Longeville-lès-Saint-Avold est une commune française située dans le département de la Moselle, en région Grand Est.
Pour les articles homonymes, voir Longeville (homonymie).
Cet article est une ébauche concernant une commune de la Moselle.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade « Bon début » quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune.
Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Consultez la liste des tâches à accomplir en page de discussion.
Longeville-lès-Saint-Avold | |
![]() Vue de la bourgade depuis la D 606. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Moselle |
Arrondissement | Forbach-Boulay-Moselle |
Intercommunalité | Communauté de communes du District urbain de Faulquemont |
Maire Mandat |
Emmanuel Thiry 2020-2026 |
Code postal | 57740 |
Code commune | 57413 |
Démographie | |
Gentilé | Longevillois |
Population municipale |
3 651 hab. (2019 ![]() |
Densité | 149 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 07′ 00″ nord, 6° 38′ 23″ est |
Altitude | Min. 228 m Max. 411 m |
Superficie | 24,54 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Longeville-lès-Saint-Avold (ville isolée) |
Aire d'attraction | Saint-Avold (partie française) (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Faulquemont |
Législatives | Septième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.mairie-longeville-les-st-avold.fr/ |
modifier ![]() |
Localisée dans les régions naturelles du pays de Nied et du Warndt, ainsi que dans le bassin de vie de la Moselle-Est, la commune comptait 3 651 habitants au dernier recensement de 2019 .
La commune est située à environ quatre kilomètres de Saint-Avold et à trente-huit kilomètres de Metz. Elle se situe dans une vallée du massif forestier franco-allemand du Warndt. Le cours d’eau de la Rosselle prend sa source sur le territoire de la commune, avant de se diriger vers Saint-Avold, Hombourg-Haut puis Forbach et de passer en Allemagne, où elle confluera avec la Sarre.
![]() |
Boucheporn | Saint-Avold | ![]() | |
Zimming | N | Saint-Avold | ||
O Longeville-lès-Saint-Avold E | ||||
S | ||||
Bambiderstroff | Laudrefang | Saint-Avold |
Depuis 1985, Longeville-lès-Saint-Avold abrite aussi une réserve naturelle volontaire de 79 hectares pour les chiroptères, la première créée en France par le ministère de l’Environnement. En effet, les sites dits du Haut Bois et du Castelberg sont creusés de grottes qui servent de refuges hivernaux aux chauves-souris. Quatorze espèces sont présentes, dont le Grand rhinolophe, le Grand murin, le Vespertilion à oreilles échancrées, le Vespertilion de Bechstein et la Barbastelle d’Europe.
La mine du Haut-Bois est une ancienne mine de cuivre exploitée dans les couches intermédiaires du grès du Trias inférieur et fermée en 1864[1].
La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Rosselle, le ruisseau le Blindengraben, le ruisseau le Friesegraben et le ruisseau de Dourd'Hal[Carte 1].
La Rosselle, d'une longueur totale de 32,8 km, prend sa source dans la commune de Boucheporn traverse treize communes françaises puis, au-delà de Petite-Rosselle, poursuit son cours en Allemagne où elle se jette dans la Sarre[2].
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Bassin Houiller ». Ce document de planification, dont le territoire est approximativement délimité par un triangle formé par les villes de Creutzwald, Faulquemont et Forbach, d'une superficie de 576 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est la région Grand Est[3]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le SDAGE du Bassin Rhin-Meuse[4].
La qualité des eaux des principaux cours d’eau de la commune, notamment du ruisseau la Rosselle, peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Longeville-lès-Saint-Avold est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[5],[6],[7]. Elle appartient à l'unité urbaine de Longeville-lès-Saint-Avold, une unité urbaine monocommunale[8] de 3 666 habitants en 2017, constituant une ville isolée[9],[10].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Avold (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 28 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[11],[12].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (50,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (51,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (49,3 %), terres arables (12,5 %), prairies (11,1 %), zones agricoles hétérogènes (10,1 %), zones urbanisées (9,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,5 %), zones humides intérieures (1,3 %), mines, décharges et chantiers (1,1 %)[13].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[14].
Anciennes mentions : Locum Glanderia (587), Locum Villelonge (1000), Longixdorf (1179), Longavilla (1180), Longavillen (1344), Longaville & Lungenfeld (1416), Longauillen (1462), Longfillen et Lungenfeldt (1486), Longenfelt (1497), Lungeville en Allemaigne (1502), Lungenfeldt (1594), Langendorf (XVIIIe siècle), Longeville (1793), Longeville-lès-Saint-Avold (1801), Lubeln (1871-1918), Langsdorf (1940-1944)[15],[16].
Lungenfeld en allemand[15], Lubeln en francique mosellan et Luuwle en francique rhénan.
On retrouve la trace de la commune dès le XIIe siècle, dans les actes de l’évêque de Metz. Longeville est alors connue sous le nom de Longavilla en 1180, ce qui signifie littéralement le long domaine. En 1314, ce nom se précise avec le rajout de Longavilla Juxta Sanctum Martinum in Glandaria, autrement dit Longeville de Saint-Martin à la Glandière. En 1801, la commune prend le nom que l’on connait désormais, Longeville-lès-Saint-Avold, pour se distinguer de ses homonymes. Durant le XIXe siècle, la commune était également connue au niveau postal sous l'alias de Louvelen[17]. À la suite de l’annexion allemande de 1871, le nom de Longeville sera à nouveau changé en Lubeln, nom également utilisé par les habitants parlant encore le francique mosellan (Platt). La commune retrouve son nom français dès 1918 mais sera rebaptisée Langsdorf entre 1940 et 1944.
Des vestiges gallo-romains, découverts sur le ban de la commune, témoignent de l’ancienneté de l’occupation du site, confirmée par la présence d’un centre important de production de céramique sigillée situé dans le village voisin de Boucheporn.
La localité se développe autour du vaste domaine d’une abbaye bénédictine, fondée au VIe siècle et nommée Saint-Martin-de-Glandières. Au Moyen Âge, Longeville dépend de l’ancien duché de Lorraine. L'avouerie était un fief lorrain, rattachée au royaume de France depuis 1766.
Durant la Seconde Guerre mondiale, Longeville-lès-Saint-Avold peut être considérée comme une ville martyre. Près de 150 jeunes réfractaires et résistants seront déportés. Certains seront abattus par l'occupant[19].
L’ancienne abbaye bénédictine Saint-Martin-de-Glandières est fondée par le duc d’Aquitaine, Bodagiste[20], vers 587. En 1215, l’abbé Vulperus ajoute un hôpital au bâtiment. Mais les attaques et les pillages successifs par les troupes d’Albert de Brandebourg en 1552, par les Suédois en 1635, les troupes de Turenne et enfin par les Luxembourgeois en 1672, ruineront le monument. Il faut donc attendre 1685 et l’aide de Louis XIV pour que Don Hilario de Bar restaure l’abbaye.
La Révolution française condamne le clergé et, en 1792, le bâtiment est vendu à Charles Frédéric Durbach pour la somme de 101 000 livres. La bibliothèque monastique est transférée à Metz[20], tandis que le nouveau propriétaire détruit l’église abbatiale et construit une distillerie de pommes de terre, grâce à l’argent gagné après la vente des matériaux et biens de l’Église. En 1905, l’abbaye est revendue à l’évêché de Metz, qui le confie à l’ordre franciscain. Un terrible incendie ravage le bâtiment en 1937, mais grâce à l’aide de la population, il est entièrement rénové en moins de deux ans. Après la Libération, les moines continuent la réhabilitation et construisent une chapelle. Le monument est finalement vendu à la caisse primaire d’assurance maladie de Thionville en 1954 et devient ainsi la maison de repos et de convalescence Notre-Dame de la Paix, agréée depuis 1986[20].
La mine du Haut-Bois est une ancienne mine de cuivre exploitée dans les couches intermédiaires du grès du Trias inférieur et fermée en 1864.
Berg est une localité disparue qui se trouvait située près de Longeville-lès-Saint-Avold[21].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1815 | 1830 | Jean Fougerouse | ||
1830 | 1837 | Dominique François Willaume | ||
1837 | 1848 | Georges Poulmaire | ||
1848 | 1852 | Pierre Mangin | Aubergiste | |
1852 | 1856 | Georges Poulmaire | ||
1856 | 1860 | Jean Losson | ||
1860 | 1868 | Jean-Louis Robert | ||
août 1860 | 1871 | Charles Durbach | ||
1871 | 1873 | Louis Richard | ||
1873 | 1876 | Jean Losson | ||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1902 | 1909 | Jean-Pierre Losson | ||
1909 | 1915 | Nicolas Vilpert | ||
1918 | 1922 | Jean-Nicolas Losson | ||
1922 | 1929 | Nicolas Heil | ||
1929 | 1932 | Ernest Stein[22] | ||
février 1932 | 1940 | Jean-Pierre Ballèvre[22] | ||
1940 | 1941 | Ernest Vincent[22] | ||
1941 | 1944 | Pierre Colette[22] | ||
1944 | 1945 | Ernest Vincent[22] | ||
1945 | 1947 | Lucien Henry[22] | ||
1947 | 1947 | Jean-Pierre Losson[22] | ||
1947 | 1953 | Lucien Henry[22] | ||
1953 | 1959 | Nicolas Hettinger[22] | ||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 1983 | mars 2014 | Robert Webert | SE | |
mars 2014 | juin 2020 | Suzanne Thielen-Kalis | SE | Fonctionnaire |
juin 2020 | En cours | Emmanuel Thiry | DVD | Cadre de la fonction publique 5e vice-président de la CC du District Urbain de Faulquemont (2020 → ) |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[24].
En 2019, la commune comptait 3 651 habitants[Note 3], en diminution de 3,05 % par rapport à 2013 (Moselle : −0,03 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1836 | 1841 | 1861 | 1866 | 1871 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 448 | 1 596 | 1 709 | 1 702 | 2 153 | 2 148 | 1 897 | 1 941 | 1 855 |
1875 | 1880 | 1885 | 1890 | 1895 | 1900 | 1905 | 1910 | 1921 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 827 | 1 851 | 1 696 | 1 636 | 1 609 | 1 657 | 1 759 | 1 801 | 1 769 |
1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 | 1982 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 792 | 1 915 | 2 066 | 2 015 | 2 564 | 3 096 | 3 170 | 3 372 | 3 664 |
1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 | 2018 | 2019 | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 690 | 3 750 | 3 758 | 3 761 | 3 766 | 3 635 | 3 651 | - | - |
Longeville comptait[Quand ?] 135 entreprises, en majorité des PME et des artisans.
![]() |
Blason | De gueules à trois glands d'argent, la cupule en bas, ceux du chef posés en bande à dextre et en barre à senestre. |
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Sur les autres projets Wikimedia :