Bertrancourt est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.
Cet article est une ébauche concernant une commune de la Somme.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade «Bon début» quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune. Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Elle fait partie de la communauté de communes du Pays du Coquelicot dont le siège est à Albert.
Géographie
Localisation
Bertrancourt est un village picard de l'Amiénois, situé à 12 km au nord-ouest d'Albert et 17 km au sud-est de Doullens, aisément accessible par les anciennes routes nationales 319 (actuelle RD 919) et 338 (actuelle RD 938).
Géographie physique
Nature du sol et du sous-sol
Le sol et le sous-sol de la commune sont de formation tertiaire et quaternaire. La couche végétale et le sous-sol sont argileux et de ce fait assez imperméables. Le fonds des vallées est formé d'alluvions[1].
Relief, paysage, végétation
Le versant de l'Authie est formé de deux petites vallées, l'une passant par Bus-lès-Artois et l'autre par Louvencourt.
Le point le plus bas de la commune est situé à 140 m d'altitude, le point le plus haut culmine à 154 au nord-est[1].
Le paysage de la commune est assez boisé.
Hydrographie
Il n'y a ni cours d'eau, ni source dans la commune. La nappe phréatique est située à 50 m de profondeur environ[1].
Climat
Le climat de la commune est tempéré océanique avec vents dominants de sud-ouest et de nord.
Géographie humaine
Urbanisme et aménagement du territoire
La commune présente un habitat groupé au carrefour de routes secondaires.
Bertrancourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5],[6].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,4% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (94,9%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (81,4%), zones agricoles hétérogènes (14%), zones urbanisées (4,6%)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Toponymie
On trouve plusieurs formes pour désigner Bertrancourt dans les textes anciens: Bertramecurt (1164), Bertreminecurt (1170), Bertraniccort, Bertranni curtis, Bertrandi curia, Bertraincourt (1186), Bertamecourt (1255), Bertrancourt (1567), Bétrancourt (1692)[9].
Histoire
On a retrouvé dans le sol de la commune des silex taillés, des pièces de monnaie et des traces de substructions gallo-romaines[1], preuves de l'ancienneté de l'occupation du territoire de Bertrancourt par l'homme.
Au XIIIesiècle, le chapitre cathédral d'Amiens acheta en 1215, à Hugues de Belval une part de la dîme de Bertrancourt sur 30 journaux de terre pour 200 livres parisii. En 1242, ce fut l'Hôtel-Dieu d'Amiens qui acquit une part de la dîme auprès de Gauthier et Jean de Bertrancourt[9].
Au XVIesiècle, en 1508, Guillaume «Bastard de Mailly» était seigneur de Bertrancourt. En 1550, Henri de Grouches et son fils Robert étaient seigneurs de Bertrancourt. Ce dernier fait prisonnier lors de la défense de Doullens, dut, pour payer sa rançon et ses dépenses de guerre, vendre des terres pour une valeur des 140 000 livres.
Au XVIIesiècle, la seigneurie de Bertrancourt passa à la famille Le Cambier puis à la famille Brunel et enfin par mariage à la famille de Querecques de Forceville. En 1636, lors de l'invasion espagnole, le village de Bertrancourt fut dévasté et brûlé[9].
En 1795, les biens de l'église de Bertrancourt furent vendus.
En 1870-1871, 25 jeunes gens de la commune servirent sous les drapeaux, deux périrent. Le 28 janvier 1871, venant de Bapaume, 2 000 soldats allemands se retranchèrent dans Bertrancourt, élevant des barricades. Le 31 janvier, ils quittèrent définitivement la commune[9].
Politique et administration
Par arrêté préfectoral du , la commune est détachée le de l'arrondissement d'Amiens pour intégrer l'arrondissement de Péronne[10].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[14].
