Molagnies est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.
Cet article est une ébauche concernant une commune de la Seine-Maritime.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade « Bon début » quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune.
Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Molagnies | |
![]() | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Normandie |
Département | Seine-Maritime |
Arrondissement | Dieppe |
Intercommunalité | Communauté de communes des 4 rivières |
Maire Mandat |
Christian Ducrocq 2020-2026 |
Code postal | 76220 |
Code commune | 76440 |
Démographie | |
Gentilé | Menneviens |
Population municipale |
197 hab. (2019 ![]() |
Densité | 42 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 31′ 16″ nord, 1° 43′ 24″ est |
Altitude | Min. 97 m Max. 183 m |
Superficie | 4,65 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Gournay-en-Bray (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Gournay-en-Bray |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | https://www.molagnies.fr/ |
modifier ![]() |
Gancourt-Saint-Étienne | Saint-Quentin-des-Prés Oise | |
![]() |
Saint-Quentin-des-Prés Oise | |
Cuy-Saint-Fiacre | Saint-Quentin-des-Prés Oise |
La commune est située sur un point élevée entre deux rivières et sur des marécages.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Songeons », sur la commune de Songeons, mise en service en 1951[7] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10 °C et la hauteur de précipitations de 821,2 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Beauvais-Tillé », sur la commune de Tillé, dans le département de l'Oise, mise en service en 1944 et à 29 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,6 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,1 °C pour 1991-2020[13].
Molagnies est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Gournay-en-Bray, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 21 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[17],[18].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (58,5 %), terres arables (41,5 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].
En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 86, alors qu'il était de 81 en 2014 et de 68 en 2009[I 1].
Parmi ces logements, 89,1 % étaient des résidences principales, 6,1 % des résidences secondaires et 4,8 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 97,8 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 0 % des appartements[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Molagnies en 2019 en comparaison avec celle de la Seine-Maritime et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (6,1 %) supérieure à celle du département (4 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 88,9 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (89,9 % en 2014), contre 53 % pour la Seine-Maritime et 57,5 pour la France entière[I 3].
Typologie | Molagnies[I 1] | Seine-Maritime[I 4] | France entière[I 5] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 89,1 | 87,8 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 6,1 | 4 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 4,8 | 8,2 | 8,2 |
Le nom de la localité est attesté sous les formes Moulleugnies[21] et Moullangnies en 1240[22], Fief de Molagnies en 1603[23]; de Molagny en 1669[24], Molagny en 1715 (Frémont).
Il s'agit d'une formation toponymique gallo-romane ou du haut Moyen Âge en -iacas, forme à l'accusatif pluriel du plus fréquent -(i)acum, suffixe d'origine celtique (gauloise) localisant à l'origine, puis marqueur de la propriété, rallongé en -iniacas, suffixe qui a acquis peu à peu son autonomie. -iniacas a régulièrement évolué en -(i)/-(a)nies, formes caractéristiques du nord de la France et de la Belgique[25],[22].
Le premier élément Mola- représente un anthroponyme, ce qui est toujours le cas pour ce genre de formation. François de Beaurepaire propose Motilo /-one, nom de personne de type germanique[22], hypothèse reprise par René Lepelley[26].
Remarque : l'identification du suffixe -iacas repose sur les formes anciennes des autres toponymes du nord de la France et de Belgique présentant cette terminaison -ies (qui a pu évoluer ultérieurement en -ier, -(i)ez, voire -ois), par exemple Landrecies (Nord, Landrecias 1142, nom de personne germanique Landerik), Romeries (Nord, Romerias 1046, nom de personne germanique Hrotmar), Guiseniers (Eure, Gisimacas lire *Gisiniacas, Gisiniacus 1025, Guisegnies 1235, Gysegnies 1237, nom de personne germanique Giso), etc.[27],[28], tous basés sur un nom de personne germanique.
Sous l'Ancien Régime, les chanoines de Gerberoy y avaient droit de haute, moyenne et basse justice[réf. nécessaire].
La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement de Dieppe du département de la Seine-Maritime.
Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Gournay-en-Bray[29]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Pour les élections départementales, la commune est membre depuis 2014 d'un nouveau canton de Gournay-en-Bray
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxième circonscription de la Seine-Maritime.
Molagnies était membre de la communauté de communes du Bray-Normand, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 2001 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné avec ses voisines pour former, le , la communauté de communes des Quatre Rivières dont est désormais membre la commune.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
Pierre Louis Hénin | ||||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 1983 | En cours (au 10 août 2020) |
Christian Ducrocq | Ancien responsable des chauffeurs au Moulin Paul Dupuis à Gournay Président de la CC du Bray-Normand (2011 → 2016) Vice-président de la CC des Quatre Rivières (2017 → 2020) Réélu pour le mandat 2020-2026[30],[31] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[33].
En 2019, la commune comptait 197 habitants[Note 8], en augmentation de 11,93 % par rapport à 2013 (Seine-Maritime : +0,08 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
300 | 189 | 214 | 213 | 165 | 194 | 185 | 198 | 163 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
167 | 166 | 151 | 152 | 170 | 196 | 169 | 145 | 160 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
153 | 134 | 116 | 101 | 113 | 116 | 115 | 126 | 87 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
74 | 84 | 75 | 83 | 119 | 149 | 148 | 150 | 176 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
171 | 197 | - | - | - | - | - | - | - |
Église Saint-Manvieu du XIIe siècle remaniée aux XVIIIe et XIXe siècles.
![]() |
Blason | De gueules au lion à la queue léopardée d’or, à la bande d’azur brochant sur le tout, au chef aussi de gueules chargé de trois coquilles d’argent, soutenu d’une fasce haussée aussi d’azur. |
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |