Chatou est une commune française située dans le département des Yvelines en région Île-de-France.
Pour les articles homonymes, voir Chatou (homonymie).
Chatou | |
L'hôtel de ville. | |
![]() Héraldique |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Île-de-France |
Département | Yvelines |
Arrondissement | Saint-Germain-en-Laye |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Saint Germain Boucles de Seine |
Maire Mandat |
Éric Dumoulin (LR) 2020-2026 |
Code postal | 78400 |
Code commune | 78146 |
Démographie | |
Gentilé | Catoviens |
Population municipale |
30 153 hab. (2019 ![]() |
Densité | 5 936 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 53′ 46″ nord, 2° 09′ 06″ est |
Altitude | Min. 22 m Max. 58 m |
Superficie | 5,08 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Paris (banlieue) |
Aire d'attraction | Paris (commune du pôle principal) |
Élections | |
Départementales | Canton de Chatou (bureau centralisateur) |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | chatou.fr |
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Ses habitants sont appelés les Catoviens. Il s'agit de la 230e ville la plus peuplée de France métropolitaine.
Chatou est notamment connue pour son riche patrimoine architectural, mais aussi pour les nombreux événements ayant lieu sur ses îles et le mouvement des Impressionnistes.
Chatou est situé au bord de la Seine[1] dans la région Île-de-France, à 10 km en aval et à l'ouest de Paris, 6 km à l'est de Saint-Germain-en-Laye (sous-préfecture) et 10 km au nord de Versailles (préfecture).
Le territoire communal, entièrement urbanisé, se trouve dans une boucle de la Seine. En regardant le plan de la ville, on peut constater qu'il ressemble à une girafe assise. L'île des Impressionnistes, rattachée à Chatou, héberge un parc des expositions où sont organisées plusieurs manifestations.
Le territoire de la commune, situé dans un méandre de la Seine est relativement plat. L'altitude maximale est de 58 m au-dessus du niveau de la mer. Néanmoins, le nord de la ville est conséquemment plus élevé que le sud, ce qui lui donne une hauteur et une vue au-dessus de la vallée de la Seine et des Hauts-de-Seine.
Le territoire communal est limitrophe du Vésinet à l'ouest, de Croissy-sur-Seine au sud, de Carrières-sur-Seine et Montesson au nord. À l'est, la Seine le sépare de Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine).
Montesson | Carrières-sur-Seine | Nanterre (Hauts-de-Seine) |
Le Vésinet | ![]() |
Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine) |
Croissy-sur-Seine | Croissy-sur-Seine | Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine) |
Chatou est limité à l'est par la Seine.
Le climat y est tempéré. Il est notamment généralement plus frais que dans la capitale. En effet, Chatou bénéficie d'un environnement plus vert et d'une pollution moindre. Par ailleurs, comme la plupart des villes de l'ouest parisien, la ville est exposée en premier lieu aux vents venant de l'ouest.
Le principal axe routier, d'orientation est-ouest, est l'avenue du Maréchal Foch, l'ex-RN 186, qui se prolonge vers le Vésinet d'une part et vers Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine) par le pont de Chatou, d'autre part. La route départementale 321 qui relie Carrières-sur-Seine au nord à Croissy-sur-Seine au sud traverse également la commune.
Chatou est desservie par la gare de Chatou - Croissy sur la ligne A du RER, sur l'axe Saint-Germain-en-Laye / Paris via la Défense. Plusieurs lignes de bus desservent la commune et les communes limitrophes dont la ligne 1 Rueil Malmaison - Saint Germain en Laye
Chatou a aménagé l'ensemble des berges de la Seine pour les circulations douces. La vélo-route internationale Avenue verte Paris-London traverse ainsi la commune sur l'ancien chemin de halage, assurant la continuité du tracé entre Rueil et Le Pecq. Ce même tracé est celui du Chemin des Impressionnistes, circuit pédestre touristique local.
Chatou a peint quelques portions de ses trottoirs en pistes cyclables, notamment sur le pont de Chatou qui la relie à l'île de Chatou et au réseau cyclable de Rueil , sur une portion de la RD321 et en direction des Hauts-de-Chatou. Ces aménagements sécurisent la circulation cycliste locale pour de courts trajets, ils sont toutefois impropres à une utilisation intensive. Ils s'interrompent de plus à l'entrée de la commune du Vésinet, rompant ainsi la communication vers la commune de Saint-Germain-en-Laye.
