Mailly-Maillet est un gros village rural picard, situé à 6 km d'Acheux-en-Amiénois, à 23 km de Doullens et 34 km d'Amiens.
Son altitude moyenne est de: 153 m et sa superficie est de 1 358ha. En 1883, la commune comptait 227ha de bois qui dépendaient alors de l’ancien château et étaient la propriété du baron Le Feuvre, d'Albert.
Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Géographie physique
Paysage rural de la commune.
Nature du sol et du sous-sol
Le sol de la commune est de formation tertiaire. Il est constitué du limon des plateaux, terre argilo-siliceuse. Les pentes laissent affleurer la craie blanche à silex, terre calcaire siliceuse peu profonde. Dans les vallées, des dépôts meubles donnent une terre argileuse et siliceuse[1].
Relief, paysage, végétation
Le relief de la commune est celui d'un plateau avec un dénivelé accusé de 17 m à 163 m au lieu-dit les Caritables[1].
Hydrographie
Il n'y a sur le territoire communal ni cours d'eau ni source.
Les nappes phréatiques étaient situées en 1897 à une cinquantaine de mètres de profondeur. L'écoulement des eaux pluviales se fait à l'ouest, au sud et à l'est vers l'Hallue[1].
Climat
Le climat de Mailly-Maillet est tempéré océanique avec vents dominants de sud-ouest et de nord-ouest.
Article détaillé: Climat de la Somme.
Géographie humaine
La rue du général-Leclerc (ex RN 319, actuelle RD 919).
Mailly était, au XIXe siècle, la commune la plus importante et la mieux bâtie de l'ancien canton d'Acheux[2].
Voies de communication
Mailly-Maillet est desservi par l'ancienne route nationale 319, devenue la RD 919.
Cinq autres routes aboutissent au centre du village.
Hameaux, écarts et lieux-dits
Parmi les lieux dits, on notait en 1899:
les Caritables;
la vallée des Morts, souvenir d’une sanglante bataille;
la Justice où s’élevaient sans doute les fourches patibulaires;
la Longue Borne;
les Bonnettes;
la vallée Madame;
les Catiaux;
le Parterre, ancienne dépendance du parc du château;
Le bois Sacquepée;
le Carnaphé;
le Paradis, avec son mystérieux trésor...
Le territoire communal comporte encore aujourd'hui un hameau: Beaussart. Une école y accueillait des élèves en 1899[3].
Communes limitrophes
Communes limitrophes de Mailly-Maillet
Courcelles-au-Bois
Colincamps
Hébuterne
Bertrancourt
Auchonvillers
Hédauville et Forceville
Englebelmer
Urbanisme
Typologie
Mailly-Maillet est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[7],[8].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,4% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (87,4%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (84,6%), forêts (8,5%), zones urbanisées (4%), prairies (2,8%)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Toponymie
On trouve plusieurs formes pour désigner Mailly-Maillet dans les textes anciens: Malleium, Malli, Mailliaeum, Mailly-au-Bos, Mailly-le-Franc[1].
Le toponyme Mailly, est d'origine germano-romane, selon toute vraisemblance. Le suffixe y est dérivé du latin iacus lui même dérivé d'un gentilice en ius et le préfixe Maill viendrait d'un antroponyme germanique. Ce type de toponyme se rencontre dans la France du Nord et de l'Est et notamment en Picardie[11].
Une hypothèse plus ancienne propose une autre origine, selon M. Taillier, Mailly dériverait du mot celtique «mâle» signifiant pierre ou roc[12].
Histoire
Préhistoire
L'emplacement du village, sur l'une des ramifications de l'ancienne voie gauloise dite «de Barbarie», paraît lui attribuer une origine antérieure à la conquête romaine[12].
Antiquité
L'implantation humaine depuis au moins les Gallo-romains a par contre été attestée par la découverte, près de l’ancienne voie romaine menant d’Amiens à Arras (et passant à l’extrémité du village) et en particulier en 1838, d'assez nombreux objets: urnes de terre noire, lacrymatoires en verre blanc, médailles en or de Maximien, et plusieurs anneaux ornés de pierres gravées: l’une de ces pierres représentait un esclave donnant à manger à un aigle déployé. Les restes d’un «siège curule» en ivoire auraient même alors été identifiés parmi des débris d’armes et d’autres objets[13].