En 2019, la commune comptait 212 habitants[Note 3], en diminution de 3,64% par rapport à 2013 (Somme: −0,2%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
540
534
574
700
741
730
732
750
713
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
658
650
654
615
580
508
458
440
406
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
384
366
363
320
325
315
299
273
273
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
247
250
231
200
200
199
224
229
214
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
226
212
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[16].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
Un syndicat scolaire (Sivu) liant la commune à celles d'Englebelmer, Courcelles-au-Bois, Colincamps, Mailly-Maillet et Auchonvillers[17] gère le fonctionnement, l'aménagement, l'entretien des équipements et les activités péri-scolaires.
Économie
L'économie de la commune est toujours dominée par l'agriculture.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église Sainte-Marguerite, reconstruite en 1848 sur l'esplanade en face du château, de style néo-classique, avec façade en pierre calcaire. Elle est composée d'un unique vaisseau avec plafond en plein cintre terminé par une abside aveugle arrondie et d'une sacristie. La cloche provient de l'ancien clocher et a été fondue en 1786[18] par Cavillier. L'ancienne église était située plus bas dans le village. Elle se composait d'une tour clocher, d'une nef, d'un transept et d'une abside à trois pans. En creusant les fondations de l'église actuelle, on a découvert l'existence de muches, le long d'un corridor d'une cinquantaine de mètres de long sur deux de large, donnant accès à une douzaine de cavités taillées dans la roche. Au milieu du corridor, se trouve un grès circulaire recouvrant un puits[9].
Chapelle Notre-Dame-des-Douleurs bâtie vers 1880 sur l'emplacement de l'ancienne église, aux frais de l'abbé Dangreville, curé de Cartigny et de sa sœur, enfants du pays. Elle est construite en brique, ceinturée par un cordon de pierre formant un larmier[9]. De style néogothique, la chapelle a la forme d'un vaisseau rectangulaire avec une abside à trois pans. La façade est renforcée, de chaque côté, par une tourelle prenant appui sur un contrefort. Le portail est surmonté par une rosace[19].
Cimetière militaire britannique (Bertrancourt Military Cemetery).
Personnalités liées à la commune
Paschase Broët (ca. 1500 - 1562) un des dix premiers jésuites, cofondateurs de la Compagnie de Jésus, né à Bertrancourt.
Plaque dans la basilique Saint-Nicolas-de-Port, mentionnant Paschase Broët.
Héraldique
Blason
D'argent au lion de sable armé et lampassé d'azur.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Pour approfondir
Bibliographie
Adolphe de Cardevaque, Le Canton d'Acheux, 1883 réimpression, Paris, Le Livre d'histoire- Lorisse, 2003 (ISBN2 - 84 373 - 348 - 0).
Articles connexes
Amiénois
Liste des communes de la Somme
Liste des mémoriaux et cimetières militaires de la Somme
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Références
Notice géographique et historique sur la commune de Bertrancourt, rédigée par M. Boulanger, instituteur, 189?, Archives départementales de la Somme
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Adolphe de Cardevaque, Le Canton d'Acheux, 1883 réimpression, Paris, Le Livre d'histoire- Lorisse, 2003. (ISBN2 - 84 373 - 348 - 0).
«Claude Touzet nommé maire honoraire de Bertrancourt: Claude Touzet nommé maire honoraire de Bertrancourt», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )«Claude Touzet est né le 27 mars 1936 à Bertrancourt. Il fréquente l’école du village de 6 à 14 ans. Il travaille ensuite pour l’atelier de fabrication de matériel de tube métallique de l’entreprise Tubagro de Mailly-Maillet (il prend sa retraite après 44 ans de services). En novembre 1959, il épouse Marie-Paule Charpentier avec qui il a un fils, Didier. Son engagement communal débute aux côtés de René Durand en 1965, il devient conseiller municipal. Puis adjoint en 1976 et pendant 7 ans. En 1989, il est élu maire et le restera jusqu’en mars 2014».
«Patrick Schricke conserve son écharpe de maire à Bertrancourt», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2025 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии