Loon-Plage [lɔn plaʒ] (Loon en néerlandais) est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.
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Loon-Plage | |
![]() Loon-Plage vu de la rue Georges Pompidou. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Nord |
Arrondissement | Dunkerque |
Intercommunalité | Communauté urbaine de Dunkerque |
Maire Mandat |
Éric Rommel 2020-2026 |
Code postal | 59279 |
Code commune | 59359 |
Démographie | |
Gentilé | Loonois(es) |
Population municipale |
6 085 hab. (2019 ![]() |
Densité | 171 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 50° 59′ 41″ nord, 2° 13′ 14″ est |
Altitude | Min. 0 m Max. 25 m |
Superficie | 35,67 km2 |
Type | Commune urbaine et littorale |
Unité urbaine | Dunkerque (banlieue) |
Aire d'attraction | Dunkerque (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Grande-Synthe |
Législatives | Quatorzième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.loonplage.org |
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La commune a été classée quatre fleurs au concours des villes et villages fleuris[1].
Loon-Plage se trouve dans le Westhoek français au bord de la mer du Nord, entre Calais et Dunkerque.
Mer du Nord | Mer du Nord | Dunkerque |
Gravelines | ![]() |
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Saint-Georges-sur-l'Aa | Craywick | Brouckerque, Spycker |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Dunkerque », sur la commune de Dunkerque, mise en service en 1917[8] et qui se trouve à 12 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,3 °C et la hauteur de précipitations de 697,8 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Boulogne-sur-Mer », sur la commune de Boulogne-sur-Mer, dans le département du Pas-de-Calais, mise en service en 1947 et à 52 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 10,6 °C pour la période 1971-2000[12] à 10,8 °C pour 1981-2010[13], puis à 11,2 °C pour 1991-2020[14].
Loon-Plage est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[15],[16],[17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Dunkerque, une agglomération intra-départementale regroupant 8 communes[18] et 166 021 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[19],[20].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dunkerque dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 66 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[21],[22].
La commune, bordée par la mer du Nord, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[23]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[24],[25].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (61,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (51 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (19,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (7,3 %), zones urbanisées (6,1 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (4,9 %), zones agricoles hétérogènes (4,2 %), prairies (3,2 %), eaux continentales[Note 8] (1,4 %), eaux maritimes (1,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,1 %), zones humides côtières (0,1 %)[26].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[27].
La commune est desservie par les lignes C4A, 23 e N1 du réseau DK'BUS.
Au commencement, Loon-Plage n'était qu'une île. L'assèchement du territoire a permis au village de se voir définitivement rattaché à la plaine à la fin du XIe siècle.
Jusqu'à la Révolution française, Loon-Plage dépend de la châtellenie de Bourbourg. La commune est le siège d'une ammanie (l'amman représente le châtelain avec des pouvoirs administratifs et de justice) qui recouvre la paroisse de Loon[28]. L'ammanie comprenait sept fiefs dont l'ammanie elle-même. L'ammanie appartenait jusqu'en 1782 au marquis de Servile[29].
Avant la Révolution française, la paroisse était incluse dans le diocèse de Thérouanne, puis à la disparition de celui-ci dans le diocèse de Saint-Omer[30].
En 1194, Philippe, abbé de l'abbaye Saint-Winoc de Bergues, Étienne, abbé de Balanciis (?), et Mathilde, abbesse de l'abbaye Notre-Dame de Bourbourg, déclarent que les habitants de Lon cèderont à l'abbaye de Cercamp, leurs droits sur certains fossés et terrains, moyennant 40 livres de Flandre[31].
À la fin du XIIe siècle, Loon a une réelle existence mais le village est menacé à tout moment d'inondations ou de guerre. Sa position particulière, zone frontalière, aujourd'hui considérée comme un avantage, constituait à l'époque un handicap lourd. Le territoire de Loon a été victime de nombreuses guerres féodales.
L'abbaye Saint-Bertin de Saint-Omer possède le patronat de Loon (le contrôle de l'église de la paroisse) : en 1230, le pape Grégoire IX accorde à l'abbé et aux religieux de l'abbaye le droit de présenter à l'évêque (de Thérouanne) deux prêtres de plus pour desservir les grandes paroisses, notamment Gravelines et Loon, dont ils ont le patronat[32].
