Grand-Brassac est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Grand-Brassac
Le village de Grand-Brassac.
Administration
Pays
France
Région
Nouvelle-Aquitaine
Département
Dordogne
Arrondissement
Périgueux
Intercommunalité
Communauté de communes du Périgord Ribéracois
Maire Mandat
Philippe Boismoreau 2020-2026
Code postal
24350
Code commune
24200
Démographie
Population municipale
543 hab. (2019 )
Densité
17 hab./km2
Géographie
Coordonnées
45° 17′ 39″ nord, 0° 28′ 43″ est
Altitude
Min. 73 m Max. 211 m
Superficie
31,74 km2
Unité urbaine
Commune rurale
Aire d'attraction
Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales
Canton de Brantôme en Périgord
Législatives
Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte: France
Grand-Brassac
Géolocalisation sur la carte: France
Grand-Brassac
Géolocalisation sur la carte: Dordogne
Grand-Brassac
Géolocalisation sur la carte: Nouvelle-Aquitaine
Grand-Brassac
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Géographie
Généralités
La commune de Grand-Brassac est localisée au nord-ouest du département de la Dordogne.
Établi dans un vallon et desservi par la route départementale 1, le bourg de Grand-Brassac est situé, en distances orthodromiques, douze kilomètres à l'est-nord-est de Ribérac et quinze kilomètres à l'ouest-sud-ouest de Brantôme.
La commune est également traversée par les routes départementales 93 et 103.
Communes limitrophes
Carte de Grand-Brassac et des communes avoisinantes.
Grand-Brassac est limitrophe de onze autres communes, dont Creyssac et Bourdeilles à l'est, chacune sur environ 160 mètres.
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Grand-Brassac est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé[1].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire datant du Cénozoïque et de roches sédimentaires du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c2a, date du Turonien inférieur, composée de calcaire crayeux blanchâtre en plaquettes ou noduleux. La formation la plus récente, notée CFvs, fait partie des formations superficielles de type colluvions carbonatées de vallons secs: sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille «no758 - Périgueux (ouest)» de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et sa notice associée[4].
Carte géologique de Grand-Brassac.
Légende de la carte géologique.
Ère
Période
Époque
Formations géologiques
Cénozoïque (0 - 66.0)
Quaternaire (0 - 2.58)
Holocène
CFvs :
Formations superficielles: colluvions carbonatées de vallons secs: sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris
Alluvions subactuelles à actuelles indifférenciées: argiles silteuses, argiles sableuses, argiles tourbeuses, sables argileux, sables fins à graviers (Pré-boréal à actuel)
Pléistocène
Fy :
terrasses sous-flandriennes indifférenciées: sables, graviers et galets localement de grande taille (Weichsélien - '-Wurm'-)
Hautes terrasses (RD Garonne) - Terrasse de Malleret inf. (type 2) indifférenciée: sables à graviers et galets rubéfiés (Ménapien-Bavélien - '-Gunz'-)
Néogène (2.58 - 23.03)
non présent
Paléogène (23.03 - 66.0)
non présent
Mésozoïque (66.0 - 252.17)
Crétacé (66.0 - ≃145.0)
Supérieur
Ac :
Altérites du Crétacé sup.: argiles kaoliniques, silteuses à sableuses, parfois rubéfiées, à gravier, à silex et chailles, avec apport local du Tertiaire (complexe des Doucins)
c5c :
Campanien 3: alternance de marnes à glauconie et calcaires crayo-marneux jaunâtres (formations de Biron et de Coursac), présence localement de niveaux de calcaires gréseux fins ocre à Larrazetia et tempestites (formation de Journiac)
c5b :
Campanien 2: calcaires crayo-marneux blanchâtres à grosses silicifications grises en alternance dures et tendres puis calcaire crayeux à glauconie (formations de Marsaguet, de Segonzac et sommet de Trémolat)
c5a(2) :
Campanien 1: calcaires packstone à wackstone crayo-marneux gris blanchâtres à subalvéolines à silex gris ou noirs avec localement des niveaux gréseux bioclastiques, marnes à rhynchonelles à la base (formations d'Atur, de Vergt, de Salon et de Trémolat)
c4b-c :
Santonien moy. à sup.: calcaire crayo-glauconieux avec niveaux à huîtres (P. vesicularis), devenant au sommet plus grossier à silex et rudistes (formation de Saint-Félix-de-Reillac). Faciès pouvant évoluer vers des sables fins et grès carbonatés à rudistes
c4a-c :
Santonien inf. à sup.: calcaires crayeux gris glauconieux en plaquettes évoluant dans le secteur sud avec apparition de silex noirs ou bruns et de rudistes (formation de Saint-Laurent-sur-Manoire)
c3(2) :
Coniacien indifférencié: calcaires gréseux, sables et marnes à la base puis calcaires bioclastiques et calcaires crayeux et glauconieux ou calcaires à huitres au sommet
c2c :
Turonien moyen à supérieur: calcaires cryptocristallins, calcaires gréseux à rudistes et marnes à huîtres et à rhynchonelles, localement grès et sables jaunes (feuille de Terrasson)
c2b :
Turonien inf. à moy.: calcaire graveleux, puis calcaires crayeux bioclastiques à rudistes passant latéralement à des calcarénites
c2a :
Turonien inf.: Calcaire crayeux blanchâtre en plaquettes ou noduleux
inférieur
non présent.
Jurassique (≃145.0 - 201.3)
non présent
Trias (201.3 - 252.17)
non présent
Paléozoïque (252.17 - 541.0)
non présent
Relief et paysages
Le vallon de Latrade.
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 73 m à l'est, là ou la Dronne quitte la commune et continue à s'écouler sur celle de Lisle et 211 m en deux endroits, au nord-ouest, au lieu-dit le Colombier[5] et à environ un kilomètre à l'est du bourg de Grand-Brassac[6],[7].
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [8]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1] et 14 sous-unités[9]. La commune est dans le Ribéracois, une région naturelle possédant un relief vallonné avec des altitudes moyennes comprises autour des 130-160 m, sculpté par la Dronne et ses nombreux affluents. Les paysages sont ondulés de grandes cultures dont les vastes horizons contrastent avec les paysages plus cloisonnés de la Dordogne[10],[11].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 31,74 km2[12],[13],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 31,83 km2[3].
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[16]. Elle est drainée par la Dronne, l'Euche, le Jalley, le Maine, le ruisseau des Vergnes et par un petit cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 17 km de longueur totale[17],[Carte 1].
La Dronne, d'une longueur totale de 200,56 km, prend sa source dans la Haute-Vienne dans la commune de Bussière-Galant et se jette en rive droite de l'Isle —dont elle est le principal affluent— à Coutras en Gironde, au lieu-dit la Fourchée, face à la commune de Sablons[18],[19]. Elle borde la commune à l'est et au sud-est sur quatre kilomètres et demi en deux tronçons séparés, face à Bourdeilles et Lisle d'une part, et face à Tocane-Saint-Apre de l'autre..
L'Euche, d'une longueur totale de 12,21 km, prend sa source dans la commune de Bourg-des-Maisons et se jette en rive droite de la Dronne à Grand-Brassac, face à Bourdeilles[20],[21]. Elle borde la commune sur quelques dizaines de mètres, au niveau de sa confluence avec la Dronne.
La Dronne marque la limite entre Bourdeilles et Grand-Brassac.
Le confluent de l'Euche (au premier plan) et de la Dronne à Rochereuil.
Réseaux hydrographique et routier de Grand-Brassac.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) «Isle - Dronne». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[22]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [23].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[24]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[25].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[24]
Moyenne annuelle de température: 12,3°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 1,9 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 7 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 12,5 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 7,2 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[28] complétée par des études régionales[29] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «La Tour Blanche», sur la commune de La Tour-Blanche-Cercles, mise en service en 1967[30] et qui se trouve à 8 km à vol d'oiseau[31],[Note 6], où la température moyenne annuelle est de 12,3°C et la hauteur de précipitations de 964,3 mm pour la période 1981-2010[32].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Bergerac», sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988 et à 49 km[33], la température moyenne annuelle évolue de 13,2°C pour la période 1971-2000[34], à 13,1°C pour 1981-2010[35], puis à 13,3°C pour 1991-2020[36].
Urbanisme
Typologie
Grand-Brassac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[37],[38],[39].
La commune est en outre hors attraction des villes[40],[41].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71,4% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (71%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
zones agricoles hétérogènes (33,5%), terres arables (31,7%), forêts (27,7%), prairies (6,2%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,9%)[42].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Prévention des risques
Le territoire de la commune de Grand-Brassac est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible)[43]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[44].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Dronne et l'Euche. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1993, 1999, 2003 et 2006[45],[43]. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques inondation (PPRI) de la «vallée de la Dronne», couvrant 19 communes et approuvé le , pour les crues de la Dronne[46],[47].
Grand-Brassac est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées: interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[48]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[49],[50].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Grand-Brassac.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[51]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[52]. 53,9% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6% au niveau départemental et 48,5% au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 8],[53].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1992, 1995, 1997, 2003 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[43].
Toponymie
Le nom de Brassac viendrait d'un nom de personnage gaulois Biracius et du suffixe -acum, indiquant le «domaine de Biracius»[54]. Les premières mentions écrites du village remontent au XIIIesiècle sous la forme Brassacum puis «Brassac» au siècle suivant[54]. Sous le règne de Louis XV, il prend le nom de «Le Grand Brassac» pour le différencier d'un autre village situé 20 kilomètres à l'ouest et également appelé «Brassac». Ce dernier est transformé pour l'occasion en «Petit Brassac», avant de devenir Petit-Bersac[55].
En occitan, la commune porte le nom de Braçac[56].
Sur la planète Mars, en , la cible d'analyses poussées effectuées sur une crête rocheuse par l'astromobile Curiosity de la NASA, est baptisée d'après la commune[57]. Cette cible baptisée Grand Brassac est analysée à nouveau en [58],[59].
Histoire
Le territoire communal est occupé dès le Magdalénien, notamment en bord de Dronne dans la grotte de Rochereil (ou Rochereuil).
La construction de l'église fortifiée commence au milieu du XIIesiècle[54].
Politique et administration
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020[60],[61].
Dans le domaine judiciaire, Grand-Brassac relève[64]:
du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes, du tribunal de commerce et du tribunal paritaire des baux ruraux de Périgueux;
de la cour d'appel de Bordeaux.
Population et société
Démographie
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[65]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[66].
En 2019, la commune comptait 543 habitants[Note 10], en augmentation de 2,84% par rapport à 2013 (Dordogne: −0,88%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 537
1 725
1 671
1 658
1 910
1 807
1 782
1 725
1 411
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 763
1 657
1 619
1 549
1 560
1 558
1 440
1 333
1 304
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 155
1 154
1 121
1 070
1 014
1 009
981
953
871
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
814
676
609
528
488
489
522
531
530
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
530
543
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[67].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
À la rentrée scolaire de , les communes de Grand-Brassac et Celles sont organisées en regroupement pédagogique intercommunal (RPI). Celles accueille les élèves de cours élémentaire (CE1 et CE2) et de cours moyen (CM1 et CM2) et Grand-Brassac, ceux de maternelle et de cours préparatoire (CP)[68].
Économie
Emploi
En 2015[69], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 231 personnes, soit 43,7% de la population municipale. Le nombre de chômeurs (trente) a augmenté par rapport à 2010 (vingt-huit) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 13,0%.
Établissements
Au , la commune compte cinquante-huit établissements[70], dont vingt-huit au niveau des commerces, transports ou services, quinze dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, sept dans la construction, cinq relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, et trois dans l'industrie[71].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Patrimoine civil
Grotte de Rochereil (ou Rochereuil), site archéologique classé au titre des monuments historiques depuis 1952[72],[73]
Château de Marouatte (ou Marouate, Maroite ou Maroitte), XIIIeauXIXesiècle[75]
Château de Montardy, XIVe, XVIIIeetXIXesiècles, inscrit depuis 2001 au titre des monuments historiques[76], extérieurs visitables
L'intérieur de l'abri de Rochereuil.
Le château du Bouchillon.
Le château de Marouatte.
Le château de Montardy.
Patrimoine religieux
Église Saint-Pierre-et-Saint-Paul, romane[77], église à file de coupoles construite du XIIe au XVIesiècle. Pour servir de refuge aux villageois furent installés, dès le XIIIesiècle, les dispositifs fortifiés qui apparaissent encore aujourd'hui: créneaux, galeries de défense, ouvertures très étroites ressemblant plus à des meurtrières qu'à des fenêtres. Elle est classée au titre des monuments historiques depuis 1885[78]
Ancien couvent de sœurs de la congrégation de Saint-Joseph, XVIeetXVIIIesiècles[79], au sud-ouest de l'église
L'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul.
Coupoles de l'église.
Détail des sculptures du portail nord.
L'ancien couvent de sœurs de la congrégation de Saint-Joseph.
Patrimoine naturel
Bordée par la Dronne, la commune représente un grand intérêt pour la faune et la flore locales. Des zones de protection y sont donc délimitées.
Natura 2000
Le moulin de Rochereuil sur la Dronne.
Deux sites Natura 2000 sont identifiés sur le territoire communal.
À l'est, la Dronne et sa vallée sont considérées comme site important par le réseau Natura 2000: la «vallée de la Dronne de Brantôme à sa confluence avec l'Isle». La rivière s'écoule dans un milieu principalement composé de prairies humides et de terres cultivées avec des zones de bocage. On y rencontre plusieurs espèces de poissons menacées ainsi que des écrevisses à pattes blanches (Austropotamobius pallipes) et des visons (Mustela lutreola)[80].
Les coteaux de la Dronne à dominante de pelouses sèches et de steppes calcicoles présentent de nombreuses espèces d'orchidées terrestres[81].
Site remarquable
Les rochers de Rochereuil en bord de Dronne.
En bordure de la Dronne, les amas rocheux face au moulin de Rochereil (ou Rochereuil) sont un site inscrit depuis 1936[82].
ZNIEFF
Toujours en relation avec la Dronne, la commune présente deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type II qui se succèdent:
en amont, la vallée de la Dronne allie l'humidité à une variété de sites qui alternent, au fil des méandres successifs, des endroits ombragés puis lumineux ainsi que des zones escarpées puis planes. Elle est protégée pour sa flore spécifique, comprenant notamment de nombreuses variétés de fougères[83],[84].
en aval, une zone plus bocagère protégée pour sa faune et sa flore spécifiques[85],[86].
Personnalités liées à la commune
Joseph Baurac (1834-?), propriétaire du château du Bouchillon et maire de la commune de 1881 à 1892, est l'inventeur d'un procédé pour guérir les vignes[87].
Jean-Pierre de Marguerittes (1882-1958), commandant du 74erégiment d'artillerie, résistant en Dordogne puis en région parisienne, curé de Grand-Brassac en 1955[88].
Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[14],[15]
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[26].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[27].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent:
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
Démissionnaire.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Alain Roussot, Jacques Delsol, «Un galet gravé de Rochereil commune de Grand Brassac (Dordogne)», dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1970; tome 97, 3e livraison, p.174-185(lire en ligne)
«Château du Bouchillon», notice noIA24000445, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 31 août 2011.
«Château fort de Marouate», notice noIA24000442, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 13 janvier 2012.
«Château de Montardy», notice noPA24000032, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 31 août 2011.
M. de Fayolle - Église de Grand-Brassac - pp.363-375, dans Congrès archéologique de France. 90esession. Périgueux. 1927 - Société Française d'Archéologie - Paris - 1928
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