La commune est dénommée localement Elbeuf-sur-Seine[Note 3], pour faire la distinction avec les communes d'Elbeuf-en-Bray et d'Elbeuf-sur-Andelle, toutes trois dans le même département. Les habitants se nomment les Elbeuviens.
Ancienne cité drapière située à 23 km au sud de Rouen et 40 km au nord-ouest d'Évreux, Elbeuf est le bureau centralisateur du canton d'Elbeuf. Depuis 2010, elle fait partie de la Métropole Rouen Normandie, qui atteint ainsi 486 519 habitants, ainsi que de l'unité urbaine de Rouen.
Elbeuf a obtenu le niveau «trois fleurs» au concours des villes et villages fleuris.
La ville a le label «Villes et Pays d'art et d'histoire».
Géographie
Localisation
Elbeuf est un chef-lieu de canton situé dans la Seine-Maritime sur un méandre de la Seine, à 18 kilomètres de Rouen.
Le territoire de la commune occupe une surface de 1 632 hectares.
Hydrographie
Du fait de sa position sur la Seine, la ville a été périodiquement sujette aux inondations. La plus importante d'entre elles se produisit en 1910.
Les digues ont été relevées et les routes surélevées en bordure du fleuve. Deux ponts franchissent la Seine en direction de Saint-Aubin-lès-Elbeuf: le pont Guynemer et le pont Jean-Jaurès.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique altéré» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]
Moyenne annuelle de température: 11,1°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 2,9 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 3,4 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 11,6 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 7,9 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Louviers», sur la commune de Louviers, mise en service en 1960[9] et qui se trouve à 14 km à vol d'oiseau[10],[Note 7], où la température moyenne annuelle est de 11,5°C et la hauteur de précipitations de 723,8 mm pour la période 1981-2010[11].
Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 8], «Rouen-Boos», sur la commune de Boos, mise en service en 1968 et à 18 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 10,1°C pour la période 1971-2000[13] à 10,5°C pour 1981-2010[14], puis à 11°C pour 1991-2020[15].
Urbanisme
Typologie
Elbeuf est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 9],[16],[17],[18].
Elle appartient à l'unité urbaine de Rouen, une agglomération inter-départementale regroupant 50 communes[19] et 467 575 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[20],[21].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rouen dont elle est une commune de la couronne[Note 10]. Cette aire, qui regroupe 317 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[22],[23].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (74,6% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (74,6%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (74,6%), zones urbanisées (20,9%), eaux continentales[Note 11] (1,9%), prairies (1,1%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,9%), terres arables (0,6%)[24].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[25].
Toponymie
À la fin du Xesiècle, un village, attesté sous la forme Wellebou dans une charte de Richard Ier de Normandie, se développe. On trouve aussi Guellebo en 1021 - 1025 et Wellebuoht en 1070 - 1081[26] (lire Wellebuoth).
Il s'agit d'un type toponymique médiéval fréquent en Haute-Normandie, où l'on trouve aussi deux autres communes portant ce nom: Elbeuf-sur-Andelle (Wellebotum 1218) et Elbeuf-en-Bray (Wellebof 1046 - 1048). Le déterminant complémentaire -sur-Seine, parfois ajouté à Elbeuf, sert à éviter la confusion avec ces deux autres communes situées également dans le département de la Seine-Maritime.
Le premier élément El- représente l'ancien scandinave vella «source, cours d'eau»[27] ou son correspondant anglo-saxon wella «source, cours d'eau»[28]. Il apparaît dans la toponymie normande de manière générale comme second élément d'un composé toponymique sous diverses formes, à savoir: la plus courante -vel(le) (Jersey, Moulin de Quétivel; Seine-Maritime, Moulin de Quenarvelle en 1539; nombreux Caquevel), -ouelle (Rouelles, Seine-Maritime, Rodewella 1035; Fontaine de Mirouel, Exmes, Orne), voire -gueule (le Radegueule, affluent de la Béthune, Seine-Maritime, RadeveleXIIesiècle cf. Radwell, Angleterre)[29] et en emploi autonome dans la Veules (source et rivière à Veules-les-Roses, Wellas 1025, WellesXIVesiècle).
La forme Guellebo est une forme francisée, correspondant au normand Wellebo(u), elle ne s'est pas imposée. En revanche, le W- initial s'est amuï, conformément à ce qu'on observe dans la toponymie de la Haute-Normandie et ce, devant e ou i, cf. Incarville (Eure, Wicardi villa 1025)[28].
Le second élément -beuf est issu de l'ancien scandinave bóð «cabane, baraque» (cf. vieux danois both, danois bod, anglais booth, d'origine scandinave). En Normandie, il a généralement pris la forme -beuf ou -bot et est souvent noté -b(u)oth ou -bod dans les attestations les plus anciennes, exemple: Daubeuf-la-Campagne (Eure, Dalbuoth 1011). François de Beaurepaire donne à both le sens de «village»[30].
Le sens global est donc celui de «cabane au bord du cours d'eau» ou «village au bord du cours d'eau»[26].
Histoire
Article détaillé: Liste des seigneurs d'Elbeuf.
Le , au début de la guerre de Cent Ans, la ville sur le passage des Anglais lors de la chevauchée d'Édouard III est ravagée[31].
L'industrie drapière
Vers 1514, les premières draperies d'Elbeuf voient le jour. Après la corporation des tisserands, Jean-Baptiste Colbert donnera en 1667 un élan supplémentaire à l'industrie drapière avec la Manufacture royale de draps d'Elbeuf.
Le , NapoléonIer visite les manufactures.
La concurrence étrangère aura raison de cette activité économique de la ville, qui chutera pendant le contrôle allemand lors de la Seconde Guerre mondiale. Les bombardements de 1944 détruisent une partie du centre-ville. La ville se reconstruit mais, dans les années 1950, l'industrie drapière doit faire face à l'apparition des textiles synthétiques. Cette concurrence va amener la disparition progressive de cette industrie. La firme Prudhomme est la dernière à fermer en 1990[32].
La «ville aux cent cheminées», telle qu'elle fut surnommée, s'est tournée vers une activité industrielle plus moderne: industrie chimique et mécanique, avec notamment les usines Renault et Sanofi.
La teinturerie Gustave Hue, vers 1900.
L'avenue Gambetta.
La Caisse d'Épargne.
La place du Calvaire.
Le viaduc de l'Hospice, sur la ligne de Rouen à Orléans, vers 1905.
Une forte immigration alsacienne
Après la guerre de 1870, un grand nombre d'Alsaciens qui refusaient l'annexion ont choisi Elbeuf pour s'y installer. Beaucoup de ces nouveaux habitants travaillaient dans l'industrie textile en Alsace. Or les clauses douanières du traité de Francfort leur fermaient dorénavant le marché français[33].
Paul Lévy écrit: «Des 4 000 Bischwillerois qui ont quitté leur ville natale entre 1869 et 1874 —dont 75 fabricants sur 96 et plus de 3 000 ouvriers sur 5 000— plus de la moitié s'est retrouvée à Elbeuf, où ils continuaient à former un groupement original au sein de la population autochtone. D'abord beaucoup d'entre eux étaient luthériens au milieu d'une population catholique. Leur pasteur leur faisait un sermon en allemand tous les quinze jours et, l'office terminé, s'entretenait avec eux en dialecte. Car le dialecte a subsisté, parlé couramment chez tous les vieux, fidèlement conservé par beaucoup de jeunes[34]» et il cite Delahache: «Je les ai entendus [en 1914], entre eux ou avec les patrons, et d'entendre ce langage ici, dans une petite ville normande, à 500 km de l'Alsace […] je me croyais là-bas, chez eux, chez moi […] Ils se sont longtemps mariés entre «pays», et cette tradition non plus n'est pas perdue[35]».
Parmi cette communauté d'origine alsacienne se trouvaient les familles Blin, Fraenckel et Herzog[36]. L'écrivain André Maurois, de son vrai nom Émile Herzog, appartenait à cette dernière famille. Il est né à Elbeuf. La peintre Marie Ritleng, née à Strasbourg, est également arrivée à Elbeuf avec sa mère en 1871[37].
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Article connexe: Élections municipales de 2014 en Seine-Maritime.
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Liste des maires
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
Maires avant la Libération de la France
Période
Identité
Étiquette
Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1768
1772
Jean-Nicolas Lefèbvre
nommé par Charles-Eugène de Lorraine, duc d'Elbeuf
1775
1776
Charles Leroy
nommé par Charles-Eugène de Lorraine, duc d'Elbeuf
1776
1778
Jean-Louis Maille
nommé par Charles-Eugène de Lorraine, duc d'Elbeuf
1778
1782
Mathieu Quesné
nommé par Charles-Eugène de Lorraine, duc d'Elbeuf
1782
1785
Michel Grandin de L'Eprevier
nommé par Charles-Eugène de Lorraine, duc d'Elbeuf
1785
1785
Jacques Delacroix
nommé par Charles-Eugène de Lorraine, duc d'Elbeuf
1785
1788
Benoît Delarue
nommé par Charles-Eugène de Lorraine, duc d'Elbeuf
1788
1790
Bernard Delarue
nommé par Charles-Eugène de Lorraine, duc d'Elbeuf
1790
1791
Pierre Lingois
élu
1791
1792
Pierre Galeran
élu
1792
1796
Nicolas Saillant
élu
1796
1797
Nicolas-Félix Lefèbvre
président de l'administration municipale du canton d'Elbeuf
1797
1798
David Delarue
président de l'administration municipale du canton d'Elbeuf
1798
1799
Louis-Pierre-François Lemercier
président de l'administration municipale du canton d'Elbeuf
1799
1800
Henri Delarue
président de l'administration municipale du canton d'Elbeuf
1800
1801
Thomas-Mathieu Frontin
nommé par Bonaparte
1802
1808
Prosper Delarue
1808
1823
Pierre-Henry Hayet
nommé par Napoléon 1er
1823
1830
Georges-Paul Petou
nommé par Louis XVIII
1830
1830
Augustin-Mathias Henry
proclamé président de la Commission municipale provisoire
1831
1833
Marie-Mathieu-Constant Leroy
nommé maire par ordonnance royale
1833
1834
Augustin Laurents
nommé maire par ordonnance royale
1835
1840
Pierre-Nicolas-Désiré Lefort
nommé maire par ordonnance royale
1840
1848
Mathieu-Pierre Bourdon
Droite
nommé maire par ordonnance royale
1848
1848
Pierre Henri Sevaistre
nommé maire par arrêté du gouvernement provisoire
1848
1874
Jean-Louis Buée
nommé maire par arrêté du gouvernement provisoire
1875
1878
Léon-Mathieu Sevaistre
1878
1888
Jules Louis Eugène Doublet
conseiller général, chevalier de la Légion d'honneur (1883)[38]
1888
1894
Émilien-Louis-Marie Nivert
élu, de même que ses suivants.
1894
1911
Charles-Antoine Mouchel
1911
1912
Emile-Paul Lafosse
1912-1914
1919
Armant Constant Alexandre Périer
transporteur, officier de la Légion d'honneur (1934)[39], natif d'Igoville
1914
1919
Marcel-Élias Olivier
maire provisoire pendant la présence aux Armées d'Armant Périer
1919
1928
Jean Antoine Abel Devillers
avocat, conseiller général, chevalier de la Légion d'honneur (1925)[40]
1928
juin 1940
René Lebret
Socialiste
Journaliste, député (1928-1942) Nommé membre de la Commission administrative départementale en 1941[41]
Cadre à la Caisse d'Epargne Conseiller général d'Elbeuf (1960 → 1970)
1971
1977
Michel Beaufils
1977
1997
René Youinou
PS
Agent technique chez Renault Conseiller général d'Elbeuf (1976 → 2001) Député suppléant de Laurent Fabius (1978 → 1981)
1997
2004
Didier Marie
PS
Professeur des écoles Conseiller général de Caudebec-lès-Elbeuf (2004 → 2008) Conseiller général d'Elbeuf (2008 → 2015) Président du conseil départemental de la Seine-Maritime (2004 → 2014[43]) Député de la Seine-Maritime (2000 → 2002) Démissionnaire à la suite de son élection comme président du Conseil général
Cadre de santé du pôle de médecine du centre hospitalier d’Elbeuf Vice-présidente de la CREA (2010 → 2014) Vice-présidente de la Métropole Rouen Normandie (2015 → 2020)
Vice-président de la CREA (2014[46] → 2014) Vice-président de la Métropole Rouen Normandie (2015 → ) Réélu pour le mandat 2020-2026[47],[48]
Finances locales
Elbeuf se situe dans la strate des communes de 5 000 à 10 000habitants appartenant à un groupement fiscalisé (TPU).
Jumelages
Lingen(Allemagne), voir Lingen (de).
