Lugarde est une commune française située dans le département du Cantal, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Ses habitants s'appellent les Lugardois ou Lugardais.
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Lugarde | |
![]() Vue aérienne du bourg de Lugarde et de son viaduc. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Cantal |
Arrondissement | Saint-Flour |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays Gentiane |
Maire Mandat |
Daniele Mandon 2020-2026 |
Code postal | 15190 |
Code commune | 15110 |
Démographie | |
Gentilé | Lugardais, Lugardaises |
Population municipale |
130 hab. (2019 ![]() |
Densité | 9,7 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 17′ 19″ nord, 2° 45′ 41″ est |
Altitude | 1 017 m Min. 753 m Max. 1 165 m |
Superficie | 13,43 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Riom-ès-Montagnes |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
La commune de Lugarde est située dans le parc des volcans d'Auvergne. Elle est bordée à l'est par la Santoire.
Les communes limitrophes sont Marchastel, Saint-Amandin, Condat, Marcenat, Saint-Bonnet-de-Condat et Saint-Saturnin.
![]() |
Saint-Amandin | Condat | Marcenat | ![]() |
N | Saint-Bonnet-de-Condat | |||
O Lugarde E | ||||
S | ||||
Marchastel | Saint-Saturnin |
Lugarde est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 1],[I 2].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (61,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (62,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (59,3 %), forêts (23,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (13,3 %), zones agricoles hétérogènes (2,1 %), zones urbanisées (2 %)[4].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 165, alors qu'il était de 168 en 2013 et de 166 en 2008[I 3].
Parmi ces logements, 42,9 % étaient des résidences principales, 39,7 % des résidences secondaires et 17,3 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 98 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 1,4 % des appartements[I 4].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Lugarde en 2018 en comparaison avec celle du Cantal et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (39,7 %) supérieure à celle du département (20,4 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 85,7 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (86,1 % en 2013), contre 70,4 % pour le Cantal et 57,5 pour la France entière[I 5].
Typologie | Lugarde[I 3] | Cantal[I 6] | France entière[I 7] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 42,9 | 67,7 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 39,7 | 20,4 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 17,3 | 11,9 | 8,2 |
La commune de Lugarde était autrefois une seigneurie, avec un château fort qui a été détruit au début de la Révolution. Il reste encore des ruines laissant deviner la forme du château. Malheureusement, ces ruines n’ont pas été classées, et les habitants du village voisin, Le Meyniat, s'en sont servis de carrière (le nom du village vient sans doute de cela, du latin moenia, les ruines[réf. nécessaire]). Le terrain appartient à un particulier qui a planté des sapins à l’emplacement des ruines.
Ce château gardait la vallée de la Santoire, rivière aux gorges étroites et abruptes et était en vue directe avec celui d’un puissant voisin, le comptour[Note 2] d’Apchon, précieux auxiliaire du Roy de France pendant la guerre de Cent Ans dont le chroniqueur Froissard cite souvent le nom.
Le château devait dater du XIe ou XIIe siècle et appartenait au seigneur Maurin du Breuil. Il était situé à 500 m du bourg actuel.
Au XVIe siècle, le seigneur du lieu était le vicomte d’Estaing, également seigneur de Murol (Puy-de-Dôme).
Vers la Révolution, le château qui appartenait au marquis de Chavagnac servait de lieu de réunion à la conférence dite de Lugarde qui rassemblait annuellement les prêtres de la région.
Un village, la Griffoul, à 4 km, possédait sa seigneurie. Le seigneur de « la Griffoul et autres lieux » habitait un petit château qui est devenu maison de ferme et dont les boiseries ont disparu sous les tas de pommes de terre. La façade a été restaurée par l’actuel propriétaire. Elle est en basalte apparent et remarquable. Avant la Révolution, le seigneur s’appelait Monteil, et de 1743 à 1789, un de ses frères était curé de Saint-Amandin. Ce curé fut prêtre réfractaire et revint mourir à la Griffoul, chassé par un remplaçant ayant prêté le serment.
La famille Monteil a traversé la Révolution sans problème et pendant un siècle, jusqu'en 1870, l’un de ses membres fut maire de Lugarde.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
juillet 2002 | mars 2008 | Éliane Vidal | ||
mars 2008 | 2020 | René Crouzy | LR | Retraité |
2020 | Daniele Mandon |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[5]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[6].
En 2019, la commune comptait 130 habitants[Note 3], en diminution de 16,67 % par rapport à 2013 (Cantal : −1,59 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
686 | 567 | 623 | 710 | 755 | 770 | 747 | 840 | 716 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
681 | 750 | 858 | 686 | 741 | 737 | 738 | 738 | 682 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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658 | 720 | 584 | 671 | 645 | 705 | 702 | 641 | 587 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
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543 | 512 | 379 | 333 | 219 | 166 | 162 | 162 | 159 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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149 | 130 | - | - | - | - | - | - | - |