Chatou est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[5] et 10 816 803 habitants en 2018, dont elle est une commune de la banlieue[6],[7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[8],[9].
Chatou s'est réellement constituée dans la deuxième partie du XIXe siècle. En effet, la construction civile a pour origine le chemin de fer et pour apogée la Belle Époque, entamée au lendemain de la guerre franco-allemande de 1870 et de la Commune de Paris, achevée lors des différentes déclarations de guerre[Quoi ?] de 1914.
Durant cette période de quarante ans naquit un urbanisme de villégiature transformé. Loin des maisonnettes et chalets des premiers temps du chemin de fer, l’urbanisation de la commune se traduit par l’émigration parisienne des nouvelles fortunes de la société industrielle réveillée par le Second Empire : banquiers, « négociants », ingénieurs, artistes lyriques, veuves joyeuses inoxydables, tous engagés dans la poursuite de constructions remarquables, villas en pierres de taille parfois agrémentées de parements de briques, façonnées dans les styles passés affectés par les architectes de la fin du XIXe siècle. Les maisons Mansart du Second Empire furent ainsi éclipsées par des architectures plus spectaculaires, néo-médiévale, néo-Gothique, néo-Renaissance.
Par la suite, la ville a gagné en immeubles, en particulier près de la gare et dans le quartier des Hauts de Chatou. Ces immeubles furent essentiellement construits en vue de fournir une offre de logements sociaux[réf. nécessaire]. Néanmoins, leur nombre[Combien ?] est encore bien en dessous des 25 % exigés par l'article 55 de la loi SRU.
Au début des années 1970[Quand ?], Chatou a fait l'objet d'un fort développement de constructions de style moderne, aussi bien dans le domaine public que privé. Contrairement au Vésinet, la commune a favorisé le développement de telles constructions, qu'il s'agisse de rénovations de bâtiments anciens ou de constructions ad hoc[réf. nécessaire].
L'Insee découpe la commune en 13 îlots regroupés pour l’information statistique[10].
La Ville de Chatou divise son territoire en quatre quartiers, dans chacun desquels a été mis en place un Conseil de Quartier à rôle consultatif :
La ville de Chatou est caractérisée par un tissu de logements relativement différent de celui de l'autre côté de la Seine (Rueil-Malmaison). En effet, les logements à Chatou consistent principalement en des maisons individuelles aussi bien en ce qui concerne le nombre d'habitants que la surface totale occupée.
Les quartiers les plus denses en logements sont ceux de la gare et de l'avenue Maupassant.
Les prix de l'immobilier sont traditionnellement onéreux, surtout pour les maisons et l'immobilier neuf. La tendance dans ce sens ne fait que s'accroitre avec les projets récents d'aménagement tels que le parc Auguste-Renoir ou l'arrivée de promoteurs haut de gamme comme Franco-Suisse.
Le nom de la localité est attesté sous les formes Catonacp sur une pièce de monnaie mérovingienne[11], Captunacum ou Cattusvilla en 691 (La découverte de tombes mérovingiennes ferait plutôt opter pour la première proposition)[12], Castelliolum[11], Chato[11] au XIIIe siècle[13], Chatou en 1234[11].
L'étymologie du nom de Chatou demeure imprécise. Ce nom de Chatou pourrait dériver d'un nom de personne gallo-romain, Cattus[14].
Le Vésinet était un hameau de Chatou avant 1726[15].
Aucun monument préhistorique n'existe à Chatou. À l'époque gallo-romaine, Chatou est le siège d'une villa romaine, peut-être d'un dénommé Cattus, situé à la limite de forêt[16].
Les derniers rois Mérovingiens ont un logis royal à l'abbaye d'Aupec (Le Pecq). Un acte de Bertefrid évêque d'Amiens concernant la fondation du monastère de Corbie est fait au « palais » de Chatou en 663 ; il est signé entre autres par saint Renobert évêque de Bayeux[17]. En 704 Childebert III donne aux moines de l'abbaye d'Aupec la terre d'Aupec et ses dépendances. Il est probable que Chatou en fait partie[18].
La forêt entre la terre d'Aupec, ce qui est devenu Le Pecq, et Chatou est intitulé pendant plusieurs siècles Bois de la Trahison, nom qui apparaît encore sur la carte de 1640 de Jean Boisseau : Nouvelle Description du territoire et Banlievée de la Ville Citté et Universités de Paris[19],[20]. Une des légendes sur ce nom veut que ce soit le lieu où Ganelon aurait ourdi sa trahison[16],[21].
