Marly-le-Roi est une commune française située dans le département des Yvelines en région Île-de-France. Située à une vingtaine de kilomètres à l'ouest du centre de Paris, cette commune de l'unité urbaine de Paris au cœur du Pays des Impressionnistes abrite notamment le Domaine national de Marly-le-Roi et une partie de la forêt domaniale de Marly.
Pour les articles homonymes, voir Marly.
Marly-le-Roi
L'Abreuvoir de Marly, le quartier de Montval-Coteaux et au fond, le viaduc ferroviaire.
La commune de Marly-le-Roi se situe sur la rive gauche de la Seine au sud d'un méandre, à 22 kilomètres à l'ouest de la cathédrale Notre-Dame de Paris, point zéro des routes de France.
Elle est localisée à 9 kilomètres au nord de Versailles, préfecture des Yvelines, à 5 kilomètres au sud de Saint-Germain-en-Laye la sous-préfecture et à 17 kilomètres à l'ouest de la porte d'Auteuil.
Elle est bâtie sur une sorte de promontoire en contrebas et au nord du plateau du Cœur-Volant au bord duquel se trouvait le château de Marly aujourd'hui disparu. Ledit promontoire domine d'environ 150 mètres la vallée de la Seine plus au nord. L'urbanisation est concentrée dans la moitié nord du territoire communal, la moitié sud étant majoritairement couverte par la forêt domaniale de Marly.
Le Vieux Marly-Ombrages-Monbâti, avec des hôtels particuliers du XVIIIesiècle et l’église Saint-Vigor, édifiée au XVIIesiècle;
Le Plateau-Vergers-Vauillons-Bois Martin, avec ses maisons individuelles, et le parc Jean-Witold;
Les Grandes Terres, domaine piétonnier résidentiel et privé, dans un parc de 27 hectares;
Montval, ancien hameau de Le Pecq avant 1822[1], avec son gymnase, son groupe scolaire et sa bibliothèque;
Les Coteaux, comprenant l'ancien hameau de Montval.
Climat
Le climat de Marly-le-Roi est de type océanique dégradé. La station de référence pour Marly-le-Roi est celle de Saint-Germain-en-Laye[2]. Le climat est caractérisé par un ensoleillement et des précipitations faibles. La moyenne des précipitations tourne autour de 650 mm par an étalés sur 111 jours de pluie en moyenne, dont 16 jours de fortes précipitations (plus de 10 mm). Les températures y sont douces, le mois le plus froid étant janvier avec une moyenne de températures de 4,7°C et les mois les plus chauds juillet et août qui présentent une température moyenne de 20°C.
Marly-le-Roi est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6].
Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[7] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[8],[9].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[10],[11].
Transports et déplacements
Voies de communications
Le chemin de grande randonnée GR1 (Tour de Paris) traverse le sud du territoire de la commune, entre Louveciennes à l'est et L'Étang-la-Ville à l'ouest.
La commune est située à 4 kilomètres au nord de la sortie 6 de l'autoroute A13 (Saint-Germain-en-Laye, Marly-le-Roi, Le Chesnay, Versailles-Notre Dame).
Depuis l'autoroute, la Route nationale 186, qui relie Versailles à Saint-Germain-en-Laye, permet de rejoindre Marly-le-Roi avant de longer la commune par l'est du sud au nord.
La commune est également traversée par la route départementale 7 qui relie Le Pecq puis Saint-Germain-en-Laye vers le nord et, vers le sud, Bailly puis Saint-Cyr-l'École.
Enfin, la route départementale 161 relie Saint-Germain-en-Laye à L'Étang-la-Ville et Villepreux via Marly.
La ligne effectue les liaisons entre les gares de Paris-Saint-Lazare, de La Défense et de Saint-Nom-la-Bretèche - Forêt de Marly. Elle est située sur la ligne de Saint-Cloud à Saint-Nom-la-Bretèche - Forêt-de-Marly.
En 1878, la Société anonyme du Tramway à Vapeur de Rueil à Marly-le-Roi (TVRMR) met en service le la ligne entre Rueil-Malmaison et Port-Marly. Un train sur deux empruntait l’embranchement vers l’abreuvoir de Marly-le-Roi. En 1891, un accident mortel, impliquant une passante et le mécanicien, rapporté par le supplément illustré du Petit Journal du , eut lieu à la halte Saint-Fiacre (arrêt actuel de la ligne 1 du bus de Saint-Germain-en-Laye à Versailles).
