La Celle-Saint-Cloud[alpha 1] est une ville française située à 12 km de Paris (porte d'Auteuil) dans le département des Yvelines en région Île-de-France. Elle est rattachée à la communauté d'agglomération de Versailles Grand Parc[3].
Pour les articles homonymes, voir La Celle et Saint-Cloud (homonymie).
La commune de La Celle-Saint-Cloud se trouve principalement sur les versants est et ouest du vallon de la Drionne. Elle se trouve à environ à quatre kilomètres de Nanterre, à huit kilomètres au sud-est de Saint-Germain-en-Laye et à six kilomètres au nord de Versailles, à la limite du département des Hauts-de-Seine (Rueil-Malmaison, Nanterre et Vaucresson).
Le territoire est largement urbanisé avec de grands ensembles d'immeubles, comme la résidence «Élysée 2», dans l'est (construite en 1963, elle compte 1 128 appartements et 353 chambres de service), le quartier de l'étang Sec, le quartier de la Renaissance, le quartier de la Châtaigneraie et aussi le quartier Beauregard dans le sud et de nombreux logements sociaux HLM. Elle conserve cependant, surtout au sud et à l'ouest, de grands espaces boisés, dont une petite partie de la forêt de Fausses-Reposes.
La résidence du domaine Saint François D’Assise créé en 1953 avec des maisons compte désormais plus de 1000 habitants et de nouveaux immeubles.
Voies de communication et transports
Le territoire de La Celle-Saint-Cloud est traversé par le chemin de grande randonnée GR1, entre Vaucresson à l'est et Louveciennes à l'ouest.
Réseau routier
La commune est traversée dans sa partie sud par l'A13 (autoroute de Normandie), avec deux échangeurs le premier (no6) à la limite de Rocquencourt (direction province) et le deuxième à la limite de Vaucresson (direction Paris). Elle est également desservie par plusieurs axes routiers importants: la route départementale 307 prolongée jusqu'à Saint-Cloud à l'est et Mareil-sur-Mauldre à l'ouest, en délimitation sud de la commune et d'orientation est-ouest, la route nationale 186 (Versailles - Saint-Germain-en-Laye) en délimitation ouest du territoire et d'orientation nord-sud et la route départementale 321 qui travers la commune en axe nord-sud (Croissy-sur-Seine à Versailles). Le chantier d'élargissement de l'A13 provoque encore des embouteillages, à la limite entre La Celle-Saint-Cloud et Le Chesnay. Il s'agit de travaux sur les ouvrages d'art qui font passer l'autoroute au-dessus des routes départementales 321 et 307.
Le sous-sol de la commune est traversé par l'autoroute A86, entièrement en souterrain de Rueil à Vaucresson. La construction de ce tunnel s'est achevée en 2007 et son ouverture à la circulation, initialement prévue au printemps 2008, a été reportée au mois de .
Desserte ferroviaire
La desserte ferroviaire est assurée par la gare de La Celle-Saint-Cloud, située dans le quartier de la Châtaigneraie, sur la ligne Paris-Saint-Lazare - Saint-Nom-la-Bretèche.
La gare de Bougival se trouve également sur le territoire communal de La Celle-Saint-Cloud.
Bus
La commune est desservie par les lignes 27, 28, 29, 30, 460, 503, 54 et 55 de l'établissement Transdev de Nanterre, par la ligne 2, 9, 106 du réseau de bus Phébus, par la ligne 426 du réseau de bus RATP (affrètement Transdev nanterre), par la ligne D du réseau de bus d'Argenteuil - Boucles de Seine, par les lignes 71 et 76 de l'établissement Transdev d'Ecquevilly et par la ligne 111 de la société de transport Hourtoule.
Urbanisme
Typologie
La Celle-Saint-Cloud est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6].
Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération interdépartementale regroupant 411 communes[7] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[8],[9].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[10],[11].
Toponymie
Le nom de La Celle-Saint-Cloud, qui rappelle un ancien établissement monastique, a remplacé le nom ancien de Villiers.
On relève en effet, au IXesiècle, in villare, in cella fratrum[12] et Cella que dicitur Villaris en 829[13], in Pinciacensi cella que dicitur Villaris avant 872[13].
D'après Auguste Longnon, «le mot villaris ou villare, formé sur villa au moyen du suffixe aris, variante de alis, a dû servir d'abord comme adjectif à qualifier les dépendances d'un domaine rural: terrae villares, lit-on dans une charte du VIIesiècle; mais on le voit pris substantivement dans divers textes de l'époque franque[14]...» tandis que villa correspond aujourd'hui à la commune ou à la paroisse. Villaris ou villare désignait un équivalent de nos hameaux, de nos écarts modernes.
Le nom de la localité est ensuite attesté sous les formes:
La Celle «près Bougival» au XIIIe[17] et au XVIIe siècle.
Les «celles» sont d'abord des cellules d'ermites, lesquelles deviennent souvent de petits monastères[17]. Cella (petit temple rond, chapelle, petite salle ronde d'un sanctuaire).
Du nom de Cloud ou Clodoald (VIesiècle), prince mérovingien devenu moine, fondateur de l'abbaye de Nogent, aujourd'hui Saint-Cloud.
Pendant la Révolution, elle s’appela brièvement La Celle-les-Bruyères[18].
Histoire
«La Celle» était connue en 697, car on lit dans la nécrologie de Saint-Germain-des-Prés que l'abbé Vandremar donna à l'abbaye le village Cella fratrum.
Le territoire de la commune fut à partir du VIIesiècle la propriété de l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés.
La Celle était fort considérable sous Charlemagne.
En 846, les Normands après avoir brûlé Charlevanne, attaquèrent La Celle qui était fortifiée et close de murs. L'église resta seule debout.
L’église est antérieure à l'époque de Charles le Chauve.
En 1683, Jean-Baptiste Colbert acheta pour le roi aux moines de Saint-Germain-des-Prés la terre et la seigneurie pour les rattacher au domaine de Versailles et agrandir le terrain de la chasse royale.
L'expansion démographique de la commune s'est produite principalement pendant les Trente Glorieuses dans les domaines des Châteaux.
On y voyait les châteaux Pescatore, Beauregard, le parc des Bruyères, le Vert Butard (pavillon de chasse).
Accords de La Celle-Saint-Cloud
Les accords de La Celle-Saint-Cloud font suite à une conférence organisée en mai 1955 à Casablanca par les libéraux du Maroc et les négociations officielles de l'été suivant à Aix-les-Bains menées par le gouvernement d'Edgar Faure et son ministre des Affaires étrangères Antoine Pinay.
Signés du 2 au entre Antoine Pinay, ministre français des Affaires étrangères, et Mohammed V, sultan du Maroc, ces accords mirent fin à l'exil de Mohammed V (depuis 1953) et permirent son retour au pouvoir (il avait été remplacé sur le trône par son oncle, Mohammed Ben Arafa). Les accords mirent aussi en place le processus de transition vers l'indépendance du Maroc, officialisée en 1956 par la fin des protectorats français et espagnol.
Politique et administration
En 2002, la commune a reçu le label «Ville Internet @@»[19].
Tendances politiques et résultats
Article connexe: Élections municipales de 2020 dans les Yvelines.
La droite est fortement ancrée à La Celle-Saint-Cloud, arrivant toujours en tête au premier tour des quatre dernières élections. Lors des dernières municipales, la liste union de la droite du maire sortant Olivier Delaporte a gagné dès le premier tour avec 63,37% des suffrages exprimés.
Liste des maires
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1790
1791
Nicolas Maugé
1791
1792
Jean-Louis Lefèvre
1792
1793
Henri Jean Tailleur
1793
1795
François, Nicolas Maugé
1795
1796
Jean-Marie Sageret
1798
1826
Louis, François Louesse
1826
1840
François Nicolas Couturier
1840
1852
Jean-Charles Bellan
1852
1855
Jean-Pierre Pescatore
1855
1871
Philippe, Gabriel Dubois
1871
1874
Louis François Louesse
1874
1876
Philippe Gabriel Dubois
1876
1881
Théodore Enot
1881
1884
Lucien Mention
1884
1888
Théodore Enot
1888
1890
Léon, Gustave Berthault
Entrepreneur de menuiserie
1890
1894
Edmond Blanc
Conservateur
Propriétaire-éleveur de chevaux de course
1894
1904
Eugène, Charles, Étienne Siry
1904
1912
Edmond Blanc
Conservateur
Propriétaire-éleveur de chevaux de course
1912
1919
Gustave Mesureur
Radical-socialiste
1919
1925
Julien Briault
1925
1940
Jean Maurice Adam
1940
1941
Henri Jacquemot
1941
1944
Paul Lecolier
Maire nommé par le gouvernement
1944
1944
André Lamotte
Comité Provisoire de Libération Nationale
1944
1944
André Lamotte
Comité Local de Libération
1944
1945
André Lamotte
1945
1959
André René Guibert
mars 1959
mars 1981 (démission)
Lucien-René Duchesne
DVD puis RPR
Directeur de services à la CCI Conseiller général du canton de La Celle-Saint-Cloud (1964 → 1984)
mars 1981
juin 1995
Jean-Louis Gasquet
RPR
Ingénieur technico-commercial Conseiller général du canton de La Celle-Saint-Cloud (1984 → 2004)
Conseiller maître à la Cour des Comptes Vice-Président de Versailles Grand Parc Élu à la suite d'une élection municipale partielle Réélu en 2001, 2008 et 2014 Réélu pour le mandat 2020-2026
Politique environnementale
La ville participe au Concours des villes et villages fleuris et a obtenu le niveau «trois fleurs» en 2007[21].
Jumelages
Beckum, land de Westphalie(Allemagne).
Settat(Maroc).
Population et société
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10000habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8% de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[22],[Note 3]
En 2019, la commune comptait 20 692 habitants[Note 4], en diminution de 2,69% par rapport à 2013 (Yvelines: +2,1%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
361
329
363
340
361
365
388
416
433
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
460
592
616
560
663
892
821
867
910
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
963
1 029
1 093
1 167
1 534
1 782
2 043
2 863
5 018
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
20 284
24 687
25 696
23 326
22 834
21 527
21 202
21 181
20 973
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
20 692
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[23].)
Histogramme de l'évolution démographique
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,0%, soit en dessous de la moyenne départementale (38,0%). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 23,2% la même année, alors qu'il est de 21,7% au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 9 824 hommes pour 11 006 femmes, soit un taux de 52,84% de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,32%).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[24]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
1,0
90 ou +
1,5
6,0
75-89 ans
9,2
13,4
60-74 ans
15,1
21,0
45-59 ans
21,7
18,5
30-44 ans
18,4
17,5
15-29 ans
14,8
22,6
0-14 ans
19,4
Pyramide des âges du département des Yvelines en 2018 en pourcentage[25]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,6
90 ou +
1,3
5,7
75-89 ans
7,7
13,4
60-74 ans
14,5
20,6
45-59 ans
20,3
19,8
30-44 ans
19,9
18,4
15-29 ans
17
21,5
0-14 ans
19,4
Enseignement
Lycées
Lycée Pierre Corneille
Lycée Professionnel Lucien-René Duchesne
Lycée Professionnel Jean-Baptiste Colbert
Collèges
Collège Pasteur
Collège Victor Hugo
École Internationale Bilingue La Jonchère
Écoles maternelles et primaires
Groupe scolaire Morel de Vindé
Groupe scolaire Jules Ferry
Groupe scolaire Henri Dunant
Groupe scolaire Louis Pasteur
Groupe scolaire Pierre et Marie Curie
École privée sous contrat Sainte Marie
École Internationale Bilingue La Jonchère
Sports
Avec presque 25% de Cellois licenciés et plus 25 pratiques sportives proposées, l'activité physique est fortement encouragée au sein de la ville. De nombreuses infrastructures sont à disposition et les associations sportives sont soutenues par la mairie. Cet enthousiasme pour le sport est récompensé chaque année par les résultats aux différentes compétitions tant locales que nationales[26].
Musique, danse, arts dramatiques
La Celle-Saint-Cloud possède un conservatoire (Assartx) dont le pianiste et chef d'orchestre Michel Quéval est à l'origine de la création. Il en était alors le directeur. Le conservatoire était situé dans l'ancienne mairie dans le vieux bourg. Sylvie Beltrando, harpiste et compositrice, a enseigné la harpe dans ce conservatoire[27].
Économie
Généralités
Les principaux foyers concentrant la population sont (par ordre chronologique de construction):
Le rond-point de l'Étang-Sec. Carte postale ancienne.
