Nanterre (/nɑ̃.tɛʁ/[1]) est une commune française située dans le département des Hauts-de-Seine en région Île-de-France, dont elle est la préfecture.
Nanterre | |
L'hôtel de ville. | |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Île-de-France |
Département | Hauts-de-Seine (préfecture) |
Arrondissement | Nanterre (chef-lieu) |
Intercommunalité | Métropole du Grand Paris EPT Paris Ouest La Défense (siège) |
Maire Mandat |
Patrick Jarry (DVG) 2020-2026 |
Code postal | 92000 |
Code commune | 92050 |
Démographie | |
Gentilé | Nanterriens |
Population municipale |
96 277 hab. (2019 ![]() |
Densité | 7 898 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 53′ 31″ nord, 2° 12′ 26″ est |
Altitude | Min. 22 m Max. 127 m |
Superficie | 12,19 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Paris (banlieue) |
Aire d'attraction | Paris (commune du pôle principal) |
Élections | |
Départementales | Cantons de Nanterre-1 et Nanterre-2 (bureau centralisateur) |
Législatives | 4e circonscription des Hauts-de-Seine |
Localisation | |
Liens | |
Site web | nanterre.fr |
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Au recensement de 2016, la commune compte 96 277 habitants, ce qui en fait la deuxième commune la plus peuplée du département et la sixième de la région Île-de-France. Ses habitants ont d'abord été appelés les Nanterrois puis les Nanterriens.
Ville universitaire, Nanterre accueille le campus de l'université Paris-Nanterre qui compte plus de 30 000 étudiants.
Nanterre est une ville de la banlieue ouest de Paris, frontalière des communes de Rueil-Malmaison, Puteaux, La Garenne-Colombes, Suresnes, Colombes et Courbevoie.
Carrières-sur-Seine | Bezons | Colombes |
Chatou | ![]() |
La Garenne-Colombes Courbevoie |
Rueil-Malmaison | Suresnes | Puteaux |
Le territoire de l'opération d'intérêt national (OIN) qui comprend La Défense, le plus grand quartier d'affaires d'Europe, s'étend en partie sur Nanterre, le reste étant partagé entre Courbevoie et Puteaux. Son aménagement est conduit par l'Établissement public Paris La Défense, qui succède en 2018 à l'EPADESA (Établissement public d'aménagement de la Défense Seine Arche, issu de la fusion en 2010 de l'EPAD (Établissement public pour l'aménagement de la région de la Défense) et de l'EPASA (Établissement public d'aménagement Seine-Arche). La ville de Nanterre comprend aussi l'une des plus grandes universités de la région parisienne : l'université Paris-Nanterre.
Située en bord de Seine, cette ville est préfecture des Hauts-de-Seine (92). Anciennement une plaine, elle s'étend de la Seine au mont Valérien et à l'ancienne colline de La Défense.
La ville est desservie par trois gares du
: Nanterre-Ville, Nanterre-Université et Nanterre-Préfecture, et par le
: Nanterre-La-Folie (future-gare) d'ici été 2023. Elle est également desservie par la gare de La Défense
située à proximité immédiate de la ville.
La superficie de la commune est de 1 219 hectares ; l'altitude varie entre 22 et 162 mètres[3].
Le territoire fait partie du Bassin parisien. Une nappe géothermique est présente en sous-sol.
Nanterre est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[7] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[8],[9].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[10],[11].
L’Insee découpe la commune en huit « grands quartiers », eux-mêmes découpés en 38 îlots regroupés pour l'information statistique[12].
Nanterre comprend dix quartiers :
Un onzième quartier devrait voir bientôt le jour : Les Groues. Il sera alors détaché des quartiers actuel du Parc Nord et du Petit-Nanterre.
Les logements sociaux représentent 56 % des résidences principales de la commune en 2014 soit environ 20 000 logements dont 10 500 détenus par le bailleur municipal, Nanterre Coop' Habitat. Le reste des logements appartiennent à Hauts-de-Seine Habitat, bailleur départemental, France Habitation, LogiRep, ICF La Sablière, Toit et Joie, IRP HLM, Logement Francilien...
Plusieurs associations de locataires sont installés à Nanterre, elles sont au nombre de 3 : la CNL, l'UNLI (Union nationale des locataires indépendants) et la CGL.
http://nanterre-rueil.tram1.fr
http://www.nanterre.fr/523-les-projets.htm
Nanterre est un croisement de voies routières et autoroutières. En effet, c'est à Nanterre que se trouve l'échangeur entre la A14 et la A86. Par ailleurs, deux départementales importantes traversent Nanterre : la RD 913 (ex-RN 13) et la RD 914 (ex-RN 314).
Nanterre est dotée d'un réseau de pistes cyclables mal reliées entre elles comme celles partant de la mairie de Nanterre, au centre-ville de Nanterre.
Le réseau se développe et il est aujourd'hui possible d'aller du parc André-Malraux à la Seine sans quitter les voies vertes[19] ainsi que d'aller de Rueil à Suresnes en passant par la rue de Garches dans le quartier du Mont-Valérien.
Le chemin de halage le long de la Seine permet de relier la partie nord-ouest de Nanterre (côté Rueil) à la partie nord-est de Nanterre (côté Colombes) en passant par le parc du chemin de l'île. Ce tracé doit se prolonger vers le pont de Neuilly afin de parachever l'axe vert majeur qui reliera l'ensemble des communes du département.
La ville est bien dotée en transports en commun, la reliant principalement à la gare de la Défense :
La ville est desservie par la gare de Nanterre-Préfecture (
), la gare de Nanterre-Université (
et
) et la gare de Nanterre-Ville (
).
Il est prévu plusieurs projets d'arrivée de transports en commun à Nanterre :
La première mention de Nanterre apparaît dans la Vie de saint Germain d'Auxerre rédigée par Constance de Lyon vers 480. Le texte servira d'ailleurs de source à l'auteur de la vie de sainte Geneviève, rédigée dans la première moitié du VIe siècle. Le village est alors mentionné sous le nom déjà dégradé de « Metodore ». Ses racines celtiques, « Nemeto-Duro- », révèlent une origine beaucoup plus ancienne et l'existence d'un habitat important à caractère militaire et culturel. Nemeto signifie en celte sanctuaire ou temple, et duro- forteresse ou porte[réf. à confirmer]. Nanterre serait donc la forteresse du sanctuaire ou la forteresse sacrée. Cette forteresse sanctuarisée aurait été la colline du Mont Valérien. Latinisé en Nemetodurum puis Nemptodoro chez Grégoire de Tours (VIe s.), le nom évolue en Nantuerre (Nanturra au XIIe siècle, en latin médiéval).
La présence humaine est attestée sur le site de Nanterre dès l’époque néolithique par les découvertes fortuites d’outils de pierre.
Des fouilles de sauvetage liées aux travaux de la A86 menées à Nanterre à la fin 2003 ont mis au jour une nécropole de la première moitié du IIIe siècle av. J.-C. ainsi que des quartiers d'habitat et d'artisanat plus récents, au nord-ouest de Nanterre, en bordure de Seine. La surface, estimée de 20 à 25 hectares au minimum pour la partie urbanisée, évoque les grands sites urbains du Ier siècle av. J.-C.
L’aménagement des berges de la Seine évoque pour sa part un port fluvial, affirmant Nanterre dans son statut de centre de commerce et d’échanges.
La datation des tombes, à partir du début du IIIe siècle av. J.-C., indique que les individus inhumés sont les premiers Parisii qui se sont installés sur les rives de la Seine et révèle ce que fut le rôle du peuple parisii avant l'arrivée des légions romaines de César et l'invasion de la Gaule.
Sous réserve de découvertes archéologiques futures, cette ville, qui comportait un atelier monétaire, est la seule candidate au titre de capitale pré-romaine du peuple parisii qui vivait alors en Île-de-France[20]. Elle aurait pu se déplacer ensuite à la faveur de l'occupation romaine vers le site parisien de Lutèce, tout comme Bibracte fut déplacée à Autun.
César décrit Lutèce comme une ville située dans une île de la Seine, et sa description ne semble pas correspondre au site actuel de Nanterre. Mais l'étonnant est qu'il n'en parle pas, vu l'importance de la ville, et le peu de vestiges gaulois retrouvés à Lutèce, ce qui pourrait laisser penser que l'oppidum des Parisii et l'agglomération nanterrienne ne sont qu'un seul et même lieu. Les cours d'eau changent, et soit l'actuelle boucle de Gennevilliers aurait pu être il y a deux mille ans une grande île, soit cette île se trouvait à hauteur de Nanterre (toute la zone du Port jusqu'à Rueil 2000, y compris l'A86 et la voie du RER, sont inondables, ne dépassant pas les 30 m d'altitude).
Cette ville gauloise en bordure de Seine fut abandonnée à l’aube du règne d’Auguste, dans les années trente avant notre ère. La ville gallo-romaine de Nanterre fut déplacée vers le sud-est, plus à l'intérieur des terres. L’espace semble avoir été divisé en quartiers spécialisés, reliés par un système orthogonal de voirie. Quartiers d’artisans voisinent avec les zones résidentielles, au sein desquelles sont parfois établis des lieux de rassemblement. Des traces de festins ont été découvertes. La découverte de la tombe à char d’un personnage de haut rang établit l’importance du bourg situé sur la voie antique de Paris à la Normandie.
La « Vie » de sainte Geneviève, document écrit au début du VIe siècle, mentionne la naissance de Geneviève à Nanterre vers 423[21] et lui attribue la guérison miraculeuse de la cécité de sa mère avec l’eau du puits situé près de sa maison. Après la mort de sainte Geneviève, Clovis et Clotilde créent l’abbaye de Sainte-Geneviève qu’ils dotent de vastes possessions. Nanterre fait partie des villages dont cette abbaye devient le seigneur. De nombreux sarcophages mérovingiens, mis au jour lors des fouilles archéologiques effectuées sous le parvis de la cathédrale en 1973 ainsi qu'en 2007, attestent l’importance de Nanterre pendant cette période.
En 591, Clotaire II y fut baptisé à l'âge de sept ans.
Il y eut deux églises, l’une du temps de sainte Geneviève, rebâtie à plusieurs reprises, l'autre bâtie en 1638. L'église de Sainte-Geneviève fut fondée vers le XIe siècle et le village se développa autour.
L'abbaye de Sainte-Geneviève, seigneur de Nanterre, percevait les droits afférents à sa charge temporelle, et exerçait ses droits de haute et basse justice. Elle assurait également sa charge spirituelle, le prieur de la communauté religieuse était aussi curé de Nanterre.
En 1247, le roi Louis IX signa la charte d'affranchissement des serfs de Nanterre, mais l'abbaye conservait tous ses droits de seigneurie, justice, censive, coutumes, taille et corvées.
Les chroniques mentionnent les affres de la guerre de Cent Ans : bourg plusieurs fois pillé, habitants pendus en 1346 et en 1441. Les Anglais y commirent toutes sortes d'exactions et brûlèrent la ville en grande partie et incendièrent l'église dont seul le clocher subsiste.
Les guerres de Religion apportèrent leur lot de misère et de violences. Plus tard Nanterre reçut la visite de Henriette-Marie de France, fille de Henri IV, et reine d'Angleterre en 1625, de Louis XIII en 1630.
Anne d'Autriche en 1636 vint y supplier la sainte pour avoir un fils. Elle fut exaucée en 1638, par la naissance du futur Louis XIV.
La place de la Boule-Royale fut aménagée au XVIIIe siècle.
Nobles et bourgeois s'établirent à Nanterre. Les terres cultivées comprenaient un tiers de céréales, un tiers de vignes et un tiers de légumes. Des réserves à gibier furent laissées pour les chasses royales. On exploitait des carrières souterraines de pierre à bâtir.
Le mont Valérien, habité par quelques ermites, devint un haut lieu religieux et un calvaire y fut édifié.
Il reste encore quelques vestiges des anciennes fortifications de Nanterre.
Nanterre était sous l'Ancien Régime un relais pour les diligences sur la route Caen-Paris[22].
En 1789, les Nanterriens rédigent leurs cahiers de doléances. Ils demandent la suppression des réserves à gibiers, des impôts injustes, des corvées et des droits abusifs des moines génovéfains. Le , les délivre des privilèges. Le 29 août, la justice seigneuriale est abolie.
De 1790 à 1795, Nanterre était un canton du district de Franciade. Le est élue la première municipalité, au suffrage censitaire : le maire est Jérôme Barot. Nanterre n'affiche pas un grand zèle révolutionnaire ; la Révolution interrompt les échanges avec Paris et prive les Nanterriens de ressources. Après la victoire de Jemmapes, les volontaires veulent rentrer au pays pour les vendanges mais devant le refus de leurs supérieurs, ils se mutinent. L'église devient « temple de la Raison », la Société populaire y tient ses réunions. Le collège est devenu école militaire. Les biens des Génovéfains et des prêtres du Calvaire sont vendus comme biens nationaux. Le Calvaire du Mont Valérien est le refuge de pieux laïcs, des ecclésiastiques suspectés, des religieuses dispersées[23] et des contre-révolutionnaires, dépossédés par la Révolution française. Ils bénéficient de la mansuétude du maire Gillet[24], mais pas du président du comité de Surveillance de la commune Ravoise qui le dénonce l'ancien fermier général Charles-Adrien Prévost d'Arlincourt 76 ans, au Comité de sûreté générale, puis l'arrête[25]. Il sera guillotiné le 14 mai. Nanterre accueille avec soulagement le 9 thermidor. François Hanriot, né le , natif de Nanterre, devenu général, commandant de la Garde nationale au cours de la Révolution française, est guillotiné le 10 thermidor () avec Robespierre.
En 1815, il y eut à Nanterre un engagement entre les troupes anglo-prussiennes et les Français qui eurent l'avantage. Un bataillon prussien entier y fut haché. Le lendemain, les Français s'étant retirés sur Paris, les Anglais prirent le bourg[26].
Pendant la guerre de 1870, les Nanterriens se réfugient à Paris. Les canons de la forteresse du Mont-Valérien, édifiée en 1841, contiennent l’ennemi au-delà de la Seine[27]. Nanterre est gravement endommagé par les échanges de tirs, puis par l’occupation et les réquisitions des Prussiens.
Une statue commémorative sera édifiée au rond-point de La Défense, site qui sera transformé ultérieurement pour accueillir le quartier de La Défense
La Ligne de Paris à Saint-Germain-en-Laye, première ligne de chemin de fer partant de Paris, est inaugurée le 24 août 1837. La mise à niveau de la voie qui coupe le territoire en deux, nécessite le creusement d’une tranchée, l’édification d’un talus et la construction de ponts.
La ligne s’arrêtera en 1935.
Nanterre fait partie de la ceinture rouge : sa population majoritairement ouvrière élit des maires communistes engagés dans la lutte des classes. Raymond Barbet est ainsi suspendu de son mandat en 1948 pour avoir soutenu la grève des mineurs[28].
Le site de l'Université était à l'origine un terrain militaire qui fut abandonné par l'État. Le général de Gaulle, passant au-dessus de ce terrain en hélicoptère, décida que le site serait idéal pour accueillir une grande et nouvelle université parisienne, annexe de la Sorbonne. L'université Paris-X y est donc construite. Le quartier de la nouvelle université est desservi par la gare de Nanterre - Université
qui a remplacé l'ancienne halte de La Folie[29].
Nanterre va connaître plusieurs événements importants durant les années 1960 :
La majorité municipale change de bord et devient en 1935 communiste avec l'élection de Raymond Barbet. Sous son mandat, il change littéralement la ville avec la création, entre autres, d'un office municipal HLM et de nombreux logements sociaux en barre afin de loger les bidonvilles à la place comme la cité des Paquerettes, des Provinces Françaises.
Le grand parc André-Malraux est construit dans les années 1970 en lieu et place de carrières de pierre servant à remblayer la terre venant de la construction des tours de La Défense. À côté de ce parc, est créé un grand quartier de logements sociaux avec la cité Pablo Picasso dessiné par Émile Aillaud et un quartier, à l'opposé du parc, de bureaux et de logements privés avec les bâtiments MH et les MB.
Plusieurs quartiers changent énormément avec les départs des grandes usines de la ville comme Simca, Forvil (Docteur Pierre)[30], etc. Le quartier du Champs-Pierreux est entièrement aménagé après le départ de l'usine Simca à la fin du siècle.
Le , Richard Durn s'introduit avec des armes dans l’hôtel de ville de Nanterre. Il tue huit personnes du conseil municipal et en blesse grièvement 14 autres. Le , il se suicide en se défenestrant du 4e étage du Quai des Orfèvres, à Paris, alors qu'il était interrogé par deux policiers.
Les Terrasses, immeubles et espaces verts construits sur la nouvelle autoroute A14 prennent vie avec l'arrivée d'Axa et du futur stade de l'Arena 92.
Ouverte en 1904, la Société des papeteries de la Seine, dite aussi Papeterie du Petit Parisien[31], devenue propriété du groupe multinational papetier Smurfit Kappa, ferme en 2011[32],[33].
La nouvelle gare de Nanterre - Université est inaugurée le , en présence de Patrick Jarry, maire, Patrick Devedjian, président du conseil départemental des Hauts-de-Seine, Valérie Pécresse, présidente du conseil régional d'Île-de-France, d'Élisabeth Borne, présidente de la RATP et de plusieurs élus municipaux.
Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964[34], la commune faisait partie du département de la Seine. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune est désormais le chef-lieu du département des Hauts-de-Seine et à son arrondissement de Nanterre, après un transfert administratif effectif au .
Pour l'élection des députés, la ville fait partie depuis 1986 de la quatrième circonscription des Hauts-de-Seine.
Elle était de 1793 à 1893 le chef-lieu du canton de Nanterre, année où elle intègre le canton de Puteaux du département de la Seine. Lors de la mise en place des Hauts-de-Seine, la commune est divisée entre les cantons de Nanterre-Nord et Nanterre-Sud. En 1984, un nouveau découpage cantonnal est défini, avec[35] :
Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais divisée en deux cantons :
Nanterre est également une cité judiciaire.
Nanterre a rejoint, en 2011, la communauté d'agglomération du Mont-Valérien[36].
Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), dont la commune est membre[37].
La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015 prévoit également la création de nouvelles structures administratives regroupant les communes membres de la métropole, constituées d'ensembles de plus de 300 000 habitants, et dotées de nombreuses compétences, les établissements publics territoriaux (EPT).
La commune a donc également été intégrée le à l'établissement public territorial Paris Ouest La Défense, qui succède à la communauté d'agglomération du Mont-Valérien[38].
La ville est dirigée sans discontinuer par le parti communiste français depuis l'élection de Raymond Barbet en 1935. Même si le maire actuel à quitté le PCF en 2010. La majorité municipale est de gauche plurielle : PCF, PS, EELV, Génération.s et citoyen-ne-s.
Le conseil municipal compte 53 élus, dont le maire et ses 20 adjoints, installés depuis l'élection municipale du 15 mars 2020.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1935 | 1973 | Raymond Barbet | PCF | Cheminot Conseiller général de la Seine (1937 → 1967), Député de la Seine (1962 → 1967) puis des Hauts-de-Seine (1967 → 1977[40]) |
1973 | 1988[41]. | Yves Saudmont[42] | PCF | Ouvrier ajusteur Conseiller général du canton de Nanterre-Sud-Ouest (1979 → 1992) Démissionnaire |
1988[43] | 2004[44] | Jacqueline Fraysse[45] | PCF | Cardiologue Sénatrice des Hauts-de-Seine (1986 → 1997), Députée des Hauts-de-Seine (4e circ.) (1997 → 2017), Conseillère générale du canton de Nanterre-Nord (1976 → 1982) Démissionnaire |
2004 | En cours (au 25 mai 2020) |
Patrick Jarry | PCF - FASE puis FG puis DVG |
Ingénieur des Ponts et Chaussées, Conseiller général de Nanterre-Nord (2008 → 2015) Conseiller départemental de Nanterre-1 (2015 →), Président de Paris Métropole (2015[46] → 2016) Vice-président de l'EPT Paris Ouest La Défense (2016 →) Président de l'EPADESA (2013 → 2017) Réélu pour le mandat 2020-2026[47],[48],[49] |
Nanterre mène des politiques environnementales depuis les années 1980.
Elle est depuis douze ans[Quand ?] la ville la plus primée au concours des Grand Prix de l'Environnement d'Île-de-France. Plusieurs politiques marquent une évolution progressive de la ville.
Le plan Climat Territorial est adopté en 2007.
En 2008 débute EcoZone, festival de l'écologie concrète (4 500 visiteurs chaque année).
En 2009 est lancée la technologie Degrés Bleus, développée par Lyonnaise des Eaux, pour la première fois en France ; 650 logements de l'écoquartier Boule-Sainte-Geneviève sont chauffés en récupérant la chaleur des eaux usées et d'une nappe géothermique en sous-sol (chaudière au gaz en complément)[50].
Le premier bâtiment à ossature de bois des Hauts-de-Seine est construit en 2010 à Nanterre et a ouvert ses portes en 2013. Il s’agit de l’école Abdelmalek-Sayad qui a une capacité d’accueil de 15 classes et est le premier bâtiment à énergie positive de la commune (produisant plus d'énergie que sa consommation)[51]. Elle utilise en intérieur uniquement des matériaux sains, à savoir des planchers et murs en bois, un linoléum composé de poudre de liège et de lin, du mobilier et une peinture sans colle ni solvants. De plus, les stores, l'éclairage, la ventilation et le chauffage sont gérés informatiquement. Cette gestion a l’avantage de ne chauffer que les parties occupées dans les bâtiments. Des triples vitrages et des épaisseurs de laine de bois assurent une isolation efficace. Un système de ventilation double flux couplé à un plancher chauffant assure une température idéale en toute saison. Durant les périodes de chaleur intense, les pièces sont rafraichies par la surventilation nocturne et la circulation de l'eau de la nappe phréatique dans les planchers. L’énergie nécessaire à l’alimentation du parking public La Croix, construit sous l'école, est fournie par aux panneaux photovoltaïques situés sur le toit de l'école. L'école Abdelmalek Sayad a reçu en 2012 des distinctions de l'agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) et de l'association des maires d'Île-de-France[51].
Au 1er janvier 2010, Nanterre est jumelée avec :
Par ailleurs, la commune de Nanterre a signé des contrats de coopération :
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[53],[Note 3]
En 2019, la commune comptait 96 277 habitants[Note 4], en augmentation de 4,39 % par rapport à 2013 (Hauts-de-Seine : +2,07 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 991 | 2 222 | 2 340 | 1 903 | 2 500 | 2 590 | 2 792 | 2 842 | 2 770 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 919 | 3 549 | 3 907 | 3 944 | 4 279 | 4 984 | 5 592 | 10 430 | 11 950 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
14 140 | 17 434 | 21 349 | 27 042 | 35 843 | 42 978 | 46 065 | 41 860 | 53 037 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
83 416 | 90 332 | 95 032 | 88 578 | 84 565 | 84 281 | 88 316 | 89 476 | 94 258 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
96 277 | - | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 43,3 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (38,4 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 15,9 % la même année, alors qu'il est de 20,0 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 47 668 hommes pour 49 139 femmes, soit un taux de 50,76 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (52,41 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,3 | 90 ou + | 0,8 |
3,6 | 75-89 ans | 4,8 |
10,5 | 60-74 ans | 11,7 |
18,2 | 45-59 ans | 18,7 |
22,7 | 30-44 ans | 21,9 |
23,0 | 15-29 ans | 21,9 |
21,6 | 0-14 ans | 20,2 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,6 | 90 ou + | 1,6 |
5,1 | 75-89 ans | 7,2 |
12 | 60-74 ans | 13,2 |
19,2 | 45-59 ans | 19,4 |
22,6 | 30-44 ans | 22,1 |
20,1 | 15-29 ans | 18,7 |
20,4 | 0-14 ans | 17,8 |
Nanterre est située dans l'académie de Versailles.
Nanterre est dotée de nombreux établissements d'enseignement primaires et secondaires publics :
Maternelle | Élémentaire | Collège | Lycée |
---|---|---|---|
Anatole-France | Anatole-France | République | Frédéric-et-Irène-Joliot-Curie |
Honoré-de-Balzac | Honoré-de-Balzac | Évariste-Galois | Louise-Michel* |
Elsa-Triolet | Elsa-Triolet | Jean-Perrin | Claude-Chappe* |
Jacques-Decour | Jacques-Decour A et B | Paul Éluard | Paul Langevin* |
Joinville | Joinville | Les Chènevreux | |
Frédéric-et-Irène-Joliot-Curie | Frédéric-et-Irène-Joliot-Curie | Victor-Hugo | |
Jules-Ferry | Jules-Ferry A & B | André-Doucet | |
La Fontaine | La Fontaine | ||
Maxime-Gorki | Maxime-Gorki | ||
Pablo-Neruda | Pablo-Neruda | ||
Pablo-Picasso | Pablo-Picasso | ||
Pâquerettes | Pâquerettes | ||
Paul-Langevin | Paul-Langevin | ||
Lucie-Aubrac | Lucie-Aubrac | ||
Robespierre | Robespierre | ||
Romain-Rolland | Romain-Rolland A & B | ||
Henri-Wallon | Henri-Wallon | ||
Danielle-Casanova | Centre | ||
Eugénie-Cotton | Voltaire A & B | ||
France-Bloch | |||
Jacques-Prévert | |||
Victor-Hugo | |||
Moulin-des-Gibets |
(*) : Lycée professionnel[57]
Nanterre accueille, entre autres, également l'École de danse de l'Opéra de Paris depuis 1987 et le campus de l'université Paris Ouest - Nanterre La Défense.
En synthèse, la ville administre vingt-trois écoles maternelles et dix-neuf écoles élémentaires communales. Le département Hauts-de-Seine gère sept collèges et la région Île-de-France trois lycées.
Nanterre accueille le campus de l'université Paris Nanterre.
Nanterre plage est un lieu de relaxation où les habitants peuvent se détendre et on y trouve de nombreuses activités pour enfant (ventre-glisse, trampoline) et d'une autre part pour les sportifs qui peuvent faire du tir à l'arc, Volley-Ball Football...) Cela a lieu chaque été. Il y a des services de restauration comme Le P'tit Sucré ou Yellow Bus, à l'entrée il y a le planning des activités comme le Cerf-Volant pour tous et des parcours de santé.
Créé en 1990, le Festival des arts de la rue de Nanterre a lieu tous les ans au cours des premiers weekends de juin dans le vieux centre de la ville. Des dizaines de compagnies venues du monde entier donnent rendez-vous au public pour présenter leurs spectacles dans des domaines variés : cirque, théâtre, danse, musique, chant…
Parade(s) est également un festival ouvert sur le monde, notamment par le biais de divers partenariats avec d'autres pays (tels que le Burkina Faso et le Japon) et spectacles vivants internationaux[58].
Au cours de cet événement, des ateliers créatifs et projets sont proposés au jeune public : inventer l'habillage du centre-ville, réaliser les décors du festival, concevoir et apprendre à manier des marionnettes, organiser une parade citoyenne, ou encore un concert urbain[59]
Ce festival regroupe une moyenne de 40 000 spectateurs par édition, avec la participation d'environ 500 amateurs et plus de 50 compagnies invitées.
Créé en 2009, Nanterre sur Scène est un festival de création étudiante organisé par l'université Paris-Ouest de Nanterre, principalement sur le thème des spectacles vivants (théâtre, danse, musique, cirque)[60]. Il a lieu tous les ans, au cours de la première semaine de décembre au sein de l'université, au théâtre Bernard-Marie Koltès et dans l'espace Pierre-Reverdy du campus.
Cet événement a pour objectif de créer un rendez-vous annuel des arts de la scène, ainsi que de permettre l'émergence de nouveaux artistes étudiants, tout en favorisant la rencontre avec un large public.
Depuis 1996, la ville de Nanterre organise une animation « Ferme géante » le dernier week-end (vendredi et samedi) du mois de novembre.
Différents métiers ruraux sont représentés, par exemple :
La restauration campagnarde est représentée — également — sur des stands de produits du terroir, ainsi que par des stands de dégustations.
Ces différentes animations sont « visitées » par des classes d'écoles maternelles et primaires afin de leur faire découvrir la vie paysanne dans nos différentes régions françaises.
L'ancienne fête des fleurs, qui avait lieu tous les ans, en mai, dans le parc des Anciennes-Mairies, est devenu en 2008 le festival Ecozone, à vocation écologique. Une semaine d'animations, forums, débats, culmine avec la fête dans le parc, animée par des associations locales et nationales, mais également des entreprises d'Ile-de-France.
Initié en 2009, le festival se déroule à l'Agora, Maison des initiatives citoyennes, tous les deux ans en octobre. Des œuvres d'art numérique y sont exposées et des ateliers d'initiation et de perfectionnement à l'outil multimédia sont proposés[61].
La fête de la Rosière qui se déroulait à Nanterre était jadis célèbre en France.
Nanterre célèbre la fête de la Rosière à partir de 1818, le jour de la Pentecôte. D’abord mettant à l’honneur une jeune fille vertueuse, celle-ci est couronnée à l’église. Ce rôle de femme vertueuse y est célébré en honorant tout particulièrement la figure mythique de sainte Geneviève (423-512), Nantaise et patronne du diocèse de Nanterre, qui comme Jeanne d’Arc est intervenue efficacement contre des envahisseurs. Au XIXe siècle, la tension entre le pouvoir ecclésiastique et le pouvoir municipal fait de la fête de la rosière l’espace d’une lutte d’influence. Avant de déboucher sur la loi de séparation des Églises et de l'État du 9 décembre 1905, l’antagonisme entre pouvoir laïque et religieux ne cesse de croître.
La rosière au XIXe siècle incarne désormais à Nanterre un rempart vertueux face aux vices parisiens.
Au-delà des symboles archaïques de cette fête, la fête de la rosière, selon Robert Cornaille (président de la société d’Histoire de Nanterre) « remplaçait une fête patronale qui n’existait pas ».
La fête de la rosière de Nanterre est à son apogée de 1837 à 1979. Le village s’étant transformé en banlieue, elle a dû s’adapter et connut un renouveau lorsqu’en 1935 la ville crée une « rosière rouge », substituant la morale communiste à la morale chrétienne.
Les habitants se parent de leurs plus beaux habits et assistent à la procession de la Rosière au son de la fanfare municipale. Ils se rendent à la mairie, où elle est accueillie par le maire, puis le cortège se reforme et se rend à l’église, où l’archaïque[Quoi ?] rappelle les origines de la fête et fait l’éloge de Sainte-Geneviève. La fête se poursuit sur plusieurs jours avec des spectacles, des banquets, des concours et surtout des marches accompagnées par la fanfare. Un grand bal clôture la fête.
Lorsqu'en 1904 Montmartre élit pour la première fois sa rosière, L'Humanité commence son compte-rendu de l'élection et la fête par : « Depuis hier, Montmartre n'a plus rien à envier à Nanterre. »
On peut voir sur Internet un film sur l'élection de la rosière de Nanterre en 1920, qui donne également une idée du caractère campagnard de la ville à l'époque[62].
Nanterre possède trois centres municipaux de santé et un hôpital spécialisé dans la prise en charge des sans-abris, le Centre d'accueil et de soins hospitaliers (CASH).
Le CASH est le plus grand centre d'hébergement d'Europe et le seul établissement en France à avoir un double statut d'hôpital et de centre d'hébergement pour sans-abris.
Il a un statut juridique particulier, avec une tutelle conjointe des ministères de la santé, du logement et de l'intérieur. Le préfet de police est président du conseil d'administration du CASH - par dérogation à la loi Hôpital Patient Santé Territoire du 29 janvier 2009.
Cet établissement, anciennement Maison de Nanterre, regroupe en son sein un hôpital "Médecine Chirurgie Obstétrique" (MCO) Max-Fourestier de 200 lits, une maison de retraite (EHPAD) de 350 lits, un Centre d'Hébergement et d'Accueil de Personnes Sans Abris (CHAPSA) de 300 lits (400 en temps de grands froids), deux Centres d'Hébergement et de Réinsertion Sociale (CHRS) de 200 lits chacun, ainsi qu'un centre d'accueil de demandeurs d'asile (CADA) de 40 lits et 18 appartements de résidences sociales (SAVS) qui assure un suivi social de personnes précaires.
Anciennement appelé « Maison de Nanterre », l'établissement était un dépôt de mendicité et une prison construit dans la deuxième moitié du XIXe siècle pour incarcérer les vagabonds de Paris. L'infirmerie qui s'est développée progressivement pour répondre aux besoins en santé des personnes en situation de grande précarité hébergées est devenu un hôpital, ouvert sur la ville de Nanterre, bien que recueillant encore les sans-abris hébergés dans les différentes structures sociales de l'établissement dans ses services. Ceux-ci constituent 20 % des patients de l'hôpital.
Le CHAPSA, fondé par Xavier Emmanuelli et Jacques Hassin[63] sert à l'hébergement d'urgence de sans-abris.
Le CASH se situe dans le quartier du Petit Nanterre, au 403 avenue de la République et est accessible avec le tramway T2, la ligne de bus 378 depuis la station RER A Nanterre-Ville et la ligne 304 depuis la station RER A Nanterre-Université.
Les sans-abris viennent pour être hébergés temporairement au CHAPSA du CASH par des transports spécialement dédiés: les bus de la police de la Brigade d'assistance aux personnes sans-abri (BAPSA), les véhicules du Samu social et les bus de la RATP. Les sans-abris peuvent prendre les bus de la BAPSA tous les soirs à la Villette à différentes heures de la nuit, appeler le 115 pour réserver une place - de préférence tôt le matin- ou s'adresser à un agent de la RATP. Les sans-abris se présentant directement au CHAPSA à pied ne trouvent généralement pas de places.
Les sans-abris reçoivent au CHAPSA une douche, un diner, un lit dans une chambre collective de six lits, un petit-déjeuner et peuvent recevoir des soins infirmiers. Un transfert rapide vers le côté hospitalier du CASH se fait en cas de besoin. Un étage est théoriquement réservé aux femmes pour des raisons de sécurité. La structure propose également des temps d’animation ponctuels (atelier théâtre, lecture, musique…).
La sécurité y est assurée par des veilleurs de nuit dans chaque étage, des caméras de surveillance et un détecteur de métaux implanté à l'entrée du CHAPSA.
Il est demandé aux hébergés du CHAPSA de quitter les lieux le matin vers 10 h. Le site internet de l'établissement précise : "L’accueil au CHAPSA n’est soumis à aucune condition administrative. Aucune participation financière n’est demandée aux usagers. La prise en charge n’est pas limitée dans le temps et peut être renouvelée autant que de besoin.". L'accueil y est également anonyme. Les sans-abris peuvent donner le nom qu'ils veulent (inventé ou non) mais ne doivent pas en changer s'ils reviennent, afin que l'établissement puisse mesurer le nombre de passages différents.
L'ouvrage de l'anthropologue, psychanalyste et philosophe Patrick Declerck, Les Naufragés, raconte l'exercice de la psychanalyse auprès des personnes sans-abris hébergés dans les différentes structures sociales du CASH, en particulier dans le centre d'accueil d'urgence, le CHAPSA.
Nanterre a deux clubs d'athlétisme: le Nanterre Athletic Club, et l'ESN Athlétisme.
Le Nanterre Athletic Club permet de pratiquer principalement les épreuves de demi-fond et fond. Il compte environ 200 licenciés et prend part à de nombreuses compétitions départementales, régionales et nationales. Les entraînements se déroulent sur le stade Jean Guimier, et dans le parc adjacent, le parc André-Malraux.
L'ESN Athlétisme permet de pratiquer principalement les épreuves de sprint. Les entraînements se déroulent sur le stade Jean Guimier. Il est la section athlétisme du club omnisports nanterrien.
Nanterre a une équipe de basket-ball, Nanterre 92, qui évolue en JeepElite depuis la saison 2011-2012 au Palais des sports Maurice-Thorez[64].
Nanterre a aussi une équipe de handball évoluant en N1, L'ESNH 92,[réf. nécessaire]
L'équipe de football évolue en Régional 1. Elle a atteint les 64èmes de la Coupe de France en 2019-2020, après avoir éliminé les professionnels de Laval.
Depuis 2009, Nanterre a également une équipe de football américain, les White Sharks, qui pour leur deuxième année d'existence ont accédé aux demi-finales du championnat régional[65].
La commune héberge un club de rugby à XIII : le Nanterre Rugby League Hussards[66].
Cependant une polémique éclate début avril 2019 concernant ce club. Son dirigeant, dans une lettre publiée sur un réseau social, accuse la municipalité d'interdire la pratique du rugby à XIII sur la commune[67].
Dans un communiqué publié sur son site officiel, la fédération française de rugby à XIII indique « avoir pris connaissance du message posté sur les réseaux sociaux », et avoir écrit à l'Adjointe aux Sports de la commune en la « questionnant sur le bien fondé et la véracité des propos tenus »[68]. L'incident dépasse le simple cadre de la commune, puisque le magazine britannique Rugby League Word traite de l'évènement dans son numéro du mois de mai 2019 : dans l'article consacré à ce sujet, son auteur souligne la comparaison faite par les « treizistes » de cette « interdiction » avec celle de l’interdiction du rugby à XIII par le régime de Vichy[69].
En 2021, le club développe un partenariat avec le club de Corbeil.
Les Nanterriens disposent de lieux de culte catholiques, musulmans et juifs.
Depuis janvier 2010, la commune de Nanterre fait partie du doyenné du Mont-Valérien, l'un des neuf doyennés du diocèse de Nanterre[73].
Au sein de ce doyenné, les sept lieux de culte catholique relèvent de trois paroisses[74],[75] :
Paroisse Sainte-Geneviève et Saint-Jean-Marie-Vianney :
Paroisse de Nanterre Nord :
Paroisse de la Sainte-Famille :
Trois mosquées sont implantées à Nanterre : El Emir Abdelkader (avenue de la République), Institut Ibn Badis (avenue Georges Clemenceau) et Okba Ibn Nafee (avenue de la République).
Synagogue du Centre Communautaire juif de Nanterre, rue Castel Marly.
Salle du royaume des témoins de Jéhovah, rue des Sablières.
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 27 941 €, ce qui plaçait Nanterre au 17 781e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[76].
Le taux de pauvreté en 2012 y est de 20,2 %[77], soit presque le double du taux des Hauts-de-Seine, de 11 %. Le taux de chômage y est de 14,9 %.
Le revenu disponible médian par unité de consommation y est de 18 489 euros en 2012, soit 10 000 euros de moins que la commune limitrophe de Courbevoie[78] et 8 000 euros de moins que sa voisine Puteaux[79].
27 % des habitants y sont propriétaires de leur logement, et 56 % des logements sont des logements sociaux.
Nanterre accueille de nombreuses entreprises sur son territoire.
En particulier de nombreux sièges sociaux d'entreprises : Société générale dont la tour Granite, Axa France aux Terrasses, Faurecia au 2 rue Hennape, Manpower France, Crédit Coopératif, Agence de l'eau Seine Normandie, Alcatel, etc.
Nanterre, étant une ville préfectorale, a aussi de grandes surfaces comme E.Leclerc, Carrefour, Intermarché, Casino, Décathlon, Leroy Merlin et Brico Dépôt. Puis plusieurs autres magasins dans le centre-ville.
Plusieurs marchés sont présents tous les jours à différents endroits :
Le cinéma Les Lumières se trouve au centre-ville avec quatre salles ainsi que le Théâtre des Amandiers se situant à côté du parc André-Malraux.
La commune comprend de nombreux monuments répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel de la France[80].
Du village à la cité, Nanterre conserve dans son patrimoine les témoignages de cette longue histoire.
Plusieurs peintres ont pris la ville ou ses lieux en modèle, dont Maurice de Vlaminck (Les Bords de la Seine à Nanterre, 1904[81]).
La chanson La la la Maistre Pierre, de Claudin de Sermizy, chanson à boire, évoque la ville : "en revenant de Nanterre..."
La chanson Pericoloso Sporgersi, de Claude Lemesle et Alice Dona, interprétée notamment par Serge Reggiani, racontant des règlements de comptes entre truands, mentionne la chute de l'un d'eux du haut d'une tour de Nanterre.
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Elles peuvent se blasonner ainsi aujourd’hui[précision nécessaire] : d'argent, à deux fasces ondées d'azur. |
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