La rame automotrice Z6523/24 de la livrée Z 6400 est le premier train parrainé en Île-de-France par une commune, en l’occurrence celle de Marly-le-Roi, le [12].
Transports routiers urbains et interurbains
Les transports en commun routiers sont assurés principalement par le réseau de bus Saint-Germain Boucles de Seine.
La commune est donc desservie par les lignes du réseau de bus Saint-Germain Boucles de Seine 1, 9A, 9AB, 9B, 9D, 10, 15, 15S, 18S et 21.
Marly-le-Roi est également desservie par la ligne 170 du réseau Transdev Ecquevilly.
Toponymie
Le toponyme est attesté sous les formes Mairilaco en 697, Marleium en 1087, Marletum, de Marleio en 1173[13],[14], Marliacum en 1202.
Il serait issu d'un anthroponyme latin tel que Marullius[13] ou Marillius[14]. Le nom de Marly provient de marcilliacum, «domaine de Marcel», qui a donné marlacum, malliaco villa ou peut-être de merula, merle.
Micro-toponymie
Le nom de Marly a été donné à une automobile construite en 1956 par la société Simca, le break Simca Marly.
Le nom de Marly a été donné à un plat «La Timbale Marly», (un salpicon), mélange à base de légumes, de fruits, de poisson et de viande. Les ingrédients sont coupés finement.
Histoire
Le lieu est connu dès 676, sous Thierry III.
On découvrit à Marly, en 1848, un dolmen au lieu-dit le Mississipi[15] non loin de la «Tour aux Païens»[16].
Marly est propriété des seigneurs de Montmorency jusqu'à son acquisition par Louis XIV en 1676 qui y fait construire par Jules Hardouin-Mansart «son» château de Marly, plus intime que Versailles et où il pourra s'adonner aux plaisirs personnels. Il acquiert ainsi par échange la seigneurie de Marly pour y construire son château de Marly.
Le château, situé sur le plateau du Cœur Volant, est alimenté en eau par la machine de Marly et l'aqueduc de Louveciennes et l'extrémité nord est agrémentée d'un bassin, en contrebas, au niveau du village, et d'un immense abreuvoir où les cavaliers peuvent entrer avec leurs montures! Ce bassin sera agrémenté, sous Louis XV, par les deux célèbres chevaux de Marly sculptés en 1745 par Guillaume Coustou.
En 1789, le château est pillé par les révolutionnaires et laissé à l'abandon.
Durant la Révolution, la commune porte provisoirement le nom de Marly-la-Machine[17] (bien que celle-ci soit située sur la commune de Bougival); les chevaux sont «subtilisés» pour être installés à Paris sur la place de la Concorde puis placés à l'entrée de l'avenue des Champs-Élysées en 1795. Aujourd'hui, ils se trouvent à l'abri des intempéries au Musée du Louvre dans la cour Marly de l'aile Richelieu.
En 1799, un industriel, Alexandre Sagniel, achète le château à l'abandon et installe des ateliers de filature dans les communs. Failli, cet industriel ne trouvant pas à céder le château en l'état de délabrement avancé, le démantèle et en vend les pierres comme pierres à bâtir[18]. En 1806, le domaine passe entre les mains de l'administration des Eaux et Forêts.
La période impressionniste voit le village, à l'instar de ceux de Bougival, Louveciennes ou Croissy, attirer les peintres comme Sisley ou Pissarro ainsi que poètes, écrivains et sculpteurs. Maillol s'y installera également au début du XXesiècle.
L'abreuvoir de Marly fut le seul élément du domaine de Marly classé au titre des monuments historiques en 1862. Si d'autres éléments ont été classés en 1928, la totalité du domaine de Marly ne fut classé que le [19],[20]. Jusqu'en 2009, le domaine a été une résidence de la présidence de la République[21], servant notamment de relais de chasses présidentielles et de lieu de villégiature[22]. Il est aujourd'hui géré par l'Établissement public du château, du musée et du domaine national de Versailles.
Au cours des années 1950-1960, la ville voit son développement urbain au sein de l'aire urbaine de Paris s’accélérer au sud de la commune avec l'implantation du quartier des Grandes Terres[23].
