Mesnil-Martinsart est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
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Le village, rural et forestier, est situé sur des collines dominant l'Ancre, à 6 km au nord d'Albert, à 25 km au sud-ouest d'Arras et à 30 km au nord-est d'Amiens.
La nature du sol de la commune est principalement argilo-sablonneuse[1].
Relief, paysage, végétation
Le relief de la commune est composé de collines dominant la vallée de l'Ancre[1].
La partie sud de la commune est recouverte d'un massif boisé, le Bois d'Aveluy.
Hydrographie
La commune est limité à l'est par le Canal et l'Ancre qui confluent à Aveluy. Cette partie du territoire communal comprend de nombreux étangs et marais[2].
L'Ancre est un affluent du fleuve côtier la Somme.
Climat
Le climat de la commune est tempéré océanique avec vents dominants d'ouest, nord-ouest et sud-ouest[1].
Géographie humaine
Urbanisme et aménagement du territoire
La commune de Mesnil-Martinsart est composée de deux agglomérations:
le village de Mesnil, situé au nord-est et
le hameau de Martinsart, situé plus au sud-ouest.
Activités économiques et de services
L'agriculture reste l'activité économique dominante de la commune.
Transports et déplacements
La commune est aisément accessible depuis l'ex-RN 29 (actuelle RD 929) et l'ex-RN 338 (actuelle RD 938).
L'est de la commune est traversée par la ligne de Paris-Nord à Lille, mais la station la plus proche est la Gare d'Albert, desservie par des trains TER Hauts-de-France, qui effectuent des missions entre Rouen ou Amiens, et Lille ainsi qu'entre Abbeville, ou Amiens, et Albert ou Arras.
Urbanisme
Typologie
Mesnil-Martinsart est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
La commune est en outre hors attraction des villes[6],[7].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,3% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (87,3%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (81,2%), forêts (8,1%), zones agricoles hétérogènes (6,1%), zones humides intérieures (4,5%)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Toponymie
«Mesnil», toponyme très répandu en France, à partir de Mansionem. Le bas-latin a créé un nouveau terme dérivé du mot latin mansionile[10], diminutif de mansio, demeure, habitation, maison. Devenu en français médiéval maisnil, mesnil, «maison avec terrain[11]».
Histoire
Moyen Âge
Mesnil comme Martinsart avaient un seigneur au Moyen Âge. En 1199, par une charte, Eustache de Martinsart, donne des biens aux moines du prieuré de Lihons-en-Santerre. La seigneurie de Martinsart avait sous sa dépendance le château de Chipilly, une halle sur la place d'Albert, une partie des terres de Ville-sur-Ancre.
En 1214, dans un aveu au roi Philippe Auguste, apparait le nom de Robert-le-Grand de Mesnilio. Au XIXesiècle, les vestiges d'un château-fort étaient encore visibles au lieu-dit Vieux-Mesnil.
Les Templiers
Un poste de Templiers aurait existé sur la colline située entre Mesnil et Englebelmer, au lieu-dit les Terres de Cures. Des restes de constructions souterraines ont été mises au jour en 1830 par l'instituteur du village M. Obry[12].
Époque moderne
À la fin du XVIesiècle, Martinsart a comme seigneur, Jean de Pas de Feuquières, gentilhomme ordinaire de la chambre du roi Charles IX, maréchal de camp, gouverneur de Roye.
En 1730, le seigneur de Martinsart est M. Boitel. Le dernier seigneur de Martinsart est le chevalier d'Haudoire[12].
Époque contemporaine
En 1849, comme dans toutes les communes de France, la population masculine majeure peut, pour la première fois, voter grâce à l'instauration du suffrage universel masculin. Voici la répartition (en nombre) de quelques-uns des patronymes des 207 électeurs de l'époque[13]:
Bailleux
Blanchet
Crampon
Doublet
Herbet
Labateux
Lefebvre
Rouvillain
4
5
8
5
7
6
5
4
En 1853, les châtelains de Mesnil créent dans la commune une école primaire de filles et une salle d'asile (ancêtre des écoles maternelles)[12].
Dès 1899, l'instituteur signale que la population diminue, attirée par l'industrie métallurgique d'Albert qui offre des salaires plus rémunérateurs que l'agriculture locale[1].
Le village est considéré comme détruit à la fin de la Première Guerre mondiale[14] et a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918, le [15].
Articles détaillés: Croix de guerre 1914-1918 des communes de la Somme et Reconstruction en France et en Belgique après la Première Guerre mondiale.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Rattachements administratifs
La commune se trouve dans l'arrondissement de Péronne du département de la Somme.
Elle faisait partie depuis 1793 du canton d'Albert[16]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette organisation territoriale administrative a disparu, le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Rattachements électoraux
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton d'Albert
Articles détaillés: Liste des cantons de la Somme, Conseil départemental de la Somme et Liste des conseillers départementaux de la Somme.
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la cinquième circonscription de la Somme.
Articles détaillés: Liste des circonscriptions législatives de la Somme et Liste des députés de la Somme.
Intercommunalité
La commune fait partie de la communauté de communes du Pays du Coquelicot, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 2001 sous le nom de Communauté de communes de la région d'Albert - Acheux en Amiénois et Bray-sur-Somme.
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[23].
En 2019, la commune comptait 235 habitants[Note 2], en diminution de 2,89% par rapport à 2013 (Somme: −0,2%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
591
564
528
680
677
663
671
663
653
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
629
628
597
588
519
496
481
456
444
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
437
403
406
164
247
249
287
288
284
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
234
231
211
197
240
233
218
219
241
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2015
2019
-
-
-
-
-
-
-
233
235
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[24].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
La commune de Mesnil-Martinsart est située dans l'académie d'Amiens. Elle dépend de la zone B.
En 2013, Mesnil-Martinsart ne dispose plus d'aucun établissement scolaire.
En 2019, un projet d'école publique franco-australienne est envisagé à Pozières, qui pourrait accueillir des enfants de la commune[25]
Autres équipements
Une nouvelle mairie a été aménagée dans l’ancienne école de Mesnil, et l'ancienne pourrait devenir un musée consacré à la Première Guerre mondiale[20].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'église Saint-Gilles de Martinsart. L'édifice précédent, orienté, se situait au milieu du cimetière actuel.
La chapelle Notre-Dame-du-Rosaire au Mesnil. La chapelle primitive est mentionnée en 1763. Détruite en même temps que le village pendant la Première Guerre mondiale et reconstruite après le conflit[26].
Les étangs de la vallée de l'Ancre où abondent brochets, carpes et anguilles[1]...
Cimetières militaires:
Knightsbridge Cemetery du Commonwealth , situé au nord de Mesnil-Martinsart, à cinq cents mètres au sud-ouest du Mémorial terre-neuvien de Beaumont-Hamel, et où reposent 548 corps de soldats (490 Britanniques, 39 Terre-Neuviens, 1 Australien et 18 Néo-Zélandais)
Martinsart british cemetery, où reposent les corps de 488 soldats (479 Britanniques, 1 Australien et 8 Néo-Zélandais) [27].
Mesnil Ridge Cemetery, nécropole qui contient 95 corps (94 Britanniques et 1 Terre-Neuvien)
Article connexe: Liste des mémoriaux et cimetières militaires de la Somme.
L'église Saint-Nicolas.
Hommage aux 23 soldats tués le .
Entrée du Martinsart british cemetery.
Personnalités liées à la commune
Louis-Fernand Flutre (1892-1978), docteur ès lettres en 1932, né à Mesnil-Martinsart. Il publia en 1955 deux ouvrages sur le village, mentionnés ci-dessous.
Camille de Wazières (1884-1938), éleveur de pur-sangs trotteurs. Il fit construire son haras à Martinsart après la Première Guerre mondiale. Plusieurs prix portent son nom; en particulier le prix Camille de Wazières à l'hippodrome de Vincennes, pour les trotteurs. Il est le fils d'Arthur de Wazières, éleveur et promoteur du cheval de trait «Boulonnais» à Saint-Michel-sur-Ternoise, près de Saint-Pol-sur-Ternoise.
Pour approfondir
Bibliographie
Abbé Paul Decagny, Histoire de l'arrondissement de Péronne ou recherche sur les villes, bourgs et hameaux qui le composent, Péronne, J. Quentin (réimpr.2018) (1reéd. 1844), 626p. (ISBN0270575685, BNF30307547, lire en ligne), p.198-199, sur Google Books.
Louis-Fernand Flutre, Le Parler picard de Mesnil-Martinsart, Somme: phonétique, morphologie, syntaxe, vocabulaire, Genève, Librairie Droz , , 256p. (BNF32113653).
Louis-Fernand Flutre, Mesnil-Martinsart (Somme): essai d'histoire locale, Lyon, éd. à compte d'auteur, , 74p. (BNF32113651).
Carte spéciale des régions dévastées: 12 NE, Amiens [Nord-Est], Service géographique de l'armée, (lire en ligne), lire en ligne sur Gallica.
Notes et références
Notes
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
«Trois puits d’infiltration pour les marais d’Aveluy et Mesnil-Martinsart: Depuis plusieurs années, les marais d’Aveluy et Mesnil-Martinsart subissent des inondations récurrentes. Des études préliminaires complétées par des investigations géotechniques réalisées en 2018 ont montré l’utilité de créer un système d’infiltration plus adapté pour le site», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Albert Dauzat, Les noms de lieux, origine et évolution, Libraire Delagrave, Paris, 1926, p.153.
«Mesnil-Martinsart va désigner son nouveau maire à huis clos», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )«La liste de Roger Rousse, a été élue dès le premier tour Face à cette liste, Dominique Cauchy, se présentait seul pour briguer le poste de maire. Le maire sortant Philippe Skrzypczak ne se représentait pas.».
«On ne s’en rend peut-être pas compte, mais Mesnil-Martinsart, c’est deux villages à gérer»: C’est au prix de longues journées de travail que Philippe Skrzypczak arrive à combiner ses rôles d’enseignant et de maire. Il revient sur ce que sa municipalité a déjà entrepris», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
«Roger Roussel est le nouveau maire de Mesnil-Martinsart», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
Vincent Héry, «Cinq questions sur le projet d’école franco-australienne à Pozières: Un collectif d’Australiens veut aller au bout du projet au nom de l’histoire qui unit la France à leur pays. Mais les obstacles sont nombreux», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )«Début 2019, une réunion en sous-préfecture a rassemblé les représentants de communes proches de Pozières potentiellement intéressées par la création du Regroupement pédagogique concentré (RPC). Les conseils municipaux ont été invités à délibérer sur leur souhait de s’associer au projet. Les résultats sont tombés au compte-gouttes: «Courcelette, Authuille, Aveluy, Thiepval, Mesnil-Martinsart et Bécordel-Bécourt ont délibéré favorablement», indique Bernard Delattre, maire de Pozières».
André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, imp. Frédéric Paillart, coll.«Richesses en Somme», 4e trimestre 2003, 302p., p.228 (ASINB000WR15W8).
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