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10000habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8% de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[49],[Note 12]
En 2019, la commune comptait 16 224 habitants[Note 13], en diminution de 6,45% par rapport à 2013 (Seine-Maritime: +0,08%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
5 862
5 600
6 351
9 090
10 258
13 366
14 646
16 318
17 534
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
18 821
20 692
21 784
22 848
22 213
23 152
22 104
21 404
20 542
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
19 050
18 729
18 290
18 672
17 964
18 379
17 506
15 958
17 293
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
18 988
19 407
19 116
17 224
16 604
16 666
17 277
16 800
16 503
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
16 224
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[50] puis Insee à partir de 2006[51].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
Lycées
Lycée Ferdinand-Buisson
Lycée André-Maurois
Lycée professionnel Notre-Dame (privé)
Lycée Fénelon (privé)
Collèges
Collège Fénelon (privé)
Collège Nelson-Mandela
Écoles élémentaires
Georges Brassens
Antoine de Condorcet
Alphonse Daudet
Jules Michelet
Molière
Charles Mouchel
Saint-François d'Assise (privé)
Écoles maternelles
Georges Brassens
Alphonse Daudet
Raymonde Lefrançois
André Malraux
Molière
Jacques Prévert
Saint-François d'Assise (privé)
L'IUT d'Elbeuf.
La ville dispose de l'antenne de l'IUT de Rouen, axée sur les NTIC.
Santé
Centre hospitalier intercommunal Elbeuf-Louviers/Val de Reuil, localement appelé Hôpital des Feugrais. Il se situe sur la commune de Saint-Aubin-lès-Elbeuf.
Le Pôle Thérapeutes a été inauguré le .
Manifestations culturelles et festivités
La fête foraine appelée Foire Saint-Gilles, située sur le Champ de Foire en bordure de Seine, se déroule pendant le mois de septembre annuellement.
Économie
Elbeuf est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie d'Elbeuf. Elle gère le CFA, le port fluvial d'Elbeuf, la Zone Angot, le Bâtiment 3 et l'Hôtel des Compétences.
La compétence économique d'Elbeuf est gérée par la Métropole Rouen Normandie.
Une régie d'électricité[52] exploite le réseau de distribution d'énergie électrique à quelque 9 500 clients. Elle met en œuvre deux centrales hydroélectriques[53]: celle du Moulin Prieur[54] (Saint-Philbert-sur-Risle) et celle de Fontaine-Guérard (infrastructure de l'ancienne filature Levavasseur).
Monnaie locale
Une monnaie locale, l'agnel[55], a été lancée en novembre 2015.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Jardin René-Youinou.
L'église Saint-Jean, Classé MH(1992).
L'église Saint-Étienne, Classé MH(1930).
L'église de l'Immaculée-Conception[56], par l'architecte Jacques-Eugène Barthélémy.
Le cirque-théâtre (1892), Inscrit MH(1998), situé à l'intersection de la rue de Solférino et de la rue Augustin Henry.
la villa du Buquet, ou villa du Val-Caron, Inscrit MH(1984), villa gallo-romaine, située entre l'allée de la Maison Romaine et la rue du Val Caron.
La Fabrique des Savoirs qui regroupe le musée d'Elbeuf, le Centre d'archives patrimoniales, le Centre d'interprétation de l'architecture et du patrimoine et la MJC d'Elbeuf.
Le monument aux morts de 1870, situé à l'entrée du cimetière Saint-Jean, réalisé par Robert Delandre, inauguré en 1905.
Le monument aux morts de 14-18, situé sur la place Aristide Briand, devant la mairie, réalisé par Albert Guilloux, inauguré en 1922.
Les manufactures Delarue, Clarenson et Charles Houiller (draperies).
La synagogue, Classé MH(2009)[57], située rue Grémont.
La mosquée En-Nour
Personnalités liées à la commune
Se référer à la Catégorie: Naissance à Elbeuf.
Roland Dubuc, artiste peintre et sculpteur, a terminé sa vie à Elbeuf.
Franz-Olivier Giesbert, journaliste, biographe et romancier, a ses racines familiales à Elbeuf.
Léopold Hervieux[58] avocat et littérateur (romans, poésies) est né à Elbeuf le 10 mars 1831. En 1884, il obtient le prix Jules-Janin décerné par l'Académie française.
Berthe Mouchel, artiste peintre, née le 8 août 1864 à Elbeuf, a beaucoup peint la vie ouvrière elbeuvienne de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle. Certaines de ses oeuvres sont conservées au Musée d'Elbeuf, dans la Fabrique des Savoirs.
Raymond Mamier, général français (1894-1952) né à Elbeuf[59], a obtenu de nombreuses décorations dont celles de commandeur de la Légion d'honneur, la croix de guerre et 14 actions d'éclats et de citations.
Jean-Philippe Dojwa, coureur cycliste né en 1967 à Elbeuf.
Nicolas Pallois, né le 19 septembre 1987 à Elbeuf, est un footballeur français qui joue au poste de défenseur.
Elbeuf dans les arts
Alain Paillou, Jean-François Miniac, Polar, Shots entre amis à Cognac, collectif sous la direction de Bruno Lecigne, préface d'Olivier Marchal, Les Humanoïdes associés, 2020[60](ISBN978-2-7316-8844-3) Leur bande dessinée Les pissenlits par les racines retrace l'épisode elbeuvien de la vie de l'escroc Clément Passal.
Héraldique
Image
Nom de la commune et blasonnement
Elbeuf
Parti, au premier d'or à la croix patriarcale de gueules, posée sur une terrasse de sinople, supportant une vigne du même fruitée de pourpre, au second d'azur à une ruche d'or, posée sur une terrasse de sinople, entourée d'abeilles sans nombre du même.
Elbeuf (Seine-Inférieure)
Pendant le Premier Empire: d'argent, à une ruche d'azur, posée sur une terrasse de sinople et entourée d'un essaim, au chef de gueules, chargé de trois abeilles d'or[61].
Voir aussi
Bibliographie
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Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10000habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10000habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
François de Beaurepaire (préf.Marianne Mulon), Les Noms des communes et des anciennes paroisses de la Seine-Maritime, Paris, A. et J. Picard, , 180p. (ISBN978-2-7084-0040-5 et 2-708-40040-1, OCLC6403150), p.70
Ouvrage publié avec le soutien du CNRS
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Jean renaud, Vikings et noms de lieux de Normandie: dictionnaire des toponymes d'origine scandinave en Normandie, Cully, éditions OREP, , 54p. (ISBN978-2-915762-89-1).
«Arrêté ministériel du 3 février 1941 portant nomination», Journal officiel de l'État français, , p.648 (lire en ligne, consulté le ), lire en ligne sur Gallica.
Patrick Pellerin, «Didier Marie démissionne de la présidence du Département de Seine-Maritime: Sénateur depuis le 1erjanvier, l'Elbeuvien Didier Marie a annoncé ce mercredi 8 janvier 2014 qu'il démissionnait de la présidence du Département de Seine-Maritime», Le Journal d'Elbeuf, (lire en ligne, consulté le ).
«Carnet: Françoise Guillotin», Le Moniteur, (lire en ligne, consulté le ).
«Municipales à Elbeuf. Djoudé Merabet, le maire sortant: Le Journal d'Elbeuf a posé des questions aux candidats à la mairie d'Elbeuf. Découvrez leurs réponses», Le Journal d'Elbeuf, (lire en ligne, consulté le ).
Patrick Pellerin, «François Guillotin Jean-Marie Masson et Djoudé Merabet élus vice-présidents de la Crea: Depuis le 14 avril 2014, le territoire elbeuvien compte trois vice-présidents à la Crea: Françoise Guillotin (n° 4), Jean-Marie Masson (n° 5) et Djoudé Merabet (n° 20)», Le Journal d'Elbeuf, (lire en ligne, consulté le ).
«Municipales 2020. Le maire d’Elbeuf Djoudé Merabet propose une liste renouvelée à 60%: Elbeuf. La liste «de gauche» du maire sortant, Djoudé Merabet, renouvelée à 60%, compte 43% de personnes issues de la société civile», Paris-Normandie, (lire en ligne, consulté le )«C’est ici une tradition héritée depuis 1977 que d’inviter largement la société civile. Si j’ai rassemblé le PS, le PC, les radicaux, j’aurais aimé un rassemblement plus large encore parce que le RN constitue un danger», estime le chef de liste, qui a vu le parti de Marine Le Pen dépasser les 35% en 2014».
«Municipales 2020. Le maire d’Elbeuf Djoudé Merabet confortablement réélu: Le nouveau conseil municipal, avec à sa tête Djoudé Merabet, s’est réuni dans la salle Franklin, lundi soir. Le maire devra désormais composer avec l’opposition des écologistes», Paris-Normandie, (lire en ligne, consulté le )«Candidates au même poste, Valérie Auvray (Verts Elbeuf Solidaire) et Marie Durand (Agir pour Elbeuf) n’ont obtenu que deux voies chacune. Quant à Yanis Khalifa (Du neuf pour Elbeuf), il ne s’est pas présenté et n’a pas fait mystère de son vote blanc».
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