Le Château de Marly par Pierre-Denis Martin (1724).
Marly-le-Roi fait partie de la Communauté d'agglomération Saint Germain Boucles de Seine avec 19 autres communes du nord-est du département des Yvelines, et dont le siège est situé au Pecq.
Découpage administratif
La commune est située dans le département des Yvelines, dont la préfecture est Versailles. Elle fait partie de l'arrondissement de Saint-Germain-en-Laye et, depuis 2015, du canton de Chatou. De 1833 à 2015, elle avait été intégrée au Canton de Marly-le-Roi. De plus, elle fait partie de la quatrième circonscription des Yvelines.
L’organisation juridictionnelle rattache les justiciables de Villennes au Tribunal judiciaire de Versailles et au tribunal administratif de Versailles, tous rattachés à la Cour d'appel de Versailles[24].
Tendances politiques et résultats
Élections présidentielles
Résultats des deuxièmes tours:
Élection présidentielle de 2012[25]: 56,83% pour Nicolas Sarkozy (UMP), 43,17% pour François Hollande (PS). Le taux de participation était de 84,85%.
Élection présidentielle de 2017[26]: 83,80% pour Emmanuel Macron (REM), 16,20% pour Marine Le Pen (FN). Le taux de participation était de 79,22%.
Élections législatives
Article connexe: Quatrième circonscription des Yvelines.
Résultats des deuxièmes tours:
Élections législatives de 2012[27]: 59,27% pour Pierre Lequiller (UMP), 40,73% pour Sandrine Dubos (PS). Le taux de participation était de 58,91%.
Élections législatives de 2017[28]: 63,40% pour Marie Lebec (LREM), 36,60% pour Ghislain Fournier (LR). Le taux de participation était de 49,61%.
Élections européennes
Résultats des deux meilleurs scores:
Élections européennes de 2014[29]: 27,66% pour Alain Lamassoure (UMP), 14,83% pour Marielle de Sarnez (MoDem). Le taux de participation était de 53,48%.
Élections européennes de 2019[30]: 35,73% pour Nathalie Loiseau (LREM), 17,96% pour Yannick Jadot (EÉLV). Le taux de participation était de 59,94%.
Élections régionales
Résultats des deux meilleurs scores:
Élections régionales de 2015[31]: 56,73% pour Valérie Pécresse (UMP), 34,47% pour Claude Bartolone (PS). Le taux de participation était de 60,53%.
Élections départementales de 2015[32]: 66,51% pour Ghislain Fournier et Marcelle Gorgues (UMP), 33,49% pour Catherine Coicadan et André Michel (PS). Le taux de participation était de 41,34%.
Élections municipales
Résultats des deuxièmes tours ou du premier tour si dépassement de 50%:
- Élections municipales de 2008[33]: 59,94% pour Jean-Yves Perrot (DVD), 26,23% pour Sandrine Dubos (DVG) et 13,83% pour Bernard Longhi (Modem). Le taux de participation était de 61,24%.
- Élections municipales de 2014[33]: 73,26% pour Jean-Yves Perrot (DVD) et 26,74% pour Jacques Chesnais (DVG). Le taux de participation était de 59,17%.
- Élections municipales de 2020[34]: 52,41% pour Jean-Yves Perrot (DVD), 31,37% pour Noëlla Arnaudo (DVC) et 16,22% pour Tanguy Ruellan (DVG). Le taux de participation était de 44,71%.
Liste des maires
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1808
1810
Victor Deschamps
1810
1830
Adrien Bucon
1830
1848
Paul Huvet
1848
1849
Émile Piton
1849
1849
Édouard Maulme
1849
1852
Georges Guyet
1852
1862
Jean Moiesseron
1862
1870
Gustave Fillet
1870
1871
Victorien Sardou
1871
1874
François Beaugrand
1874
1875
Pierre Errequeta
1875
1881
Louis Mazian
1881
1888
Hector Titreville
1888
1888
Charles Basselier
1888
1899
Jean-Baptiste Broussin
1899
1913
Alfred Couturier
1913
1918
Paul Duret
1918
1919
Auguste Lesserteur
1919
1930
Raoul Filhos
1930
1934
Paul Oudot
1934
1935
Léon Legrand
1935
1940
Paul Leduc
1940
1947
Maurice Bourgoing
1947
1953
Henri Bèque
1953
1966
Raymond Gilles
1966
1989
Jean Béranger
MRG (Union de la gauche)
Vice-président du Mouvement des radicaux de gauche.
Énarque, Haut fonctionnaire[36], conseiller-maître à la Cour des Comptes Conseiller régional d’Ile-de-France (2004 → 2010) Président de la CA Communauté d'agglomération Saint-Germain Seine et Forêts (2014 → 2015) Vice-président de la CA Saint Germain Boucles de Seine (2016 → ) Réélu pour le mandat 2020-2026[37],[38],[39]
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10000habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8% de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[44],[Note 3]
En 2019, la commune comptait 16 385 habitants[Note 4], en diminution de 0,61% par rapport à 2013 (Yvelines: +2,1%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 387
1 229
1 191
1 052
1 208
1 158
1 167
1 203
1 243
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 325
1 380
1 302
1 250
1 334
1 558
1 688
1 491
1 443
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 568
1 663
1 670
1 951
2 280
2 459
2 537
2 992
3 765
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
10 193
11 925
16 103
17 257
16 741
16 759
16 655
16 645
16 147
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
16 385
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[45].)
Histogramme de l'évolution démographique
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,6%, soit en dessous de la moyenne départementale (38,0%). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 26,5% la même année, alors qu'il est de 21,7% au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 7 574 hommes pour 8 761 femmes, soit un taux de 53,63% de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,32%).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[46]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
1,0
90 ou +
2,0
6,3
75-89 ans
11,0
15,4
60-74 ans
16,6
21,3
45-59 ans
22,1
18,6
30-44 ans
18,0
15,9
15-29 ans
13,5
21,4
0-14 ans
16,7
Pyramide des âges du département des Yvelines en 2018 en pourcentage[47]
La commune offre plusieurs équipements sportifs: deux piscines municipales (la piscine municipale Franck Esposito[52] et la piscine intercommunale de Saint-Germain-en-Laye), cinq gymnases (le gymnase du Champ-des-Oiseaux, le complexe sportif du Chenil, le gymnase Ramon, le gymnase des Maigret et le gymnase du Centre), deux stades[53] (le stade François-Henri-de-Virieu pour le football et le tennis, et le stade du Chenil pour le football et l'athlétisme), un centre équestre (poney-club) et un rowing club.
La ville possède d'autre part une école municipale des sports, comprenant plusieurs activités: la section arts du cirque, la section multisports (jeux de ballons: handball, basket-ball, volley-ball, football et rugby; jeux de raquettes: tennis, badminton, tennis de table; athlétisme: courses, lancers, sauts, hockey, cross québécois; rollers, gymnastique, trampoline, piscine) et la section gymnastique.
La bibliothèque et centre multimédia Pierre Bourdan, avenue de Saint-Germain, possède une section adulte et une section jeunesse[56];
Le conservatoire de musique Roger-Bourdin dans le parc Jean-Witold[57];
Le cinéma Le Fontenelle offre un cinéma d'art et d'essai[58],[59];
Le centre culturel Jean Vilar propose notamment des spectacles de: théâtre, musique, danse, contes et expositions de peintures[60],[61];
L’office de tourisme propose de nombreuses activités[62],[63];
Le Pôle Jeunesse est une structure qui accueille les jeunes marlychois de 11 à 25 ans. De nombreuses activités sont organisées en accès libre ou sur inscription: jeux, sport, tournois, cours de musique, activités manuelles, sorties ludiques et culturelles[64].
Santé
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Marly-le-Roi met à la disposition de ses concitoyens différents centres médicaux: le Centre de protection maternelle et infantile (PMI), le Centre de planification et d’éducation familiale, le Centre médico-psychologique, le Centre médico-psycho-pédagogique, et le S.I.M.A.D. (Service de soins à domicile), le Centre de Rééducation pour aveugles et malvoyants et le Centre thérapeutique de Jour Jean-Ernst. La ville regroupe une dizaine de médecins généralistes et une trentaine de médecins spécialistes. Elle est rattachée au Centre hospitalier de Poissy / Saint-Germain-en-Laye.
Manifestations culturelles et festivités
Des concerts de l'orchestre de Marly en l'église Saint-Thibaut[65];
Fête de la ville, avec son grand feu d'artifice, dans le parc royal de Marly;
Les Rencontres de Danse Contemporaine organisées par Dancite[68], au centre culturel Jean-Vilar.