Ses premières habitations furent bâties au bas de la côte, vers le nord, autour de l’ancien cimetière. Elles furent transportées plus tard sous les murs du château fort élevé par les seigneurs sur le haut de la colline. C’est à l’agglomération de ces chaumières que le bourg actuel de Mailly dut sa formation première[12].
Moyen Âge
Au mois de , Enguerran de Croi, et Jean le Monnier (Monetarius), chanoine de Picquigny, vendirent à Yole, comtesse de Saint-Pol et dame d’Encre, plusieurs granges situées à Mailly (apud Mailliacum) et Sanlis, pour l’œuvre de deux clercs, auxquels on assigna moitié des dîmes des dits lieux. La vente fut faîte à la charge de payer à Gaultier, doyen et clerc d’Encre, 22 livres parisis.
Le hameau de Beaussart, dont la dénomination rappelle l’existence d’un bois défriché, Sart, Sartum, est d’une origine très ancienne:
Guillaume de Beaussart donna une charte en 1230 – Gilles de Mailly fit don au chapitre d’Amiens, en , de toute la dîme du terroir de Beaussart «de bella sarto», qu’il avait achetée de Robert de Forceville, seigneur de Beaussart, du consentement de sa femme Béatrice et de leurs sept enfants. Jean de Susane, chevalier, l’évêque d’Amiens, Geoffroy, confirmèrent cette donation.
Gilon de Mailly est mentionné dans les actes du Parlement de Paris à plusieurs reprises[14].
Jean IIIe du nom, baron de Mailly, prend le titre de seigneur de Beaussart en 1450. Cette seigneurie resta dans la famille de Mailly[12].
Les Hospitaliers
Mailly possédait autrefois une maladrerie (hôpital de lépreux au Moyen Âge); elle se trouvait à mi-côte entre le cimetière et le nouveau village, près de l’emplacement nommé les Templiers. Il est probable que cet établissement dut sa fondation aux Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, qui comptaient dans leur ordre plusieurs membres de la famille de Mailly.
Cette maladrerie fut remplacée, dans les temps modernes, par un hôpital qui ajouta aux revenus déjà existants la dotation de 200 livres de rentes, que lui fit, en s’y retirant vers 1746, Madeleine-Bernandine Cadot de Sedeville, veuve du sieur de Gouffier et belle-sœur du marquis de Mailly. Des sœurs grises du couvent Saint-Lazare à Paris y furent appelées le pour soigner les malades indigents et donner l’instruction gratuite aux jeunes filles pauvres de la paroisse. Cet hôpital, dont l’utilité était marquée dans une localité aussi importante que celle de Mailly, n’a pas été conservé, il sert aujourd’hui de mairie après avoir longtemps abrité l’école communale[12].
Époque moderne
L'église de Mailly-Maillet par Hippolyte Furmeyer (1860).
Plusieurs membres de la famille de Mailly, tels que Gilles, 1548, Thibaut, 1575, Réna III..., s’intitulèrent seigneurs de Colincamps et de Beaussart.
Mailly eut beaucoup à souffrir lors du siège de Corbie en 1636; les Espagnols s’en emparèrent et livrèrent presque toutes les maisons au pillage. L’année suivante, un incendie détruisit une grande partie du bourg.
En 1683, un nouvel incendie, plus terrible que le premier, réduisit en cendres l’église, le château et la commune presque tout entière, laquelle, par son importance, avait mérité le titre de ville.
Le bourg de Mailly-Maillet comprenait dans son territoire deux hameaux: Beaussart et Colicamps et plusieurs autres dépendances, Belval, Haut et Bas Héringuiére, dont les dîmes sont mentionnées comme faisant partie du revenu du titulaire curé, Pierre Petit, en 1730.
