Escombres-et-le-Chesnois est une commune française située dans le département des Ardennes, en région Grand Est.
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Escombres-et-le-Chesnois | |
Église Notre-Dame à Escombres. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Ardennes |
Arrondissement | Sedan |
Intercommunalité | Communauté de communes des Portes du Luxembourg |
Maire Mandat |
Philippe Choisy 2020-2026 |
Code postal | 08110 |
Code commune | 08153 |
Démographie | |
Gentilé | Heurquets |
Population municipale |
347 hab. (2019 ![]() |
Densité | 42 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 41′ 43″ nord, 5° 07′ 28″ est |
Altitude | Min. 178 m Max. 329 m |
Superficie | 8,29 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Carignan |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Pouru-aux-Bois | Bouillon![]() |
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![]() |
Messincourt | |
Pouru-Saint-Remy | Sachy |
La commune frontalière d'Escombres-et-le-Chesnois se compose du village d'Escombres et de son hameau le Chesnois, sis à 1 km du village, au cœur de la forêt.
Elle est située à l'extrémité nord-est du canton de Sedan-Est, jouit d'un climat continental dégradé plutôt froid qui est dû à son altitude. Son territoire touche, au nord, à ceux de Bouillon et Florenville (Belgique) ainsi que Pouru-aux-Bois , à l'est à celui de Messincourt, au sud à ceux de Messincourt et Sachy, et enfin, à l'ouest, à ceux de Pouru-Saint-Rémi et Pouru-aux-Bois. A la frontière belge, se trouvent les territoires du hameau de Grand-Hez (commune belge de Bouillon) et du village de Muno (commune belge de Florenville).
Le nom des habitantes et des habitants vient du mot hure, qui se prononce" heurr" en patois où il désigne la tête.
Le sous-sol est essentiellement composé de roches calcaire, surmontées d'une couche de sable pouvant aller jusqu'à plusieurs mètres. Les maisons les plus anciennes ont pour certaines leurs fondations posées directement sur le banc de roche.
Escombres-et-le-Chesnois est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (52 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (45,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (52 %), prairies (29 %), terres arables (11,3 %), zones urbanisées (4,5 %), zones agricoles hétérogènes (3,1 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Cecombe, Encombre (passage difficile), Combe (vallon), Ecomble, Esombe
Frechnor, Frigor (village du comté de Chiny), Fregnor
Le Chesnois : lieu planté de chênes
Une dernière supposition existe, comme quoi le nom du village d'Escombres vient de "décombres", le village ayant été plusieurs fois rasé (incendies, tremblements de terre) au cours de sa longue histoire. Toutefois, le nom patois du village "Incombes" se rapproche davantage de "Encombres".
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
avant 1981 | ? | Roland Watrin | ||
mars 2001 | mars 2008 | Daniel Tailleur | ||
mars 2008 | 2014 | Mohamed Guessas[8] | ||
2014 | 2020 | Denis Henry | ||
2020 | En cours (au 3 juillet 2020) |
Philippe Choisy [9] | Ancien cadre | |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[11].
En 2019, la commune comptait 347 habitants[Note 2], en diminution de 5,71 % par rapport à 2013 (Ardennes : −3,68 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
384 | 352 | 414 | 450 | 591 | 628 | 667 | 743 | 737 |
1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 | 1906 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
840 | 879 | 937 | 897 | 781 | 714 | 618 | 610 | 528 |
1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
537 | 400 | 370 | 351 | 366 | 314 | 302 | 303 | 303 |
1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 | 2017 | 2019 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
277 | 240 | 278 | 282 | 321 | 327 | 361 | 349 | 347 |
C'est une modeste église de village, à une seule nef, et qui n'a aucune décoration intérieure particulière. Le cimetière existait autour de cette église. Il est établi maintenant sur le haut d'une colline qui domine le village. Tout près de là est bâtie une chapelle assez jolie dédiée à saint Joseph.
Sur la colline Croue se trouve une jolie chapelle construite en 1873 et dédiée à saint Joseph avec, à l'intérieur, une statue de saint Quirin ; la statue d'origine de saint Joseph ayant été dérobée dans les années 2000.
Chaque année, le troisième dimanche après Pâques, elle était le but d'un pèlerinage très fréquenté jusqu'en 1961. À son arrivée, l'abbé Szymanoski décide que cela ne se fait plus.
La maison commune qui comprend la mairie et l'école est située à peu près au centre du village. Elle a été bâtie en 1844 et a coûté 18 000 francs. L'école est désormais fermée, faute d'un effectif d'enfants suffisant au maintien du poste de professeur des écoles par l'éducation nationale.
Il fut inauguré en 1920. Il regroupe 17 noms "morts pour la France 1914-1918", 3 noms "morts pour la France 1939-1945" et 2 noms "victimes civiles".
Un puits couvert de plusieurs dizaines de profondeur était, jusqu'à l'installation de l'adduction d'eau, le seul approvisionnement en eau du hameau. Les bêtes, en raison de la difficulté que représente le fait de remonter l'eau sur plus de 30 mètres, étaient conduites pour être abreuvées au ruisseau de la Goutelle, plus bas en forêt, par un chemin qui en a pris le nom : chemin de l'Abreuvoir.
La Saint-Luc se fête le dimanche qui suit la Saint-Luc (18 octobre), saint patron du village. Diction : "A saint Luc, sème dru." Pour les fêtes patronales, la famille Colas mettait jadis à disposition une salle sur la place, face au monument aux morts, jusqu'à la construction d'une salle des fêtes.
Trois générations de bouilleurs de cru ambulants dans la famille Lachaise originaire de Margut, se transmettent de père en fils l'alambic et le savoir-faire : Georges de 1955 à 1978, Raymond de 1978 à 1994 et depuis 1994 Jean-Christophe Lachaise. Le passage de l'alambic dans un village est un moment attendu. L'alambic est le "confessionnal" des Pères Lachaise et quelle ambiance !...
Initialement installé au cœur du village face à l'épicerie, l'atelier itinérant prend désormais place près du plan d'eau artificiel qui constitue la réserve incendie de la commune.
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Les armes d’Escombres-et-le-Chesnois se blasonnent ainsi : Parti : au 1) de gueules à la champagne crènelée de trois merlons d’argent, maçonnée de sable, d’où jaillissent deux pals alésés flamboyants d’or, au 2) d’or aux trois feuilles de chêne de sinople, les deux en chef posées en bande et en barre[14].
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La partie gauche représente deux flammes qui s'échappent d'un mur crénelé dans un ciel rougeoyant. Cela rappelle les deux incendies d'Escombres de 1466 et 1636. Le mur crénelé de trois merlons rappelle les lieux dits : Forteresse, Redoute, Citadelle et également la tour de l'ancienne église.
La partie droite avec trois feuilles de chênes évoque les trois premières habitations du hameau du Chesnois.
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