Cultes
Églises catholiques[69]: l'Église Saint-Vigor de Marly-le-Roi, l'église Saint-Thibaut-de-Marly, et la chapelle Sainte-Amélie; ces deux dernières sont situées géographiquement sur la commune du Pecq mais font partie de la paroisse de Marly-Le Pecq-L'Étang-la-Ville;
Église protestante unie de France[70]: le temple se situe chemin des Maigrets.
Marly possède deux cimetières: Henri-Bouilhet et Genêtrière.
Économie
Entreprises et commerces
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L'exploitation agricole est restreinte à une sorte d'enclave entre Bailly et Rocquencourt à proximité du fort du Trou d'Enfer.
Les entreprises installées sur la commune exercent leurs activités dans le secteur tertiaire et occupent une superficie de 61 hectares. Les principales sont:
l'entreprise technologique Carl Zeiss;
la compagnie d'assurances Axa.
Revenus de la population et fiscalité
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 44 022 €, ce qui plaçait Marly-le-Roi au 1 045e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[71].
En 2017, la part des ménages fiscaux imposables était de 77%[72].
Emploi
Le taux de chômage, en 2017, pour la commune s'élève à 6,5%[72], un chiffre inférieur à la moyenne des Yvelines (9,9%)[73] et à la moyenne nationale (10,4%)[74].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
La ville possède un patrimoine très important[75]:
Le parc royal, dans lequel se trouvent les célèbres chevaux de Marly et se situait le château de Marly;
Le Musée du domaine royal de Marly, en bordure du parc royal;
La place de la Vierge, autrefois lieu de grandes processions religieuses le jour de la Fête-Dieu;
Le lavoir de la mare Thibaut, mentionné dès 1266;
L'église Saint-Vigor, construite en 1688 par Mansart;
L'abreuvoir, construit par Mansart en 1698-1702. C'est le plus grand abreuvoir d'Europe; il a été entièrement restauré en 2005 en respectant les techniques d'origine;
La tour du télégraphe Chappe, construit par Claude Chappe en 1798;
La ligne de Saint-Cloud à Saint-Nom-la-Bretèche - Forêt-de-Marly, la gare de Marly-le-Roi et le viaduc ferroviaire de Marly (1884-1889).
Le château du Verduron, ancienne demeure de Victorien Sardou, célèbre pour ses sphinx;
Le fort du Trou-d'Enfer construit entre 1878 et 1881;
La maison d’Alexandre Dumas (fils);
Le buste de Victorien Sardou, placé en 1915, retiré en 1941 et remplacé en 1946;
L'Hôtel de Toulouse, construit au début du XVIIIesiècle, habité vers 1730 par Louis Alexandre de Bourbon;
L'hôtel de Gesvres, propriété de monseigneur le duc de Gesvres, gouverneur de Paris qui y habitait en 1741;
Le centre culturel Jean-Vilar, construit en 1972 par l'architecte Robert Benoit;
Le lycée, construit sur une propriété de la tragédienne Rachel;
Les Grandes Terres, ensemble immobilier conçu par Marcel Lods (1957-1959);
Le marché couvert, des architectes Jacques Dubois et Philippe Ameller (2014);
... mais la machine de Marly était en fait située à Bougival.
La ville compte près de dix-sept hectares d'espaces verts (hors domaine national de Marly et forêt domaniale), dont 458 m2 d'espaces fleuris.
Le service des espaces verts réalise deux fleurissements par an et entretient plus de 1 300 arbres: tels que les prunus, les tilleuls, les chênes, les érables, les platanes, les aubépines, les marronniers, les catalpas, les liquidambars, et les acacias.
Le peintre français Georges Mathieu a intitulé une des œuvres Marly. Il s'agit d'une huile sur toile de 60 par 100 cm datée de (19)65 qui représente, sur un fond bleu sombre, un réseau de lignes parallèles et perpendiculaires surmontées de plusieurs diagonales et de lignes brisées. Elle fut exposée, sous le no70 en 1965, à la Galerie Charpentier à Paris lors d'une exposition monographique.
