 9]    
    août 1938 décembre 1941 Ambroise Pingot[Note 9]    
    janvier 1942 octobre 1944 Léon Fraud    
    octobre 1944 octobre 1947 Albert Lafaye    
    octobre 1947 mars 1965 Alain Moreau    
    mars 1965 mars 1971 Gilbert Mathieu    
    mars 1971 juin 1993 Jean-Pierre Daniel[Note 10]    
    juillet 1993[56]
    (réélu en mai 2020)
    En cours Francis Lafaye DVD[57] Chef d'entreprise

    Juridictions


    Dans le domaine judiciaire, Montagrier relève[58] :


    Jumelages


    Panneau de jumelage avec Lanoraie.
    Panneau de jumelage avec Lanoraie.

    Population et société



    Démographie


    Articles connexes : Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[59]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[60].

    En 2019, la commune comptait 496 habitants[Note 11], en diminution de 3,69 % par rapport à 2013 (Dordogne : −0,88 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    838850758720842858830891913
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    934825803761794810768738773
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    702729683654600607608540477
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    441411389385397443506510504
    2014 2019 - - - - - - -
    522496-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[5] puis Insee à partir de 2006[61].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités



    Économie



    Emploi


    En 2015[63], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 217 personnes, soit 41,5 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (31) a augmenté par rapport à 2010 (24) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 14,3 %.


    Établissements


    Au , la commune compte soixante-deux établissements[64], dont vingt-six au niveau des commerces, transports ou services, quatorze dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, treize dans la construction, sept relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, et deux dans l'industrie[65].


    Entreprises


    Dans le secteur du BTP, parmi les entreprises dont le siège social est en Dordogne, la société « Lafaye bâtiment » (travaux de menuiserie bois et PVC) implantée à Montagrier se classe en 31e position quant au chiffre d'affaires hors taxes en 2015-2016, avec 3 644 k€[66].


    Culture locale et patrimoine



    Lieux et monuments



    Patrimoine civil ou militaire


    Patrimoine religieux


    Patrimoine naturel


    La Dronne au Moulin du Pont.
    La Dronne au Moulin du Pont.

    Bordée par la Dronne, la commune représente un grand intérêt pour la faune et la flore locales. Des zones de protection y sont donc délimitées. Par ailleurs, l'intérêt architectural du bourg de Montagrier en fait un site protégé.


    Natura 2000

    Deux sites Natura 2000 sont délimités sur le territoire communal.

    Au sud, la Dronne et sa vallée sont considérées comme site important par le réseau Natura 2000 : la « vallée de la Dronne de Brantôme à sa confluence avec l'Isle ». La rivière s'écoule dans un milieu principalement composé de prairies humides et de terres cultivées avec des zones de bocage. On y rencontre plusieurs espèces de poissons menacées ainsi que des écrevisses à pattes blanches (Austropotamobius pallipes) et des visons (Mustela lutreola)[74].

    Les coteaux de la Dronne à dominante de pelouses sèches et de steppes calcicoles présentent de nombreuses espèces d'orchidées terrestres[75].


    ZNIEFF

    Toujours en relation avec la Dronne, la commune présente une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type 2, bocagère[76],[77], protégée pour sa faune et sa flore spécifiques.


    Site remarquable

    L'ensemble formé par le bourg de Montagrier et ses abords immédiats est, sur plus de 23 hectares, un site inscrit depuis 1974[78],[79].


    Personnalités liées à la commune


    Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?

