Harol est une commune française située dans le département des Vosges, en région Grand Est.
Ses habitants sont appelés les Harolais.
La commune de Harol se trouve sur un haut plateau de la Vôge, à environ vingt kilomètres à l'ouest d'Épinal au sud de la Lorraine. La plus grande partie des terres sont des surfaces utiles agricoles. Seules les frontières ouest et sud (forêt du Ban d'Harol) sont constituées de forêts occupant 15 % de la surface communale.
La commune compte sept hameaux (le premier bulletin municipal, datant de , s'appelle d'ailleurs Les sept lieux de Harol) : Frison, Harol, La Rue, Le Ménil, Longeroye, Puttegney et Saucenot (ce dernier hameau est partagé entre Harol et Charmois-l'Orgueilleux). La commune compte aussi plusieurs écarts : Saurupt, La Fosse, Le Chanot et Le Fleuriot.
Les villages de Harol-centre, Longeroye et le Ménil, autrefois séparés, se sont agglomérés dans les années 1980 et 1990 pour former une agglomération presque continue.
Les bâtiments religieux et administratifs se trouvent à Harol-centre : l'église Saint-Epvre, le cimetière, le presbytère, la mairie, l'école primaire et le lycée privé La Providence.
Ville-sur-Illon | Damas-et-Bettegney | Gorhey |
![]() |
Dommartin-aux-Bois | |
Escles | Charmois-l'Orgueilleux |
Au Ménil se croisent la route départementale 4 (reliant Mirecourt à Bains-les-Bains) et la départementale 460 (ancienne nationale 460 reliant Épinal à Varois-et-Chaignot près de Dijon).
À cinq kilomètres à l'est d'Harol passe le canal des Vosges sur la commune de Girancourt, que longe la voie verte Charles-le-Téméraire.
La commune est située pour partie dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse et pour partie dans le le bassin versant de la Saône au sein du bassin Rhône-Méditerranée-Corse. La ligne de faîtes des monts Faucilles constitue la ligne de partage des eaux. Elle est drainée par le ruisseau de l'Illon, la ruisseau la Gitte, le ruisseau de Damas-et-Bettegney, le ruisseau de l'Etang Chambaux, le ruisseau de Reblangotte, le ruisseau des Auriers et le ruisseau du Neuf Etang[1],[Carte 1].
Seul le hameau de La Rue, arrosé par l'Illon, voit ses eaux se diriger vers la mer du Nord en passant par la Gite, le Madon, la Moselle et le Rhin. Longeroye et Harol-centre se situent exactement sur la ligne de partage des eaux. Les autres hameaux ont leurs eaux qui descendent vers la mer Méditerranée en passant par le ruisseau de Reblangotte, le Côney, la Saône et le Rhône.
L'Illon, d'une longueur totale de 12,7 km, prend sa source dans la commune et se jette dans le Madon à Begnécourt, en limite avec Bainville-aux-Saules, après avoir traversé cinq communes[2].
La Gitte, d'une longueur totale de 22,2 km, prend sa source dans la commune et se jette dans le Madon à Velotte-et-Tatignécourt, après avoir traversé neuf communes[3].
Deux plans d'eau se situent sur la commune ou à son aval[4] : l'étang Chambaux et les étangs neufs.
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Nappe des Grès du Trias Inférieur ». Ce document de planification, dont le territoire comprend le périmètre de la zone de répartition des eaux[Note 2] de la nappe des Grès du trias inférieur (GTI), d'une superficie de 1 497 km2, est en cours d'élaboration. L’objectif poursuivi est de stabiliser les niveaux piézométriques de la nappe des GTI et atteindre l'équilibre entre les prélèvements et la capacité de recharge de la nappe. Il doit être cohérent avec les objectifs de qualité définis dans les SDAGE Rhin-Meuse et Rhône-Méditerranée. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le conseil départemental des Vosges[5].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Harol est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[6],[7],[8].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Épinal, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[9],[10].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (80,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (49,7 %), terres arables (26,4 %), forêts (16 %), zones urbanisées (4,9 %), zones agricoles hétérogènes (3,2 %)[11].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[12].
Le village de Harol est mentionné pour la première fois dans un document écrit en 1070 sous le nom de Haros. C'était le centre tardif du ban étendu d'Harol (Ban d'Harol). Le domaine se trouvait dans le domaine d'influence du diocèse de Toul mais dépendait depuis 1235 du chapitre à Remiremont.
L'église Saint-Èpvre a été détruite pendant la guerre de Trente Ans et a été reconstruite en 1765 dans le style du XVIIIe siècle avec la forme caractéristique d'un grand bateau d'église. La tour qui accueille l'entrée de l'église est surmontée d'un clocher à flèche de charpente, très commun dans la région.
En 1790, Harol est attribué au canton d'Escles, puis au canton de Darney par l'arrêté des Consuls du 19 vendémiaire an X (). Au XIXe siècle, par ordonnance royale du , la commune est transférée définitivement dans le canton de Dompaire[13].
Le , la commune est touchée par une tornade[14].
Le Tour de France 1990 passe le 7 juillet 1990, lors de la 7e étape entre Vittel et Épinal ainsi que le Tour de France 2009, le 17 juillet 2009, lors de la 13e étape entre Vittel et Colmar.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1944 | Pierre Mangin | Agriculteur | ||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 1977 | Pierre Henry (1911-1988)[15] | Agriculteur | ||
mars 1977 | mars 2001 | Raymond Malglaive (1926-2017) | Agriculteur, petit-fils de Joseph-Marie-Isidore Malglaive | |
mars 2001 | 19 avril 2020[16] | Gérard Marulier (1951-2020) | DVD | Agriculteur Conseiller général du canton de Dompaire (2011-2015) Décédé en cours de mandat du Covid-19 |
26 mai 2020 | En cours | Gérard Aubry (né en 1958) | Retraité de la Trane France |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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novembre 1794 | Bovaine | Curé de Harol, officier public | ||
novembre 1794 | décembre 1794 | D. Remy | ||
décembre 1794 | janvier 1796 | F. Grandcolas | ||
janvier 1796 | mars 1797 | J. Colin | ||
mars 1797 | décembre 1797 | Joseph Antoine | ||
janvier 1798 | avril 1798 | Jean-Nicolas Dumont | ||
mai 1798 | avril 1799 | Léopold Gerdolle | ||
mai 1799 | août 1800 | Léger Chassard | Nommé par le préfet | |
août 1800 | janvier 1808 | Jean-Joseph Bernard | Nommé par le préfet | |
janvier 1808 | novembre 1817 | Léger Chassard | Nommé par le préfet | |
novembre 1817 | janvier 1822 | Georges Aubertin | Nommé par le préfet | |
janvier 1822 | janvier 1832 | Nicolas Colin | Nommé par le préfet | |
janvier 1832 | juillet 1843 | Joseph Moinot (†1855)[17] | Nommé par le préfet | |
septembre 1843 | 28 mars 1854 | Nicolas Louis (†1854)[18] | Cultivateur Nommé par le préfet, Décédé en cours de mandat | |
avril 1854 | septembre 1870 | Jean-Nicolas Malglaive (1801-1871)[19] | Cultivateur Nommé par le préfet | |
octobre 1870 | septembre 1876 | Séraphin Chassard | Nommé par le préfet, puis élu | |
octobre 1876 | janvier 1881 | François-Hubert Fremiot | ||
janvier 1881 | septembre 1883 | Joseph-Lucien Lagarde | ||
octobre 1883 | 8 décembre 1903 | Joseph-Isidore Malglaive (1837-1903)[20],[21] | Cultivateur, neveu de Jean-Nicolas Malglaive Décédé en cours de mandat | |
janvier 1904 | ? | Marie-Isidore Marulier (1853-19??)[22],[23] | Cultivateur | |
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1944 | Joseph-Marie-Isidore Malglaive (1865-1951)[24],[25] | Cultivateur, fils de Joseph-Isidore Malglaive |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[27].
En 2019, la commune comptait 628 habitants[Note 5], en augmentation de 2,95 % par rapport à 2013 (Vosges : −2,86 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1856 |
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1 030 | 987 | 1 025 | 1 098 | 1 139 | 1 214 | 1 258 | 1 252 | 1 220 |
1861 | 1866 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 | 1906 |
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1 188 | 1 210 | 1 140 | 1 092 | 1 207 | 1 003 | 908 | 851 | 859 |
1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 |
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847 | 773 | 751 | 711 | 719 | 718 | 653 | 626 | 543 |
1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 | 2018 | 2019 |
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502 | 509 | 522 | 502 | 563 | 570 | 610 | 629 | 628 |
Enseignement primaire : L'école est un regroupement pédagogique intercommunal entre Harol, Ville-sur-Illon et Pierrefitte. L'école dispose de quatre classes de la Petite section (PS) au Cours préparatoire (CP) qui sont complétées par trois classes à l'école de Ville-sur-Illon ; du Cours élémentaire 1 (CE1) au Cours Moyen 2 (CM2).