La ville a été utilisée comme lieu de tournages pour de nombreux films, comme Razzia sur la schnouf, Les Yeux sans visage, Playtime, Bonjour l'angoisse, Ne réveillez pas un flic qui dort, Se souvenir des belles choses ou Mademoiselle de Joncquières.
Personnalités liées à la commune
(Liste non exhaustive, classée par années croissantes)
Bouchard de Montmorency († 1226), seigneur de Marly.
Louis XIV , roi de France.
Jules Hardouin-Mansart (1646-1708), premier architecte du roi Louis XIV est mort au château de Marly[78].
Saintine (de son vrai nom Joseph-Xavier Boniface) (1798-1865), romancier et dramaturge, est enterré au cimetière Henri-Bouilhet[79].
Alexandre Dumas fils (1824-1895), romancier et dramaturge, est décédé à la maison Champflour[80], située au no1 de la rue Champflour[81].
Henri Bouilhet (1830-1910), ingénieur chimiste et industriel, est enterré avec son fils André Bouilhet (1866-1932), dans le caveau de X. B. Saintine, au cimetière portant son nom[79].
Victorien Sardou (1831-1908), dramaturge, a été maire de Marly en 1870-71[82] et habitait au château du Verduron.
André Theuriet (1833-1907), poète, romancier et auteur dramatique, est né sur la commune[83].
Alfred Sisley (1839-1899), artiste peintre impressionniste ayant vécu sur la commune de 1874 à 1878[84].
Paul Copin-Albancelli (de son vrai nom Paul-Joseph Copin) (1851-1939), journaliste et militant nationaliste, est enterré avec son épouse (nom de jeune fille: Anne Delage ou Simon De Lage)[85], la dramaturge et femme de lettres ayant le pseudonyme: Simone Arnaud (1850-1901)[86], au cimetière Henri-Bouilhet[79].
Aristide Maillol (1861-1944), peintre, graveur et sculpteur, y a séjourné durant les saisons d'étés à partir de 1903 jusqu'à la fin de sa carrière[87],[88].
Gaspard Maillol (1880-1945), neveu du précédent, peintre et graveur, a dirigé l'atelier de fabrication de papier d'Orval.
André Baillon (1875-1932), écrivain belge de langue française, est enterré au cimetière Henri-Bouilhet[79].
Georges Le Roy (1885-1965), acteur et professeur au Conservatoire de Paris, est enterré avec son épouse Jeanne Delvair (nom de jeune fille: Jeanne Deluermoz) (1877-1949), actrice et sociétaire de la Comédie-Française, au cimetière Henri-Bouilhet[79].
André Lafosse (1890-1975), musicien tromboniste soliste, est né sur la commune en 1890[89].
Marcel Lods (1891-1978), architecte de l'ensemble résidentiel Les Grandes Terres[90] et habitant de la commune.
Marcel Louis Durand (1898-1952) dactylographe d'état-major au 500e RAS basé à Marly-le-Roi en 1917[91],[92].
Philippe Auboyneau (1899-1961), officier de marine et Amiral de la Seconde Guerre mondiale, est enterré au cimetière Henri-Bouilhet[79].
André Guillot (1908-1993), maître cuisinier de France, a exercé à l'Auberge du Vieux Marly de 1952 à 1972[93].
François-Henri de Virieu (1931-1997), journaliste et maire de la commune de 1995 à 1997, où il est décédé à son domicile[82],[94].
Pierre Bourdan (de son vrai nom Pierre Maillaud) (1909-1948), journaliste et homme politique français, est inhumé au cimetière Henri-Bouilhet[95].
Simone Renant (de son vrai nom Georgette Buigny) (1911-2004), actrice, notamment le film Quai des Orfèvres, est inhumée au cimetière de la Genêtrière[96].
Jean Witold (1913-1966), musicologue, chef d’orchestre et compositeur, a habité dans le quartier ou résidence des «Grandes-Terres»[97]. Il a été président d'honneur de l'association musicale[98] qui deviendra l'Orchestre de Marly[99] et est inhumé au cimetière Henri-Bouilhet[79].
René Cousinier (1924-2007), humoriste et auteur-compositeur, est enterré au cimetière Henri-Bouilhet[79].
Anne Germain (1935-2016), chanteuse, notamment pour les doublures de chants de Catherine Deneuve dans les films Les Demoiselles de Rochefort (1967) et Peau d'âne (1970) et habitante de la commune[101].
