Meistratzheim [maistʁatsaim] est une commune française, située dans la circonscription administrative du Bas-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est.
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Meistratzheim | |
![]() | |
![]() Blason |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Collectivité territoriale | Collectivité européenne d'Alsace |
Circonscription départementale | Bas-Rhin |
Arrondissement | Sélestat-Erstein |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Sainte-Odile |
Maire Mandat |
Claude Krauss 2020-2026 |
Code postal | 67210 |
Code commune | 67286 |
Démographie | |
Gentilé | Meistratzheimois, Meistratzheimoises [1] |
Population municipale |
1 500 hab. (2019 ![]() |
Densité | 117 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 26′ 58″ nord, 7° 32′ 38″ est |
Altitude | Min. 150 m Max. 162 m |
Superficie | 12,82 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Strasbourg (partie française) (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Obernai |
Législatives | Sixième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.meistratzheim.fr |
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Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace.
Meistratzheim fait partie du canton d'Obernai et de l'arrondissement de Sélestat-Erstein. Le village est situé entre Obernai et Erstein, sur la rivière Ehn.
Obernai | Krautergersheim | Hindisheim |
Niedernai | ![]() |
Limersheim Schaeffersheim |
Valff | Uttenheim | Bolsenheim |
Meistratzheim est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Strasbourg (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 268 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[5],[6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (79 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (56,5 %), forêts (14,4 %), prairies (13,7 %), zones agricoles hétérogènes (8,9 %), zones urbanisées (6,3 %), eaux continentales[Note 3] (0,2 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Le site situé à proximité de la voie celto-romaine reliant Belfort à Seltz par Brumath est occupé dès le Néolithique. Des sépultures mérovingiennes ont été découvertes. Le village appartient dès les premiers temps aux comtes de Nordgau, puis est partagé ensuite entre diverses abbayes : Wissembourg en 742, Schwarzach en 828, puis par échange entre le comte Erchenger de Souabe[9], Andlau en 880, Altdorf en 1097 et Ebersmunster en 1030. Par la suite, le fief est acquis par l'évêché de Strasbourg, puis par la famille Landsberg (de), qui immatricule la seigneurie parmi les terres de la noblesse de basse Alsace et la conserve jusqu'à la Révolution. En juillet 1587, pendant les Guerres de religion, les mercenaires du sieur de Marleroi provoquent quatre incendies à Meistratzheim ; au XVIIe siècle, la commune souffre du passage des troupes impériales suédoises, lorraines, et françaises, qui pillent, incendient et rançonnent ; elle est également touchée par la famine due à la rigueur des hivers et à l'insuffisance des récoltes. Le , la commune a entrepris l'assainissement de 466 hectares de terrains communaux. Ces travaux ont consisté à curer d'anciens fossés, l'ouverture de fossés neufs, des terrassements de nivelage. Les travaux ont commencé en 1858. La Première Guerre mondiale cause la mort de vingt-trois habitants.
![]() |
Les armes de Meistratzheim se blasonnent ainsi : |
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Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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février 1812 | juin 1816 | Barthelme | ||
juin 1816 | mars 1824 | Hügel François Joseph | cultivateur et garde champêtre | |
1977 | 2001 | Joseph Wagentrutz | ||
mars 2001 | mai 2020 | André Weber[11] | ||
mai 2020 | En cours | Claude Krauss [12] | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[14].
En 2019, la commune comptait 1 500 habitants[Note 4], en augmentation de 3,31 % par rapport à 2013 (Bas-Rhin : +2,76 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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1 372 | 1 232 | 1 417 | 1 489 | 1 601 | 1 643 | 1 666 | 1 725 | 1 722 |
1856 | 1861 | 1866 | 1871 | 1875 | 1880 | 1885 | 1890 | 1895 |
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1 663 | 1 681 | 1 637 | 1 599 | 1 497 | 1 449 | 1 369 | 1 306 | 1 276 |
1900 | 1905 | 1910 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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1 238 | 1 213 | 1 239 | 1 125 | 1 113 | 1 133 | 1 129 | 1 085 | 1 096 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
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1 044 | 1 072 | 1 066 | 1 265 | 1 230 | 1 302 | 1 362 | 1 379 | 1 452 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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1 500 | 1 500 | - | - | - | - | - | - | - |
La paroisse Saint-André relève au début du chapitre d'Obernai, patronné par la commanderie des chevaliers teutoniques d'Andlau. L'église primitive romane est agrandie à partir de 1720. La nef est allongée et le clocher carré est surélevé d'un toit en pointe. La construction d'une nouvelle église est envisagée dès 1856, mais l'État refuse de la subventionner, jugeant le projet de l'architecte trop somptueux pour une paroisse de 1 200 âmes. Un compromis ayant été trouvé, la première pierre est posée en avril 1913. Interrompus par la guerre, les travaux ne reprennent qu'après 1918. L'évêque vient consacrer l'église en juillet 1922. Après la mise en service d'une nouvelle église paroissiale en 1922, l'ancien édifice est détruit : seuls sont conservés la tour fortifiée et le chœur du XVIIIe siècle, l'ensemble constituant maintenant la chapelle du cimetière. L'église catholique de Meistratzheim, construite de 1913 à 1919, est la plus haute du Bas-Rhin (75 m) hors de Strasbourg.
La chapelle Saint-André, qui se trouve à l'intérieur du cimetière, était l'église primitive de Meistratzheim. Elle abrite un tabernacle baroque en bois doré du XVIIIe siècle, seul vestige du mobilier qui se trouvait dans l'église primitive en 1720. Après l'édification de la nouvelle église en 1922, l'ancien édifice est détruit. Le chœur conserve encore, encastré, le tympan du XIIe siècle, qui montre le Christ bénissant entouré de saint Benoît, symbolisé par un serpent, et de sainte Scholastique. La chapelle abrite un tabernacle baroque en bois doré du XVIIIe siècle, seul vestige ancien qui se trouvait dans l'église primitive en 1720.
Établissement en 1907 de la voie métrique reliant Erstein à Ottrott en traversant le Bruch de l'Andlau ainsi que les villages de Schaeffersheim, Meistratzheim, Niedernai et la ville d'Obernai. Cette voie a été créée en premier lieu en vue du transport des pierres de Saint-Nabor, car le transport des personnes a été faible. La ligne fut supprimée en 1914, époque à laquelle l'autorité militaire allemande fit enlever les rails pour les besoins de son industrie de guerre.
Xavier Uhlmann, né le à Meistratzheim et décédé le à Farnborough, était le 1er valet de Napoléon III, le valet de chambre du Prince Impérial, le trésorier de l'impératrice Eugénie.
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