Escles est une commune française située dans le département des Vosges, en région Grand Est.
Escles | |
![]() Chapelle et grotte Saint-Martin. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Vosges |
Arrondissement | Neufchâteau |
Intercommunalité | Communauté de communes des Vosges côté Sud Ouest |
Maire Mandat |
Patrick Vagner 2020-2026 |
Code postal | 88260 |
Code commune | 88161 |
Démographie | |
Gentilé | Escloniens, Escloniennes |
Population municipale |
434 hab. (2019 ![]() |
Densité | 19 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 07′ 47″ nord, 6° 10′ 43″ est |
Altitude | 330 m Min. 285 m Max. 420 m |
Superficie | 22,54 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Épinal (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Darney |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Ses habitants sont appelés les Escloniens.
Escles est une commune de la Vôge constituée de trois hameaux : Maupotel, le Void d'Escles et le Centre. Épine dorsale des monts Faucilles, la ligne de partage des eaux entre mer du Nord et Méditerranée délimite le sud du territoire : le Madon, affluent de la Moselle, y naît à quelques kilomètres de la source de la Saône à Vioménil.
Pierrefitte | Ville-sur-Illon | Harol |
Lerrain | ![]() |
|
Vioménil | Charmois-l'Orgueilleux |
La commune est située pour partie dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse et pour partie dans le le bassin versant de la Saône au sein du bassin Rhône-Méditerranée-Corse. Elle est drainée par la Saône, le Madon, le ruisseau de Bois le Saint, le ruisseau de la Cote de Chaume, le ruisseau de l'Etang de Puthiere, le ruisseau de l'Etang Jeanmole, le ruisseau de l'Etang Roussel, le ruisseau des Meules et le ruisseau du Bois de l'Etang de Jeanmole[1],[Carte 1].
La Saône prend sa source à Vioménil au pied du Ménamont, au sud des monts Faucilles à 405 m d'altitude. Elle conflue avec le Rhône à Lyon, à l'altitude de 163 mètres après avoir traversé le val de Saône[2].
Le Madon, d'une longueur totale de 96,9 km, prend sa source dans la commune de Vioménil et se jette dans la Moselle à Pont-Saint-Vincent, après avoir traversé 47 communes[3].
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Nappe des Grès du Trias Inférieur ». Ce document de planification, dont le territoire comprend le périmètre de la zone de répartition des eaux[Note 2] de la nappe des Grès du trias inférieur (GTI), d'une superficie de 1 497 km2, est en cours d'élaboration. L’objectif poursuivi est de stabiliser les niveaux piézométriques de la nappe des GTI et atteindre l'équilibre entre les prélèvements et la capacité de recharge de la nappe. Il doit être cohérent avec les objectifs de qualité définis dans les SDAGE Rhin-Meuse et Rhône-Méditerranée. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le conseil départemental des Vosges[4].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Escles est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[5],[6],[7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Épinal, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[8],[9].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (64,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (37,4 %), forêts (31,5 %), terres arables (20,4 %), zones agricoles hétérogènes (6,7 %), zones urbanisées (2,8 %), eaux continentales[Note 5] (1,1 %)[10].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].
Escles, dont on ne connaît pas le nom antique, était une bourgade gallo-romaine sur la voie allant de Corre (Haute-Saône) à la vallée de la Moselle.
Un gué (vadum) traversant le Madon explique la dénomination du Void.
Chef-lieu d'un ban comprenant aussi Lerrain et Vioménil, Escles appartenait au bailliage de Darney. Son église, sous le vocable de saint Étienne, était le siège d’un doyenné de l'archidiaconé d'Épinal, au diocèse de Saint-Dié. La cure était à la collation du chapitre de Remiremont et au concours.
À la Révolution, Escles devient le chef-lieu d'un canton du district de Darney, canton absorbé en 1801 par celui de Darney.
La population atteint son apogée en 1846 avec 1 560 habitants.
Le village, au centre de la rafale descendante du 11 juillet 1984, a subi d'importants dégâts par la grêle et le vent.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1959 | mars 1977 | Maurice Colin (1922-2006) |
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mars 1977 | juin 1995 | André Georges (1919-2012) |
DVD | Agriculteur |
juin 1995 | mars 2001 | Philippe Aubry | ||
mars 2001 | avril 2014 | Jean-Marie Riat | UMP | |
avril 2014 | En cours | Patrick Vagner |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[13].
En 2019, la commune comptait 434 habitants[Note 6], en augmentation de 3,58 % par rapport à 2013 (Vosges : −2,86 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1856 |
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1 108 | 1 181 | 1 173 | 1 355 | 1 450 | 1 534 | 1 532 | 1 564 | 1 440 |
1861 | 1866 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 | 1906 |
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1 434 | 1 409 | 1 391 | 1 256 | 1 238 | 1 118 | 1 027 | 960 | 910 |
1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 |
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872 | 787 | 741 | 629 | 618 | 586 | 511 | 477 | 420 |
1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 | 2019 | - |
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393 | 386 | 389 | 411 | 466 | 430 | 435 | 434 | - |