Le village souffre comme toute la châtellenie de Bourbourg dans la deuxième moitié du XVIIe siècle lors de l'affrontement entre la France (sous les rois Louis XIII et Louis XIV) et l'Espagne. Pendant presque cinquante ans, le pays connait une situation de guerre quasi permanente avec les destructions associées. En 1657, les Espagnols en retraite ravagent le village[33].
De 1756 à 1790, c'est l'époque durant laquelle le village de Loon a pris définitivement sa physionomie.
Plusieurs seigneuries étaient situées en totalité ou en partie sur Loon Plage. Sont retranscrits ci-dessous les éléments relatifs aux deux plus importantes d'entre elles.
Il s'agissait d'une bergerie de 250 mesures (environ 110 hectares) érigée en seigneurie, donné par le comte de Flandre Robert le Frison à Anselme, châtelain de Ribemont (département de l'Aisne), dit également Anselme de Bouchain, qui la céda à l'abbaye Saint-Nicolas-des-Prés de Ribemont. Elle passa ensuite au chapitre Notre-Dame de Thérouanne, puis après la destruction de Thérouanne par Charles Quint en 1559, et la partition du diocèse de Thérouanne entre ceux de Boulogne-sur-mer, de Saint-Omer et d'Ypres, au chapitre d'Ypres. Vendue ensuite à des civils, les derniers possesseurs seront des membres de la famille Deschodt, échevins puis bourgmestre puis maire de Bourbourg. Le dernier possesseur de la seigneurie, avant la suppression des titres de noblesse par la Révolution française, Jean-Baptiste Philippe Deschodt (1757-1832) signait Deschodt de Rybemont[35].
En 1800, la ville accède donc à son indépendance.
En 1889, le nom de la commune change pour éviter toute confusion avec Laon, une ville du département de l'Aisne. Le conseil propose alors le nom de Loon-Plage. Loon-Plage devient alors une station balnéaire, un casino et un hôtel seront construits et des animations seront faites.
À la même époque, la commune a une gare située sur la ligne Bourbourg-Dunkerque[36].
Pendant la première guerre mondiale, Loon-Plage est à l'arrière du front qui part de Nieuport, suit le cours de l'Yser vers les monts des Flandres. En 1916 et 1917, le village placé sous l'autorité du commandement d'étapes (service de l'armée organisant le stationnement et le passage de troupes en arrière du front) de Gravelines, de même que Bourbourg-ville et Bourbourg-Campagne, Saint-Pierre-Brouck, Cappelle-Brouck, Grande Synthe,...est le lieu de passage et de cantonnement de troupes, soldats français et belges, de répartition entre les communes concernées de travailleurs agricoles (136 à 143 selon les moments), de décision de fermetures temporaires d'établissements, notamment les cabarets ayant servi à boire aux soldats en dehors des heures réglementaires, et plus spécifiquement à Loon-Plage stationne un poste de marins[37]. Loon-Plage accueille en août 1917, dans un camp situé aux Dunes et près de la gare des soldats britanniques[38] et en février 1918 un hôpital britannique[39].
La guerre du Kosovo (1998-1999) met des réfugiés économiques sur la route de l’Angleterre. N’arrivant pas à embarquer à Calais, les réfugiés s’entassent dans le terminal des ferries, puis dans les rues de Calais. Pour loger 80 réfugiés, le préfet réquisitionne le hangar Bore sous le « dispositif d’accueil des réfugiés du Kosovo ». La municipalité de Loon-Plage, par l’intermédiaire du CCAS (Centre communal d’action sociale), fournit des repas chauds le soir aux migrants[40],[41]. Le , le hangar est fermé. La même année, l’État ouvre le camp de Sangatte. En 2002, ce camp est fermé à son tour, obligeant les migrants principalement des afghans[42], à se disperser sur le littoral. Certains réfugiés vont au terminal des ferries de Loon-Plage pour tenter le passage en grimpant dans un camion la nuit. Le jour, ils dorment dans des tentes ou cabanons sur un terrain derrière Dailyfresh non loin du terminal de Loon-Plage appartenant au port autonome de Dunkerque. Emmaüs, le Secours Catholique, les Eclaireurs de France, des médecins et infirmières leur apportent de la nourriture, vêtements et soins[43]. En 2006, une cinquantaine de personnes dont une femme originaire de la Corne de l'Afrique vivent dans le camp. Ils sont appelés « migrants », « clandestins », « réfugiés » ou encore « Kosovars »[44].
Le , une centaine de migrants vivent dans le camp[45]. Le , la police arrête une cinquantaine de migrants en majorité afghans, mais beaucoup ont réussi à fuir[46]. Le , une cinquantaine de migrants sont arrêtés à nouveau[47]. Le , les pluies inondent le camp qui patauge dans la boue. Sans autorisation du port autonome de Dunkerque, le diacre Jean-Marie Devulder et François Braure, un négociant en pompes funèbres, creusent une tranché d’évacuation des eaux avec une pelleteuse. Inquiet pour ses canalisations de gaz et des câbles électriques enterrés, le port porte plainte : mardi , Jean-Marie Devulder et François Braure, sont convoqués à la PAF de Saint-Pol-sur-Mer[48]. En 2010, le camp de Loon-Plage a été démantelé deux fois, le et le . Entre 70 et 80 personnes y vivent : 70 % d’Afghans et d’Irakiens, 20 % d’Iraniens, 6 % de Vietnamiens, des Pakistanais, des Soudanais, et des Albanais. Il n’y a presque pas de femmes. La population est jeune, entre 15 et 25 ans : 30 % se déclarent mineurs. Certains sont là depuis 8 mois. D’autres ont réussi à passer en Angleterre puis ont été expulsés en Grèce et sont revenus à Loon-Plage[49]. Chaque semaine, le camp est reconstruit puis démantelé [50], obligeant les migrants à déménager au camp de Téteghem ou au camp de Grande-Synthe. De-là, sitôt la nuit tombée, des dizaines de migrants montent à bord de la ligne de bus A qui relie Dunkerque à Gravelines. Les premiers montent à Grande-Synthe pour descendre à 18 h 17 à l'arrêt Maison-Blanche à Loon-Plage. Les autres poursuivent jusqu'à Gravelines puis rejoignent Calais. À partir de 20 h, l'énorme parking où stationnent les routiers et patrouillent les 77 policiers de la PAF, s'anime. Les migrants font des allers-retours une bonne partie de la nuit le long de la route entre le rond-point des hôtels et le terminal ferry de Loon-Plage pour tenter d’embarquer pour l’Angleterre. Malgré cinq mois d’essais, beaucoup n’arrivent pas à passer et descendent à l’arrêt de bus à Ghyvelde pour tenter en Belgique[51].
Mardi , entre 6 heures et 11 heures du matin, la PAF a attrapé 17 migrants tentant de grimper dans des camions au terminal ferry de Loon-Plage[52]. En , deux migrants décèdent dans l'incendie d'un camion au terminal ferry de Loon-Plage[53]. Le un homme de nationalité polonaise tente de faire passer une Irakienne et son bébé cachés sous une couverture à l’arrière de sa Chrysler Voyager. Il est repéré au terminal ferry et arrêté puis condamné à six mois de prison ferme avec trois ans d’interdiction de territoire français[54]. Dans la nuit du lundi au mardi , un homme de nationalité britannique a tenté de faire passer quatre Irakiens dans une camionnette. Il est repéré au car-ferry de Loon-Plage et arrêté puis condamné à six mois de prison avec trois ans d’interdiction de venir en France[55]. Le , en raison de l’afflux de migrants dans les bus DK’Bus, ces derniers ne peuvent plus stopper et prendre d’autre usagers aux arrêts situés dans la commune. Le vice-président chargé des Transports, Damien Carême, a doublé la ligne A[56] : « Celui de 7 h, au départ de Gravelines et certains à partir de 18 h 45 au niveau de Grande-Synthe, dans le sens Dunkerque-Gravelines ». Début , l’espace entre le rond-point des hôtels et le parking des camions est débroussaillé pour éviter l’installation d’un nouveau camp. Du coup, les matinées de la police aux frontières de Loon-Plage sont un peu plus calmes. Le nombre de découvertes quotidiennes de migrants a chuté « aux environs de 20, quant à la fin du mois de , il y en avait dans quasiment tous les camions » dont « quelques familles érythréennes », des Kurdes et Irakiens entre 16 et 21 ans. La première clôture de deux kilomètres autour du nouveau terminal ferry de Loon-Plage (ouvert dans la nuit du 15 au ) a fait chuter le nombre de candidats clandestins. Une deuxième clôture doublera la première, en créant une sorte de sas toujours dans le but d’éviter le passage des migrants[57].