Domaine Saint-François d'Assise (construit en 1953)
Petit Beauregard (1957-1968; surtout après 1961)
Domaine du Bel-Ébat (1955)
Résidence du Bel-Ébat (1955)
Beauregard 1re et 2etranche (1957 et 1968)
Élysée I et II (1962 et 1966) construits par le promoteur Robert Zellinger de Balkany
Cité de l’Étang Sec (1963)
Résidence et village de Bois-Fontaine (1965)
Résidence Sainte Claire (1956)
Cité de La Caravelle (1972)
Résidence Lamartine (1977)
Quartier de La Grande-Terre (1988)
Pas moins de quatre centres commerciaux émaillent le territoire communal, à savoir Élysée 2, le plus important en superficie et le plus ancien (1965), qui s'appelle désormais Élysée-village, puis ceux de Beauregard, de La Caravelle et de la Châtaigneraie.
Revenus de la population et fiscalité
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 44 591 €[28].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Patrimoine architectural
Fontaine du vieux Bourg.Église Saint-Pierre-Saint-Paul avant 1910.Château de la Châtaigneraie.
Église Saint-Pierre-Saint-Paul, construction du XVIIIesiècle avec un clocher latéral en forme de tour carrée surmontée d'une flèche en ardoise à huit pans.
Château de La Celle, bâtiment du XVIIIesiècle, propriété du ministère des Affaires étrangères, classé monument historique en 1978.
Château de la Châtaigneraie, construit par Edmond Blanc vers 1890, actuel château du domaine de Saint-François-d'Assise
Pavillon du Butard situé dans la forêt de Fausses-Reposes; il s'agit d'un ancien pavillon de chasse construit en 1750 par l'architecte Gabriel pour le roi Louis XV, actuellement propriété de l'Office national des forêts, classé monument historique en 1927.
Château de Beauregard (du XVIIesiècle, entièrement reconstruit et agrandi par Miss Howard à partir de 1852), détruit en 1956 et dont il reste l'imposant fronton néo-classique au centre de la place du Comte de Bendern.
Église Notre-Dame de Beauregard et son presbytère original avec cloître, édifiés entre 1964 et 1968.
Sur la place du vieux bourg se trouve une copie de la fontaine en bronze avec des sculptures d'anges. Pour préserver la fontaine originale, elle a été transportée à l'intérieur de la mairie.
Le château de La Celle.
Le pavillon du Butard.
Panneau d'information sur le pavillon du Butard.
La gare de La Celle-Saint-Cloud.
La gare de Bougival (sur le territoire de la commune de La Celle-Saint-Cloud).
Le monument aux morts de l'ancien cimetière.
Le monument aux morts du nouveau cimetière.
L'église Saint-Pierre-Saint-Paul.
Le bois du Tournebride
Le bois du Tournebride dont l'entrée se fait au lieu-dit du Fer à Cheval, à l'angle de l'avenue Camille-Normand (qui passe derrière la mairie de Bougival) et de l'avenue des Combattants (qui mène de l'hôtel de ville au quartier de la Jonchère), présente de superbes variétés d'arbres et surtout des châtaigniers ancestraux qui ont mérité le label d'«arbres remarquables» décerné par l'association A.R.B.R.E.S.: voir l'article sur les Châtaigniers de Tournebride.
Information sur le site.
Vue du Fer à Cheval.
Information sur le Fer à Cheval.
Le panneau d'attribution du label d'arbre remarquable.
Groupe de châtaigniers.
Le tronc d'un des châtaigniers.
Un châtaignier centenaire.
Information sur le châtaignier.
Châtaignier de La Celle-Saint-Cloud
Le châtaignier de La Celle-Saint-Cloud est un châtaignier commun (Castanea sativa), dont l'âge est estimé à 330 ans, qui se trouve place du Général Audran à la Celle-Saint-Cloud dans le quartier résidentiel de la Châtaigneraie. Cet arbre a remporté le prix du public 2021 dans le cadre du concours de l'Arbre de l'année qui récompense chaque année les plus beaux arbres du patrimoine français. Il avait déjà été élu Arbre de l'année 2021 pour l'Île-de-France[29].
En 1865, Alfred Sisley peint dans les bois de La Celle-Saint-Cloud Allée de châtaigniers à La Celle-Saint-Cloud qu'il envisagea vraisemblablement d'exposer au Salon de Paris en 1866 (aujourd'hui au Musée du Petit Palais à Paris) avec Bazille, sa première toile répertoriée peinte sur le motif. Il en réalisera au moins deux autres sur ce sujet, dont la même année une toile variante portant le même titre, aujourd'hui à l'Ordrupgaard museum de Copenhague, et en 1867, Allée de châtaigniers près de La Celle-Saint-Cloud, exposée au Salon de Paris en 1868, aujourd'hui à la Southampton City Art Gallery(en)[30].
En 2015, dans son album Bleu Noir, le rappeur Georgio délivre un titre intitulé «La Celle-Saint-Cloud». Chanson à travers laquelle il retrace une période de sa vie où il vivait avec sa grand-mère à La Celle-Saint-Cloud.
Personnalités liées à la commune
Saint Clodoald (VIesiècle), petit-fils du roi Clovis, ermite sur les coteaux de La Celle-Saint-Cloud.
Madame de Pompadour, propriétaire du château de La Celle (1748-1750).
Charles-Gilbert Morel de Vindé (1759-1842), pair de France, propriétaire du château de La Celle et bienfaiteur de la commune (1804-1842).
Anastasie de Circourt (1808-1863), salonnière et épistolière française d’origine russe ayant construit la villa des Bruyères, qui est toujours visible.
Adolphe de Circourt (1801-1879) époux d’Anastasie de Circourt (voir ci-dessus). Il passe la fin de sa vie dans la villa des Bruyères et y meurt.
L’impératrice Eugénie (1826-1920), qui y possédait un domaine privé (55ha) de 1860 à 1888 qu'elle revendit à Edmond Blanc.
Marie Belloc Lowndes (1868-1947), écrivaine très connue en Angleterre. Un de ses romans décrit sa jeunesse passée à La Celle. Elle est enterrée au cimetière communal.
Hilaire Belloc (1870-1953), né à La Celle, frère de Marie Belloc, célèbre écrivain naturalisé anglais.
Damia (1889-1978), chanteuse adulée de l'entre-deux-guerres y meurt en 1978.
Eugène Weidmann (1908-1939), assassin célèbre des années 1930, tua et enterra certaines de ses victimes dans la villa «La Voulzie», avenue Pigault-Lebrun. Il sera le dernier condamné à mort exécuté en place publique en France.
Lucien-René Duchesne (1908-1984) maire de La Celle-Saint-Cloud (1959-1981).
Jean-Louis Gasquet né en 1923 à Monte-Carlo, maire de La Celle-Saint-Cloud (1981-1995).
Philippe Loiseleur des Longchamps Deville (Dakar, 1923 - Toulouse, 2003), citoyen de La Celle-Saint-Cloud de 1967 à 1984, historien, premier historiographe de La Celle-Saint-Cloud en 1979.
Elizabeth Ann Haryett dite Miss Howard (1823-1865), comtesse et châtelaine de Beauregard, maîtresse et soutien financier de Louis-Napoléon Bonaparte (futur Napoléon III).
Bruno Braquehais (1823-1875), précurseur du photojournalisme[31] et photographe de la Commune de Paris. Il décède dans sa maison de campagne celloise.
Jean-Pierre Pescatore (1793-1855), industriel et banquier d'origine luxembourgeoise, propriétaire du Petit Château, philanthrope.
Edmond Blanc (1856-1920), célèbre éleveur de chevaux de course, maire de La Celle-Saint-Cloud, constructeur du château de Saint François d'Assise.
Maria Tenicheva dite princesse Tenicheff (1858-1928), artiste, mécène et collectionneuse d'art. Elle fuit la révolution russe et habite la commune jusqu'à son décès. Elle est enterrée au cimetière ancien.
Paul Poiret (1878-1944), célèbre couturier, locataire du pavillon du Butard, y donna de somptueuses fêtes.
Gustave Mesureur (1847-1925), homme politique et maire de La Celle-Saint-Cloud (1912-1919).
Charles Du Bos (1882-1939), écrivain et critique littéraire, s'y est marié, y est mort et y est enterré avec son gendre, le traducteur tchèque Jan Čep (1902-1974).
Marcel Cerdan (1916-1949), célèbre boxeur prend ses quartiers au camp d’entraînement du V.C.L à La Celle-Saint-Cloud à partir de 1937.
Mohammed V du Maroc (1909-1961), sultan puis roi du Maroc, signa en au château de La Celle avec Antoine Pinay, président du Conseil des ministres français, les accords qui permirent son retour au pouvoir et l'indépendance du Maroc.
Serge Reggiani (1922-2004), acteur et chanteur, a habité une maison rue de la République entre 1952 et 1956.
Haroun Tazieff (1914-1998), géologue, a longtemps eu une résidence à La Celle-Saint-Cloud (domaine Saint François d'Assise).
Georges de Caunes (1919-2004), journaliste, a aussi résidé au domaine Saint François d'Assise.
Ludivine Sagnier (née en 1979 à La Celle-Saint-Cloud), actrice française[32].
Pierre Marion (1921-2010), haut fonctionnaire et ancien directeur de la direction générale de la Sécurité extérieure, résidait à La Celle-Saint-Cloud[33].
Michel Quéval (Rouen, 1929-Boulou, 2005), pianiste, chef d'orchestre et compositeur, fondateur du conservatoire de La Celle-Saint-Cloud, dont il fut le directeur.
Alain Bashung (1947-2009), chanteur, a habité dans le quartier de la Châtaigneraie[34].
Michel Rocard, homme politique, présida au château la réunion interministérielle qui contribua à fixer la politique française sur les projets de monnaie unique et d'espace européen, le [36].
Alain Baraton, jardinier en chef au château de Versailles, chroniqueur hebdomadaire sur France Inter depuis 2004, est né à La Celle-Saint-Cloud en 1957[38].
René Audran, ingénieur général de l'armement, assassiné par le groupe armé d'extrême gauche Action Directe le .
Marine Le Pen a habité dans le quartier de la Châtaigneraie jusqu'en fin 2017[39], elle possède une "belle propriété" dans celle ville depuis 2014 [40] où elle vit toujours en 2022. Jean-Marie Le Pen y vit également après l'incendie de sa maison, dans le quartier de la Feuillaume[réf.nécessaire].
Pierre Hautefeuille (1916-1999), résistant et général français, Compagnon de la Libération, mort à La Celle-Saint-Cloud.
Pierre Belfond (1933-2022), éditeur français, mort à La Celle-Saint-Cloud.
Héraldique
Les armes de La Celle-Saint-Cloud se blasonnent ainsi:
d'azur au cor de chasse d'or enfermant une fleur de lys du même, au chef d'argent chargé de trois têtes d'aigle arrachées de sable.
Voir aussi
Bibliographie
Antoine Le Bas, La Celle-Saint-Cloud, Marly-le-Roy: Yvelines, Lieux Dits Éditions, (ISBN978-2905913241)
Philippe Loiseleur des Longchamps Deville, La Celle Saint-Cloud, cellule d'histoire, Pontoise, Graphédis, , 254 p. (épuisé).
Philippe Loiseleur des Longchamps Deville, «Thomas Gobert et le système d'adduction d'eau de Versailles sur le territoire de La Celle-Saint-Cloud», Revue de l'Histoire de Versailles, 1986.
L'orthographe en usage dans la ville, «La Celle Saint-Cloud», ne comporte pas de trait d’union entre «Celle» et «Saint»[1]. Cette orthographe diffère de celle enregistrée dans le Code officiel géographique[2]: «La Celle-Saint-Cloud».
Références
Insee (dont les notes du § Démographie)
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10000habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10000habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Autres sources
«Un regard sur la ville», sur lacellesaintcloud.fr, ville de La Celle Saint-Cloud (consulté le ).
«Les nouveaux maires sortis des urnes, suite et fin: les Yvelines», Libération, (lire en ligne) «La Celle-Saint-Cloud: Francois Pasquier, jeune chef d'entreprise, a quitté l'UDF pour dénoncer le «marchandage» des investitures. Sa liste «nouvelle génération» a méthodiquement déboulonné le maire RPR Jean-Louis Gasquet.».
«Le plus bel arbre de France est un châtaignier de La Celle-Saint-Cloud planté sous le règne de Louis XIV», Le Parisien,.
Anthony Lacoudre, Ici est né l'impressionnisme: guide de randonnées en Yvelines, préface Claude Bonin-Pissarro, Éd. du Valhermeil, 2003, (ISBN2913328415 et 9782913328419), p.237.
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