Carte de la commune des Voivres et des proches communes.
Géologie et relief
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Hydrographie
La commune est située dans le bassin versant de la Saône au sein du bassin Rhône-Méditerranée-Corse. Elle est drainée par le Coney, le Bagnerot et le ruisseau Jeandin[Carte 1].
Le Côney, d'une longueur totale de 55,2 km, prend sa source dans la commune de Dounoux et se jette dans le canal de l'Est à Corre, après avoir traversé 20 communes[4].
Le Bagnerot, d'une longueur totale de 13,4 km, prend sa source dans la commune de Xertigny et se jette dans le Côney à La Vôge-les-Bains, après avoir traversé quatre communes[5].
Réseaux hydrographique et routier des Voivres.
La qualité des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
Article détaillé: Climat des Vosges.
Voies de communications et transports
Voies routières
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Transports en commun
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Urbanisme
Typologie
Les Voivres est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[6],[7],[8].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Épinal, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[9],[10].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73,3% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (73,7%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (41,5%), forêts (26,3%), prairies (22,1%), zones agricoles hétérogènes (9,7%), zones urbanisées (0,4%)[11].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[12].
Toponymie
Le lieu est attesté en 1711 sous la même forme[13].
L'étymologie du terme fait l'unanimité parmi les spécialistes:
Auguste Longnon explique le terme voivre par un bas-latin vevra[14] désignant une «terre inculte couverte de mauvaises broussailles»;
Albert Dauzat et Charles Rostaing[15] listent à l'article Vabre, les formations toponymiques analogues qui remontent selon eux au gaulois *vobero, *vabero, «ruisseau (plus ou moins caché)»;
Ernest Nègre reprend les explications étymologiques des précédents et donne comme signification, d'après le dictionnaire de Walther von Wartburg: voivre, «terre inculte, broussailles»[16],[17];
Georges Plaisance, ingénieur en chef des Eaux et Forêts, précise qu'il s'agit de:
«Terrain vague, parfois en broussailles, quelquefois converti en bois, souvent humide, voir Vèvre[18].»
Xavier Delamarre considère les toponymes du type La Voivre, etc. comme des produits de l'étymon gaulois uobera-, uoberno-, «source ou ruisseau caché» puis «bois, forêt», avec une évolution phonétique du type uo-bero > ua-bero pour expliquer tous ces noms de lieux. Il s'agit du même terme que le vieil irlandais fobar «source, ruisseau souterrain», irlandais fobhar «puits, passage d'une rivière». Il cite encore Joseph Loth qui donne le sens de «ruisseau plus ou moins caché, pas toujours apparent, encaissé»[19].
Histoire
Le Pont-des-Fées, vestige gallo-romain au bord du Côney.
À l'époque médiévale, le site faisait partie du finage de Bains-les-Bains. La commune est créée en 1802 mais reste dépendante de la paroisse de Bains jusqu'en 1842.
Le , la commune des Voivres, comme celle de Fontenoy-le-Château ou celle Bains-les-Bains, est soustraite de l'arrondissement de Mirecourt pour être rattachée à l'arrondissement d'Épinal[20].
Dans le Dictionnaire géographique universel[21] daté de 1833, on cite:Village de France, département des Vosges, arrondissement et à 4 lieues et demi au sud-ouest d'Épinal, canton et à une lieue au nord-est de Bains. Usines à fer et tréfilerie. 620 habitants.
Le dictionnaire de Géographie de 1854[22] donne dix ans plus tard une population de 895 habitants.
Lors de l'Exposition universelle de 1855, on expose dans la section Construction une lave pour couvrir les toits dont le grès bigarré provient d'une carrière des Voivres[23],[24]. Le grès bigarré des Voivres à une belle réputation puisqu'on le trouve cité de nouveau dans L'art de construire en 1855[25].
Politique et administration
Budget et fiscalité 2016
En 2016, le budget de la commune était constitué ainsi[26]:
total des produits de fonctionnement: 687 000 €, soit 1 992 € par habitant;
total des charges de fonctionnement: 551 000 €, soit 1 597 € par habitant;
total des ressources d'investissement: 512 000 €, soit 1 484 € par habitant;
total des emplois d'investissement: 236 000 €, soit 684 € par habitant;
endettement: 635 000 €, soit 1 841 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants:
taxe d'habitation: 17,14%;
taxe foncière sur les propriétés bâties: 22,70%;
taxe foncière sur les propriétés non bâties: 25,82%;
taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties: 0,00%;
cotisation foncière des entreprises: 0,00%.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2014: médiane en 2014 du revenu disponible, par unité de consommation: 15 523 €[27].
Liste des maires
La mairie des Voivres.
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 1989
En cours (au 8 février 2022)
Michel Fournier
Fleuriste, Président de l'Association des Maires Ruraux de France
Population et société
En 1990, constatant que l'école primaire était menacée de fermeture, le maire nouvellement élu, Michel Fournier, décida de lancer un appel dans la presse afin de trouver des couples avec enfants susceptibles de venir s'installer à la campagne[28]. Cinq familles répondirent à l'appel. La mairie racheta des maisons, les réhabilita et les mit en location-vente aux nouveaux habitants[29].
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[31].
En 2019, la commune comptait 298 habitants[Note 3], en diminution de 11,31% par rapport à 2013 (Vosges: −2,86%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1856
611
704
702
809
807
819
895
816
790
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1861
1866
1876
1881
1886
1891
1896
1901
1906
789
808
742
799
689
652
590
577
576
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
1968
533
491
453
426
462
372
325
296
258
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
2015
2019
227
222
210
301
317
319
347
320
298
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[33].)
Professionnels de santé à Bains-les-Bains[35], Xertigny[36] et Épinal.
Cultes
Culte catholique, paroisse Saint-Colomban-en-Vôge, diocèse de Saint-Dié[37].
Économie
Ferme du Ru Migaille.
La carrière de grès de la Colause[38] à proximité du pont des Fées, vestige d'un pont romain, fut ouverte en 1895 pour la reconstruction de la digue du réservoir de Bouzey.
Les Voivres était une commune sans industrie, où l'agriculture périclitait. Une ferme piscicole a vu le jour autour de l'étang Lallemand; le tourisme vert se développe désormais.
La création d'un Pôle d'excellence rurale (P.E.R) sur la commune s'inscrit dans une logique de structuration d'une filière économique: celle du bois feuillus (hêtre principalement)[39]. Ainsi, l'entreprise innovante In'Bô créée en 2016 par cinq ingénieurs formés à l'école nationale supérieure des technologies et industries du bois d'Épinal a été accueillie.
Hébergement touristique
L'Office départemental des centres de vacances et de loisirs (Odcvl), société coopérative française créée en 1939, commercialise principalement des séjours de vacances en France et à travers le monde pour groupes et familles. Il dispose d'un centre permanent dans la comumne.
Le Pont des Fées, altération de pont défait, serait, c'est la théorie de l'historien Constant Olivier[41], un vestige d'un pont de l'époque gallo-romaine construit dans le prolongement de la voie romaine EsclesHarsault[42],[43],[44]. Les vestiges du pont ont été très abimés lors du percement du canal de l'Est.
Personnalités liées à la commune
Claudé, président de la société d'horticulture et de viticulture des Vosges[45].
Michel Fournier , maire des Voivres et président de l’Association des maires ruraux de France
Héraldique, logotype et devise
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Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la Région Lorraine en particulier l'enquête thématique régionale (architecture rurale de Lorraine: Vôge méridionale)
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Librairie Guénégaud, 1979. p.692.
Auguste Longnon, Les noms de lieu de la France: leur origine, leur signification, leurs transformations, Auguste Longnon, ed. Champion, Paris, 1920.
Ibidem.
Ernest Nègre, Toponymie générale de la France (3 vol. Droz 1990-1998.
, Französisches Etymologisches Wörterbuch (Dictionnaire étymologique du français, DEF) n) XIV, p. 92a.
Formations végétales, et paysages ruraux. Lexique et guide bibliographique., Georges Plaisance, ed. Paris, CNS et Gauthier-Villars, 1959.
Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, Paris (éditions errance) 2001, p.324.
Bulletin des lois (de 1788 à 1830), éd.Guyot et Scribe, 1838
Le Monde, T. Tluczklant, Le pari réussi du village des Voivres, 3 juillet 2001.
Philippe Meyer, Les Gens de mon pays, Celui qui importait des Cassoces et multipliait les poissons, éd. Robert Laffont/bouquins/segher, 2014, (ISBN222115648X).
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