Messincourt est une commune française, située dans le département des Ardennes en région Grand Est.
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Messincourt | |
![]() Mairie et monument en hommage aux morts. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Ardennes |
Arrondissement | Sedan |
Intercommunalité | Communauté de communes des Portes du Luxembourg |
Maire Mandat |
Michel Sabatier 2020-2026 |
Code postal | 08110 |
Code commune | 08289 |
Démographie | |
Gentilé | Messincourtiens, Messincourtiennes [1] |
Population municipale |
604 hab. (2019 ![]() |
Densité | 74 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 40′ 51″ nord, 5° 09′ 16″ est |
Superficie | 8,15 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Carignan |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Florenville ![]() |
Florenville ![]() |
Florenville ![]() |
Escombres-et-le-Chesnois | ![]() |
Pure |
sachy | Osnes |
La commune de Messincourt se situe à la frontière entre la France et la Belgique.
Messincourt est une commune rurale[Note 1],[2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4]. La commune est en outre hors attraction des villes[5],[6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (53,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (52,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (46,5 %), terres arables (21,3 %), prairies (18,4 %), zones urbanisées (7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6,6 %), zones agricoles hétérogènes (0,3 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Selon Stéphane Gaber, la mention la plus anciennement attestée, Mulsencuten, date de 1096 ou 1097. C'est alors une possession de l’archevêque de Reims, par l'intermédiaire de l'abbaye de Mouzon[9]. C'est environ en l'an 1197 que le domaine de Messaincourt a été détaché de la châtellénie de Mouzon et annexé à celle d'Yvois sous la redevance du relief[10] envers les archevêques de Reims par Arnoul II comte de Chiny et Otton son fils.
Il appartenait autrefois au comte Robert de la Marck (duc de Bouillon et seigneur de Sedan), qui se mis sous la protection du roi de france François Ier et qui envoya un défi à Charles-Quint. Cet empereur, pour l'en punir, mit le siège devant le château de Messincourt, qui fut pris par trahison. Le comte de Nassau, commandant les assiégeants (plus de 6000 lances), fit raser le château[11] au printemps 1521. Cela fut le commencement d'une guerre ouverte entre l'empereur Charles-Quint et le roi François Ier de France . Un double canon, qui défendait le château durant ce siège de six semaines et trois jours, avait été coulé à Messincourt même.
Plusieurs décennies plus tard, un château (d'habitation) fut construit[12] Celui-ci fut détruit en 2016 pour cause d'immeuble menaçant ruine, qui était due à son délabrement.
Messincourt était la première des «Quatre Filles d'Yvois» (Yvois était l'ancien nom de Carignan «érigé en duché de Carignan par Louis XIV au profit d'Eugène-Maurice de Savoie, comte de Soissons, prince de Carignan en Piémont et la ville perd son nom pour devenir Carignan» ), c'est-à-dire sous la tutelle de l'une de ses vassales, et possédait un château. En 1340 Carignan fut aussi Luxembourgeoise, la ville et sa prévôté sont vendues à Jean Ier de Bohême dit Jean l'Aveugle[13]
En 1197, ce lieu se nommait alors Mulsenguisen[13],[14] et il appartenait au comté de Luxembourg, futur Duché puis Grand-Duché de Luxembourg. Messincourt fut un des villages luxembourgeois[15]. qui fut cédé ainsi que la partie méridionale de l'ancien duché de Luxembourg (sous le nom de Luxembourg françois[16]) au royaume de France en 1659, par le traité des Pyrénées.
D'après d'anciens documents[17], l'orthographe de Messincourt était légèrement différente – à savoir, Meſsaincour – le s long (ſ) étant une des formes anciennes de la lettre «s» minuscule. Dans d'autres ouvrages on retrouve le nom de Messincourt sous d'autres orthographes[18] : Messencourt[19], Messaincourt[10], Muſancourt[20].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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avant 1981 | ? | Daniel Pierre | DVG | |
mars 2001 | mars 2008 | Jean-Claude Meunier | ||
mars 2008 | 2010 | Frédéric Blainville[21] | ||
2010 | En cours (au 25 mai 2020) |
Michel Sabatier Réélu pour la mandat 2020-2026[22] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[24].
En 2019, la commune comptait 604 habitants[Note 2], en diminution de 2,11 % par rapport à 2013 (Ardennes : −3,68 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
580 | 542 | 559 | 596 | 712 | 707 | 740 | 812 | 845 |
1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 | 1906 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
966 | 1 058 | 1 022 | 999 | 1 020 | 926 | 984 | 945 | 935 |
1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
844 | 656 | 810 | 777 | 888 | 746 | 758 | 682 | 677 |
1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 | 2017 | 2019 |
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704 | 618 | 555 | 530 | 581 | 588 | 617 | 612 | 604 |
Selon S. Gaber[27], un moulin est mentionné dès 1248. Vers 1900, il y avait une minoterie et une scierie mécanique.
Simon Guillaume et son fils Nicolas, nés à Pure, décédés à Messincourt vers 1745, étaient tous deux meuniers.
Le petit château de Messincourt fait partie d'un monument qui s'appelle « La petite ville ».
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Les armes de la commune de Messincourt se blasonnent ainsi :
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Les anciens seigneurs de Messaincourt (Messincourt) portaient d'azur à la bande de gueules bordée d'argent, chargée de trois étoiles et de six raies d'or.
Château de Messincourt
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