Enseignement secondaire : Lycée professionnel rural La Providence, établissement d'enseignement privé sous contrat avec le ministère de l'Agriculture. Il accueille des élèves de la 4e à la Terminale Bac pro. Les formations consistent à effectuer des stages professionnels en structure ainsi qu'une étude théorique et pratique au sein de l'établissement.
La course cycliste de Harol est organisée chaque premier dimanche d'août, depuis 1970. La course, appelée le « Grand Prix des habitants de Harol », a été organisée par le Cycle Golbéen de 1970 à 2014. Depuis 2015, la course est organisée par le Veloce Club Spinalien.
Palmarès du Grand Prix cycliste des habitants de Harol :
Le Tour de France a traversé plusieurs fois la commune :
La grande majorité des habitants travaillaient autrefois dans l'agriculture (plantation et élevage), mais ils ne sont plus très nombreux actuellement. On trouve aussi quelques petites entreprises commerciales et artisanales.
Toutefois, le plus grand employeur de la commune est l'entreprise Fournier SA. Fondée en 1953, elle est active dans la construction métallique et est un sous-traitant pour l'industrie automobile, l'imprimerie, l'aviation, l'industrie du papier ainsi que pour la construction de climatiseur et la fabrication de machine-outil.
La commune comprend aussi plusieurs métiers de services (école, lycée professionnel, garderie, soin aux personnes âgées…).
L'église actuelle date de 1765, car le précédent édifice avait été détruit pendant la guerre de Trente Ans. Elle est dédiée à saint Epvre, évêque de Toul au VIe siècle. L'église a été construite dans le style du XVIIIe siècle avec la forme caractéristique d'un grand bateau d'église. La tour qui accueille l'entrée de l'église est surmontée d'un clocher à flèche de charpente, très commun dans la région. Au-dessus du portail du clocher, on peut voir la statue en grès d'une Vierge à l'Enfant dans une niche.
À l'intérieur, l'église accueille une sculpture en pierre polychrome du 4e quart du XVIe siècle, représentant une pietà de 85 cm de hauteur, classée au titre des objets historiques en 1961. Elle abrite également une chaire à prêcher provenant de l'ancienne abbaye Notre-Dame-de-l'Assomption de Flabémont (commune actuelle de Tignécourt) de l'ordre des Prémontrés. De plan hexagonal, cinq des faces sont ornées de panneaux à arabesques et une face est décorée des armes de l'abbaye de Flabémont (trois cloches surmontées d'une mitre et d'une crosse). La chaire a été classée au titre des objets historiques en 1922[33]. Un orgue a été installé sur une tribune en béton vers 1935, par Edmond Alexandre Roethinger[34], au-dessus de l'entrée principale.
De part et d'autre de la porte d'entrée intérieure de la nef se trouvent deux grandes maquettes provenant de la sainterie de Vaucouleurs, une usine fabriquant de l'art chrétien. Les maquettes représentent la basilique Notre-Dame-du-Rosaire de Lourdes et le sanctuaire de Notre-Dame de La Salette.
Le cimetière est construit en 1898 à 100 mètres au nord-est de l'église pour remplacer le cimetière qui était jusque-là autour de celle-ci. On y trouve un calvaire de la même époque et le monument aux morts de la Première Guerre mondiale.
Le monument aux morts est construit par un certain Morlet de Grand, son nom est gravé en bas de l'édifice[35],[36]. Sur son piédestal, un poilu se tient fièrement en tenant avec sa main droite un écusson où sont mentionnées trois batailles de la Grande Guerre : L'Yser, Verdun, La Marne. Quatre plaques en métal sont fixées sur les quatre côtés du piédestal. Voici ce qu'on peut lire sur la plaque de devant (Pro Deo Pro Patria, Guerre 1914 - 1918, Honneur et Gloire à Nos Soldats, La Commune de Harol reconnaissante, Souscription publique) et sur la plaque de derrière (Pro Deo Pro Patria, 1914 - 1918, Les survivants de la guerre à leurs compagnons d'armes). Sur les deux plaques des côtés sont inscrits les noms des soldats morts aux combats en distinguant A nos jeunes soldats tombés pour la Patrie et Aux Pères de famille morts pour la France.
Il se situe entre le cimetière et l'église Saint-Epvre. Sur un rocher symbolisant le Golgotha de Jérusalem, un grand Christ en Croix vêtu de son périzonium, surmonté de l'inscription INRI, est entouré à sa droite par sa mère la Vierge Marie en drapé bleu et à sa gauche par l'apôtre Jean en drapé blanc. Quatre urnes funéraires avec drapés entourent le rocher, et le tout est surélevé par trois marches pour donner plus de hauteur à l'ensemble de la composition.
À proximité de l'église Saint-Epvre, le presbytère est construit au XIXe siècle pour loger le prêtre de la paroisse. La commune n'a plus de prêtre depuis la fin du XXe siècle. On peut remarquer la statue du Christ dans une niche au-dessus du linteau de la porte d'entrée.
La mairie occupe l'ancienne école de filles de Harol-centre, construite en 1885. Elle a été entièrement restructurée et agrandie en 2011/2013 pour la mettre aux normes d'accessibilité et créer une médiathèque[37].
L'école actuelle est aménagée depuis 2006 dans deux anciennes maisons mitoyennes de la mairie. Elle appartient au regroupement pédagogique intercommunal de Harol, Ville-sur-Illon et Pierrefitte. Elle se compose de quatre classes de la PS au CP (depuis 2015) complétée par trois classes à l'école de Ville-sur-Illon (du CE1 au CM2).
Lycée professionnel rural La Providence, établissement d'enseignement privé sous contrat avec le ministère de l'Agriculture. Il accueille des élèves de la 4e à la Terminale Bac pro. Les formations consistent à effectuer des stages professionnels en structure ainsi qu'une étude théorique et pratique au sein de l'établissement. La cantine du lycée accueille les enfants de l'école communale pour le repas de midi. Derrière le lycée demeure un terrain de tennis ainsi qu'un terrain de sports autour d'une piste d'athlétisme comportant également un skatepark.
Le lycée est l'héritier d'une école ménagère créée au début du XXe siècle par les sœurs de la Providence. On peut encore voir aujourd'hui[Quand ?] dans le bâtiment le plus ancien, le clocheton de la chapelle des religieuses. Un calvaire, placé à l'intersection de la rue de la mairie et du chemin du Chanot, se trouve ainsi à proximité du lycée (il est le troisième calvaire de Harol-centre avec le calvaire monumental et le calvaire du cimetière).
La côte d'Henriau est célèbre dans le milieu du cyclisme vosgien, elle est la difficulté majeure du "Grand Prix des habitants de Harol" (337 m au point de départ de la côte, 406 m au point d'arrivée). La côte accueille une fontaine (1866, avec quatre pierres à laver, couverte, restaurée), un calvaire, et un château d'eau à son point le plus haut.
L'ancienne gare de la commune, située à Longeroye, était sur l'ancienne ligne de chemin de fer reliant Darnieulles (et donc Épinal) à Jussey dans la Haute-Saône. La ligne et la gare sont ouvertes en 1886 par la compagnie des chemins de fer de l'Est et repris en 1938 par la SNCF. La ligne ferme ses portes au trafic passager en 1951, puis définitivement au trafic marchandise en 1973.
Les terrains et bâtiments de la SNCF ont été rachetés par la commune. La gare et la halle à marchandises ont été conservées. La gare a été transformée et agrandie en salle des fêtes ; les terrains alentour ont été transformés et vendus en lotissement, ce qui fait de celui-ci le premier de la commune et le seul encore aujourd'hui ; la maison de garde-barrière vendue également.
Entre la salle des fêtes et la halle à marchandises, la commune a construit récemment le bâtiment des sapeurs-pompiers qui regroupent des pompiers volontaires des communes de Harol et Dommartin-aux-Bois.
Le monument aux morts de la Seconde Guerre mondiale, situé à l'origine sur la rue de la Poste, a été déplacé de quelques mètres en 2015 pour l'éloigner de la route principale et le rapprocher de la salle des fêtes.
La rue du maquis est la rue historique de Longeroye. Elle accueille le calvaire et le lavoir du hameau. Le lavoir est couvert mais sans eau, doublée d'une fontaine à l'extérieur fleurie en été ; il supporte actuellement une voiture hippomobile de pompier (appelée aussi une pompe à bras de pompier).
Situé sur la rue qui porte son nom, le bâtiment de l'ancienne poste est construit en 1928/1929. Le choix de l'emplacement est décidé à l'époque pour sa position centrale dans la commune, près de la gare, par rapport à Harol-centre qui est plus excentré vers le nord.
Elle est remplacée actuellement par une agence postale.
Le hameau du Ménil possède une ancienne école (construite en 1878 et fermée en 2006) ; une ancienne fontaine sur le chemin des Feignes (fleurie en été) ; un ensemble fontaine-lavoir sur le chemin communal du Ratel (1844) ; une fontaine sur la route de Darney (avec une pierre à laver, propriété privée).
L'ancienne école conserve sa pierre de taille de fondation ; on peut y lire :
« J'AI ÉTÉ BÂTIE
PAR LES HABITANTS DU MÉNIL
ET DÉDIÉE À L'INSTRUCTI-
ON DE LEURS ENFANTS »
L'ensemble fontaine-lavoir a bien été restauré. Il se présente d'abord par une fontaine à trois auges, suivie d'un lavoir rectangulaire couvert d'un toit. Néanmoins, il est actuellement envahi par les hautes herbes ; les eaux ont sans doute été détournées car le lavoir est vide, seul un mince filet d'eau coule encore dans la fontaine.
Le hameau de La Rue dispose de plusieurs constructions du XIXe siècle : une ancienne école ; une ancienne fontaine sur le chemin de l'Illon (devant l'ancienne école, fleurie en été) ; une fontaine sur la rue des forêts (avec deux pierres à laver, fleurie en été) ; un calvaire (au croisement de la rue principale et de la rue des Vergers) ; la fontaine du Haut-Bruet (couverte, propriété privée) ; le calvaire du Haut-Bruet (croix cassée).
Le hameau de Puttegney a également conservé plusieurs constructions du XIXe siècle : un calvaire, la fontaine Brosse (1844), un bas-relief d'un visage sur une maison, et ses deux anciennes écoles.
La fontaine Brosse se compose de quatre auges (dont deux restaurées avec du ciment en 2017) et deux pierres à laver. Elle présente en son centre une colonne en ciment disgracieuse pour soutenir le toit, due à une mauvaise restauration dans les années 1980. Elle est toujours alimentée en eau, mais une inondation permanente persiste toujours devant le bâtiment. Une réhabilitation en pierre des parties cimentées serait à envisager pour respecter la construction d'origine.
La première école de 1834 a été très fortement remaniée à la fin du XIXe siècle lorsqu'elle fut transformée en maréchalerie. Elle conserve sa pierre de taille de fondation ; on peut y lire :
« D.S.B MAISON D’ÉCOLE
CETTE PIERRE A ÉTÉ POSÉE
PAR LES HABITANTS DE
PUTTEGNEY - 1834 »
La seconde école date de 1878. Les écoles accueillaient les enfants des deux hameaux de Puttegney et de Saucenot.
Saucenot possède une ancienne fontaine qui servait de lavoir (présence de pierres à laver), sur le chemin d'exploitation de l'étang de la Couverte. Il n'en subsiste aujourd'hui que quelques vestiges : les trois murs qui soutenaient le toit et quelques pierres taillées. C'est le seul lavoir de la commune dans cet état de ruine ; une restauration complète serait à envisager.
Un calvaire existe sur la hauteur du hameau, sur la partie appartenant à la commune de Charmois-l'Orgueilleux.
Le « monument du Cruaulé », construit à proximité de Frison, est édifié à la Mémoire des résistants du des communes de Dommartin-aux-Bois, Girancourt et Harol (« Volontaires Héros Martyrs, Honneur et Gloire »)[38]. Tous ces jeunes voulaient rejoindre ce jour-là les Forces françaises de l'intérieur et partaient au maquis de Grandrupt-de-Bains pour participer à la libération de la France.
Beaucoup sont capturés le et déportés dans les camps de Schirmeck, Neckargerach, Dachau, Buchenwald... D'autres réussissent à se cacher et à revenir les jours suivants[39]. Vingt-et-un y ont laissé leur vie et ce mémorial en perpétue le souvenir.
À côté du monument se situe le château d'eau du Cruaulé, un des deux châteaux d'eau de la commune avec celui de Harol. Une antenne SFR le surplombe.
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Blason | D'argent à un épi de blé de sinople posé en barre entre deux filets en barre de sable, accompagné en chef d'une vache paissant sur une terrasse isolée et adextrée d'un sapin et en pointe un engrenage conique de deux pièces, le tout de sinople (au comble d'argent chargé de l'inscription « HAROL » de sinople)[42]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |