Marchastel est une commune française située dans le département du Cantal, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
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Marchastel | |
![]() L'église et le monument aux morts de Marchastel. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Cantal |
Arrondissement | Saint-Flour |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays Gentiane |
Maire Mandat |
Jean-Maurice Emorine 2020-2026 |
Code postal | 15400 |
Code commune | 15116 |
Démographie | |
Gentilé | les Marchastellous |
Population municipale |
154 hab. (2019 ![]() |
Densité | 6,7 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 17′ 02″ nord, 2° 43′ 33″ est |
Altitude | Min. 769 m Max. 1 176 m |
Superficie | 22,92 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Riom-ès-Montagnes |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Ses habitants sont les Marchastellous.
Le village de Marchastel est situé au nord des monts du Cantal, à leur limite avec le haut plateau du Cézallier. La séparation est visible grâce à la rivière coulant dans une faille, la Grolle. La commune est bordée à l'ouest par la Petite Rhue.
Les communes limitrophes de Marchastel sont Riom-ès-Montagnes, Saint-Amandin, Lugarde, Saint-Saturnin, Cheylade et Apchon.
Marchastel est limitrophe de six autres communes.
![]() |
Saint-Amandin | ![]() | ||
Riom-ès-Montagnes | N | Lugarde | ||
O Marchastel E | ||||
S | ||||
Apchon | Cheylade | Saint-Saturnin |
Marchastel est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 1],[I 2].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (62,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (61,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (60,7 %), forêts (22,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (14,6 %), zones agricoles hétérogènes (2,1 %), zones humides intérieures (0,5 %)[4].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 181, alors qu'il était de 177 en 2013 et de 180 en 2008[I 3].
Parmi ces logements, 37,9 % étaient des résidences principales, 37,5 % des résidences secondaires et 24,6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 97,8 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 2,2 % des appartements[I 4].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Marchastel en 2018 en comparaison avec celle du Cantal et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (37,5 %) supérieure à celle du département (20,4 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 79,4 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (73,1 % en 2013), contre 70,4 % pour le Cantal et 57,5 pour la France entière[I 5].
Typologie | Marchastel[I 3] | Cantal[I 6] | France entière[I 7] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 37,9 | 67,7 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 37,5 | 20,4 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 24,6 | 11,9 | 8,2 |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1970 | 2008 | Claude Flagel | ||
2008 | En cours | Jean-Maurice dit Baptiste Émorine[5] | DVG | Retraité de l'enseignement |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[6]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[7].
En 2019, la commune comptait 154 habitants[Note 2], en augmentation de 5,48 % par rapport à 2013 (Cantal : −1,59 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 319 | 1 160 | 1 251 | 1 243 | 1 073 | 1 220 | 1 262 | 1 263 | 1 278 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 270 | 1 211 | 1 107 | 1 063 | 977 | 1 074 | 1 039 | 1 052 | 937 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
966 | 958 | 855 | 761 | 734 | 752 | 720 | 632 | 525 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
505 | 513 | 410 | 305 | 216 | 169 | 165 | 150 | 153 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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154 | - | - | - | - | - | - | - | - |
La commune vit d'une économie agricole pastorale extensive, mais tend à se diversifier vers la zootechnie porcine intensive hors-sol.
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