    Héraldique


    Blason
    Parti, au 1er, de gueules à la muraille crènelée et donjonnée d'argent maçonnée de sable, ouverte et ajourée du champ, la herse baissée, sur une terrasse de sinople au chemin aussi d'argent menant de la porte au canton dextre de la pointe, le tout surmonté d'une colombe de même portant dans son bec une branche d'olivier de sinople, au 2nd, de sable au bouquet de trois épis de blé feuillé d'or sur une terrasse de sinople et surmonté d'une étoile d'or.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi


    Sur les autres projets Wikimedia :


    Bibliographie



    Articles connexes



    Liens externes



    Notes et références



    Notes et cartes


    1. Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
    2. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[12],[13]
    3. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[22].
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[23].
    6. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
      • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
    9. Démissionnaire.
    10. Décédé en fonctions.
    11. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    1. « Réseau hydrographique de Montagrier » sur Géoportail (consulté le 18 juillet 2022).
    2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
    3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
    4. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références


    1. « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
    2. « Carte géologique de Montagrier » sur Géoportail (consulté le 14 juin 2022).
    3. « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune de Montagrier », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le )
    4. « Notice associée à la feuille no 758 - Périgueux (ouest) de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
    5. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    6. IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com
    7. « Pourquoi un Atlas des paysages du Dordogne ? », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
    8. « Unités paysagères de la Dordogne », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
    9. « Repères géographiques du Ribéracois », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
    10. « Portrait du Ribéracois », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
    11. Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Montagrier », sur le site de l'Insee (consulté le )
    12. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le )
    13. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Répertoire géographique des communes d'Île-de-France - définition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consulté le )
    14. « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le )
    15. « Fiche communale de Montagrier », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en région Aquitaine (consulté le )
    16. « Confluence Dronne-Isle à la Fourchée » sur Géoportail (consulté le 21 août 2022)..
    17. Sandre, « la Dronne »
    18. « SAGE Isle - Dronne », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
    19. « Caractéristiques du SDAGE Adour-Garonne 2022-2027 », sur www.occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le )
    20. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    21. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    22. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    23. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    24. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    25. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    26. « Station Météo-France Saint-Martin Rib. - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    27. « Orthodromie entre Montagrier et Saint-Martin-de-Ribérac », sur fr.distance.to (consulté le ).
    28. « Station Météo-France Saint-Martin Rib. - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    29. « Orthodromie entre Montagrier et Bergerac », sur fr.distance.to (consulté le ).
    30. « Station météorologique de Bergerac - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    31. « Station météorologique de Bergerac - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    32. « Station météorologique de Bergerac - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    33. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    34. « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    35. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    36. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    37. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    38. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    39. « Les risques près de chez moi - commune de Montagrier », sur Géorisques (consulté le )
    40. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    41. « Dossier départemental des risques majeurs de la Dordogne », sur www.dordogne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
    42. « Dossier départemental des risques majeurs de la Dordogne », sur www.dordogne.gouv.fr (consulté le ), liste des risques par communes, pages 111-133.
    43. [PDF]« Plan de prévention du risque inondation de la « vallée de la Dronne » », sur le site de la préfecture de la Dorodgne, (consulté le )
    44. « Dossier départemental des risques majeurs de la Dordogne », sur www.dordogne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Feux de forêts.
    45. « Protection de la forêt contre les incendies », sur le site de la DREAL de Nouvelle-Aquitaine, (consulté le )
    46. « Plans Départementaux et Inter-Départementaux de Protection des Forêts Contre les Incendies », sur le site de la DREAL de Nouvelle-Aquitaine (consulté le )
    47. « Dossier départemental des risques majeurs de la Dordogne », sur www.dordogne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
    48. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    49. « Sols argileux, sécheresse et construction », sur www.ecologie.gouv.fr (consulté le )
    50. Le nom occitan des communes du Périgord - Mont Agrier sur le site du Conseil général de la Dordogne, consulté le 29 septembre 2021.
    51. Jean-Luc Aubarbier, Michel Binet, Guy Mandon, Nouveau guide du Périgord-Quercy, p. 200, Ouest-France, 1987, (ISBN 2-85882-842-3).
    52. Notice no IA24000421, base Mérimée, ministère français de la Culture. Consulté le 1ernovembre 2009
    53. Légifrance, « Décret no 2014-218 du 21 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département de la Dordogne », sur http://www.legifrance.gouv.fr/ (consulté le ).
    54. Article L2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance, consulté le 6 septembre 2020.
    55. Résultats des élections municipales et communautaires 2020 sur le site du ministère de l'Intérieur, consulté le 4 novembre 2020.
    56. Union départementale des maires de la Dordogne, consultée le 23 août 2014.
    57. Voici vos 557 maires, supplément à Sud Ouest édition Dordogne du 3 avril 2008, p. 15.
    58. « Annuaire des juridictions d'une commune », sur le site du ministère de la Justice (consulté le ).
    59. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    60. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    61. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    62. « Vingt-cinq ans de floralies », Sud Ouest édition Périgueux, 29 avril 2019, p. 19.
    63. Dossier complet - Commune de Montagrier (24286) - Activités, emploi et chômage - tableaux EMP T2 et EMP T4 sur le site de l'Insee, consulté le 2 décembre 2018.
    64. « Établissement - Définition », sur Insee (consulté le ).
    65. Dossier complet - Commune de Montagrier (24286) - Établissements actifs par secteur d'activité - tableau CEN T1 sur le site de l'Insee, consulté le 2 décembre 2018.
    66. « BTP », Sud Ouest éco & entreprises édition Dordogne, novembre 2017, p. 37.
    67. Notice no IA24000440, base Mérimée, ministère français de la Culture. Consulté le 1er novembre 2009
    68. M. de Fayolle - Église de Montagrier - pp.383-391, dans Congrès archéologique de France. 90e session. Périgueux. 1927 - Société Française d'Archéologie - Paris - 1928
    69. Notice no PA00082685, base Mérimée, ministère français de la Culture. Consulté le 1er novembre 2009
    70. Notice no IA24000429, base Mérimée, ministère français de la Culture. Consulté le 15 novembre 2009
    71. Dujarric-Descombes 1925, p. 157
    72. Notice no IA24000430, base Mérimée, ministère français de la Culture. Consulté le 15 novembre 2009
    73. Dujarric-Descombes 1925, p. 159
    74. Vallée de la Dronne de Brantôme à sa confluence avec l'Isle sur le réseau Natura 2000. Consulté le 15 novembre 2009
    75. Coteaux de la Dronne sur le réseau Natura 2000. Consulté le 15 novembre 2009
    76. [PDF] « DIREN Aquitaine - Zone bocagère de la vallée de la Dronne de l'embouchure à Épeluche »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?). Consulté le 15 novembre 2009
    77. « Carte de la ZNIEFF 2678 sur le site de la DIREN Aquitaine »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?). Consulté le 15 novembre 2009
    78. Bourg de Montagrier sur le site de la DIREN Aquitaine Consulté le 15 novembre 2009
    79. Carte du site inscrit 0000094 sur le site de la DIREN Aquitaine. Consulté le 15 novembre 2009

    На других языках


    [de] Montagrier

    Montagrier (okzitanisch Mont Agrier) ist ein südwestfranzösischer Ort und eine aus dem Hauptort, zwei Weilern (hameaux) und mehreren Einzelgehöften (fermes) bestehende Gemeinde (commune) mit 496 Einwohnern (Stand: 1. Januar 2019) im Nordwesten des Départements Dordogne in der Region Nouvelle-Aquitaine (vor 2016: Aquitanien).

    [en] Montagrier

    Montagrier (French pronunciation: ​[mɔ̃taɡʁije]) is a commune in the Dordogne department in Nouvelle-Aquitaine in southwestern France.
    - [fr] Montagrier

    [ru] Монтагрие

    Монтагрие́ (фр. Montagrier) — коммуна во Франции, находится в регионе Аквитания. Департамент — Дордонь. Входит в состав кантона Брантом. Округ коммуны — Перигё.



    Текст в блоке "Читать" взят с сайта "Википедия" и доступен по лицензии Creative Commons Attribution-ShareAlike; в отдельных случаях могут действовать дополнительные условия.

    Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.

    2019-2025
    WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии