Milhars (prononcer milliarss) est une commune française située dans le nord-ouest du département du Tarn, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Gaillacois, un pays qui doit sa notoriété à la qualité de ses vins.
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Aveyron, le Cérou, le ruisseau d'Aymer, le ruisseau de Bonnan et par deux autres cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable: deux sites Natura 2000 (Les «vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou» et la «forêt de Grésigne et environs»), un espace protégé (le «cours de la Garonne, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn») et cinq zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Milhars est une commune rurale qui compte 247 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 837 habitants en 1821. Ses habitants sont appelés les Milharsois ou Milharsoises.
Géographie
Localisation
La commune de Milhars est situé à 100 km de Toulouse, 60 km de Montauban, 66 km de Cahors, 30 km de Villefranche-de-Rouergue, 100 km de Rodez, 48 km d'Albi, 17 km de Cordes-sur-Ciel en Pays de Vaour, ce pays est situé en lisière de la forêt de Grésigne, du vignoble de Gaillac, des gorges de l'Aveyron et de la vallée du Cérou. Elle est limitrophe du département de Tarn-et-Garonne.
Communes limitrophes
Milhars est limitrophe de huit autres communes dont deux dans le département de Tarn-et-Garonne.
Carte de la commune de Milhars et de ses proches communes.
La superficie de la commune est de 1 628 hectares; son altitude varie de 130 à 461mètres[2].
Voies de communication et transports
La ligne 707 du réseau régional liO assure la desserte de la commune, en la reliant à Albi.
Hydrographie
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[3]. Elle est drainée par l'Aveyron (affluent du Tarn)|Aveyron, le Cérou, le ruisseau d'Aymer, l'Aveyron et le ruisseau de Comberouzal, qui constituent un réseau hydrographique de 15 km de longueur totale[4],[Carte 1].
L'Aveyron, d'une longueur totale de 290,6 km, prend sa source dans la commune de Sévérac d'Aveyron et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Tarn à Barry-d'Islemade, après avoir traversé 60 communes[5].
Le Cérou, d'une longueur totale de 87,1 km, prend sa source dans la commune de Saint-Jean-Delnous et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans l'Aveyron à Varen, après avoir traversé 23 communes[6].
Le ruisseau d'Aymer, d'une longueur totale de 12,2 km, prend sa source dans la commune de Laparrouquial et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Cérou sur le territoire communal, après avoir traversé 6 communes[7].
Réseaux hydrographique et routier de Milhars.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat du Bassin du Sud-Ouest», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[8]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique altéré» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[9].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[8].
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000
Moyenne annuelle de température: 13,5°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 2,8 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 13,7 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 10,5 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 5,7 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[11] complétée par des études régionales[12] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Ginals», sur la commune de Ginals, mise en service en 2000[13]et qui se trouve à 8 km à vol d'oiseau[14],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,2°C et la hauteur de précipitations de 914 mm pour la période 1981-2010[15].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Albi», sur la commune du Sequestre, mise en service en 1976 et à 29 km[16], la température moyenne annuelle évolue de 13,4°C pour 1981-2010[17] à 13,8°C pour 1991-2020[18].
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[19],[20].
Un espace protégé est présent sur la commune:
le «cours de la Garonne, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn», objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de 1 262,3ha[21].
Réseau Natura 2000
Site Natura 2000 sur le territoire communal.
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4].
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats[23]:
Les «vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou», d'une superficie de 17 144ha, s'étendant sur 136 communes dont 41 dans l'Aveyron, 8 en Haute-Garonne, 50 dans le Tarn et 37 dans le Tarn-et-Garonne. Elles présentent une très grande diversité d'habitats et d'espèces dans ce vaste réseau de cours d'eau et de gorges. La présence de la Loutre d'Europe et de la moule perlière d'eau douce est également d'un intérêt majeur[24]
la «forêt de Grésigne et environs», d'une superficie de 27 701ha, un site où onze espèces de l'annexe 1 se reproduisent régulièrement sur le site, parmi lesquelles sept espèces de rapaces (dont le Faucon pèlerin et le Grand-duc d'Europe)[25].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Trois ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensées sur la commune[26]:
le «plateau et escarpements de la forêt de Marnaves et Milhars» (513ha), couvrant 2 communes du département[27];
la «rivière Aveyron» (3 500ha), couvrant 63 communes dont 38 dans l'Aveyron, cinq dans le Tarn et 20 dans le Tarn-et-Garonne[28];
la «vallée de Bonnan, forêt de Grézelles et vallon de Bayolle» (729ha), couvrant 5 communes dont quatre dans le Tarn et une dans le Tarn-et-Garonne[29];
la «forêt de Grésigne et environs» (18 733ha), couvrant 21 communes dont 17 dans le Tarn et quatre dans le Tarn-et-Garonne[30];
la «vallée de l' Aveyron» (14 644ha), couvrant 68 communes dont 41 dans l'Aveyron, cinq dans le Tarn et 22 dans le Tarn-et-Garonne[31].
Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Milhars.
Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Milhars est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[32],[I 1],[33].
La commune est en outre hors attraction des villes[I 2],[I 3].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (61,2% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (62,2%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (58,3%), zones agricoles hétérogènes (16,7%), prairies (13,4%), terres arables (8,7%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,9%)[34].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Milhars est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage, et à un risque particulier: le risque de radon[35]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[36].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Aveyron, le Cérou et le ruisseau d'Aymer. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[37]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1996, 2003, 2009 et 2021[38],[35].
Milhars est exposée au risque de feu de forêt. En 2022, il n'existe pas de Plan de Prévention des Risques incendie de forêt (PPRif). Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 8],[39].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Milhars.
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[40]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 51,8% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (76,3% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 207 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 177 sont en en aléa moyen ou fort, soit 86%, à comparer aux 90% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[41],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[42].
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[43].
La commune est en outre située en aval d'un barrage de classe A[Note 9]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[45].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Milhars est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[46].
Toponymie
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Histoire
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Les Templiers et Les Hospitaliers
Vaour a été le siège d'une commanderie de Templiers dont le cartulaire signale les diverses possessions.
Au lieu-dit Aussebaisse / Aussevaisse[Note 10] et son église Notre-Dame, ancien membre de la commanderie hospitalière de Rayssac[48].
Héraldique
Blason
D'argent au chevron d'azur, accompagné en pointe d'un pont d'une arche de sable sur une rivière aussi d'azur, au chef de gueules chargé d'un cor de chasse d'or.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Politique et administration
Administration municipale
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de onze[49],[50].
Rattachements administratifs et électoraux
Commune faisant partie de la communauté de communes du Cordais et du Causse et du canton de Carmaux-2 Vallée du Cérou (avant le redécoupage départemental de 2014, Milhars faisait partie de l'ex-canton de Vaour) et de la communauté de communes du Causse Nord-Ouest du Tarn jusqu'au .
Tendances politiques et résultats
Article connexe: Élections municipales de 2014 dans le Tarn.
Liste des maires
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
mars 2001
mars 2014
Jean-Pierre Barrau
mars 2014
En cours
Pierre Paillas
PS
Les données manquantes sont à compléter.
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[51]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[52].
En 2019, la commune comptait 247 habitants[Note 11], en augmentation de 6,01% par rapport à 2013 (Tarn: +2,07%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
797
707
788
837
829
817
814
813
803
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
778
724
723
703
748
691
661
631
557
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
516
508
443
369
416
436
431
380
385
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
374
350
351
341
316
262
262
262
236
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
239
247
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[53] puis Insee à partir de 2006[54].)
En 2018, la commune compte 125 ménages fiscaux[Note 12], regroupant 235 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 18 630 €[I 4] (20 400 € dans le département[I 5]).
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 111 personnes, parmi lesquelles on compte 77,8% d'actifs (66,7% ayant un emploi et 11,1% de chômeurs) et 22,2% d'inactifs[Note 13],[I 6]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département et de la France, alors qu'en 2008 la situation était inverse.
La commune est hors attraction des villes[Carte 4],[I 9]. Elle compte 44 emplois en 2018, contre 52 en 2013 et 60 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 78, soit un indicateur de concentration d'emploi de 56,2% et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 39,8%[I 10].
Sur ces 78 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 29 travaillent dans la commune, soit 37% des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 86,7% des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,7% les transports en commun, 2,6% s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 8% n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
Activités hors agriculture
18 établissements[Note 14] sont implantés à Milhars au [I 13].
Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 27,8 % du nombre total d'établissements de la commune (5 sur les 18 entreprises implantées à Milhars), contre 13% au niveau départemental[I 14].
Agriculture
La commune est dans les Causses du Quercy, une petite région agricole relativement pauvre et aride accueilant des élevages de brebis et agneaux en plein air, située dans le nord-ouest du département du Tarn[59]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 15] sur la commune est l'exploitation de grandes cultures (hors céréales et oléoprotéagineuses)[Carte 5].
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 18 lors du recensement agricole de 1988[Note 17] à 11 en 2000 puis à 8 en 2010[61] et enfin à 13 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 28% en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 58% de ses exploitations[62],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 494ha en 1988 à 360ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 27 à 28 ha[61].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Ces villages paisibles séduisent les passionnés de vieilles pierres et de lieux chargés d’histoire (châteaux médiévaux, commanderie des Templiers, castrum, églises, musée, site cathare).
Château du Milhars
Pigeonnier intégré dans une maison d'habitation bâtie sur les remparts du château. On suppose que c'est une ancienne tour de guet qui fut transformée. Il est situé place du Ravelin.
Église Saint-Pierre-ès-Liens de Milhars.
Personnalités liées à la commune
Famille de Cazillac;
Famille des Lamoignon de Basville;
MgrJean-Guillaume Molinier (1733-1813), évêque constitutionnel des Hautes-Pyrénées;
Charles Geniaux (Rennes, 12 nov. 1870 – Cagnes ), écrivain;
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[10].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[22].
Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Le principe d’un débroussaillement efficace consiste à couper et éliminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sèches 50 mètres autour des habitations et 2 mètres de part et d’autre des voies, élaguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situés dans la zone à débroussailler pour éviter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, éliminer les arbustes sous les grands arbres pour éviter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se débarrasser des végétaux coupés par compostage, par évacuation en décharge autorisée ou par incinération en respectant la réglementation sur le brûlage et entretenir régulièrement la zone débroussaillée, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans à proximité de l’habitation
Le classement des barrages est fonction de deux paramètres: hauteur et volume retenu[44].
Lieu-dit au sud-est de la commune sur la route départementale D600 44° 07′ 05″ N, 1° 54′ 05″ E. Aussebaisse sur la carte IGN, Aussabaisse (1174, église), Sainte-Marie-d'Ausse-Vaïsse (1338), Haute-Baisse (19 juin 1593, membre de Rayssac)[47].
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[60].
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Auguste Vidal, L'ancien diocèse d'Albi, d'après les registres de notaires, A. Picard et fils (Paris), , p.257 (doc. n°1687), lire en ligne sur Gallica.
Emmanuel-Ferdinand de Grasset, Essai sur le grand prieuré de Saint-Gilles de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem: suivi du catalogue des chevaliers, chapelains, diacots, donats et servants d'armes de la vénérable langue de Provence, Paris, Imp. Paul Dupont, (lire en ligne), p.44.
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