Mont-Saint-Aignan est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie, connue pour son campus universitaire (14 344 étudiants en 2019) et l'Espace Marc-Sangnier abritant la programmation culturelle de la ville et celle du Centre dramatique national de Normandie-Rouen.
Pour les articles homonymes, voir Mont et Saint-Aignan.
Mont-Saint-Aignan est desservie par la ligne T1 de l'infrastructure TEOR depuis son inauguration en 2002. La ligne relie le campus au centre-ville de Rouen à une fréquence d'un bus toutes les 6 minutes en heure de pointe. Depuis , cette ligne connait notamment une extension de ses horaires le soir (jusqu'à 1h30 en semaine, et jusqu'à 2h30 le vendredi).
La ligne T1 est complétée par quatre lignes régulières de bus (F2, 8, 11, 40 et 43) dont une à haute fréquence qui relie le centre commercial La Vatine au centre-ville de Rouen.
Mont-Saint-Aignan est également desservie par le Noctambus, circulant jusqu'à plus d'une heure du matin les dimanches, lundis, mardis, mercredis et jeudis, et circulant jusqu'à un peu plus de 3h30 du matin les vendredis, samedis et veilles de jours fériés.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]
Moyenne annuelle de température: 10,5°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 2,8 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 2,5 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 13,2 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 8,2 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Rouen - Jardin», sur la commune de Rouen, mise en service en 1979[7] et qui se trouve à 2 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,2°C et la hauteur de précipitations de 805,2 mm pour la période 1981-2010[9].
Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], «Rouen-Boos», sur la commune de Boos, mise en service en 1968 et à 12 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,1°C pour la période 1971-2000[11] à 10,5°C pour 1981-2010[12], puis à 11°C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Mont-Saint-Aignan est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16].
Elle appartient à l'unité urbaine de Rouen, une agglomération inter-départementale regroupant 50 communes[17] et 467 575 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[18],[19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rouen, dont elle est une commune du pôle principal[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 317 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[20],[21].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (92,8% en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (81,6%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
zones urbanisées (57,7%), espaces verts artificialisés, non agricoles (23,3%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (11,8%), terres arables (2,9%), forêts (2,8%), prairies (1,4%)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].
Toponymie
Le nom de Mont-Saint-Aignan provient des anciennes communes du Mont-aux-Malades et de Saint-Aignan.
Le nom de la localité est attesté sous la forme Sanctum Anianum au XIIesiècle[24].
L'hagiotoponyme Saint-Aignan se réfère à l'hagionyme Aignan d'Orléans, ancien évêque d'Orléans, saint patron de la paroisse[24].
Histoire
Dès l'âge de la Tène finale (Iersiècleav. J.-C. en Gaule) on retrouve des traces d'une activité agricole sur la commune de Mont-Saint-Aignan. «Les fouilles effectuées dans le cadre du contournement routier (de Bois-Guillaume) ont mis au jour quatre occupations gauloises et gallo-romaines liées à l'aménagement du territoire rural» parmi lesquelles on retrouve aujourd'hui le site des Bouillons[25].
En 933, Guillaume Longue Epée sortit de la ville (de Rouen) avec ses partisans pour s'installer sur une colline dite Le Mont aux Malades[26].
Commune formée au 1819 par la fusion des deux anciennes paroisses de Saint-Aignan (Sanctum Anianum, ancien évêque d'Orléans patron de la paroisse, cité au XIIesiècle) et du Mont-aux-Malades (Monte Infirmorum vers 1251 qui tire son nom d'un établissement hospitalier fondé au XIIesiècle). Une léproserie fut fondée vers 1119 sous la garde d'un prieuré de chanoines réguliers, par dix-neuf paroisses de Rouen sur le mont Saint-Jacques. Elle prit le nom de Mont-des-Lépreux ou Mont-des-Malades. Le prieuré, tombé en commende en 1518, fut dévasté par les protestants en 1562 et ses archives détruites. Henri II y adjoignit en 1176 une église dédiée à saint Thomas de Canterbury dont il espérait ainsi expier le meurtre. Ce prieuré devint église paroissiale en 1790 et servit sous la Révolution aux réunions de la «Société populaire et républicaine du Mont-Libre».
Au cours de la Révolution française, la commune, alors nommée Mont-aux-Malades, porte provisoirement le nom du Mont-Libre[27].
En 1819, elle absorbe celle de Saint-Aignan et devient Mont-Saint-Aignan[27].
Le passé rural de Mont-Saint-Aignan a été bouleversé par une urbanisation rapide à partir des années 1960.
Politique et administration
Tendances et résultats politiques
Article connexe: Élections municipales de 2014 en Seine-Maritime.
La ville de Mont-Saint-Aignan, tout comme sa voisine Bois-Guillaume, est très ancrée à droite (au sein d'une agglomération rouennaise nettement acquise à la gauche). Néanmoins, dans le cadre d'une élection triangulaire avec un candidat du MoDem, les élections municipales de 2008 ont porté, pour la première fois, une majorité de gauche aux responsabilités.
Lors du second tour des élections législatives de 2012, le candidat de l'UMP, Cyrille Grenot, a obtenu, dans la seule commune de Mont-Saint-Aignan, 17 voix de plus que Valérie Fourneyron, ministre des sports des gouvernements Ayrault et candidate PS, élue au niveau de la circonscription.
Élections présidentielles
Résultats des deuxièmes tours:
Élection présidentielle de 2007[28]: 56,43% pour Nicolas Sarkozy (UMP), 43,57% pour Ségolène Royal (PS), 84,92% de participation.
Élection présidentielle de 2012[29]: 52,51% pour Nicolas Sarkozy (UMP), 47,49% pour François Hollande (PS), 83,03% de participation.
Élection présidentielle de 2017[30]: 84,38% pour Emmanuel Macron (EM), 15,62% pour Marine Le Pen (FN), 75,9% de participation.
Élections législatives
Résultats des deuxièmes tours:
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Élections législatives de 2007[31]: 51,23% pour François Guégot (UMP), 48,77% pour François Zimeray (PS), 62,49% de participation.
Élections législatives de 2012[32]: 50,11% pour Cyrille Grenot UMP), 49,89% pour Valérie Fourneyron (PS), 61,41% de participation.
Elections législatives de 2017: 60.47% pour Damien Adam, 39.53% pour Valérie Fourneyron
Élections européennes
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Élections européennes de 2009[33]: 35,74% pour Dominique Riquet (UMP), 19,20% pour Hélène Flautre (Europe Écologie), 47,85% de participation.
Élections européennes de 2014[34]: 30,51% pour Jérôme Lavrilleux (UMP), 15,84% pour Gilles Pargneaux (PS), 51,37% de participation.
Elections cantonales et départementales
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Élections municipales
Résultats des deuxièmes tours:
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Élections municipales de 2008[35]: 46,15% pour Pierre Léautey (PS), 41,56% pour Françoise Guégot (UMP), 12,29% pour Philippe Grigy (MoDem), 58,95% de participation.
Élections municipales de 2014[36]: 56,51% pour Catherine Flavigny (UMP), 43,48% pour Patrice Colasse (PS), 61,28% de participation.
Élections municipales de 2020 (2dtour): Catherine Flavigny (maire sortante, Union de la droite): 2 222 suffrages exprimés, 49,98%; Sylvie Nicq-Croizat (EELV, PC) et Alexandre Riou (PS): 1 596 voix, 35,90%. Abstention: 64,04%[37]
Référendums:
Référendum de 2005 relatif au traité établissant une Constitution pour l'Europe[38]: 64,46% pour le Oui, 35,54% pour le Non, 71,57% de participation (9 787 votants).
Liste des maires
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1864
Mesnil
1876
1883
Pierre Bazière
1884
1894
Pierre Bazière
1897
1899
Henri Frère
Avocat
1901
Houssard
1902
1911
Barbier
Juge de paix
1913
1919
A. Campmas
1921
27 novembre 1925
Ernest Lesueur
Les données manquantes sont à compléter.
1926
1945
William Clamageran
Les données manquantes sont à compléter.
1946
1947
Victor Boutrolle
Notaire
Les données manquantes sont à compléter.
1953
décembre 1961
Victor Boutrolle
Notaire
décembre 1961
juin 1980
Alain Brajeux
MRP
Avocat
juin 1980
mars 2001
Pierre Albertini
UDF-PPDF
Professeur de droit Vice-président du conseil régional de Haute-Normandie (1992 → 1994) Député de la Seine-Maritime (2ecirc.) (2007 → 2017) Maire de Rouen (2001 → 2008)
mars 2001
mars 2008
Françoise Guégot
UDF puis UMP
Consultante en informatique Député de la Seine-Maritime (2ecirc.) (1993 → 2007) Vice-présidente de la CA Agglomération de Rouen (2001 →? )
mars 2008
octobre 2012
Pierre Léautey
PS
Professeur de droit, conseiller général, vice-président du conseil général, président de Seine-Maritime Expansion Démissionnaire
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10000habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8% de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[42],[Note 8]
En 2019, la commune comptait 19 357 habitants[Note 9], en augmentation de 0,93% par rapport à 2013 (Seine-Maritime: +0,08%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
625
976
754
1 617
1 929
2 116
2 382
2 369
2 567
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
2 603
2 888
3 045
2 909
2 985
3 115
3 408
3 379
3 729
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
4 151
4 242
4 316
4 942
5 262
5 588
5 845
6 585
7 358
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
9 989
16 031
19 146
19 736
19 961
21 265
20 659
19 333
18 944
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
19 357
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[43].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
La commune comprend la plus grosse partie du pôle universitaire, et est à ce titre, la ville de France où le taux d'étudiant est le plus élevé[44].
À sa population d'un peu plus de 21 000 habitants s'ajoutaient auparavant près de 20 000 étudiants. Depuis la répartition des différentes UFR sur l'ensemble de l'agglomération rouennaise, il reste environ 12 000 étudiants sur le campus historique de Mont-Saint-Aignan, principalement à travers l'UFR des lettres et sciences humaines, L'UFR des Sciences de L'Homme et de la Société, le pôle chimie/biologie de l'UFR des sciences, l'Institut régional de chimie organique fine, l'IUT de Rouen, l'UFR des STAPS (sciences et techniques des activités physiques et sportives) et l'ESPE.
Par ailleurs, on peut mentionner aussi la présence d'un centre de formation du CNAM et d'une partie de l'INSA de Rouen.
Depuis 1965, la ville abrite le campus du groupe Rouen Business School, regroupant au sein de NEOMA Business School l'IFI, l'ECAL et l'ISPP.
En 2008, l'ÉSITPA est venu s'installer à Mont-Saint-Aignan alors que l'ESIGELEC l'a quitté en 2005 au profit de Saint-Étienne-du-Rouvray, campus que l'INSA de Rouen a également rejoint en septembre 2009.
L'enseignement du primaire est assuré par l'école Saint-André, l'école Albert-Camus, l'école Berthelot, l'école du Village, les écoles Pierre-et-Marie-Curie, et l'école Saint-Exupéry.
L'enseignement secondaire est assuré par le collège Jean-de-La Varende.
Manifestations culturelles et festivités
L'Espace Marc-Sangnier organise régulièrement des spectacles (danse, musique, théâtre) tout public et jeune public, ainsi que des expositions. Inauguré en septembre 2019 après une longue période de travaux, il accueille en ses lieux la toute nouvelle bibliothèque municipale, l'école municipale de musique, les cours d'Arts Dramatiques, les cours de danse ainsi que l'école d'improvisation de jazz (EIJ), Doté de deux salles de spectacle (l'une de 440 places et l'autre de 120 places), il propose à la fois une saison culturelle propre à la Ville de Mont-Saint-Aignan et baptisée pour la saison 2020/2021 "La vi[ll]e demain!" mais également une partie de la programmation du CDN Normandie-Rouen dirigé par David Bobée de 2013 à 2021.
Le cinéma Ariel, classé Art et Essai, participe également à divers festivals comme «la semaine Italienne», «À l'Est du Nouveau» ou encore «Le Courtivore». Inauguré le 15 novembre 1968, ce cinéma doté d'une salle unique propose aujourd'hui une programmation sur cinq jours dès le mercredi et des séances Galopins plus particulièrement destinées aux enfants. Des soirées thématiques sont régulièrement organisées qui permettent aux spectateurs de dialoguer et débattre avec des réalisateurs/réalisatrices ou des producteurs/productrices venus présenter leur travail. Le responsable de ce cinéma poursuit, au travers d'un dispositif d'éducation à l'image soutenu par le pôle Normandie Images[45], un travail d'initiation à la sémiologie de l'image avec les élèves des classes primaires de la commune.
Labels
La Ville est labellisée «Ville en poésie», «Ville amie des enfants»
La commune a obtenu en 2017 le niveau 3 du label 0% phyto de la charte d'entretien des espaces publics.
Depuis le , la Ville est labellisée "Terre Saine communes sans pesticides"
Depuis 2020, Mont Saint Aignan participe à l'initiative "Territoire engagé pour la Nature" qui vise à faire émerger, reconnaître et valoriser des plans d'actions en faveur de la biodiversité portés par des collectivités locales.
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Santé
Centre hospitalier du Belvédère.
L'EHPAD Boucicaut est l'un des établissements de soins et d'hébergement du Centre hospitalier universitaire de Rouen.
Sports
Mont-Saint-Aignan Basket Club
Le Rugby Club Mont-Saint-Aignan au stade Boucicaut
Golf de Rouen Mont-Saint-Aignan
Rink hockey
L'ASRUC (Association Sportive Rouen Université Club), club universitaire dont les installations sont situées sur la commune de Mont-Saint-Aignan, rue de la Croix-Vaubois. Le club est constitué de nombreuses sections (tennis, rugby, hockey sur gazon, judo, apnée, etc.).
Le Judo club de Mont-Saint-Aignan au centre sportif des Coquets
Le SUAPS (Service Universitaire des Activités physiques et sportives)
Médias
Presse
Paris Normandie (édition de Rouen)
Liberté-Dimanche (parution le dimanche)
Radio
Radio Campus Rouen
Économie
Le secteur agricole en tant qu'exploitation a totalement disparu de la commune - Il subsiste une seule ferme maraîchère, non exploitée[46] - mais reste présent sur la ville notamment par la coopérative agricole Cap Seine qui y a son siège (plus d'un milliard d'euros de CA en 2013).
Parc d'activités technologiques de la Vatine: siège de Ferrero France;
siège de la société Replitec (duplication CD, DVD, clés USB et disquettes 3" ½)
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'ancienne église Saint-Jacques (ruines) est bâtie dans la première moitié du XIIesiècle. Il en subsiste encore la nef, ornée de corbeaux et de chapiteaux. Elle est située près de la mairie actuelle[47]. Elle fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [48].
L'église Saint-Thomas-de-Canterbury fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [49],[50].
L'église Sainte-Marie de Mont-Saint-Aignan, située dans le quartier du village (Saint-Aignan)[51].
Le musée national de l'Éducation, issu du musée pédagogique créé par décision de Jules Ferry en 1879, est transféré à Rouen dans les années 1970[54].
Sur le site de l'université, dans le prolongement du boulevard André-Siegfried et avant de redescendre vers Rouen, on trouve un panorama de la ville de Rouen et d'une partie de la vallée de la Seine.
Patrimoine naturel
80 hectares de forêts
3 grands massifs forestiers: le bois du Cotillet, le bois l'Archevêque et le bois des Compagnons
3 169 arbres en milieu urbain, hors parc et bois, soit l'équivalent de 30 hectares d'espaces boisés
plus de 200 espèces de plantes
121 arbres remarquables recensés en 2015
70 espèces d'oiseaux
20 espèces de papillons
De nombreux arbres centenaires: chênes, magnolias, cèdres bleus, désespoir des singes...
Personnalités liées à la commune
Nicolas Marsolet de Saint-Aignan (mort en 1667), aventurier et seigneur en Nouvelle-France
Ignace Casimir Goube (1750-1841), maire de Rouen
Henri Frère (1836-1903), avocat et historien
Charles Lenepveu (1840-1910), musicien
Jean-Baptiste Morel (1851-1942), avocat et maire de Rouen
Les armes de Mont-Saint-Aignan se blasonnent ainsi:
D'or au léopard de gueules accosté de branches de laurier de sinople, les tiges passées en sautoir liées de gueules, au chef endenté d'azur chargé de trois fleurs de lys et de deux demies d'or.
Claude Boudin et Patrice Macqueron (préf.Pierre Albertini et Étienne Rousseau), Mont-Saint-Aignan à la Belle-Époque, Mont-Saint-Aignan, MIL/Maury, , 125p. (ISBN978-2-9504019-0-8, OCLC34500688)
Philippe Deschamps et François Gay (ill.Marcel Laquay et Christophe Ronel), Mont-Saint-Aignan, hier, aujourd'hui, Mont-Saint-Aignan, MIL/CRDP, , 106p. (OCLC461737229)
«Mont-Saint-Aignan», dans Le Patrimoine des communes de la Seine-Maritime, Charenton-le-Pont, Éditions Flohic, coll.«Le Patrimoine des communes de France», , 1389p. (ISBN2-84234-017-5)
Études normandes, «Saint André, histoire d'un quartier de l'agglomération», no2, 2010
Claude Boudin et Patrice Macqueron, Mont-Saint-Aignan: naissance d'une ville, éditions des Falaises, , 176p. (ISBN978-2-84811-147-6)
Albert Tougard, Le Clocher de l'église du Mont-aux-Malades et la cérémonie de la bénédiction des cloches, Rouen, Imprimerie Nouvelle Paul Leprêtre, 1889.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10000habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10000habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Références
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
François de Beaurepaire, Les noms des communes et anciennes paroisses de la Seine-Maritime, 1979, p.132.
, Philippe Fargeon, Les Implantations des habitats ruraux antiques.
Davy, André, 1940-, La véritable histoire des ducs de Normandie, , 194p. (ISBN978-2-35593-144-4, OCLC743277575, lire en ligne).
Mélanie Bourdon, «Municipales. Catherine Flavigny reste maire de Mont-Saint-Aignan à l’issue du second tour: La maire sortante remporte, haut la main, ces municipales. Mais pour son second mandat, elle va devoir composer avec deux groupes d’opposition», Paris-Normandie, (lire en ligne, consulté le ).
Thomas Blachere, «Patrice Colasse, maire de Mont-Saint-Aignan: "Je suis un homme de dialogue": La démission de Pierre Léautey puis l'élection du nouveau maire de Mont-Saint-Aignan a provoqué des remous. Les écologistes ont quitté l'exécutif, reprochant "un manque de concertation"», Tendance Ouest, (lire en ligne, consulté le ).
Sophie Bogatay, «À Mont-Saint-Aignan, Catherine Flavigny retrouve son fauteuil de maire avec huit adjoints: Sans surprise, Catherine Flavigny a retrouvé son fauteuil de maire avec une équipe de huit adjoints», Paris-Normandie, (lire en ligne, consulté le )«Dans le public limité à douze personnes, Bertrand Bellanger, président du Département avait tenu à être présent pour clore son engagement municipal (de 2014 à 2020) et marquer sa proximité avec les élus de terrain. Sans surprise, Catherine Flavigny a été élue maire avec 25 voix, et deux votes blancs (du groupe de Stéphane Holé), tandis que le groupe des six élus de Sylvie-Nicq-Croizat n’a pas pris part au scrutin à bulletin secret».
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