Olivier Mathieu (1960), écrivain, historien et poète belgo-français y passe son enfance.
Danakil (2000), le groupe de musique reggae, est originaire de la commune[102].
Héraldique
Les armes de Marly-le-Roi se blasonnent ainsi: «écartelé, au premier et au quatrième d'azur au soleil d'or, au deuxième et au troisième d'or à la croix de gueules treillissée d'argent et cantonnée de quatre aiglettes d'azur».
Le blason de Marly-le-Roi fut créé en 1942, les soleils symbolisent Louis XIV, les alérions (petits aigles) sont les armes des Montmorency, premiers seigneurs de Marly-le-Roi, les couleurs bleu et jaune sont les couleurs royales.
Voir aussi
Bibliographie
Antoine Le Bas, La Celle-Saint-Cloud, Marly-le-Roy: Yvelines, Lieux Dits Éditions, (ISBN978-2905913241).
L'Histoire de Marly-le-Roi, des origines à 1914, présences et forces, Pierre Nickler avec la collaboration de Christiane Neave, éditions Champflour, Marly-le-Roi, 1996, (ISBN2-87655-030-X).
Les Petits Trains et les Tramways des Yvelines et de l'Ouest parisien du XIXesiècle aux années 2000, Claude Wagner, Éditions du Valhermeil, 1997 (ISBN2-905684-85-2).
Hélène Honegger-Grouard, Une histoire d'enfance 1935-1950, (ISBN978-2-8399-2015-5).
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10000habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10000habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Références
Cercle Généalogique de Versailles et des Yvelines, Paysages d'Yvelines à la fin du XVIIIe siècle: Le cadastre de Bertier de Sauvigny, Archives départementales des Yvelines, .
Rail passion hors-série, Spécial Île-de-France, novembre 2006, p.92
Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, t.1: Formations préceltique, celtiques, romanes, Genève, (lire en ligne), p.569.
Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Larousse, .
Mellerio: Fouilles opérées dans le voisinage de l'Allée couverte du Mississipi, à Marly-le-Roi. Bulletin de la Société des Sciences de Seine-et-Oise, tome XI, page 25. Sur le plateau de Marly, de nombreux silex taillés.
Guegan: Recherches géologiques et préhistoriques, aux environs de SaintGermain-en-Laye. Mém. de la Société des Sciences morales de Lettres et des Arts, de S.-et-O., 1874, t. X, p.392 et suivantes, Rech. préhist. dans le dép. de S.-et-O. de 1-879 à 1883. Com. ant. et arts de S.-et-O. 1884, p.79-80.
Avenue des Combattants on peut voir des moellons de marbre rose dans un mur de clôture.
Gabor Mester de Parajd, «Le domaine de Marly aujourd’hui», Bulletin du Centre de recherche du château de Versailles [en ligne], | 2012, mis en ligne le 18 décembre 2013, consulté le 12 novembre 2015. URL: http://crcv.revues.org/11953; DOI: 10.4000/crcv.11953.
Comité d'histoire, «Jean-Yves Perrot», Les directions d'administration centrale, des origines à nos jours, Ministère de l’Écologie, du Développement Durable et de l’Énergie (consulté le ).
Réélu pour le mandat 2014-2020: François Desserre, «Jean-Yves Perrot réalise un score «historique»: Le maire sortant de Marly-le-Roi, Jean-Yves Perrot, a largement été réélu dès le premier tour. Il a obtenu 73,26% des voix», 78 actu, (lire en ligne, consulté le ).
Maxime Fieschi et Sébastien Birden, «Marly-le-Roi: le maire et son adjointe, adversaires mais pas ennemis: Noëlla Arnaudo a fait dissidence et se présente aux municipales, accompagnée de plusieurs adjoints, face au maire Jean-Yves Perrot. Pour l’heure, tout le monde travaille encore main dans la main», Le Parisien, édition des Yvelines, (lire en ligne, consulté le ).
Thierry Lefebvre et Cécile Raynal, Un studio de télévision à l'école - Le collège expérimental audiovisuel de Marly-le-Roi (1966-1992), Éditions Glyphe, Paris, 2017.
Interview: Danakil, l’ADN du reggae, publié le 9 décembre 2016 par Bertrand Lavaine, sur le site de Radio France internationale (consulté le 24 décembre 2017)
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