Commune située dans une zone de sismicité moyenne[3].
Hydrographie
La commune est située dans le bassin versant de la Saône au sein du bassin Rhône-Méditerranée-Corse. Elle est drainée par le Coney, la Semouse, l'Aitre, le Bagnerot, le ruisseau de Cône, le ruisseau du Roulier, le ruisseau de Rupt Guene et le ruisseau du Rechentreux[Carte 1].
Le Côney, d'une longueur totale de 55,2 km, prend sa source dans la commune de Dounoux et se jette dans le canal de l'Est à Corre, après avoir traversé 20 communes[4].
La Semouse, d'une longueur totale de 41 km, prend sa source dans la commune de Bellefontaine et se jette dans la Lanterne à Conflans-sur-Lanterne, après avoir traversé 15 communes[5].
L'Aitre, d'une longueur totale de 10,7 km, est entièrement situé sur le territoire communal. Il prend sa source dans le bois Beaudin, en limite sud-est du bourg, s'écoule vers le nord-ouest et se jette dans le canal de l'Est, en limite de commune avec Charmois-l'Orgueilleux[6].
Le Bagnerot, d'une longueur totale de 13,4 km, prend sa source dans la commune et se jette dans le Côney à La Vôge-les-Bains, après avoir traversé quatre communes[7].
Le ruisseau de Cône, d'une longueur totale de 12,4 km, prend sa source dans la commune de Bellefontaine et se jette dans le Côney sur la commune, après avoir traversé cinq communes[8].
Réseaux hydrographique et routier de Xertigny.
La qualité des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
Climat classé Cfb dans la classification de Köppen et Geiger[9].
Article détaillé: Climat des Vosges.
Voies de communications et transports
Voies routières
Les voies de communication convergent vers le centre, mais l'habitat reste assez dispersé dans les divers hameaux: Moyenpal, Granges, Amerey, la Gare, le Charmois, la Regingotte, le Bozet, le Roulier, les Granges Richard.
Transports en commun
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
En Bus. La ligne FLUO Grand Est permettent aux Xertinois de se rendre facilement et toute la semaine à Épinal (25 minutes) ou à Bains-les-Bains (10 minutes), ainsi que dans les communes environnantes[10].
• En Train. La SNCF permet aux voyageurs au départ de Xertigny de se rendre notamment à Epinal (15 minutes), Luxeuil (30 minutes), Belfort, Vesoul, Nancy... La Gare se trouve à 2 km du centre de Xertigny mais des professionnels peuvent y conduire les voyageurs[10].
Urbanisme
Typologie
Xertigny est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[11],[12],[13].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Épinal, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[14],[15].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52,4% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (53,9%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (41,5%), prairies (20,4%), terres arables (19,9%), zones agricoles hétérogènes (12,1%), zones urbanisées (5,2%), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,8%)[16].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[17].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Scatiniaco (XIe – XIIesiècle), Eschateingneix (1272), Eschatignei (XIIIesiècle), Scatinheio, (1334), Xartigny (1409).
Il s'agit d'une formation tardive en -iacum suffixe localisant et déterminant la propriété, précédé du nom de personne germanique Scatto(n)[18].
Au XVIIIe siècle, Xertigny se prononçait Certigny[19].
En 730, une religieuse, sainte Walburge, aurait fait jaillir une fontaine; elle est devenue la patronne de la paroisse.
En 1335, la communauté se dote d'un maire.
La guerre de Trente Ans (1618-1648) fait rage à Xertigny[22]. À Amerey, le nom du lieu-dit les Bombédeyes[23] trouve son origine dans le bombardement d'une maison chemin de la Louvière, tandis que la tradition orale d'Amerey[24] localise un cimetière de soldats suédois au lieu-dit le Pré Malgras.
En 1642, la peste est également la cause d'une mortalité importante. Un grand cimetière est établi en rase campagne, sur le chemin de l'étang des Mottes[22].
Après la guerre de Trente Ans, Xertigny et Amerey font partie, jusqu'à la Révolution du comté de Fontenoy[25].
