Saint-Amandin est une commune française située dans le département du Cantal, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
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Saint-Amandin
La place du 19 mars 1962.
Administration
Pays
France
Région
Auvergne-Rhône-Alpes
Département
Cantal
Arrondissement
Saint-Flour
Intercommunalité
Communauté de communes du Pays Gentiane
Maire Mandat
Alexandre Favory 2020-2026
Code postal
15190
Code commune
15170
Démographie
Gentilé
Amandinois, Amandinoise
Population municipale
231 hab. (2019 )
Densité
7,2 hab./km2
Géographie
Coordonnées
45° 20′ 38″ nord, 2° 41′ 44″ est
Altitude
Min. 577 m Max. 1 072 m
Superficie
31,89 km2
Unité urbaine
Commune rurale
Aire d'attraction
Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales
Canton de Riom-ès-Montagnes
Législatives
Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte: France
Saint-Amandin
Géolocalisation sur la carte: France
Saint-Amandin
Géolocalisation sur la carte: Cantal
Saint-Amandin
Géolocalisation sur la carte: Auvergne-Rhône-Alpes
Saint-Amandin
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Géographie
Saint-Amandin, commune du parc des Volcans d'Auvergne, s'étend sur 3 188ha partagés entre le bourg et vingt-sept hameaux ou lieux-dits. Son territoire est délimité par la Rhue au nord, et par deux de ses affluents: à l'ouest la Petite Rhue et à l'est la Santoire.
Saint-Amandin est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].
La commune est en outre hors attraction des villes[I 1],[I 2].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (53,4% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (51,9%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
prairies (47,9%), forêts (43,6%), zones agricoles hétérogènes (5,5%), zones humides intérieures (1,5%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,4%), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,1%)[4].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Habitat et logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 277, alors qu'il était de 265 en 2013 et de 302 en 2008[I 3].
Parmi ces logements, 41,5% étaient des résidences principales, 41,5% des résidences secondaires et 17% des logements vacants. Ces logements étaient pour 95,3% d'entre eux des maisons individuelles et pour 4,3% des appartements[I 4].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Amandin en 2018 en comparaison avec celle du Cantal et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (41,5%) supérieure à celle du département (20,4%) et à celle de la France entière (9,7%). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 75,7% des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (80% en 2013), contre 70,4% pour le Cantal et 57,5 pour la France entière[I 5].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[7]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[8].
En 2019, la commune comptait 231 habitants[Note 2], en augmentation de 3,59% par rapport à 2013 (Cantal: −1,59%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 229
1 102
1 186
1 183
1 308
1 262
1 345
1 343
1 300
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 308
1 240
1 245
1 200
1 146
1 154
1 140
1 046
909
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
889
1 112
1 041
778
1 319
796
844
746
690
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
621
603
422
337
284
245
242
241
222
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
231
231
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[9] puis Insee à partir de 2006[10].)
Histogramme de l'évolution démographique
Lieux et monuments
L'église Saint-Étienne, sans colonne intérieure, construite au XIIesiècle et remaniée au XVe, possède un porche, et un calvaire remarquables. Le chœur possède une abside, circulaire à l'intérieur, et une absidiole. Le bénitier dit «des Lépreux» est décoré de têtes. C'est un spécimen unique dans le Cantal. Sur le tympan figurent les écus des familles d'Estaing et de Murol.
Cette commune possède de nombreux fours (Bagil, Chapsal, Jointy, Laquairie, Montagnac). Ces fours ont été restaurés et sont entretenus par l'association de sauvegarde du petit patrimoine. Deux moulins privés se trouvent à Chapsal et à Vezol. Cette même association a restauré la fontaine de la place du village, deux abreuvoirs à Bagil, la fontaine de Chassagny, les trois abreuvoirs de Chapsal, la fontaine, le bac et l'abreuvoir de Jointy, les bacs de Loucheyre et de Laquairie, le bac et la fontaine de Montagnac et de Tège, les deux bacs en enfilade et le lavoir de Vezol, le bac de Loucheyre. Ces témoins du patrimoine sont fleuris et entretenus avec grand soin.
À Bagil, la croix en fer forgé a été restaurée ainsi que celles de Montagnac et de Chassagny.
À Chapsal, la première maison est une ancienne demeure de bailli; il reste des vestiges, dont une fenêtre à meneau.
À partir de Chassagny, on peut apercevoir le château d'Apchon, le Puy Mary et la chaîne des Puys, la vallée de Cheylade. Le Suc de Vezol est d'une ascension facile. Il possède une table d'orientation et offre un magnifique panorama sur les Monts Dore et les Monts d'Auvergne.
Le barrage de Journiac, exploité par la SHEM (Société Hydro-Electrique du Midi), groupe GDF SUEZ, se trouve en partie sur la commune, sur la Petite Rhue à la limite avec Riom-ès-Montagnes, et le barrage des Essarts, exploité par la SHEM (Société Hydro-Electrique du Midi), groupe GDF SUEZ, sur la Grande Rhue à la limite avec Montboudif . Ils servent à alimenter l'usine hydroélectrique située au hameau de Coindre.
Le viaduc de Barajol sur la Rhue. Il est le second plus haut viaduc maçonné d'Europe. On y accède par le chemin dit «des Wagonnets», en cours de réhabilitation pour être ouvert au public. Le viaduc de Chassagny, sur la même ligne de Bort-les-Orgues à Neussargues, est sur le territoire communal.
La gare, devant laquelle passe mais ne peut plus s'arrêter le Gentiane express. Autour de la gare, des maisons anciennes ont été restaurées dans le respect de leur architecture d'origine.
Les tranchades de Laquairie, étroite et profonde faille située dans une ancienne coulée de lave.
Personnalités liées à la commune
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Marie-Hélène Lafon évoque le village au moins dans Nos vies.
Voir aussi
Liste des communes du Cantal
Notes et références
Notes et cartes
Notes
Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
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