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Les armes de Loon-Plage se blasonnent ainsi : D'or semé de billettes de sable, et un lion du même, armé et lampassé de gueules, brochant sur le tout. |
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La ville est membre de la communauté urbaine de Dunkerque (Dunkerque grand littoral).
Maire de 1800 à 1827 : Alexis Louis Longueval, cultivateur.
Maire de 1827 à 1840 : Dominique Devos.
Maire de 1840 à 1843 : Romain Geerssen (Décède le 23 octobre 1843).
Maire de 1843 à 1846 : Jérémie Landron, précédemment adjoint au maire.
Maire de 1846 à mars 1848 : Dominique Devos, précédemment adjoint au maire.
Maire de mars 1848 à 1849 : Alexis Longueval, cultivateur (décède le 17 janvier 1849).
Maire de 1849 à 1852 : Jérémie Landron, cultivateur, meunier.
Maire de 1852 à 1861 : Pierre Longueval.
Maire de 1861 à 1874 : Jean Vandenbavière.
Maire de 1874 à 1881 : Joseph Cocquillier.
Maire de 1881 à 1895 : Hippolyte Fetel-Devos.
Maire de décembre 1895 à mai 1896 : Alfred Devos.
Maire de mai 1896 à 1908 : Jean Baptiste Bury[58].
Maire de 1908 à 1914 : Alfred Devos[59].
Maire de 1922 à 1925 : N. Courcot[60].
Maire de 1925 à 1939 : P. Matrenghem, conseiller d'arrondissement[61].
Maire de 1951 à 1954 : A. Renaut[62].
Maire de 1954 à 1959 : M. Louf[63].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1840 | 1843 | Romain Geerssen | ||
1844 | 1846 | Jérémie Landron | ||
1848 | 1848 | Alexis Longueval | Cultivateur propriétaire | |
1959 | 1976 | René Courcot | ||
1976 | mars 1985 | Régis Fauchoit | RL (DVG) |
Député de la 12e circonscription du Nord[64] (1993 → 1997) Conseiller général du canton de Gravelines (1985 → 1998) |
mars 2001 | Jean-Claude Delalonde | PS | Vice-président de la Communauté urbaine de Dunkerque[65] (1985 → 2001) Conseiller général du canton de Gravelines[66] (1998 → 2011) | |
En cours | Éric Rommel | PRG | Vice-président de la Communauté urbaine de Dunkerque[67] (depuis 2001) Conseiller régional du Nord-Pas-de-Calais[68] (2010 → 2015) | |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[69]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[70].
En 2019, la commune comptait 6 085 habitants[Note 9], en diminution de 3,63 % par rapport à 2013 (Nord : +0,49 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 000 | 1 185 | 1 228 | 1 356 | 1 634 | 1 662 | 1 733 | 1 845 | 1 836 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 035 | 2 060 | 2 177 | 2 290 | 2 316 | 2 321 | 2 310 | 2 470 | 2 704 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 635 | 2 762 | 2 806 | 2 701 | 2 658 | 2 587 | 2 656 | 2 714 | 3 041 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 397 | 4 370 | 5 603 | 5 482 | 6 435 | 6 510 | 6 243 | 6 214 | 6 293 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
6 193 | 6 085 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 21,1 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 3 015 hommes pour 3 124 femmes, soit un taux de 50,89 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,77 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,3 | 90 ou + | 0,6 |
5,0 | 75-89 ans | 7,3 |
14,0 | 60-74 ans | 14,8 |
22,4 | 45-59 ans | 22,0 |
19,2 | 30-44 ans | 19,0 |
17,3 | 15-29 ans | 16,2 |
21,8 | 0-14 ans | 20,0 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 1,3 |
5,1 | 75-89 ans | 8,1 |
14,3 | 60-74 ans | 15,6 |
19,2 | 45-59 ans | 18,6 |
19,6 | 30-44 ans | 18,7 |
20,7 | 15-29 ans | 19,1 |
20,7 | 0-14 ans | 18,5 |
L'office de tourisme renseigne les visiteurs sur les particularités de la ville.
Ball Trap club : BTCLN
Le ministère des sports a décompté 48 équipements sportifs sur le territoire de la commune en 2013[75].
Un marché se tient chaque dimanche matin sur la commune.
Se situe à Loon-Plage le terminal méthanier du port de Dunkerque, mis en service le 1er janvier 2017 et depuis en croissance permanente, en particulier en 2019. Cette installation est source de revenus pour la commune. Les investissements se poursuivent pour augmenter les capacités du site[76].
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