Époque contemporaine
Révolution française
Lors de la Terreur, il fut signalé comme un foyer d’émigration, et une lettre de dénonciation, écrite à André Dumont, le 15 nivôse de l’an II, lui apprenait que la tranquillité de Mailly était en danger; que le maire, le premier officier municipal et le juge de paix se voyaient menacés par la vengeance de l’aristocratie qui voulait les immoler, et que le foyer du mal était à Doullens:
«Comme le citoyen de France, disait on, reçoit, à chaque instant, des visites de ses affiliés, et que ceux-ci reviennent à Mailly servir les mauvais principes qu’il leur débite, je crois qu’il serait bon que tu donnasses l’ordre de lui interdire toute communication à l’extérieur de la citadelle.»
Des scellés furent apposés au château et grâce au courage d’un membre de la société populaire de Doullens, le comte d’Hesecques, déjà détenu à la citadelle de cette ville, échappa à la mort[12].
Second Empire et guerre de 1870-1871
Le village, qui était desservi auparavant par le bureau de poste d'Acheux, est doté en de sa propre poste[15].
Mailly eut beaucoup à souffrir de l’invasion allemande durant la guerre franco-prussienne de 1870. Après la bataille de l'Hallue, les Français battant en retraite vers le nord, passèrent à Mailly où ils séjournèrent le . Le lendemain, les Prussiens, au nombre d’environ 12 000, traversèrent la commune. Du 5 au , Mailly eut à loger de nombreux détachements de cavalerie ennemie. Le 14 une escarmouche eut lieu entre les éclaireurs français et les cuirassiers blancs, qui emmenèrent prisonniers quatre dragons.
Les Allemands revinrent à Mailly après la bataille de Saint-Quentin, et séjournèrent du au . La troupe de l’occupation était de la 28e d’infanterie, le 8erégiment de pontonniers et de hussards, formant un total de 3 000 hommes; craignant d’être surpris, ils établirent des avant-postes à la sortie du bourg, et élevèrent des barricades interceptant toute espèce de communication. L’Armistice ayant été déclaré, les Prussiens partirent brusquement dans la direction d’Amiens, emmenant en otage le maire, M. Desjardin, qui fut enfermé à la citadelle pendant douze jours.
Les pertes occasionnées à Mailly par l’occupation prussienne tant par suite de réquisition que comme contributions de guerre, s’élevèrent à la somme de 85 000 francs de l'époque. La commune a été admise dans la répartition des indemnités accordées par l’État pour une somme de 48 000 francs.
Débuts de la IIIeRépublique
La gare de Mailly-Maillet, avant la Première Guerre mondiale.
Le hameau de Beaussart comptait à la fin du XIXesiècle 248 habitants. Il fut longtemps privé de chapelle pour les services religieux de ses habitants. «Grâce à la munificence et au zèle de leur compatriote, l’abbé Gosselin, ils possèdent aujourd’hui une magnifique église. Leur généreux bienfaiteur avait à peine terminé une aussi difficile entreprise qu'il mourut le , victime de son généreux dévouement. Il était vicaire à Péronne[12]».
Mailly-Maillet a été desservi par une ligne de chemin de fer secondaire à voie métrique du réseau départemental de la Somme, qui reliait Albert à Doullens de 1888 à 1949
Première Guerre mondiale
Tank anglais le , lors de l'offensive allemande du printemps.
Mailly-Maillet, était située à l'arrière immédiat du front pendant la Première Guerre mondiale. La ligne de chemin de fer desservant Mailly-Maillet était aux mains des Alliés. Pendant la Bataille de la Somme, la ligne servit au transport de munitions et à l'évacuation des blessés. En , le tronçon Acheux-en-Amiénsois-Albert fut désaffecté. Après la bataille de la Somme, en 1917, la section Acheux-en-Amiénsois-Aveluy fut rouverte. Au cours de l'offensive de printemps de , le trafic fut interrompu, à partir du , sur le tronçon Albert-Acheux-en-Amiénois.
