Vaour (en occitan Vaur) est une commune française ancien chef-lieu de canton située dans le nord-ouest du département du Tarn, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Gaillacois, un pays qui doit sa notoriété à la qualité de ses vins.
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Vaour | |
![]() Ancienne commanderie de Vaour. | |
![]() Blason |
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Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Tarn |
Arrondissement | Albi |
Intercommunalité | Communauté de communes du Cordais et du Causse |
Maire Mandat |
Jérémie Steil 2020-2026 |
Code postal | 81140 |
Code commune | 81309 |
Démographie | |
Population municipale |
303 hab. (2019 ![]() |
Densité | 21 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 04′ 23″ nord, 1° 48′ 09″ est |
Altitude | 432 m Min. 240 m Max. 507 m |
Superficie | 14,12 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Carmaux-2 Vallée du Cérou |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
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Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Bombic, le ruisseau de Duéze, le ruisseau de Las Costes et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (la « forêt de Grésigne et environs ») et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Vaour est une commune rurale qui compte 303 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 655 habitants en 1851. Ses habitants sont appelés les Vaourais ou Vaouraises.
Vaour est une commune du Tarn limitrophe du département de Tarn-et-Garonne. Elle est située à 18 km à l'ouest de Cordes-sur-Ciel et au sud d'une boucle de l'Aveyron.
Saint-Antonin-Noble-Val (Tarn-et-Garonne) |
Saint-Michel-de-Vax | Roussayrolles |
Penne | ![]() |
Tonnac |
Castelnau-de-Montmiral | Saint-Beauzile | Itzac, Campagnac |
Vaour est en zone de climat continental avec un causse au nord, la forêt de Grésigne et des vignes Gaillacoise (Campagnac) au sud. Le village est donc situé en contrebas du causse et en surplomb de la forêt de Grésigne et des vignes. La roche est un grès du Lias et le paysage est constitué de collines couvertes de forêts de chênes (pédonculés et pubescents) et parsemé de prés.
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[2]. Elle est drainée par le Bombic, le ruisseau de Duéze, le ruisseau de Las Costes, le ruisseau de Varon et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 12 km de longueur totale[3],[Carte 1].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[5].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[4].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Montels », sur la commune de Montels, mise en service en 1996[9]et qui se trouve à 14 km à vol d'oiseau[10],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,3 °C et la hauteur de précipitations de 720,9 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Albi », sur la commune du Sequestre, mise en service en 1976 et à 29 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 13,4 °C pour 1981-2010[13] à 13,8 °C pour 1991-2020[14].
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive oiseaux : la « forêt de Grésigne et environs »[16], d'une superficie de 27 701 ha, un site où onze espèces de l'annexe 1 se reproduisent régulièrement sur le site, parmi lesquelles sept espèces de rapaces (dont le Faucon pèlerin et le Grand-Duc d'Europe)[17].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensées sur la commune[18] : le « causse d'Anglars » (3 598 ha), couvrant 4 communes dont trois dans le Tarn et une dans le Tarn-et-Garonne[19], et la « forêt de Grésigne » (4 019 ha), couvrant 7 communes du département[20] et une ZNIEFF de type 2[Note 6],[18] : la « forêt de Grésigne et environs » (18 733 ha), couvrant 21 communes dont 17 dans le Tarn et quatre dans le Tarn-et-Garonne[21].
Vaour est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[22],[I 1],[23]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2],[I 3].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (60,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (58,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (60,2 %), prairies (33,7 %), zones agricoles hétérogènes (6 %)[24].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Le territoire de la commune de Vaour est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier : le risque de radon[25]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[26].
Vaour est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire . En 2022, il n'existe pas de Plan de Prévention des Risques incendie de forêt (PPRif). Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 8],[27].
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[28]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 67,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (76,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 196 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 114 sont en en aléa moyen ou fort, soit 58 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[29],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[30].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982.
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[31].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Vaour est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[32].
L'occupation par l'Homme du pays de Vaour remonte au moins à l'âge du bronze ancien (d'environ 1800 av. J-C. à 1400 av. J-C.) marqué par la présence de dolmens, notamment celui de Peyrelevade, le plus grand du département. La construction des dolmens s'étendant de -2500 à -1500 et leur utilisation allant jusqu'à -500[33].
Il semble également que les lieux furent occupés par des peuples celtes comme le montreraient des dalles à rigoles qui seraient vouées au culte de l'eau retrouvées sur la butte où a été bâtie la commanderie de Vaour.
En 1140, les chevaliers de Penne firent don d'un terrain à Pierre Humbert. Une commanderie templière y fut alors fondée. On dénombrait seulement une dizaine de chevaliers, le reste s'était établi dans diverses dépendances de la région telles que : Montricoux, Cahors, Lacapelle-Livron, etc.
Les chevaliers templiers étaient exonérés de droits et taxes seigneuriales en échange de leur protection envers la population locale.