Le , Xertigny est choisi comme l'un des 60 chefs-lieux de canton des Vosges.
Le , Alexis Lallemand, propriétaire des forges d'Uzemain, installe une usine pour l'affinage de la fonte, de la ferraille et l'étirage du fer, dans un terrain qui lui appartient, sur le lit du ruisseau d'Amercy, au lieu-dit les Battants de Rosey.
Reconstruction du viaduc de Xertigny en 1870.
En 1865, le jeune Haut-Marnais Victor Champion, venu se fixer au chef-lieu de la Vôge après des études brassicoles à l’école bavaroise de Weihenstephan, fonde la brasserie «La Lorraine» à l'effigie de Jeanne d'Arc. Sa succession revient à son gendre Henri Trivier et la société regroupe à travers la France, cinq brasseries et de nombreuses tavernes et dépôts. Rachetée par la toute puissante brasserie meurthe-et-mosellane de Champigneulles, La Lorraine ferme définitivement ses portes le [26].
En , de violents combats ont lieu entre les troupes françaises qui résistent au déferlement allemand. Des unités éparses sont réunies sous le commandement de valeureux officiers du 23e Groupe de reconnaissance de corps d'armée (GRCA) dont plusieurs tomberont ou seront blessés (Cdt de Saint-Sernin, Capitaine Raymond Rogier, Lieutenant Warnier entre autres).
En mai 1982, un spectaculaire accident ferroviaire survient au viaduc de Granges. À la suite d'une collision avec un véhicule de travaux, un train tombe du viaduc[27].
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Article connexe: Élections municipales de 2014 dans les Vosges.
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Véronique Marcot[30] Réélue pour le mandat 2020-2026
DVD-UDI
Cadre de direction Conseillère départementale du canton du Val-d'Ajol (2015 → ) 8e vice-présidente du conseil départemental des Vosges (2015 → ) Vice-présidente de la C2VRM (2008 → 2016) 10e vice-présidente de la CA d'Épinal (2017 → )
Les données manquantes sont à compléter.
Finances locales
Château des Brasseurs, mairie.
En 2016, le budget de la commune était constitué ainsi[31]:
total des produits de fonctionnement: 2 628 000 €, soit 959 € par habitant;
total des charges de fonctionnement: 1 726 000 €, soit 630 € par habitant;
total des ressources d'investissement: 776 000 €, soit 283 € par habitant;
total des emplois d'investissement: 1 044 000 €, soit 381 € par habitant;
endettement: 375 000 €, soit 137 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants:
taxe d'habitation: 21,55%;
taxe foncière sur les propriétés bâties: 18,96%;
taxe foncière sur les propriétés non bâties: 19,18%;
taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties: 0,00%;
cotisation foncière des entreprises: 0,00%.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2014: médiane en 2014 du revenu disponible, par unité de consommation: 18 148 €[32].
La localité est jumelée depuis 1993 avec Lauf (Bade-Wurtemberg), cité allemande située dans l'arrondissement de l'Ortenau, en Forêt-Noire. Mais ce jumelage, malgré diverses rencontres[33], est actuellement en sommeil depuis 2012[34].
Population et société
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[36].
En 2019, la commune comptait 2 586 habitants[Note 3], en diminution de 4,12% par rapport à 2013 (Vosges: −2,86%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1856
2 466
2 652
2 783
3 134
3 223
3 578
3 762
3 871
3 680
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
3 992
3 903
3 860
3 924
3 825
3 734
3 581
3 588
3 525
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
3 456
3 462
3 205
3 008
3 039
2 923
3 015
3 065
3 280
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
2014
3 224
3 075
3 190
2 971
2 810
2 822
2 809
2 768
2 650
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
2 586
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[37] puis Insee à partir de 2006[38].)
Usine métallurgique dite Forge de Semouse puis Société de Pruines, puis scierie[54].
La maire Véronique Marcot est intervenante d'une émission sur l'industrie modernisée du bois sur LCP/Public Sénat, diffusée le dimanche [55].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Xertigny centre
Église Sainte-Walburge
L'église Sainte-Walburge.Intérieur de l'église.