À partir du IXe siècle, les abbayes et les seigneuries de Chatou et de Croissy apparaissent sur la lisière des bois du Vésinet et sur les bords de la Seine. Ainsi se forment, à peu près en même temps les villages de Chato (Chatou), Crociaco (Croissy) et Mons Texonis (Montesson). Les habitants vivent de pêche et de la culture de la vigne essentiellement.
En mars 845, une centaine de drakkars vikings conduits par Ragnar Lodbrok remontent la Seine pour piller Paris. Arrêtés à Charlevanne, ils passent sur le bras droit du fleuve où ils affrontent la population locale. Les habitants sont pendus dans l'île ou crucifiés sur les maisons, le village pillé et détruit… Le lieu de débarquement prend plus tard le nom de Malus Portus ou Mauport, « port maudit »[n 1],[18],[22].
Après leur départ, Chato (Chatou) et Crociaco (Croissy) deviennent la propriété des abbayes de Saint-Denis et de Malnoue d'Émerainville[16], concurremment avec quelques seigneurs séculiers[18].
Dans des titres de 1050 et 1114, Chatou et Montesson sont qualifiés de villes. En 1050, il existe un bac dont les religieuse de Malnoue étaient propriétaires[16]. C'est à cette époque que commencent les différends entre Chatou et Montesson concernant la pâture située dans l'île, différend qui persiste jusque sous la Révolution[18].
Les anciennes archives indiquent que l'église de Chatou qui date du XIIe siècle est une cure pourvu d'un vicaire et que la ville est fortifiée[18].
En raison de leur emplacement, Chatou et les villes alentour étaient sur le chemin naturel du passage des Anglais durant la guerre de Cent Ans et Chatou est ainsi brûlée et pillée plusieurs fois. Lors de la chevauchée d'Édouard III en 1346 le Prince noir, fils du roi d’Angleterre, brûle Croissy et Chatou et s’empare de Saint-Germain-en-Laye. En 1470 il y a 2 habitants à Croissy, 4 à Montesson et 30 à Chatou[18].
En 1360, Montesson se sépare de Chatou.
En 1374, Gilles Mallet (mort en 1410) « varlet de chambre » et écuyer du roi Charles V, devient seigneur de Chatou, bénéficiaire des droits que possèdent encore l'Abbaye de Saint-Denis dans ce territoire[16]. Il fait un premier mariage avec Pernelle de Gaurrien, dont il a en 1374 un fils, Philippe, qui à terme devient seigneur de Chatou à son tour. Il épouse en secondes noces Nicole de Chambly et en a deux fils : Jean et Charles ; ce dernier sera aussi seigneur de Chatou[23].
La guerre de Cent Ans fait des ravages dans cette région. En 1470, il ne reste plus que 30 habitants à Chatou[16].
En 1577, Thomas Le Pileur achète les biens que l'abbaye de Malnoue d'Émerainville possède encore à Chatou[16]. Ses héritiers, les Portail, lui succèdent jusqu'au début du XVIIe siècle[24].
En 1603, Claude de Luynes est seigneur de Chatou.
En 1612, le seigneur de Chatou et le seigneur de La Borde vendent à Louis XIII 335 arpents de bois qui sont ajoutés à la forêt du Vésinet.
C’est vers 1626 qu’est prise la décision de construire un pont de bois, remplaçant le bac. Ce pont, en bois, est construit en 1650 par M. Portail, premier président du parlement de Paris. Ce pont est cédé en 1723 à Louis XV moyennant une rente annuelle et sert jusqu'en 1813. De 1770 à 1790, la commune paye 7 livres et 10 sous pour péage du pont[18].
En 1775, Henri Bertin achète la seigneurie de Chatou à monsieur d'Allard[25]. Il restaure le Château-Vieux. Il fait construire, sur les plans de Soufflot, le Nymphée de Chatou et fait également bâtir un deuxième château, qui sera détruit en 1910. Henri Bertin est le dernier seigneur de Chatou. Les autres grands propriétaires étaient alors les familles de Crussols, d'Aligre, d'Allard et Charles Philippe de France, comte d'Artois qui y possédait une faisanderie[18].
En 1789, une section de la garde nationale de Chatou prend part à la prise de la Bastille[18]. En 1790, le péage du pont est aboli et en 1791 le territoire est divisé en 4 sections. En mars 1791, la commune enregistre l’enrôlement d'une dizaine de volontaires.
En 1793, après 5 années de pertes la famine augmente et une longue période de disette commence.
Le 28 juin 1815, le général Beker se rend à Chatou accompagné d'un détachement de dragons et d'infanterie de la Garde Impériale avec ordre de brûler le pont de Chatou afin d'arrêter la marche des troupes alliées. L'embrasement dure 2 jours. Le 30 juin les pontonniers prussiens établissent un pont en planches (alors que la veille, l'empereur Napoléon a quitté La Malmaison pour Rochefort[26]). Mais ce pont provisoire à Chatou n'ayant pas été prêt assez tôt, les colonnes prussiennes du maréchal Blucher traversent le territoire et se rendent au pont du Pecq qui est attaqué et pris. Un gros corps prussien reste dans la commune jusqu'au 7 juillet. Après la bataille de Rocquencourt où les Prussiens perdent environ 1 200 hommes[27], les troupes anglaises leur succédent jusque fin octobre 1815.
Au cours du XIXe siècle, c'est d'abord le développement des cultures maraîchères. En 1819, une gelée de mai détruit les vignes et les légumes.
En 1825, les habitants se plaignent du péage qu'ils payent pour le passage sur le pont de bois rétabli sur la Seine après la guerre[28].
En 1832, la ville est touchée par l'épidémie de choléra. La même année des protestations vigoureuses s'élèvent à nouveau contre le péage du pont. Ce pont a couté 60 000 Francs, et le péage donne de 30 000 à 36 000 Francs de revenus annuels au propriétaire[18]. Camille Perier, élu maire en 1832, réussit à faire abolir le droit de péage en 1834, ce qui permet aux habitants d'accéder à un passage rapide et gratuit vers Paris[29]. De plus, en 1836, un pont de pierre remplace l'ancien pont de bois[28]. En 1837, la construction de la ligne de chemin de fer de Paris au Pecq contribue aussi à l'expansion du village[16]. Chatou attire les Parisiens qui viennent y faire du canotage et fréquenter les guinguettes au bord de l'eau[16]. Des villas se construisent.
En 1848, des insurgés de Paris mettent le feu au pont du chemin de fer et dévastent la station de Chatou. Ils sont repoussés par la garde mobile et des cavaliers du 3e régiment de dragons. Chatou entre alors dans l'ère moderne avec l'installation d'un réseau de gaz, d'un éclairage public, et surtout d'un tramway. C'est aussi à cette période qu'est créé le marché.
Après le désastre de Sedan, les uhlans paraissent en ville le 19 septembre 1870, c'est le début du siège de Paris, et le 21 un bataillon de chasseurs badois s'établit dans la commune. Différents corps d'armée les remplacèrent à tour de rôle, devenant de plus en plus exigeants. Les réquisitions forcées se succédèrent et le maire provisoire François Laubeuf, est pris en otage par les Prussiens qui ont découvert un dépôt d'armes dans l'église abandonnée. Il doit la vie sauve à l'abbé Borreau, curé de Carrières-Saint-Denis et du docteur Lelièvre, qui s'interposent, ceux-ci ayant prodigué des soins aux blessés y compris à des soldats prussiens. Napoléon Ancelin est fusillé pour avoir refusé l'entrée de sa maison aux Allemands. Un pillage des maisons abandonnées est opéré par les soldats allemands en particulier par la Landwehr et les Poméraniens. Des dégâts sont aussi causés par les obus tirés du Mont-Valérien.
En 1878, la villa de Camille Perier est racheté par la commune et devient l'hôtel de ville. Un campanile est rajouté en 1879 sur ce nouvel hôtel de ville. La vente concerne aussi un terrain assez important qui permet de construire un nouveau lotissement, début d'un nouveau quartier[30].
Puis vers la fin du XIXe siècle, les peintres impressionnistes, puis les fauves, s'intéressent particulièrement à un restaurant situé sur l'île de Chatou (dévenue depuis l'île des Impressionnistes depuis) entre deux bras de la Seine et tenu par Alphonse Fournaise. Auguste Renoir devient un habitué du restaurant Maison Fournaise, il y peint de nombreux tableaux de 1869 à 1884, dont par exemple un de ces tableaux les plus célèbres : Le Déjeuner des canotiers[31],<[32]. Parmi les fauves, André Derain, natif de Chatou, devient lui-aussi un habitué du lieu au début du XXe siècle, avec un atelier à proximité de cette maison[31].
L'année 1898 marque un tournant dans l'histoire industrielle de la ville avec l'arrivée des usines Pathé qui emploieront jusqu'à 1 700 personnes jusqu'en 1955. Cette usine, d'architecture Art-déco cessera son activité en 1990 et, n'étant pas classée, sera détruite en novembre 2004 dans le cadre d'un projet de ZAC, malgré les protestations de milliers de personnes, une pétition d'une centaine d'artistes et de l'association Chatou Notre Ville[n 2] qui voulaient la conserver en tant que patrimoine culturel du XXe siècle et pour ses qualités architecturales. Entre 1945 et 1985, on y produisait les disques Pathé, La Voix de son Maître, Columbia, Capitol, Métro-Goldwyn-Mayer, Témoignages, Pathé-Vox, Cetra-Soria, Odéon[33],[34].
En 1922, du sculpteur Charles Maillard, est inauguré le premier monument en hommage de Maurice Berteaux[35].
De 1921 et 1929, le constructeur d’automobiles sportives Georges Irat produit plus d'un millier de voitures au 37 boulevard de la République, site repris par Thales Avionics.
À la fin de la Seconde Guerre mondiale a lieu, le , le massacre de Chatou, moment tragique de la Libération qui voit le massacre de 27 civils et résistants par les troupes allemandes[36],[37]. C'est en leur mémoire que la rue des Vingt-Sept-Martyrs est ainsi nommée.
En 1966, le pont de pierre est détruit et un nouveau pont est ouvert une centaine de mètres plus loin, inauguré par le ministre de l'équipement, Edgar Pisani. L'ouvrage métallique est long de trois cent quinze mètres, il franchit les deux bras de la Seine par des arches d'une seule portée, passe au-dessus de l'île des impressionnistres entre ces deux bras avec un passage permettant de se rendre sur cette île, et comprend une chaussée de quatorze mètres de large. Les travaux avaient commencé en 1964[38]. La ville s'étoffe avec la création de centres sportif et culturel. Sur l'île des impressionnistes (ou île de Chatou), la municipalité accueille la Foire nationale à la brocante et aux jambons, initialement implantée dans Paris, à partir de 1971[39],[40]. Un parc des impressionnistes est créé de l'autre côté du pont de chemin de fer, sur l'île, à la fin des années 1970. Dans les années 1990, la maison Fournaise, et la maison Levanneur, implantées toutes deux sur cette île, sont restaurées[41],[42] et une gare d'eau est aménagée par derrière. La maison Fournaise avait été longtemps menacée de délabrement[41] : elle est inscrite à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques en 1982.
Réalisé par VNF, un nouveau barrage, dessiné par l’architecte Luc Weizmann remplace en 2014 le barrage de 1932 entre Chatou et l’île dite des Impressionnistes[43], avec un projet d'éclairage esthétique[44]. Il est équipé d'une échelle à poissons qui permet de rétablir la continuité piscicole[45].
Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964[46], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département des Yvelines et à son arrondissement de Saint-Germain-en-Laye, après un transfert administratif effectif au .
Elle faisait partie de 1793 à 1964 du canton de Saint-Germain-en-Laye, année où elle devient le chef-lieu du canton de Chatou[47]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune est toujours membre, est modifié, passant de deux à cinq communes.
Chatou était le siège de la communauté d'agglomération de la Boucle de la Seine, créée fin 2004.
Celle-ci fusionne avec la communauté d'agglomération Saint-Germain Seine et Forêts, et la communauté de communes Maisons-Mesnil pour former, le , la communauté d'agglomération Saint Germain Boucles de Seine, dont est désormais membre la commune.
Lors des élections municipales de 2008, où le maire sortant Christian Murez ne se représentait pas, un second tour est nécessaire après un prmier tour où aucun siège n'est pourvu. À l'issue de ce second tour, la liste menée par Ghislain Fournier ( Majorité présidentielle) obtient la majorité relative des suffrages exprimés 45,84 % lors d'une quadrangulaire, devançant les listes menées par Jacqueline Penez (PS, 25,12 %), par Pierre Arrivetz (DVD, 15,89 %) et celle de Jean-Jacques Rassial(MoDem, 13,14 %)[48].
Il est réélu au premier tour des élections municipales de 2014 où sa liste LUD obtient 56,92 % des suffrages exprimés, devançant celles de Emmanuel Loevenbruck (SE, 15,36 %), de Pierre Grison (Union de la Gauche, 14,85 %) et de Pierre Arrivetz (Divers Droite, 12,86 %)[49].
Il démissionne en janvier 2018 au bénéfice de son ancien deuxième maire-adjoint, Éric Dumoulin (DVD)[50],
Celui-mène une liste lors des élections municipales de 2020 soutenue par LREM[51] qui obtient la majorité absolue des suffrages exprimés dès le premier tour, avec 75,22 % des suffrages exprimés, face à celle de José Tomas (DVG, 24,78 %), lors d'un scrutin marqué par 66,71 % d'abstention[52].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1944 | 1947 | Jacques Bouvier | Comité de Libération de Chatou |
Ingénieur |
1947 | 1953 | Henry Vercken | RPF | Avocat - Conseil, Croix de Guerre 14-18 |
1953 | 1954 | André Combe | Liste CNIP, ARS, RPF, MRP |
Entrepreneur |
1954 | mars 1959 | Albert Laubeuf | Liste Rad, RGR, SFIO | Architecte |
mars 1959 | mars 1971 | Jean-François Henry | CNIP | Haut fonctionnaire[54] Conseiller général de Chatou (1964 → 1967) |
mars 1971 | mars 1979 | Jacques Catinat | UDR puis RPR | Imprimeur, éditeur Conseiller régional Conseiller général de Chatou (1967 → 1979) Décédé en fonction |
mai 1979 | décembre 1981 | Charles Finaltéri | DVD | Journaliste, cadre à l'ORTF puis à FR3 Décédé en fonction |
février 1982 | juin 1995 | Jean Bonnet | RPR | Pharmacien de Chatou Conseiller général de Chatou (1988 → 1994) |
juin 1995 | mars 2008 | Christian Murez[55],[n 3] | RPR puis UMP | Médecin généraliste de Chatou Président de la CCBS (2008 → 2014[56]) |
mars 2008 | janvier 2018[57],[58] | Ghislain Fournier | UMP puis LR | Consultant, chef d'entreprise Conseiller général puis départemental de Chatou (1994 → 2021) Vice-président du conseil départemental (2015 → 2021) Démissionnaire pour raisons professionnelles |
janvier 2018[50] | En cours (au 9 juillet 2020) |
Éric Dumoulin | DVD-LR | Dirigeant de société Conseiller départemental de Chatou (2021 →) Vice-président de la CA Saint Germain Boucles de Seine (2020 → ) Réélu pour le mandat 2020-2026 |
En 2002, pour entretenir l'héritage culturel laissé par les Impressionnistes dans les Yvelines, Chatou, avec huit autres communes riveraines de la Seine, Carrières-sur-Seine, Croissy-sur-Seine, Bougival, Louveciennes, Marly-le-Roi, Le Port-Marly, Le Pecq et Noisy-le-Roi, crèe le label et la structure « Pays des Impressionnistes »[59],[60]. Rueil-Malmaison, qui y est entré en 2010, en est sorti en 2016. Croissy-sur-Seine et Carrières-sur-Seine ont demandé à en sortir en 2017[réf. nécessaire].
En janvier 2018, Chatou n'est jumelée avec aucune commune[61].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[62],[Note 3]
En 2019, la commune comptait 30 153 habitants[Note 4], en diminution de 2,13 % par rapport à 2013 (Yvelines : +2,1 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 124 | 926 | 984 | 993 | 955 | 1 027 | 1 100 | 1 200 | 1 292 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 422 | 1 804 | 2 662 | 3 194 | 2 956 | 3 382 | 3 921 | 3 580 | 4 171 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
4 514 | 5 483 | 6 532 | 8 036 | 9 757 | 12 023 | 11 861 | 12 811 | 15 338 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
21 655 | 22 619 | 26 550 | 28 437 | 27 977 | 28 588 | 29 472 | 30 281 | 31 134 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
30 153 | - | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (38,0 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 22,8 % la même année, alors qu'il est de 21,7 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 14 336 hommes pour 15 994 femmes, soit un taux de 52,73 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,32 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,7 | 90 ou + | 1,7 |
6,6 | 75-89 ans | 8,9 |
13,1 | 60-74 ans | 14,3 |
21,5 | 45-59 ans | 21,0 |
20,2 | 30-44 ans | 20,4 |
16,8 | 15-29 ans | 15,5 |
21,1 | 0-14 ans | 18,2 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
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0,6 | 90 ou + | 1,3 |
5,7 | 75-89 ans | 7,7 |
13,4 | 60-74 ans | 14,5 |
20,6 | 45-59 ans | 20,3 |
19,8 | 30-44 ans | 19,9 |
18,4 | 15-29 ans | 17 |
21,5 | 0-14 ans | 19,4 |
Chatou est située dans l'académie de Versailles. Elle dépend de la zone C[66].
D'après le site du Journal des femmes, consulté en août 2022, la ville dispose de onze écoles maternelles dont huit publiques et trois privées, de sept écoles élémentaires (5 publiques et 2 privées), de trois collèges dont deux publics et un privé, et d'un lycée privé[66] :
Établissements publics :
Établissements privés :
Chatou s'est employée à sauvegarder plusieurs édifices liés à son histoire. De 1971 à 1979, Jacques Catinat, éditeur et historien local, en est le maire. La commune a connu une évolution brutale au XXe siècle. Elle n'est plus un village des bords de Seine, mais en conserve la nolstalgie. Le nymphée est classé depuis 1952. Jacques Catinat cherche à préserver le souvenir des impressionistes et des fauves, en sauvant le hameau de Fournaise (la maison Fournaise, la maison Levanneur, etc.) qui est abandonné et dont les bâtiments se délabrent[41]. Une première demande de classement aux Monuments historiques échoue, en raison du manque de valeur des bâtiments d'un point de vue strictement architectural[41]. Jacques Catinat meurt en fonction en mars 1977 mais l'attention apportée par la municipalité au hameau Fournaise et aux souvenirs de l'époque des impressionistes commence à porter ses fruits. Le successeur de Jacques Catinat, Charles Finalteri, signe en septembre 1979, dans la continuité des négociations lancées par sa mairie, un acte d'achat des maisons Fournaise et Levanneur[32]. Une décennie de travaux commencent sur les édifices mais aussi leur environnement et les berges[32]. L'association Les Amis de La Maison Fournaise est créée en 1981. En juin 1982, le ministère de la Culture, qui a changé de détenteur, décide l'inscription de la maison Fournaise à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques français. Des subventions suivent de l'État, s'ajoutant à un effort de la région et du département, en complément des investissements de la commune[32]. Le 6 novembre 1990, un restaurant ouvre au sein de la maison Fournaise rénovée. Le 6 octobre 1992, un espace muséal, le Musée Fournaise, ouvre à son tour, dans ce bâtiment[32]. Autre élément du hameau Fournaise, la maison Levanneur, acquise elle-aussi par la municipalité ét rénovée, abrite de 1997 à 2017, à l'initiative de la ville et du ministère de la culture, le Centre national édition art image (Cneai)[67]. Plusieurs associations s'activent pour la sauvegarde du patrimoine : Les Amis de La Maison Fournaise[32], Chatou Notre Ville[68] et Sequana (qui restaure des canots et embarcations[69]).
Au début du XXIe siècle, le magazine français L'Express publie un dossier intitulé : « Où vit-on le mieux dans les Yvelines, 19 communes au banc d'essai »[70]. Chatou y est classé 16e sur 19 sur le plan de la Culture[70]. Dans une synthèse consacrée à cette commune, le journaliste Rémi Delahaye qualifie cette ville de « belle endormie » mais note qu'elle a une des plus basses fiscalités locales du département, « ceci explique peut-être cela », commente-t-il[70].
Au début des années 2000, toujours, un bâtiment industriel historique, rare témoignage (non classé) dans le monde industriel de l'Art déco, l'usine Pathé-Marconi, construit entre 1929 et 1931, fermé depuis 1932, est détruit, le terrain faisant l'objet d'une opération immobilière qui nécessite une révision du Plan d'occupation des sols municipal[71]. L'association Chatou notre ville a beau tenter de mobiliser les médias (ce qu'elle réussit en partie) et émettre des contre-propositions auprès du maire, Christian Munez[71], le projet est mené à son terme, mais marque les esprits comme en témoigne encore le site de la commune : « Le choc provoqué par l'annonce de la démolition suscita des articles de presse dans Le Monde, Le Figaro, Le Moniteur des Travaux Publics ainsi qu'un reportage de Claire Chazal sur TF1. Cette affaire a ouvert une plaie qui n'est pas encore aujourd'hui refermée »[72].
En 2010, le sucesseur de Christian Munez, Ghislain Fournier, permet au producteur de musique Joachim Garraud de créer un festival électro sur un terrain de la commune en plein air (l'île des Impressionnistes), le festival Inox Park Paris[73], renommé quelques années plus tard en Elektric Park Festival[74],[75]. En 2013, la municipalité, toujours animée par Ghislain Fournier, ouvre l'Espace Hal Singer, du nom d'un saxophoniste américain résidant alors à Chatou[76], un espace qui regroupe une médiathèque, un conservatoire, un auditorium, ainsi que deux salles de spectacle.
