Au sud du département de la Dordogne, en Bergeracois, la commune de Molières est située en rive gauche de la Dordogne.
Le bourg de Molières, 500 mètres au nord de la route départementale 27, se situe, en distances orthodromiques, huit kilomètres au sud-est de Lalinde et autant au sud-ouest du Buisson-de-Cadouin.
Le territoire communal est également desservi par la route départementale 25 au sud-est. Il est longé au nord-est par la RD28.
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Molières est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé[1].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c5c, date du Campanien 3, une alternance de marnes à glauconie et de calcaires crayo-marneux jaunâtres. La formation la plus récente, notée CFvs, fait partie des formations superficielles de type colluvions carbonatées de vallons secs: sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles «no807 - Le Bugue» et «no831 - Belvès» de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et leurs notices associées[4],[5].
Carte géologique de Molières.
Légende de la carte géologique.
Ère
Période
Époque
Formations géologiques
Cénozoïque (0 - 66.0)
Quaternaire (0 - 2.58)
Holocène
CFvs :
Formations superficielles: colluvions carbonatées de vallons secs: sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris
Fy3-z :
Alluvions subactuelles à actuelles indifférenciées: argiles silteuses, argiles sableuses, argiles tourbeuses, sables argileux, sables fins à graviers (Pré-boréal à actuel)
Pléistocène
non présent
Néogène (2.58 - 23.03)
non présent
Paléogène (23.03 - 66.0)
Oligocène
g1-Cc :
Formation du Calcaire de Castillon s.s.: calcaire lacustre micritique dur azoïque à nodules d'argiles vertes (plusieurs mètres d'épaisseur), faciès de meuliérisation localement (Rupélien basal continental)
g1-Ac :
Formation de Castillon - Argiles vertes de Castillon (et formation de la Bessède): argiles carbonatées silteuses à sableuses et sables feldspathiques, localement niveaux de grès tendre, calcaires lacustres (Rupélien basal continental)
Éocène
e5-6 :
Formation de Guizengeard sup.: sables feldspathiques micacés, graviers, galets et argiles sableuses, ensemble ferrugineux, versicolore à lentilles argileuses parfois kaoliniques (Lutétien sup. à Bartonien sup. continental)
Paléocène
non présent
Mésozoïque (66.0 - 252.17)
Crétacé (66.0 - ≃145.0)
Supérieur
Ac :
Altérites du Crétacé sup.: argiles kaoliniques, silteuses à sableuses, parfois rubéfiées, à gravier, à silex et chailles, avec apport local du Tertiaire (complexe des Doucins)
c5e :
Campanien 5: calcaires bioclastiques jaunâtres à rudistes, orbitoides media, Larrazetia, calcaires gréseux jaunes à grands silex versicolores, lumachelles à huîtres (Pycnodonte vesicularis) (formation d'Aubeterre, de Lalinde, de Couze)
c5d :
Campanien 4: calcaires crayo-marneux grisâtres et calcaires graveleux bioclastiques à orbitoides media et à lumachelles à huîtres (P. vesicularis) (formations de Barbezieux, de Lamonzie)
c5c :
Campanien 3: alternance de marnes à glauconie et calcaires crayo-marneux jaunâtres (formations de Biron et de Coursac), présence localement de niveaux de calcaires gréseux fins ocre à Larrazetia et tempestites (formation de Journiac)
inférieur
non présent.
Jurassique (≃145.0 - 201.3)
non présent
Trias (201.3 - 252.17)
non présent
Paléozoïque (252.17 - 541.0)
non présent
Relief et paysages
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 65 m[6] au nord, là où le Bélingou quitte la commune pour entrer sur celle de Calès et 205 m[6] au sud-est, près du lieu-dit la Bessoulade, en limite de la commune du Buisson-de-Cadouin[7].
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [8]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1] et 14 sous-unités[9]. La commune fait partie du Périgord noir, un paysage vallonné et forestier, qui ne s’ouvre que ponctuellement autour de vallées-couloirs et d’une multitude de clairières de toutes tailles. Il s'étend du nord de la Vézère au sud de la Dordogne (en amont de Lalinde) et est riche d’un patrimoine exceptionnel[10].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 21,22 km2[6],[11],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 21,08 km2[3].
Hydrographie
Réseau hydrographique
Réseaux hydrographique et routier de Molières.
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par le Bélingou et le Roumaguet, qui constituent un réseau hydrographique de 11,5 km de longueur totale[15],[Carte 1].
Le territoire communal est limité au nord-est sur plus de quatre kilomètres par un affluent de la Dordogne, le Bélingou, face à Saint-Avit-Sénieur, et au sud-ouest par un affluent de la Couze, le Roumaguet, sur près de quatre kilomètres et demi, face au Buisson-de-Cadouin.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) «Dordogne Atlantique». Ce document de planification, dont le territoire correspond au sous‐bassin le plus aval du bassin versant de la Dordogne (aval de la confluence Dordogne - Vézère)., d'une superficie de 2 700 km2 est en cours d'élaboration. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[16]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [17].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[18]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[19].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[18]
Moyenne annuelle de température: 12,6°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 3,4 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 7,6 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 11,7 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 6,8 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[22] complétée par des études régionales[23] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Belves», sur la commune de Pays de Belvès, mise en service en 1988[24] et qui se trouve à 15 km à vol d'oiseau[25],[Note 6], où la température moyenne annuelle est de 12,9°C et la hauteur de précipitations de 895,6 mm pour la période 1981-2010[26].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Bergerac», sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988 et à 27 km[27], la température moyenne annuelle évolue de 13,2°C pour la période 1971-2000[28], à 13,1°C pour 1981-2010[29], puis à 13,3°C pour 1991-2020[30].
Urbanisme
Typologie
Molières est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[31],[32],[33].
La commune est en outre hors attraction des villes[34],[35].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (54,1% en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (52%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (54,1%), zones agricoles hétérogènes (22,9%), prairies (16%), terres arables (7%)[36].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Prévention des risques
Le territoire de la commune de Molières est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[37]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[38].
Molières est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées: interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[39]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[40],[41].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Molières.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[42]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[43]. 64,6% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6% au niveau départemental et 48,5% au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 8],[44].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999, par la sécheresse en 1989, 2005 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[37].
Toponymie
En occitan, la commune porte le nom de Molièras[45].
Histoire
Molières est au départ une bastide anglaise fondée en 1284[46] par le sénéchal Jean Ier de Grailly à la demande du roi Édouard Ier d'Angleterre qui a doté la ville d'une charte de libertés et coutumes datée du . Elle est confirmée par François Ier en , et Henri II en .
C'est Guillaume de Biron, seigneur de Montferrand, qui avait fait don en 1272 d'une terre dans la paroisse Saint-Jean-de-Molières (Sancti Johannis de Molerii) afin d'y élever une bastide. De cette paroisse primitive, il ne reste qu'un lieu-dit Saint-Jean, qui se trouve près du cimetière, au nord du village. En 1115, cette paroisse est mentionnée dans un acte concernant l'abbaye de Cadouin.
L'archéologie a fourni quelques pièces gallo-romaines, découvertes avant 1851, notamment un aureus de Néron. Un vieux chemin datant probablement de l'époque antique, baptisé plus tard chemin de la Reine Blanche, passait à proximité de la bastide. Un autre chemin, probablement une ancienne voie romaine, reliant Belvès à Couze, appelé camin Ferrat, «chemin Ferré», passait par Molières.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Dès 1790, la commune de Molières est rattachée au canton de Cadouin qui dépend du district de Belvès jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton est rattaché à l'arrondissement de Bergerac[6]. Il change de nom en 1974, devenant le canton du Buisson-de-Cadouin.
Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du , ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015[47]. La commune est alors rattachée au canton de Lalinde, lui aussi dépendant de l'arrondissement de Bergerac.
Intercommunalité
Fin 1995, Molières intègre dès sa création la communauté de communes du Pays beaumontois. Celle-ci est dissoute au et remplacée au par la communauté de communes des Bastides Dordogne-Périgord.
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020[48],[49].
du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes, du tribunal de commerce et du tribunal paritaire des baux ruraux de Bergerac;
de la cour d'appel de Bordeaux.
Jumelages
Obenheim(France) (Bas-Rhin)
Population et société
Démographie
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[55]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[56].
En 2019, la commune comptait 335 habitants[Note 12], en augmentation de 3,72% par rapport à 2013 (Dordogne: −0,88%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
755
734
805
881
943
970
952
981
982
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
904
887
887
821
839
812
799
712
704
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
624
585
558
476
527
503
460
439
400
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
358
347
283
294
315
292
309
313
319
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
323
335
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[6] puis Insee à partir de 2006[57].)
Histogramme de l'évolution démographique
Manifestations culturelles et festivités
En septembre, festival de théâtre sur deux jours (14eédition en 2022[58]).
En novembre, fête de la noix (7eédition en 2021[59]).
Économie
Emploi
En 2015[60], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 142 personnes, soit 43,6% de la population municipale. Le nombre de chômeurs (neuf) a diminué par rapport à 2010 (quatorze) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 6,4%.
Établissements
Au , la commune compte cinquante établissements[61], dont vingt-quatre au niveau des commerces, transports ou services, dix dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, six dans l'industrie, cinq dans la construction, et cinq relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale[62].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Château de Molières[63], XIIIeetXIVesiècles, dont les ruines sont inscrites au titre des monuments historiques en 1948[64],[65].
Ce château est appelé d'après une légende le «château de la Reine Blanche». Il ne reste que l'enceinte avec remparts et un donjon carré, isolé au milieu de l'enceinte. La construction du château a commencé après 1314 par le sénéchal de Périgord, Guilhem de Toulouse. À cette date, il avait choisi de faire de Molières une base fortifiée pour exercer son autorité. Il se plaint alors de n'y avoir aucune maison forte pour s'y protéger, sauf une tour qui sert de prison, édifiée à l'angle de la bastide au moment de sa construction. Il entreprend alors la construction du château avec ses propres deniers. Il demande le remboursement de la dépense au roi qui accepte en . Mais en 1318, l'administration centrale de Londres lui demande de s'adresser au connétable de l'Ombrière. Sa construction s'est alors arrêtée comme l'indique un acte de mars 1320. Le mur d'enceinte à base carrée de 50 mètres de côté a été terminé jusqu'au niveau du chemin de ronde. Au milieu se trouve une tour de six mètres de côté qui est la tour contemporaine de la création de la bastide.
Une première église Saint-Jean[66], au nord de la bastide et antérieure à celle-ci, a donné son nom à la paroisse sancti Johannis de Molarii[67]. L'église actuelle de la bastide est dédiée à Notre-Dame-de-la-Nativité[67],[68]. Vaste église du XIVesiècle à nef unique, elle a une certaine ressemblance avec celle de Beaumont-du-Périgord. De plan rectangulaire, son clocher carré est accolé au flanc nord. La nef n'est plus voûtée à la suite d'une restauration. Elle est inscrite au titre des monuments historiques en 1948[69].
Maison du Bayle. Seule maison à cornières subsistant au coin sud-ouest de la place[70], elle tire son nom du représentant du Roi en la bastide[71]. Sur la face ouest, deux baies géminées terminées par deux trilobes sont séparées par une colonnette. Elle est classée au titre des monuments historiques en 1920[72].
Manoir de Sautet, des XVIIeetXVIIIesiècles, inscrit au titre des monuments historiques pour ses façades et toitures en 1972[73].
La place de la bastide.
La maison du Bayle.
La place de la bastide.
La place de la bastide avec la maison du Bayle.
Église - Façade.
Église - Chevet.
Église - Chœur et abside.
Vitrail du couronnement de la Vierge.
Château - Cour et tour centrale.
Château - Enceinte.
Patrimoine naturel
Toute la partie sud-est, soit près d'un tiers du territoire communal, se situe dans la forêt de la Bessède, zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type II[74],[75].
Personnalités liées à la commune
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Héraldique
Article connexe: Armorial des communes de la Dordogne.
Blason
Écartelé: au 1er de gueules à un léopard d'or, armé et lampassé d'azur, au 2e d'or à une tour carrée d'argent, couverte de gueules, mise en perspective, ouverte de deux arcades ogivales d'azur et ajourée de sable, au 3e d'or à une croix de sable, au 4e de gueules à un bouquet de trois épis de blé d'argent mouvant du trou d'une meule du même[76].
Détails
* Il y a là non-respect de la règle de contrariété des couleurs: ces armes sont fautives (argent sur or). Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Félix de Verneilh, «Architecture civile au Moyen Âge: Monpazier», dans Annales archéologiques, 1847, tome 6, p.82-83(lire en ligne)
Comte de Cumond, «Molières, canton de Cadouin. Libertés et coutumes accordées à la bastide de Saint-Jean de Molières en Périgord par Édouard, roi d'Angleterre, le , confirmées par les rois de France, François Ier et Henri II, par lettres patentes datées d' et de », dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1877, tome 4, p.415-422(lire en ligne)
Pierre Garrigou Grandchamp, «L'architecture domestique des bastides périgourdines aux XIIIeetXIVesiècles», dans Congrès archéologique de France. 156e session. Monuments en Périgord. 1998, p.47-71, Société française d'archéologie, Paris, 1999
Christian Corvoisier, «Molières: Château, bastide et église», dans Congrès archéologique de France. 156e session. Périgord. 1998, Paris, Société archéologique de France, (lire en ligne), p.364-366.
Bertrand Charneau, Le pays Beaumontois, p.20-22, Le Festin (collection Itinéraires du patrimoine no219), Bordeaux, 2000 (ISBN978-2-909423739)
Articles connexes
Liste des communes de la Dordogne
Communauté de communes des Bastides Dordogne-Périgord
Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[12],[13]
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[20].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[21].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent:
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
Décédé en fonctions.
Démissionnaire.
Délégation spéciale mise en place après les démissions du conseil municipal, puis du maire et de son adjoint, dans l'attente d'élections prévues en novembre 2011 (Adrien Vergnolle, Trois anciens fonctionnaires pour administrer Molières, Sud Ouest édition Dordogne du 21 octobre 2011).
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Pierre Garrigou Grandchamp, L'architecture domestique des bastides périgourdines aux XIIIeetXIVesiècles, pp. 47-71, dans Congrès archéologique de France. 156esession. Monuments en Périgord. 1999 - Société Française d'Archéologie - Paris - 1999
Christian Corvisier, Molières: le château, pp. 364-365, dans Congrès archéologique de France. 156esession. Monuments en Périgord. 1999 - Société Française d'Archéologie - Paris - 1999
«Ruines du château-fort», notice noPA00082647, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 16 juillet 2012.
«Château de Molières», notice noIA24000151, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 16 juillet 2012.
Michèle Pradelier, Les églises des bastides du Périgord méridional (Molières, Monpazier, Beaumont), pp. 73-82, dans Congrès archéologique de France. 156esession. Monuments en Périgord. 1999 - Société Française d'Archéologie - Paris - 1999
Molières sur Toponymie du Périgord, consultée le 19 juillet 2012.
«Église», notice noPA00082648, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 16 juillet 2012.
Christian Corvisier, Molières: Bastide et église, pp. 365-366, dans Congrès archéologique de France. 156esession. Monuments en Périgord. 1999 - Société Française d'Archéologie - Paris - 1999
Panneau d'information sur place, vu le 17 septembre 2011.
«Maison à arcades du XIVesiècle», notice noPA00082649, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 15 juillet 2012.
«Manoir de Sautet», notice noPA00082650, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 15 juillet 2012.
[PDF] Forêt de la Bessède sur le site de la DIREN Aquitaine, consulté le 16 juillet 2012.
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