D'après la légende, sainte-Walburge aurait laissé une pelote de laine se dérouler et aurait construit l'édifice à l'endroit où celle-ci aurait terminé sa route. L'église incendiée durant l'offensive allemande en 1940 est reconstruite après la guerre en 1951.
Elle possède huit vitraux de Gabriel Loire, représentant les saints vosgiens[56]. Son clocher comporte sept cloches de différentes tailles qui ont chacune un parrain et une marraine; la plus grande d'entre elles est Sainte Walburge et la plus petite sainte Thérèse. L'orgue est de 1948[57],[58],[59].
Hôtel de ville
Il occupe le château des Brasseurs (XIXesiècle) depuis 1981[60]. Il a été construit par le brasseur Victor Champion sur les fondations de l’ancien presbytère de l’Orémus. C'est un château de style Renaissance; les plans sont de l’architecte des beaux-arts, François Clasquin.
À l'arrière, un vaste parc abrite un arboretum[61], des étangs et une aire de pique-nique (la faisanderie).
Monument aux morts
Le monument aux morts de Xertigny[62],[63], construit en granit, se situe en contrebas de l'église. Il est décoré de Croix de guerre et entouré d'obus. On peut y lire "À NOS ENFANTS MORTS POUR LA PATRIE 1914 1919" et "À NOS HÉROS 1939 1945"
Fontaines
La grande fontaine[64], située dans l'angle aigu formé par la rue du canton de Firminy et la rue Colonel-Sérot, a une forme en V. La pointe est occupée par la colonne de jet et les deux bassins sont équipés de trois pierres à laver.
La fontaine Michel-Bidaud porte le nom de l'ancien maire de Xertigny de 1973 à 1989[65]. Elle est située place Michel-Bidaud devant l'entrée automobile du château.
Vallée de la Semouse
Château de Semouse.
Château de Semouse
Le château de Semouse (XIXesiècle), au hameau de la Forge de Semouse[66], est construit par Victor de Pruines en style néo-Renaissance.
Patrimoine industriel
L'usine métallurgique dite Forge de Semouse puis Société de Pruines, puis scierie[67].
La cascade[69] est située sur le ruisseau du Rechentreux, un affluent de la Semouse.
Autres lieux
Le viaduc ferroviaire au Moulin de la Jacoque
La gare de Xertigny est mise en service en 1863 par la Compagnie des chemins de fer de l'Est.
Personnalités liées à la commune
Nées à Xertigny
L'hospice.
Jean-Georges Didier (dit «Jaugeot»). Prêtre. (né le , Xertigny, mort le , Xertigny). Il fut ordonné le . Son entrée au séminaire de Versailles, est tardive. Son ordination a lieu en région parisienne, car l’évêché de Versailles est très pauvre en vocations sacerdotales. Aussi, l’évêque de ce diocèse fait appel aux séminaristes vosgiens pour étoffer ses ministères. Prêtre éclectique, sa vie est fertile en événements et surtout semée d’embûches. Curé de Saint-Lambert (Versailles) durant vingt-huit ans, il revient dans les Vosges à la paroisse de Domèvre-sur-Avière en 1880, puis à Ainvelle en 1892. Xertigny lui doit la première idée de son hospice Saint-André, la construction d’une école et l’église Sainte-Marie des Aulnouzes situé au Molieu près de La Chapelle-aux-Bois, commencée et continuée parmi les plus grandes tribulations; l’abbé Didier n’ayant pas de permis de construire et surtout l’autorisation de l’évêché vosgien[28].
Le général Marie François Ganeval, né le [70], chef de la 62e division d'infanterie (France), général tué à la bataille de Sedd-Ul-Bahr lors de la bataille des Dardanelles en 1915.
Henri Martin, directeur d'école, défenseur de la place d'Epinal en 1940 et écrivain[71].
