Houppeville est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.
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Houppeville | |
![]() Photographie aérienne de Houppeville. | |
![]() Blason |
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Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Normandie |
Département | Seine-Maritime |
Arrondissement | Rouen |
Intercommunalité | Métropole Rouen Normandie |
Maire Mandat |
Monique Bourget 2020-2026 |
Code postal | 76770 |
Code commune | 76367 |
Démographie | |
Gentilé | Houppevillais, Houppevillaises |
Population municipale |
2 907 hab. (2019 ![]() |
Densité | 140 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 30′ 48″ nord, 1° 04′ 49″ est |
Altitude | Min. 39 m Max. 169 m |
Superficie | 20,8 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Houppeville (ville isolée) |
Aire d'attraction | Rouen (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Notre-Dame-de-Bondeville |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | houppeville.fr |
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Avec ses 2 082 hectares, Houppeville est l'une des plus grandes communes en superficie de la Normandie, elle est 47e en superficie sur toute la Haute-Normandie, 7e sur l'arrondissement de Rouen, 23e sur la Seine-Maritime et 1er sur le canton de Notre-Dame-de-Bondeville. Située à 9 kilomètres de Rouen, sur le plateau Nord, elle se trouve au cœur de la forêt domaniale Verte. Administrativement, Houppeville constitue, depuis 1982, l'une des neuf communes du canton de Notre-Dame-de-Bondeville.
Aujourd’hui, commune résidentielle et attractive, les habitants jouissent d’un cadre de vie recherché.
Malaunay | Bosc-Guérard-Saint-Adrien, Quincampoix | |
Le Houlme | ![]() |
Isneauville |
Notre-Dame-de-Bondeville | Mont-Saint-Aignan | Bois-Guillaume |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Rouen - Jardin », sur la commune de Rouen, mise en service en 1979[7] et qui se trouve à 8 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,2 °C et la hauteur de précipitations de 805,2 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Rouen-Boos », sur la commune de Boos, mise en service en 1968 et à 16 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,1 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,5 °C pour 1981-2010[12], puis à 11 °C pour 1991-2020[13].
Houppeville est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Houppeville, une unité urbaine monocommunale[17] de 2 784 habitants en 2017, constituant une ville isolée[18],[19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rouen, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 317 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[20],[21].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (80,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (81,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (77,9 %), zones urbanisées (7,4 %), terres arables (6,8 %), prairies (5,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,6 %)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 1 156, alors qu'il était de 1 043 en 2013 et de 960 en 2008[I 1].
Parmi ces logements, 94,9 % étaient des résidences principales, 0,6 % des résidences secondaires et 4,5 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 90,3 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 6,2 % des appartements[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Houppeville en 2018 en comparaison avec celle de la Seine-Maritime et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0,6 %) inférieure à celle du département (3,9 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 82,1 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (81,7 % en 2013), contre 53 % pour la Seine-Maritime et 57,5 pour la France entière[I 3].
Typologie | Houppeville[I 1] | Seine-Maritime[I 4] | France entière[I 5] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 94,9 | 88 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 0,6 | 3,9 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 4,5 | 8,1 | 8,2 |
Le nom de la localité est attesté sous la forme latinisée Hoppevilla au XIIe siècle, puis Hupeville en 1291[24], Notre Dame de Houppeville en 1291 (Arch. S.-M. 14 H 17 f. 288, 290 v.), Notre Dame de Houppeville dit Plain Bosc en 1575 (Arch. S.-M. tab. Rouen)[25].
*Hoppeville se décompose en deux éléments Hoppe- et -ville. L'appellatif toponymique ville est issu du gallo-roman VILLA « domaine rural » et se retrouve dans de nombreux noms de lieux en Normandie. Hoppe- représente le nom de personne germanique Hoppo[26]. Possibilité du vieux-norrois hopr, « troupeau »[27]. Ainsi, on peut penser que Houppeville comme tant d'autres, a été un petit village qui avait pris naissance à l'époque médiévale autour d'une exploitation agricole.
La commune s’est développée au XIXe siècle grâce à l’industrie textile[réf. nécessaire].
Le paysage rural était encore marqué[Quand ?] par ses exploitations agricoles et ses maisons rurales de type longères.
Durant la Seconde Guerre mondiale, le terrain du stade actuel abritait un site de lancement de fusées V1 allemandes.
Houppeville était membre de la communauté de l'agglomération rouennaise, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1999 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales. Elle succédait au SIVOM de l'agglomération rouennaise, créé le et qui exerçait des compétences précises et limitées essentiellement dans les domaines des services d'incendie et de secours, des transports urbains de voyageurs et dans l'élaboration d'un plan global de traitement des déchets à l'échelle intercommunale.
La communauté de l'agglomération rouennaise a fusionné avec ses voisines pour former, le pour former la communauté d'agglomération Rouen-Elbeuf-Austreberthe (CREA), qui a été transformée en métropole par un décret du sous le nom de Métropole Rouen Normandie, dont est toujours membre la commune.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
Demarais | ||||
1919 | Alphonse Reitel | |||
1919 | 1921 | Eugène Durand | Cultivateur | |
juin 1921 | mai 1925 | Joseph Gilles | Herbager | |
mai 1925 | décembre 1928 | Ferdinand Das | Cultivateur, décédé en cours de mandat | |
mai 1929 | mai 1935 | Eugène Voitard | Huissier. Précédemment maire de Malaunay (1919-1925). Promu Officier d'académie en 1935 pour services rendus aux œuvres scolaires. | |
mai 1935 | mai 1945 | Emile Toutain | Artisan maçon | |
mai 1945 | mars 1971 | Maurice Cordier | Commerçant en bétail | |
mars 1971 | mars 1977 | Jacques Goubert | PCF | Chef de chantier |
mars 1977 | mars 1989 | Jacques Majolier | FN[réf. nécessaire] | Opticien |
mars 1989 | mars 2008 | Bernard Périn[28] | UMP | Cadre supérieur dans le transport international Chevalier de l'Ordre national du mérite |
mars 2008 | 26 mars 2011[29] | Thierry Chevrier | SE | Fonctionnaire territorial Démissionnaire |
26 mars 2011[30] | En cours (au 24 juin 2021) |
Monique Bourget | DVG | Conseillère bancaire Réélue pour le mandat 2020-2026[31] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[33].
En 2019, la commune comptait 2 907 habitants[Note 8], en augmentation de 13,11 % par rapport à 2013 (Seine-Maritime : +0,08 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
710 | 750 | 755 | 761 | 756 | 761 | 662 | 682 | 673 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
672 | 656 | 613 | 526 | 537 | 538 | 552 | 575 | 587 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
628 | 650 | 681 | 640 | 678 | 669 | 667 | 637 | 698 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
877 | 1 112 | 1 346 | 1 901 | 2 378 | 2 405 | 2 397 | 2 396 | 2 567 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 784 | 2 907 | - | - | - | - | - | - | - |
2012 | % | |
---|---|---|
Ensemble | 2 567 | 100,0 |
0 à 14 ans | 511 | 19,9 |
15 à 29 ans | 343 | 13,4 |
30 à 44 ans | 474 | 18,5 |
45 à 59 ans | 664 | 25,9 |
60 à 74 ans | 424 | 16,5 |
75 ans ou plus | 151 | 5,9 |
Houppeville est l'une des très rares communes en France à proposer du kyudo, un tir à l'arc originaire du Japon[réf. nécessaire].
La ville est doté de nombreuses associations, dont un club de cyclisme sur route. Le club compte actuellement[Quand ?] une cinquantaine d'adhérents âgées de 20 à 78 ans[réf. nécessaire].
Houppeville dispose d'une école de musique située dans l'ancien presbytère. Y sont enseignés[Quand ?] le piano, le violon, la guitare, la batterie, la flûte à bec et le chant[37].
Cette école organise des concerts dans la salle communale, la salle du Vivier.
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Blason | D’or à la bande de gueules chargée en chef d’un léopard du champ et en pointe d’une fleur de lys du même, à l’arbre arraché de sinople brochant sur le tout. |
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Détails | L'ensemble se lit de la façon suivante :
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