Martot est une commune française située dans le département de l'Eure, en région Normandie.
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Martot est située dans la plaine alluviale de la Seine, entre Elbeuf et Val-de-Reuil.
Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Hydrographie
La commune est d'une part riveraine de la Seine.
La commune est d'autre part traversée par l'Eure, cette rivière étant passée en amont par Criquebeuf-sur-Seine. Le déversoir qui y est construit marque la limite départementale. L'Eure y coule en lieu et place d'un ancien bras du fleuve Seine (l'île aux Moines sépare les deux cours d'eau) remployé lorsqu'il s'est agi d'assurer la navigabilité de la rivière vers la fin des années 1930. Le barrage sur la Seine (dit barrage de Martot) se situant à l'extrémité nord-ouest de la commune est ainsi supprimé.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique altéré» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]
Moyenne annuelle de température: 11,1°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 2,9 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 2,5 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 12,1 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 8,1 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Louviers», sur la commune de Louviers, mise en service en 1960[7] et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,5°C et la hauteur de précipitations de 723,8 mm pour la période 1981-2010[9].
Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], «Rouen-Boos», sur la commune de Boos, dans le département de la Seine-Maritime, mise en service en 1968 et à 14 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,1°C pour la période 1971-2000[11] à 10,5°C pour 1981-2010[12], puis à 11°C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Martot est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16].
Elle appartient à l'unité urbaine de Rouen, une agglomération inter-départementale regroupant 50 communes[17] et 467 575 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[18],[19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rouen, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 317 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[20],[21].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (52,7% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (55,7%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (49,7%), terres arables (25,1%), prairies (7%), mines, décharges et chantiers (5,8%), zones urbanisées (4,2%), zones agricoles hétérogènes (3,1%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,8%), eaux continentales[Note 8] (0,3%)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Marethot vers 1160 (charte de Henri II)[24],[25], Maretot en 1197, Marretot en 1199 (cartulaire de Bonport)[26].
Il s'agit d'une formation toponymique médiévale de type scandinave en -tot[24],[25], élément issu du vieux norroistopt, toft «emplacement pour une habitation, ferme». Le premier élément Mar- représente l'appellatif toponymique et nom propre mare «mare, étang»[25], terme normand à l'origine passé en français. Il est issu du vieux norrois marr «mer» qui a acquis en Normandie un sens restreint cf. féroien marrur «boue». Il est normalement placé en seconde position (Roumare, Vandrimare, Prétot-Vicquemare, etc.) mais en position initiale, il est plus rare, on le rencontre par exemple dans Marbeuf (Eure, MarbuetXIesiècle)[25].
Histoire
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On garde le souvenir d'une chapelle Saint-Nicolas[27], placée entre les XIIIeetXVIIesiècles sous le patronage de l'abbaye du Bec.
Héraldique
Blason
Coupé: au 1) d'or à l'aigle de sable, au 2) parti au I de gueules semé de fleurs de lys d'argent et au II d'azur à la fasce ondée d'argent.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Politique et administration
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1843
1870
Pierre Alexandre Grandin de L'Eprevier
Les données manquantes sont à compléter.
avant 1995
?
Pierre Picard
mars 2001
mars 2014
Daniel Laffilée
DVD
mars 2014
En cours
François Charlier
LREM
Cadre
Les données manquantes sont à compléter.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[29].
En 2019, la commune comptait 492 habitants[Note 9], en diminution de 16,18% par rapport à 2013 (Eure: +0,75%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
184
199
189
191
195
219
226
266
260
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
274
279
309
324
327
304
326
301
291
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
262
251
225
208
195
219
199
212
222
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
246
270
294
508
505
435
506
502
559
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2015
2019
-
-
-
-
-
-
-
590
492
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[31].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
Le siège du groupe Sétin (quincaillerie) se situe à Martot.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église Saint-Aignan, construite en 1857 par la famille Grandin de L'Eprevier, pour remplacer l'ancienne église paroissiale, devenue chapelle du château[32]. Le diocèse catholique d'Évreux en est l'affectataire par l'intermédiaire de la paroisse Saint-Pierre-des-Deux-Rives qui dessert cette église.
Un ancien hôtel particulier de 1734 en lisière de commune[33], qui passa en 1835 à la famille Grandin de L'Eprevier, dont un membre, Pierre Alexandre Grandin de L'Eprevier, fut maire de 1843 à 1870.
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Voir aussi
Liste des communes de l'Eure
Château de Versainville
Notes et références
Notes
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Références
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1reéd. 1963), 738p. (ISBN2-85023-076-6), p.439..
François de Beaurepaire (préf.Marcel Baudot), Les Noms des communes et anciennes paroisses de l'Eure, Paris, A. et J. Picard, , 221p. (ISBN2-7084-0067-3, OCLC9675154), p.142.
Ernest Poret de Blosseville, Dictionnaire topographique du département de l’Eure, Paris, , p.137.
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