Le pouvoir de la commanderie s'étendait sur sept cantons et jusque dans le Quercy. Cette influence s'est mise en place grâce aux dons des religieux de Septfond et de la Chancelade ainsi qu'à ceux du comte de Toulouse. Il n'existe que peu de documents sur la vie à Vaour. En 1307, lors de la querelle entre Philippe IV le Bel et le pape Boniface VIII, le commandeur de Vaour, Bernard de Rocha, prit le parti du roi de France[34].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
? | ? | Gaspard Duboys | Notaire - Conseiller général du canton de Vaour (1833-1845) décédé en fonctions | |
? | ? | Pierre Vaissière | Rad. | Notaire - Conseiller général du canton de Vaour (1889-1913 et 1919-1925) |
1965 | 1974 | Fernand Verdeille | SFIO-PS | Libraire - Sénateur (1946-1974) Conseiller général du canton de Vaour (1945-1974) Président du Conseil Général (1945-1955) Ancien Maire de Penne (1945-1965) décédé en fonctions |
1989 | 1999 décédé en fonction | Francis Dupas | agriculteur) | |
1999 | ? | Georges Bousquet | PS | Technicien en architecture Conseiller général du canton de Vaour (2008-2015) |
mars 2014 | En cours | Pascal Sorin | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[36].
En 2019, la commune comptait 303 habitants[Note 9], en diminution de 16,53 % par rapport à 2013 (Tarn : +2,07 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
509 | 568 | 602 | 635 | 644 | 648 | 600 | 646 | 655 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
624 | 593 | 616 | 573 | 588 | 562 | 580 | 569 | 537 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
506 | 476 | 413 | 365 | 354 | 375 | 377 | 361 | 292 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
302 | 405 | 352 | 310 | 295 | 248 | 285 | 290 | 350 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
317 | 303 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018, la commune compte 144 ménages fiscaux[Note 10], regroupant 307 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 15 230 €[I 4] (20 400 € dans le département[I 5]).
2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 6] | 10,6 % | 13,3 % | 18,6 % |
Département[I 7] | 8,2 % | 9,9 % | 10 % |
France entière[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 195 personnes, parmi lesquelles on compte 72,4 % d'actifs (53,8 % ayant un emploi et 18,6 % de chômeurs) et 27,6 % d'inactifs[Note 11],[I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes[Carte 4],[I 9]. Elle compte 82 emplois en 2018, contre 89 en 2013 et 77 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 107, soit un indicateur de concentration d'emploi de 76,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 56,8 %[I 10].
Sur ces 107 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 60 travaillent dans la commune, soit 56 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 83,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,9 % les transports en commun, 5,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 10,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
47 établissements[Note 12] sont implantés à Vaour au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 13],[I 13].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 47 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 10 | 21,3 % | (13 %) |
Construction | 8 | 17 % | (12,5 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 9 | 19,1 % | (26,7 %) |
Information et communication | 1 | 2,1 % | (2,1 %) |
Activités financières et d'assurance | 1 | 2,1 % | (3,3 %) |
Activités immobilières | 2 | 4,3 % | (4,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 6 | 12,8 % | (13,8 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 5 | 10,6 % | (15,5 %) |
Autres activités de services | 5 | 10,6 % | (9 %) |
Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 21,3 % du nombre total d'établissements de la commune (10 sur les 47 entreprises implantées à Vaour), contre 13 % au niveau départemental[I 14].
L'économie de Vaour repose principalement sur l'activité de petits producteurs locaux (agriculteurs et éleveurs) et sur quelques petites entreprises du bâtiment (maçonnerie, menuiserie...). L'été de Vaour, un festival du rire qui se déroule au début du mois d'août, permet de promouvoir les producteurs locaux qui peuvent y proposer des repas à emporter. Le marché, qui a lieu tous les jeudis, est fréquenté par quelques villageois. Un bureau de poste est présent à Vaour. Malgré ses allures de village endormi, Vaour habite un milieu associatif actif.
La commune est dans les Causses du Quercy, une petite région agricole relativement pauvre et aride accueilant des élevages de brebis et agneaux en plein air, située dans le nord-ouest du département du Tarn[39]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est l'élevage de bovins, pour la viande[Carte 5].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 18 | 10 | 8 | 12 |
SAU[Note 15] (ha) | 483 | 439 | 339 | 429 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 18 lors du recensement agricole de 1988[Note 16] à 10 en 2000 puis à 8 en 2010[41] et enfin à 12 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 33 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 58 % de ses exploitations[42],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 483 ha en 1988 à 429 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 27 à 36 ha[41].
L’événement phare à Vaour est l'été de Vaour[43]. C'est un festival international du rire qui se déroule au début du mois d'août et qui propose, durant une semaine, plusieurs spectacles qui sont joués à différents endroits du village. Si l'on ne va pas voir de spectacles, on a tout de même la possibilité d'acheter de quoi manger à de petits producteurs locaux ou d'aller boire un thé au bénéfice de l'association Familles rurales[44].
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Blasonnement :
Écartelé d'argent à la croix pattée alésée de gueules et de sinople à la fasce d'or chargée de trois cors de chasse de sable, accompagnée en chef d'une hure de sanglier d'argent.. |