André Sérot (né le , Xertigny - mort le , Jérusalem, Israël): militaire. Le colonel Sérot avait une devise «Servir sans se servir». Ceci caractérisait bien ce militaire mort pour la paix en Terre Sainte au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Son épouse née Berthe Grünfelder (1898-1971) est arrêtée le par la Gestapo de Clermont-Ferrand puis déportée en Allemagne à Ravensbrück. Elle sera libérée par le comte Folke Bernadotte. Engagé volontaire en 1914, André Sérot passe à l’aviation et durant la «drôle de guerre» accomplit des missions suicides sur le sol allemand. Il connaît six langues, aura dix-huit noms d’emprunt, le crâne rasé et la nuque prussienne. Médiateur des Nations unies à la Libération, il est assassiné à Jérusalem aux côtés du Suédois Folke Bernadotte par le groupe STERN (ou Lehi groupe choc de la Hagana dont le chef était Menahem Begin). Le corps de ce grand chrétien repose au cimetière de Xertigny après avoir eu des obsèques nationales tant aux Invalides à Paris que dans sa ville natale.
Philippe Lacroix, chef cuisinier du Lido à Paris[72] et parrain des dîners insolites du patrimoine[73].
Ayant participé à la vie de la commune
Victor Champion, brasseur. (né le à Pressigny, Haute-Marne - mort le , Xertigny) Fondateur en 1890 à Xertigny de la brasserie La Lorraine à l’effigie de Jeanne d’Arc. Cet établissement se lance dans la commercialisation de bières, d’eaux, de liqueurs et spiritueux, portant le nom de Pilsen Ale, Cristal Château, Hicherelle ou Mousquetaire. Destiné à reprendre une petite brasserie à Monthureux-sur-Saône appartenant à son oncle Nestor Virey, ce fils d’agriculteur étudie l’art brassicole en Allemagne en l’école de la brasserie Weihenstephan à Freisning près de Munich en Bavière. Cette école étant considérée à cette époque comme la plus importante au monde. Victor Champion s’y familiarise avec le procédé bavarois de fermentation basse, puis après divers stages, il vient pratiquer son métier à Xertigny à la brasserie de La Cense avant de racheter l’usine Thirion qui périclite au centre-ville. À la fin du XIXesiècle, La Lorraine jouit d’une renommée internationale, primée aux différentes Expositions universelles. À son décès, sa succession revient à son gendre Henri Trivier, originaire de Dijon, qui épouse sa fille Berthe. Il est inhumé dans la chapelle familiale, au cimetière de Xertigny. Il était grand-père de quatre petits-enfants, Marguerite, Pierre, Alice et Jean[26].
Léon Didier, chimiste-photographe. (né le à Dompaire - mort le à Xertigny) Pionnier de la photographie couleur, Léon Didier dit «Jolo», résidant à Xertigny sur la place des Tilleuls, a participé avec succès aux recherches de la photographie couleur. Dès 1895, ayant quitté l’instruction publique, il est en contact avec de nombreux laboratoires. Quatre ans après, il prend un premier brevet en vue de l’obtention de photographies en couleurs sur papier, d’après les trois clichés de la sélection trichrome. Ces méthodes furent surtout étudiées à la maison Geisler à Raon-l'Étape. En 1904, il fait breveter son procédé mais la France ne possédant pas alors d’industrie de la chimie des colorants, il doit aller poursuivre ses recherches en Allemagne dans les ateliers de la Farben où le réputé docteur Koenig reconnaît officiellement ses prépondérantes découvertes. Léon Didier sera ensuite à la tête d’un laboratoire à Paris et en Suisse à Zurich. Il est inhumé au cimetière de Xertigny. Toutefois, à l’instar de son homonyme, l’abbé Jean-Georges Didier, la municipalité du chef-lieu de la Vôge décide d’abandonner sa tombe au cours de l’année 2006, et d’oublier définitivement son illustre compatriote.
Henri Trivier, brasseur[74]. (né le , Dijon, Côte-d'Or - mort le , Xertigny). Fils unique d’Émile Trivier et de Justine Carré, propriétaires d’une importante brasserie dijonnaise sous l’appellation Trivier-Carré, il poursuit de brillantes études qui le mènent au baccalauréat, puis dans le secteur de la chimie. Toutefois il veut entrer à l’École polytechnique mais il obéit à son père qui l’oriente vers la très réputée école de brasserie austro-hongroise de Mödlung. La suite de ses études brassicoles est dirigée en Bavière à la brasserie de Weihenstephan en Allemagne puis à celle de Carlsberg. Au décès de son père, il hérite des biens familiaux et se fixe momentanément en Bourgogne. Jeune diplômé, Henri Trivier trouve fortuitement le bonheur dans les Vosges à Xertigny où il s’installe et collabore avec Victor Champion. Deux ans plus tard, il prend pour épouse Berthe, la seconde fille du brasseur local (1887). Au décès de son beau-père (1891), il assure seul la direction de l’établissement qu’il maintient pendant les trente années qui suivent, au rang des premières brasseries de la région Est de la France. En 1921, la firme Trivier-Champion devient une société anonyme. La bière de Xertigny La Lorraine, jouit dans tout l’Hexagone et dans les colonies française, d’une réputation ancienne. Celle-ci est maintes fois consacrée par les plus hautes récompenses aux diverses expositions. Quand Henri Trivier disparaît, ses trois enfants Pierre, Alice et Jean, perpétuent la dynastie. Il repose dans la chapelle familiale au cimetière communal[26].
Bertrand Munier (écrivain).
Héraldique
Blasonnement:
D'or à la bande de gueules chargée de trois anilles d'argent.
Commentaires: ce blason a été retenu en novembre 1957, avec l'aval de MM. Blaudez et Mathieu, héraldistes spinaliens. Il reprend le blason lorrain dont les alérions sont remplacés par des anilles qui représentent l'initiale X du nom de la commune.
Pour approfondir
Bibliographie
Fonds antérieurs à 1790. Fond 5 E - Archives notariales (1571-1964): 5 E 41: Étude Maire, notaire à Xertigny (1815-1899); 5 E 56: Étude Maire, notaire à Xertigny (1900-1929)
Henri Martin, Combats de à Bains-les-Bains et à Darney: additifs pour Xertigny et Dounoux, Le Souvenir français, Épinal, 1966, 64 p.
Bertrand Munier, Xertigny, des hommes et des événements, Éditions Jean-Pierre Kruch.
Bertrand Munier, Xertigny et son canton, A. Sutton, Joué-lès-Tours, 1999, 127 p. (ISBN2-8425-3400-X)
Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du ministère français de la Culture (base architecture et patrimoine), photographie de Paul Lancrenon, ministère de la Culture (France), médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service de l'inventaire général de la Région Lorraine
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Toponymie générale de la France: Tome 2, Formations non-romanes - Ernest Nègre
Abbé C. Olivier, Histoire de Fontenoy, Annales de la Société d'émulation du département des Vosges, 1894
L’Activité brassicole en Lorraine, Pasteur au service de la bière, Bertrand Munier, Éditions Alan Sutton, Saint-Cyr-sur-Loire, 2001, (ISBN2-84253-617-7).
Actualités dans le quotidien La Liberté de l'Est, mai 1982
De 1871 à 2001: Mémoire en Images, Xertigny et son canton, Bertrand Munier, éditions Alan Sutton (ISBN2-84253-400-X).
Association d’Étude pour la Coordination des Activités Musicales (ASSECARM), Orgues Lorraine Vosges, Metz, Éditions Serpenoise, , 677p. (ISBN2-87692-093-X), p.641 à 644
Présentation des orgues de l’église Sainte-Walburge de Xertigny
«Usine métallurgique dite Forge de Semouse», notice noIA88000320, base Mérimée, ministère français de la Culture, enquête thématique régionale (ancienne métallurgie vosgienne); patrimoine industriel
«laminoir dit Forge Neuve», notice noIA88000321, base Mérimée, ministère français de la Culture, enquête thématique régionale (ancienne métallurgie vosgienne); patrimoine industriel
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2025 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии