Auchonvillers est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.
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Auchonvillers est située au nord du département de la Somme à une douzaine de kilomètres d'Albert, à la limite des départements de la Somme et du Pas-de-Calais.
Le sol de la commune est généralement argilo-siliceux, une faible étendue de calcaire domine vers le nord[1].
Le territoire de la commune fait partie de l'Amiénois. Il est donc plutôt plat avec quelques ondulations[2]. L'altitude maximale de la commune est de 157 mètres.
Aucun cours d'eau ne traverse la commune. Une nappe phréatique est présente dans le sous-sol[2].
La commune se compose d'une seule agglomération, le village d'Auchonvillers, détruit pendant la Première Guerre mondiale, il a été reconstruit durant l'entre-deux-guerres.
L'activité dominante de la commune est l'agriculture.
Le village d'Auchonvillers se situe au carrefour des routes 73 et D 163.
Colincamps | Hébuterne (Pas-de-Calais) |
Beaumont-Hamel |
Mailly-Maillet | ![]() |
Beaumont-Hamel |
Englebelmer | Mesnil-Martinsart |
Auchonvillers est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[6],[7].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (94 %), zones agricoles hétérogènes (5,9 %), prairies (0,1 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
On trouve plusieurs formes pour désigner Auchonvillers dans les textes anciens : Auconviller (1186)[10], Auconviler en 1211[11], Authonvillers[12], Ochonviller (XIIIe siècle), Auchonviler en 1301[11], Osonvillers puis Ochonvillers sont mentionnés[2], Aussonvillers en 1369[13] avant que le village ne trouve son appellation définitive.
Auchonvillers est un toponyme gallo-romain dérivant de -villa désignant un domaine rural et d'un anthroponyme, peut-être germanique avec un Alacho(n)[11].
Chonvillé en picard.
On ne trouve pas trace de châtelain portant le nom d'Auchonvillers. La seigneurie d'Auchonvillers était mouvante du château d'Aveluy[12].
Selon le père Daire, un écolâtre du chapitre cathédral d'Amiens, Gérard de Noyelle, acheta, en 1281, les dîmes de la paroisse d'Auchonvillers à un clerc du nom d'Ingelran avec l'agrément de Gui de Châtillon, comte de Saint-Pol et seigneur d'Encre (Albert)[12].
En 1572, la seigneurie appartenait au marquis de Plotho, Benjamin de Belloy de Valicourt, ancien colonel d'artillerie. La deuxième seigneurie a relevé du comte d'Hésecques[2].
Le lieu-dit, la Bataille[14], sur le territoire communal laisse à penser que se déroula à cet endroit un combat entre Français et Impériaux. Le fort de la Tour du Pré[15] qui existait autrefois semble accréditer cette hypothèse[12].
Le village d'Auchonvillers a été totalement détruit au cours de la Grande Guerre.
La commune se trouve dans l'arrondissement de Péronne du département de la Somme.
Elle faisait partie depuis 1801 du canton d'Albert[16]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette organisation territoriale administrative a disparu, le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton d'Albert
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la cinquième circonscription de la Somme.
La commune fait partie de la communauté de communes du Pays du Coquelicot, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 2001 sous le nom de Communauté de communes de la région d'Albert - Acheux en Amiénois et Bray-sur-Somme.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
Avant 1844[12] | M. Lemaire | |||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1975 | 1989 | Jacques Caudron[17] | ||
1989[18] | 2014[19] | Guy Réveillon | ||
2014 [20] | mai 2020[21] | Marie-Anne Réveillon | ||
mai 2020[22] | En cours (au 14 janvier 2021[17]) |
Cyril Carnel |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[24].
En 2019, la commune comptait 144 habitants[Note 3], en augmentation de 15,2 % par rapport à 2013 (Somme : −0,2 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
392 | 433 | 418 | 442 | 428 | 476 | 433 | 474 | 466 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
448 | 420 | 405 | 402 | 371 | 371 | 354 | 346 | 289 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
267 | 262 | 245 | 99 | 148 | 168 | 153 | 150 | 161 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
152 | 157 | 152 | 128 | 112 | 147 | 132 | 129 | 143 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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144 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Un syndicat scolaire (Sivu) liant la commune à celles d'Englebelmer, Courcelles-au-Bois, Colincamps, Bertrancourt et Mailly-Maillet[26] gère le fonctionnement, l'aménagement, l'entretien des équipements et les activités péri-scolaires.
Le deuxième jour de la fête du village, la cérémonie des Jarretières, obéissait à un rituel convenu et prélude au bal du soir.
« Tout à coup le violon de la veille se fait entendre. C’est la cérémonie des Jarretières qui commence. Les jeunes gens du village accompagnent le vieux ménétrier et chantent au refrain. L’un d’entre eux, affublé d’une redingote démodée qui lui descend aux talons, et coiffé d’un ancien chapeau haut de forme des plus burlesques, porte une perche ornée d’un cerceau à l’un des bouts ; les autres suivent ; et toute cette bande joyeuse tombe comme une avalanche dans chaque maison qui possède une jeune fille en âge de danger ; pas une n’est oubliée ; et c’est alors un mélange de bruyants éclats de rire qui se prolongent comme un écho, et de petits cris d’étonnement ou d’effroi. La jeune fille, surprise dans son négligé du matin, a l’air embarrassée devant tous ces garçons ; elle sent qu’une vive rougeur colore ses joues pâlies par la fatigue du dimanche ; elle se retourne vivement pour cacher son trouble, et fait semblant de ne pas trouver dans l’armoire la jarretière qu’elle y a pourtant toute préparée d’avance. Les parents rient de l’embarras de leur enfant qui apporte enfin le fameux ruban, et timidement le donne au porte-jarretières. Pendant que ce dernier le suspend au cerceau, un autre jeune homme offre à l’ingénue sa rude main de paysan, et sans façon, la prenant par la taille, danse avec elle quelques pas de polka. Puis toute la troupe s’échappe, et toujours précédée du violoneux qui recommence son éternel del tarte à pimmes, elle va dans une autre maison trouver une autre jeune fille qui ornera le cerceau d’une nouvelle jarretière. Quand toutes les rues ont été suivies, et que chaque danseuse a livré son ruban, le cortège reprend la route du bal et y rentre. Les jeunes filles arrivent bientôt après ; les couples se forment au fur et à mesure, et quelques quadrilles précèdent la vente des Jarretières. Plusieurs jeunes gens sont préposés à cette vente. L’un figure le notaire. Près de lui, et juché sur une table boiteuse, le crieur. Enfin un troisième remplit de son mieux les fonctions de garde-champêtre, et répète, en voix de basse, la mise à prix du crieur. Après maintes simagrées de ce burlesque trio, chacune des jarretières est adjugée à sa propriétaire, comme il est convenu d’avance ; et c’est à chaque vente une explosion de réflexions et de bons mots qui, certes, ne sont pas toujours bien spirituels, mais qui excitent le vrai rire et cette franche gaieté, débarrassée de toute étiquette. Quand la dernière jarretière est vendue, l’orchestre soulève toute la jeunesse dans un galop frénétique, puis danseurs et danseuses vont au cabaret dépenser en sirops et en chopes de bière le produit de la vente, et avant de se quitter, tous ces Roméos picards donnent à leurs Juliettes rendez-vous pour le bal du soir »[27].
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