Maromme est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.
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Maromme | |
Maison Pélissier. | |
![]() Héraldique |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Normandie |
Département | Seine-Maritime |
Arrondissement | Rouen |
Intercommunalité | Métropole Rouen Normandie |
Maire Mandat |
David Lamiray 2020-2026 |
Code postal | 76150 |
Code commune | 76410 |
Démographie | |
Gentilé | Marommais |
Population municipale |
10 663 hab. (2019 ![]() |
Densité | 2 659 hab./km2 |
Population agglomération |
523 236 hab. |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 28′ 57″ nord, 1° 02′ 34″ est |
Altitude | Min. 11 m Max. 137 m |
Superficie | 4,01 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Rouen (banlieue) |
Aire d'attraction | Rouen (commune du pôle principal) |
Élections | |
Départementales | Canton de Canteleu |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | ville-maromme.fr |
modifier ![]() |
Elle fait partie de la banlieue Nord de Rouen.
Maromme possède également un lieu-dit sur les hauteurs de la vallée : La Maine.
Saint-Jean-du-Cardonnay | Notre-Dame-de-Bondeville | Notre-Dame-de-Bondeville |
La Vaupalière | ![]() |
Déville-lès-Rouen |
La Vaupalière | Canteleu | Déville-lès-Rouen |
La superficie de la commune est de 401 hectares ; son altitude varie de 11 à 137 mètres[1].
Maromme possède un domaine forestier vaste de plus de 145 hectares, soit près d'un tiers de la superficie de la commune.
Grâce à la gestion de son parc forestier, (dont elle est propriétaire sur plus de 64 hectares) et de la présence de 7 arbres remarquables sur sa commune (trois séquoias, un noyer, un platane, un cèdre bleu et un hêtre pourpre), Maromme devient la première ville de Normandie à recevoir le prix national de l'arbre[2],[3].
La commune est traversée par le Cailly.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Rouen - Jardin », sur la commune de Rouen, mise en service en 1979[10] et qui se trouve à 6 km à vol d'oiseau[11],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,2 °C et la hauteur de précipitations de 805,2 mm pour la période 1981-2010[12]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Rouen-Boos », sur la commune de Boos, mise en service en 1968 et à 16 km[13], la température moyenne annuelle évolue de 10,1 °C pour la période 1971-2000[14] à 10,5 °C pour 1981-2010[15], puis à 11 °C pour 1991-2020[16].
Six lignes de bus du réseau Astuce roulent dans les rues de Maromme :
La gare de Maromme sur la ligne de Paris-Saint-Lazare au Havre est située sur les communes de Notre-Dame-de-Bondeville et de Déville-lès-Rouen.
Maromme est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[17],[18],[19]. Elle appartient à l'unité urbaine de Rouen, une agglomération inter-départementale regroupant 50 communes[20] et 467 575 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[21],[22].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rouen, dont elle est une commune du pôle principal[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 317 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[23],[24].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (57,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (57,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (46,1 %), forêts (42,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (11,3 %), terres arables (0,1 %)[25].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[26].
Il existe plusieurs quartiers :
En 2012, le nombre total de logements dans la commune était de 5 616, alors qu'il était de 5 500 en 1999[I 1].
Parmi ces logements, 94,9 % étaient des résidences principales, 0,3 % des résidences secondaires et 4,7 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 30,4 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 69,5 % des appartements[I 2].
La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 35,0 %, en diminution par rapport à 2007 (36,3 %). La part de logements HLM loués vides (logements sociaux) était de 48,3 %[I 3].
Le nom de la localité est attesté sous la forme Matrona en 1028 - 1034[27], Marrona vers 1135, Marrone en 1156-1162, Marrona en 1154-1175, Maronam vers 1175, Marrona en 1180, Marrone en 1198, Marrona en 1210, Marronne en 1234, Marronam en 1235, Marrona en 1271, Maroma en 1271, Marroma au XIIIe siècle[28].
Matrona (celtique *Mātronā) est basé sur le thème celtique *mātr « mère », dérivé en -onā, d'où la signification de « grande mère » cf. la Marne et le moyen gallois Modron, nom d'une déesse[29]. Malgré les apparences, le terme n'est pas issu du latin matrona, qui est cependant un proche parent du mot celtique.
Homonymie avec les noms de la Marne, Marronne à Bazenville, Mayronnes, Meyronne, etc.[27].
Remarque : alors qu'ailleurs, le [n] s'est conservé, on observe pour Maromme, un passage de [n] à [m] à la fin du XIIIe siècle. Il a pu se produire spontanément ou alors être motivé par la finale des noms d'îles et de villages au bord de l'eau du type le Hom ou -(h)omme. Cet appellatif toponymique est issu de l'ancien scandinave holmr « îlot, terre entourée d'eau, prairie inondée » devenu Houlme (cf. le Houlme), Hom ou -(h)omme dans Engohomme au XIe (à Martot, ancien nom d'une île entre Seine et Eure); île Meuromme (Seine-Maritime, Freneuse, XIXe siècle) cf. aussi le toponyme anglais Marholm. En revanche, c'est l'inverse qui s'est produit pour Petit- et Grand-Couronne (Seine-Maritime, Corhulma en 1032 - 1035).
L'occupation de la vallée du Cailly est ancienne ; des terres fertiles, la présence d'une rivière aux eaux vives et d'un couvert forestier à proximité s'avérant des conditions favorables à l'implantation des hommes. La découverte de pierres taillées laisse suggérer la présence d'une communauté de chasseurs-cueilleurs dès l'époque moustérienne, voici quelque 30 à 40 000 ans.
L'endroit a certainement été utilisé par les Celtes (Gaulois) comme lieu de culte, d'où son nom de Matrona « déesse mère », particulièrement vénérée au bord des rivières[27], dans ce cas le Cailly, rivière qui coule sur ce territoire. Également, il est état d'une occupation romaine dans la vallée du Cailly, grâce à un axe gallo-romain reliant Rouen et Cailly.[30] En revanche, peu de vestiges de la période romaine ont été mis au jour,
Le village de Marrona ou Matrona appartenait à l’abbaye de Fécamp depuis 1034.
Maromme aurait accueilli une léproserie en 1257 mais il n’en reste aucune trace actuellement.[31] Il est peut-être état de confusion avec celle de St-Gervais, fondées par les abbés de Fécamp. En réalité, il ne s'agirait que d'un lieu accueillant les malades de Saint-Gervais.[32] De même, une chapelle dédiée à Saint Sulpice, datant du XIIIe siècle, se trouvait sur la commune et donnait lieu à un pèlerinage. Elle était encore mentionnée au XVIIIe siècle sur les cartes de Cassini.
L'église Saint-Martin, encore présente actuellement, fût édifiée au XIIIe siècle. Étant devenue trop exiguë et dangereuse (l’une des cloches tomba en 1836), elle fût reconstruite de 1852 à 1869 dans le style néogothique du XIIIe siècle par le conseil de la fabrique sous la direction de M. Barthélémy, architecte diocésain[33].
Appartenant à l'Hôtel-Dieu de la Madeleine de Rouen à l'époque, le fief de Maromme fait l'objet d'une acquisition le par Jean-Claude Trugard, lieutenant général de police de Rouen et laïc. La commune est constituée en seigneurie et Jean-Claude Trugard devient alors le premier seigneur de Maromme. Les papiers de la seigneurie se trouve aujourd’hui conservés aux archives départementales sous la cote 104 J et regroupent des documents s’échelonnant entre le XVe et le XVIIIe siècle[34].
Au cœur de la vallée du Cailly, appelée « la petite vallée de Manchester », Maromme a bénéficié d'une situation géographique idéale pour le développement industriel. Même si le débit du Cailly se révèle être « assez faible », la pente importante et le dénivelé de la rivière rend le courant très rapide et la force vive considérable. Seule source d’énergie jusqu'à la première moitié du XVIIIe siècle, les industries nécessitant une force motrice s'implantait donc naturellement sur la commune. C'est dans ce contexte favorable que Maromme a vu apparaître ses premières industries textiles (filature, tissage, retordage). Cependant, il est a noté la présence d'industrie de fabrication de papier, de blé, de bois de teinture, d'indigo etc. dès le XVe siècle[35].
Ces industries cotonnières ont connu une prospérité croissante sur la commune, et ont permis ensuite l’essor de fabrique d'indienne (impression sur étoffes) grâce aux eaux limpides du Cailly et aux vastes prairies de la vallée permettant d'exposer le tissu à l'air libre pendant plusieurs semaines.
Construite sous le règne d'Henri IV, le moulin à poudre de Maromme, dont l'édifice est encore visible aujourd'hui, fût la fonderie de canon du Royaume de France jusqu'à son arrêt en 1834. Il est d'ailleurs fait état de deux explositions très importantes en 1771 et 1803, dont les déflagration se seraient fait sentir jusqu'à Rouen.[36]
Maromme connaît durant cette période une explosion démographique et voit sa population tripler. En 1879, Maromme comptait 2 795 habitants[37]. Les activités de la ville étaient la filature, le tissage et le retordage de coton, la fabrique d’indiennes (toiles peintes), la blanchisserie, la teinturerie, la corderie, la tannerie et le commerce de cidre[38]. La commune comptait près de 200 usines au milieu du XIXe siècle[31].
L’afflux de travailleurs venus de la campagne pour travailler dans les usines entraîne la construction des premiers quartiers ouvriers. Cet exode rural entraine une transformation importante de la ville. Ainsi en 1840, Maromme se dote de son premier marché de plain air, puis en 1842, une mairie-école est édifiée.
Du côté des transports, Maromme voit l'arrivée du chemin de fer en 1847, suivi d'un réseau important de tramway en 1873. L'éclairage public des rues débute à partir de 1875, tandis que se met en place la distribution de l'eau potable dès 1881 avec l'industriel Charles Besselièvre.
Vers 1880, à la suite de la crise cotonnière (1861-1865), la vallée du Cailly voit apparaître un mouvement de conversion industriel. Des nouvelles industries comme le chanvre ou la laine vont s'implanter sur la commune avec beaucoup plus de succès, souvent dans les anciens locaux de filature de coton laissés vacants.[35] Les usines vont se moderniser et l'arrivée de la machine à vapeur va peu à peu remplacer la force hydraulique.
L'industrie cotonnière restera prédominante à Maromme jusqu'en 1935, où véritablement le déclin de ces usines marquera la fin de l'épopée du coton sur la commune.
L'ère du coton s'achève définitivement au milieu du XXe siècle à Maromme. Elle laisse la place à des entreprises comme la fonderie Senard, l'imprimerie Féré ou encore la scierie Boury, toutes nées au début du siècle dernier.
Peu à peu, l'accès à la voiture individuelle transforme le territoire Marommais. La commune fut relativement épargnée par les bombardements de la seconde guerre mondiale, grâce notamment au résistant Marommais René Delisle, qui participera à une vague campagne de désinformation auprès des Allemands afin d'éviter le bombardement des industries sur la ville en 1944.
Après la seconde guerre mondiale, Paul Vauquelin, ancien résistant devenu maire de Maromme jusqu'en 1977, entreprit d'importants projet de construction urbaine. De nouveaux quartiers sont créés (quartier du Stade, Clair-Joie), ainsi que de grands ensembles sortent de terre (Tours Auvergne et Bourbonnais). Les infrastructures urbaines sont également remodelées (création et extension du réseau routier, développement des réseaux d'éclairage public et d'adduction à l'eau. La maison de retraite, le groupe scolaire Thérèse Delbos, le collège Alain ou encore le stade sont édifiées à cette période.
Dans les années 70, l'urbanisation s'intensifie avec le changement de municipalité et l'arrivée de Colette Privat en 1977, Maire communiste jusqu'en 1998. Pour lutter contre la crise du logement, de nombreux programmes HLM sont mis en place sur l'ensemble de la commune et un nouveau quartier sort de terre (Quartier des Portes de la Ville). La reconstruction du centre-ville fait naître plusieurs square, parcs et jardins.
L'accès à l'éducation, à la culture, aux sports et aux loisirs est alors au cœur des préoccupations. Le complexe sportif Rabelais, l'espace culturel Beaumarchais ou encore la reconstruction du lycée Bernard Palissy ouvrent leurs portes à la fin du XXe siècle.
Le début du XXIe siècle voit la ville de Maromme poursuivre son développement urbain. De nouvelles infrastructures sortent de terre (Médiathèque le Séquoia, la Maison Municipale des Associations, l'EHPAD les Aubépins, le centre commercial Poudrerie Royale...). Maromme est alors pleinement intégrée à l'intercommunalité dont elle fait partie (SIVOM, puis CAR en 1999, puis CREA en 2010, puis Métropole Rouen Normandie depuis 2015), et poursuit l'évolution de ses infrastructures et de l’amélioration du cadre de vie de ses habitants.
Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 10 000 et 19 999, le nombre de membres du conseil municipal est de 33[39].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Liste des maires successifs, avant la Libération de la France
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1944 | 1977 | Paul Vauquelin | SFIO puis DVG |
Technicien industriel | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1977 | 1998 | Colette Privat | PCF | Enseignante, Conseillère générale de Maromme (1967 → 2004) Députée de la Seine-Maritime (1978 → 1981) | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1998 | 2008 | Boris Lecœur | PCF | Enseignant | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
2008 | En cours (au 10 août 2020.) |
David Lamiray | PS puis DVG |
Fonctionnaire de la police nationale, Conseiller municipal de Canteleu (2001 → 2008), Conseiller général de Maromme (2004 → 2015), Conseiller départemental de Canteleu (2015 → ) Vice-président de la Métropole Rouen Normandie (2015 → ) Réélu pour le mandat 2020-2026[41],[42] |
Au , Maromme est jumelée avec[43] :
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[45],[Note 8]
En 2019, la commune comptait 10 663 habitants[Note 9], en diminution de 4,69 % par rapport à 2013 (Seine-Maritime : +0,08 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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1 259 | 1 182 | 1 442 | 1 329 | 2 411 | 2 956 | 3 031 | 3 280 | 2 933 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 124 | 3 101 | 2 829 | 2 861 | 2 795 | 3 092 | 3 359 | 3 433 | 3 576 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 860 | 3 998 | 4 128 | 3 998 | 4 055 | 4 107 | 4 501 | 4 896 | 6 051 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
7 978 | 10 107 | 11 622 | 12 431 | 12 744 | 12 411 | 11 865 | 11 349 | 10 942 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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10 663 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Plusieurs écoles sont présents sur la commune :
et trois collèges et lycées :
![]() |
Les armes de la commune de Maromme se blasonnent ainsi : |
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