Les cimetières militaires britanniques de Mailly wood et de l'extension du cimetière communal sont officiellement créés le [16]
A la fin de la guerre, le village avait subi d'importantes dégradations[17].
L'entre-deux-Guerres
La commune a été décorée de la Croix de guerre 1914-1918, le [18], et a été citée à l’ordre de l’armée.
Articles détaillés: Croix de guerre 1914-1918 des communes de la Somme, Reconstruction en France et en Belgique après la Première Guerre mondiale et Liste des mémoriaux et cimetières militaires de la Somme.
Une desserte du village depuis Amiens par des autocars départementaux est organisée dès 1932[19].
Seconde Guerre mondiale
Quatre hommes originaires de la commune furent été arrêtés par les Allemands en juillet- pour faits de résistance, détenus à la prison d'Amiens puis au camp de Royallieu à Compiègne et de là furent déportés au camp de Buchenwald, en Allemagne. Tous moururent en déportation[20].
Au terme de la Seconde Guerre mondiale, la commune a été décorée de la Croix de guerre 1939-1945 avec étoile de bronze[21]
Le corps des sapeurs-pompiers
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Mailly a notamment depuis 1852 un corps de sapeurs-pompiers. Nous n’avons que peu d’éléments sur les sinistres dans la commune, d’autant que plusieurs pages ont été détruites sur le registre du corps. Néanmoins nous sommes certains que nos anciens ont eu dur à faire, surtout durant la Première Guerre mondiale, la commune se trouvant sur les champs de bataille de la Somme.
En 1983, le corps a reçu un nouveau drapeau en remplacement de celui datant de 1852 (toujours visible à la mairie). L'amicale a effectué l’achat d’un fourgon en 1982. L’ancien entrepôt qui se trouvait au presbytère a été remplacé en 1984 par un local flambant neuf.
En 1993, la commune acquiert un fourgon pompe-tonne qui est entièrement reconditionné par les sapeurs pompiers.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune se trouvait depuis 1926 dans l'arrondissement d'Amiens du département de la Somme. Par arrêté préfectoral du , la commune en est détachée le pour intégrer l'arrondissement de Péronne[22].
Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1958 de la cinquième circonscription de la Somme.
Elle faisait partie depuis 1801 du canton d'Acheux-en-Amiénois[23]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais intégrée au canton d'Albert.
Intercommunalité
Mailly-Maillet est membre de la communauté de communes du Pays du Coquelicot, créée fin 2001 sous le nom de Communauté de communes de la région d'Albert - Acheux en Amiénois et Bray-sur-Somme.
En 2020, le budget de la commune était constitué ainsi[27]:
total des produits de fonctionnement: 424 000 €, soit 674 € par habitant;
total des charges de fonctionnement: 342 000 €, soit 544 € par habitant;
total des ressources d'investissement: 163 000 €, soit 259 € par habitant;
total des emplois d'investissement: 122 000 €, soit 194 € par habitant;
endettement: 398 000 €, soit 633 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants:
taxe d'habitation: 14,93%;
taxe foncière sur les propriétés bâties: 22,07%;
taxe foncière sur les propriétés non bâties: 38,07%;
taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties: 0,00%;
cotisation foncière des entreprises: 0,00%.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2019: médiane en 2019 du revenu disponible, par unité de consommation: 20 740 €[28].
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[30].
En 2019, la commune comptait 632 habitants[Note 3], en augmentation de 3,95% par rapport à 2013 (Somme: −0,2%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 202
1 167
1 318
1 456
1 457
1 430
1 438
1 483
1 186
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 102
1 049
1 086
1 011
1 046
1 040
999
947
877
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
829
831
827
625
691
696
678
618
669
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
693
675
657
620
639
604
602
602
608
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
630
632
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[31].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
L'école publique primaire des 3 versants scolarise les enfants de la commune en maternelle et en élémentaire[32].
Un syndicat scolaire (Sivu) liant la commune à celles d'Englebelmer, Courcelles-au-Bois, Colincamps, Bertrancourt et Auchonvillers[33] gère en 2019 et depuis l'an 2000 le fonctionnement, l'aménagement, l'entretien des équipements et les activités péri-scolaires.
Autres équipements
La salle Pierre Lefebvre.
Salle municipale Pierre Lefèbvre inaugurée en 1987. Celle-ci porte le nom d'un bienfaiteur.
Centre de secours, composé fin 2018 de vingt-deux soldats du feu, dont cinq sous-officiers, neuf caporaux et huit sapeurs[34].
Économie
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Entreprises et commerces
Agriculture
Tourisme
Commerces
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Façade de l'église. La grande frise sculptée au dessus du portail de l'église.La chapelle Madame.
La mairie de Mailly-Maillet est installée dans un bâtiment en brique et pierre qui était autrefois l'hôpital de la commune, édifié jadis en remplacement d'une maladrerie[35].
Article détaillé: Église Saint-Pierre de Mailly-Maillet.
Chapelle Madame[41], située en bordure de l'ancien enclos du couvent des Cordeliers fondé au XVesiècle, non loin de l'église[42],[43]. Le marquis de Mailly la fit élever en 1753 en mémoire d'Antoinette Cadot de Sebeville, sa jeune épouse décédée, par les architectes Franque et Christophle[44]. Classé MH(1973). Une majestueuse allée, bordée par un alignement de tilleul; y conduit depuis le parc situé devant l'église.
Article détaillé: Chapelle Madame de Mailly-Maillet.
Chapelle Notre-Dame du Mont-Carmel Rue Lepage, un premier édifice a été construit avant la Révolution. Reconstruite après la Grande Guerre, la chapelle montre une Vierge à l'enfant au-dessus de l'entrée[45].
Chapelle du cimetière Construite à l'emplacement et avec les matériaux de l'ancienne église de Mailly, Beaussart et Colincamps. C'est la sépulture d'anciens curés locaux. Une restauration a eu lieu en 1972[45].
Monument aux morts réalisé par la marbrerie Dessein d'Albert en 1922[46] C'est un monument unique dans le département de la Somme, avec sa statue «la France foulant aux pieds l'aigle germanique[47]», riche en symboles:
victoire ailée;
aigle vaincue;
coq gaulois;
avec, gravée sur le socle, cette devise: On ne passe pas.
Cimetières militaires du Commonwealth, entretenus par la CWG:
Communal Cimetery Extension Dans ce cimetière conçu par WC Von Berg reposent 122 Britanniques, 1 Canadien, 3 Néo-Zélandais, tués au cours de la Première Guerre mondiale[48].
Mailly Wood Cemetery. Il abrite les sépultures de 702 soldats du Commonwealth, dont 60 de soldats qui n'ont pu être identifiés. Le cimetière a été conçu par Sir Reginald Blomfield, et, situé en périphérie du village, son accès en voiture n'est pas recommandé par temps de pluie (risque d'enlisement)[49].
Écuries du XVIIIesiècle de l'ancien château de Mailly-Maillet, aujourd'hui détruit, partiellement réaménagées en brasserie par Lavisse à la limite des XIXeetXXesiècles, actuellement désaffecté, 3, 5 rue Eugène-Dupré[50].
Jardin du Beaumaillet, aire de jeux pour les enfants inaugurée en à l'arrière de la mairie[51].
L'église.
Cimetière militaire britannique de Mailly Wood.
Tombe d'un sergent du Lancashire fusiliers au Mailly Wood cimetery
Détail du monument aux morts
Le monument aux morts
Église Saint-Léger de Beaussart, bâtie dans le style néo-gothique en 1860.
Personnalités liées à la commune
Liste des seigneurs de Mailly.
L'écrivain britannique J. R. R. Tolkien combattit à Mailly-Maillet lors de la Première Guerre mondiale, du au , pendant la Bataille de la Somme[52].
Héraldique
Le blason de la maison de Mailly se trouve sur le fronton de la mairie.
Les armes de la commune sont des armes parlantes, elles se blasonnent ainsi:
La commune de Mailly-Maillet a repris les armes des Mailly, seigneurs du lieu, en changeant les émaux. Les armes de la famille de Mailly étaient d'or à trois maillets de sinople.
Ornements extérieurs
Croix de guerre 1914-1918 avec palme.
Croix de guerre 1939-1945 avec étoile de bronze.
Citation à l'ordre de l'armée du 28 octobre 1920: «Courageuse cité, située dans la zone de combat pendant la guerre et dont les habitants ont supporté sans faiblesse de fréquents bombardements qui l'ont détruite. S'est signalé pendant ces dures épreuves par une belle ténacité et une confiance inébranlable dans le succès de nos armes.»
Citation à l'ordre du régiment du 11 novembre 1948: «Courageuse commune, en partie détruite pendant la guerre 1939-1945, n'en a pas moins continué la lutte clandestine»[54].
Pour approfondir
Bibliographie
Paul Decagny, L'arrondissement de Péronne, ou recherches sur les villes, bourgs, villages et hameaux qui le composent, Péronne, Imprimerie et librairie de J. Quentin, , 607p. (lire en ligne), p.209-2015; sur Google Livres.
Adolphe de Cardevacque, Le canton d'Acheux, Impr. Lorisse, Autremencourt, Le Livre d'histoire, 2003` (1reéd. 1883), 390p. (ISBN2-84373-348-0, BNF39089943), p.280-297.
Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du ministère français de la Culture (base architecture et patrimoine), archives de la médiathèque de l'architecture et du patrimoine, et service de l'inventaire général de la Région
Carte spéciale des régions dévastées: 12 NE, Amiens [Nord-Est], Service géographique de l'armée, (lire en ligne) sur Gallica.
Notes et références
Notes
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Références
Notice géographique et historique sur la commune de Mailly-Maillet, rédigée par A. Garbe, instituteur, 1897, Archives départementales de la Somme.
Adolphe de Cardevaque, Le Canton d'Acheux, 1883 réimpression, Paris, Le Livre d'histoire- Lorisse, 2003 p. 284 (ISBN2 - 84 373 - 348 - 0).
Notice géographique et historique sur la commune de Mailly-Maillet rédigée par Mademoiselle Tempez, institutrice, 1899, Amiens, Archives départementales de la Somme
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Charles Rostaing, Les Noms de lieux, Paris, Presses universitaires de France, 1969 p. 63
«Changements dans la circonscription des bureaux de poste», Bulletin mensuel de l'Administration des postes, no21, , p.73 (lire en ligne, consulté le )lire en ligne sur Gallica.
«Cimetières pour les Alliés», Travaux des conseils d'hygiène publique et de salubrité du Département de la Somme, 1917-1918-1919-1920, -317 (lire en ligne, consulté le ), lire en ligne sur Gallica.
«Les pompiers de Mailly-Maillet misent sur la jeunesse: Le centre de secours se définit comme une famille et met en avant l’engagement des plus jeunes», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
Odette et André-Charles Gros, Le compagnon Jean Veyren "Vivarais" Artiste serrurier au XVIIIe siècle en Picardie, Villeneuve de Berg, Mémoire d'Ardèche et Temps Présent, Société des Enfants et Amis de Villeneuve de Berg, , 112p., p.68-69.
André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, imp. Frédéric Paillart, coll.«Richesses en Somme», 4e trimestre 2003, 302p., p.174-175 (ASINB000WR15W8).
Vincent Hery, «Un jardin extraordinaire inauguré à Mailly-Maillet: Le Beaumaillet vient d’être inauguré. Le lieu doit permettre de créer un lien entre les générations», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
John Garth, Tolkien et la grande guerre, Christian Bourgois éditeur, , 384p. (ISBN2267026252, lire en ligne), p.41, sur Google books.
Jean Estienne et Mireille Louis, Armorial des Chefs-lieux de canton et des communes de la Somme, Abbeville, 1972, Imprimerie F. Paillart.
Jean Estienne et Mireille Louis, Armorial des Chefs-lieux de canton et des communes de la Somme, Abbeville, 1972, Imprimerie F. Paillart
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