Début 2018, à la suite du départ du Centre national édition art image (Cneai) de la maison Levanneur, celui-ci est ensuite remplacé dans les espaces libérés par une galerie d'art contemporain, la Galerie Bessières[77],[67]. Fin 2021, toujours dans le domaine de l'art contemporain, un autre espace, situé sur la place Sainte-Marie qui jouxte l'Église Notre-Dame de Chatou, est mis à disposition d'une association d'artistes locaux, intitulée Berthe et Edgar, en hommage aux artistes qui les ont précédés au XIXe siècle, pour présenter les créations de ces artistes[78]. Enfin, toujours fin 2021, la commune a racheté le nymphée après plusieurs alertes sur la dégradation de cet édifice du XVIIIe siècle[79],[80],[81]. 2021 est aussi en septembre l'année de la première édition d'une manifestation culturelle a priori annuelle, le festival Lumières impressionistes, toujours sur l'île des Impressionnistes, occasion de différentes fêtes et de marché artisanal, jouant là encore sur une évocation du Chatou du XIXe siècle, des canotiers sur la Seine et des Impressionnistes.
La ville de l'usine de Pathé-Marconi a compté un cinéma dès 1925, un cinéma à la façade art-déco, le Magic-Ciné. L'établissement change de propriétaire en 1935, et est rebaptisé Olympia. Il ferme définitivement ses portes en 1976. Mais un centre artistique dénommé Centre Jacques Catinat abrite désormais le cinéma Louis-Jouvet, qui comprend deux salles dont la gestion est déléguée à un organisme spécialisé[82]. Ce centre accueille également des représentations théâtrales et offre une salle pour diverses manifestations et expositions. Le centre Jacques Catinat est aussi un lieu de conférence et d'enseignement mis à contribution par un centre d'histoire de l'art (CEHA) dont les diplômes sont reconnus par l’État.
Chatou est la première ville de France où le football aurait été pratiqué, selon Le Monde illustré du 14 décembre 1867[83]. Lors du Tour de France 2021, Chatou est ville de départ de la 21e et dernière étape (arrivée sur l'avenue des Champs-Élysées à Paris).
La ville de Chatou est le siège de l'Association Sportive Chatou. Le club évolue en Régional 1 en 2021-2022, et est la section la plus reconnue de l'association sportive locale. Les matchs de l'équipe première ont lieu au Stade Charles-Finaltéri, ou bien au Complexe des Impressionnistes. L'équipe a atteint les 64emes de finale de la Coupe de France en 2021, éliminé par Chartres Football.
Le parc des expositions de l'île des Impressionnistes rattachée à Chatou, héberge annuellement plusieurs manifestations, notamment :
Lieux du culte catholique à Chatou :
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 44 828 €, ce qui plaçait Chatou au 895e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[88].
La population active de la commune s'élève[Quand ?] à 15 139 personnes, dont 14 012 ayant un emploi (taux de chômage : 7,5 %)[88]. 14,6 % d'entre eux travaillent à Chatou, 17,7 % dans le département des Yvelines hors Chatou, et 66,7 % dans un autre département de l'Île-de-France[88], notamment à la Défense et à Paris, qui sont aisément accessibles par le RER A depuis la gare de Chatou - Croissy (11 min pour la Défense, 15 min pour l'Étoile).
À l'origine, l'économie locale fonctionnait surtout grâce au commerce, développée grâce à la position privilégiée de la ville sur la Seine.
À la fin du XIXe siècle, la ville prit son essor industriel avec l'arrivée des usines Pathé qui draina un grand nombre d'entreprises.
Aujourd'hui[Quand ?], la commune de Chatou accueille 136 entreprises, principalement à vocation tertiaire, dans quatre zones d'activités sur plus de 64 000 m2.
Dans le nord de l'île des Impressionnistes, se trouve l'un des trois sites de la division « études et recherches » d’EDF (Laboratoire national d'hydraulique et département environnement) qui emploie 850 personnes avec 9 000 m2 réservé aux halls d'essai.
Chatou a servi de lieu de tournage en 2011 pour le film Adieu Berthe, l'enterrement de Mémé de Bruno Podalydès.
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Les armes de Chatou se blasonnent ainsi : Ce blason est celui d'Henri Bertin, ancien seigneur de Chatou au XVIIIe siècle[98].
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