Les Salles-sur-Verdon est une commune française située dans le département du Var en région française Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Pour les articles homonymes, voir Salles.
Les Salles-sur-Verdon
Administration
Pays
France
Région
Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département
Var
Arrondissement
Brignoles
Intercommunalité
communauté de communes Lacs et Gorges du Verdon
Maire Mandat
Denise Guigues 2020-2026
Code postal
83630
Code commune
83122
Démographie
Gentilé
Sallois, Salloises
Population municipale
226 hab. (2019 )
Densité
45 hab./km2
Géographie
Coordonnées
43° 46′ 26″ nord, 6° 12′ 33″ est
Altitude
Min. 475 m Max. 685 m
Superficie
4,97 km2
Type
Commune rurale et littorale
Aire d'attraction
Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales
Canton de Flayosc
Législatives
Huitième circonscription
Localisation
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Les Salles-sur-Verdon
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Les Salles-sur-Verdon
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Les Salles-sur-Verdon
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Les Salles-sur-Verdon
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Le village au bord du lac de Sainte-Croix.
Ses habitants sont appelés les Sallois(es).
La commune des Salles-sur-Verdon a la particularité d’avoir été engloutie sous les eaux du lac artificiel de Sainte-Croix au début des années 1970.
Géographie
Situation
Les Salles-sur-Verdon distante de 15 km[1] de Moustiers-Sainte-Marie et 21 de Bauduen, est un village du Var situé dans la vallée alluviale du Verdon entourée de plateaux calcaires, à quelques kilomètres des Alpes-de-Haute-Provence et du Grand Canyon du Verdon[2].
Géologie et relief
L’altitude précise du village actuel est de 510 m. L'altitude exacte de l'ancien village était de 450 m.
La commune est intégrée dans le parc naturel régional du Verdon[3].
Climat
Le climat est celui de la Haute-Provence, tempéré aujourd’hui par la présence du lac de Sainte-Croix: étés secs et chauds, intersaisons douces, grand ensoleillement en toutes saisons; au fond de la vallée, le brouillard se formait parfois autour du lit du Verdon, ce qui a valu aux Sallois le surnom «lei neblats» («embrumés»)[4]; le lac a totalement fait disparaître ce phénomène. Les hivers, souvent doux, peuvent néanmoins être rigoureux: les oliviers n'étaient plus cultivés dans l'ancienne vallée des Salles noyée par le lac, depuis leur gel au cours des années 1920[5].
Le Verdon et le lac de Sainte-Croix font partie intégrante des Salles-sur-Verdon. Les bords du lac de Sainte-Croix sont partagés entre les communes de Bauduen, Les Salles du Verdon et Aiguines côté Var et les communes de Moustiers Sainte Marie et Sainte Croix du Verdon, côté Alpes de Haute-Provence,
Sainte-Croix-du-Verdon, à 4,3 km à l'ouest-sud-ouest en ligne droite (27 km par le réseau routier; autrefois village le plus proche à 5,5 km seulement);
Moustiers-Sainte-Marie, à 8,3 km au nord en ligne droite (14 km par le réseau routier).
Communes limitrophes des Salles-sur-Verdon
Moustiers-Sainte-Marie
Sainte-Croix-du-Verdon
Aiguines
Bauduen
Voies de communications et transports
Voies routières
Pour les accès routiers
depuis Marseille (distance 115 km, 83 km à vol d'oiseau):
depuis Toulon (distance 112 km, 82 km à vol d'oiseau):
itinéraire = autoroute A57 10 Cuers-Pierrefeu, ensuite D 43 et traversée de Rocbaron, Garéoult, Brignoles - RN7 puis RD 554, Le Val, puis RD 562, Monfort-sur-Argens, puis D 22 via Cotignac, Sillans-la-cascade et Aups. Enfin RD 957 en direction de Moustiers-Sainte-Marie.
Transports en commun
Transport en Provence-Alpes-Côte d'Azur
Outre les transports scolaires les communes sont desservies par plusieurs lignes de transport en commun.
En effet les collectivités territoriales ont mis en œuvre un «service de transports à la demande» (TAD), réseau régional Zou![8].
Les lignes interurbaines:
Lignes de transports Zou! La Région Sud est la collectivité compétente en matière de transports non urbains, en application de la loi NOTRe (Nouvelle Organisation Territoriale de la République).
Lignes SNCF
La gare SNCF la plus proche est celle des Arcs-sur-Argens.
La commune des Salles-sur-Verdon est en zone sismique de faible risque Ib[Note 1],[9].
Étymologie et toponymie
L’origine du nom de la commune Les Salles-sur-Verdon (Lei Salas de Verdon en provençal selon la norme classique et Lei Salo-sus-Verdoun selon la norme mistralienne) est incertaine.
Une origine étymologique autour de «Sel» a été avancée[10]. L'origine du nom de la commune se trouverait dans le commerce du sel qui s'y faisait jadis. C'est l'hypothèse la plus plausible aujourd'hui[11].
Pour d’autres, le toponyme «Les Salles» évoque un lieu où abondent les zones herbeuses et les prés. Il est exact que l’emplacement où se trouvait le village à l’origine était propice, contrairement aux collines environnantes, à la présence de vastes étendues herbacées permettant des récoltes de foin pour nourrir le bétail.
(source: web, référence à retrouver)
«Sala» (torrent) désignant les agglomérations bâties autour d’un cours d’eau (l’ancien village se trouvait sur un promontoire le mettant à l’abri des crues du Verdon); selon certains, «Sala» proviendrait du bas-latin, et désignerait une résidence de plaisance seigneuriale.
«Saal» (chambre, château) évoquant les trois tours des armes de la commune;
on appelait également «Salle», le bourg où il y avait plusieurs maisons ayant une salle de réception (c'était le cas de l'ancien village où l'espace ne manquait pas, contrairement aux villages des environs, construits à flanc de colline).
Il est avéré que la commune a porté au cours des siècles les noms suivants:
Salettes (la carte de Cassini précise «Les Salles, ou Salettes»);
Les Salles;
Les Salles-sur-Verdon (dénomination demandée par le conseil municipal pour éviter la confusion avec Les Salles-du-Gardon, décision parue au Journal officiel du )[14].
Histoire
Le village historique des Salles-sur-Verdon a été inondé par la construction du barrage de l'EDF qui a donné naissance au lac de Sainte-Croix: Les habitants ont dû quitter leur cadre de vie, le village ayant été détruit maison après maison, pierre par pierre, la végétation de la vallée a été perturbée, l'église a été dynamitée et le cimetière déménagé[15].
Ces événements récents à l'échelle historique (années 1970) ont profondément marqué le village, bien évidemment sa géographie, son économie, sa démographie et ses habitants.[16]
Un village très ancien
La plaine des Salles a vraisemblablement été occupée par des hommes préhistoriques, si on se fie aux traces retrouvées dans les grottes des basses gorges du Verdon (non loin de Baudinard et Sainte-Croix-du-Verdon).
La présence toute proche de l’importante colonie romaine de Riez (10 km à vol d’oiseau) laisse supposer que le village était déjà un lieu de passage au début de notre ère[17]. Cependant, malgré la certitude de l’existence de voies romaines aux environs du village, aucune preuve formelle n’a été apportée d’une installation permanente humaine à l’emplacement de l’ancien village à cette époque.
C'est au XIesiècle que remontent les premières traces écrites de l'existence d'un village à l'emplacement des Salles.
«Au début du XIIesiècle, la famille Moustiers possède Les Salles, elle est encore présente au milieu du XIIIesiècle.
En 1371, l'évêque de Riez y a juridiction. En 1380, existe un prieuré de deux moines, dépendant de Saint-Victor de Marseille, cette abbaye existe encore à la veille de la Révolution.
Au début du XIVesiècle, Les Salles comptent 200 habitants, on en compte 300 en 1765 et 460 en 1851.»
—Monographie des Salles-sur-Verdon racontée par François Simian[18]
Contrairement aux villages environnants, et plus spécialement à Aiguines et Moustiers, le village des Salles n’a jamais été au cours de l’Histoire un village de seigneurs, ou la demeure principale d’un personnage important; sans doute est-ce le fait de sa situation géographique (un lieu de passage au centre d’une vaste plaine), qui en compliquait la défense au cours des périodes troublées. Ainsi peut-on noter qu’en 1471, période agitée après la fin du règne de la Reine Jeanne, alors que la population des villages des environs baisse de manière significative, le village des Salles est déclaré complètement inhabité (cf. paragraphe «Démographie» ci-dessous). Village d’agriculteurs et d’éleveurs, Les Salles possédait un «Château» qui n’était qu’une vaste demeure de passage sans fortifications ni fioritures.
En 1851, les sallois, emmenés par Paulin Guichard[19], se joignirent aux villages voisins[20] pour protester contre le coup d’État du 2 décembre et défendre la République. Ils seront massacrés lors de la bataille d’Aups le , et certains d’entre eux seront emprisonnés ou déportés.
C'est en 1935 que la commune des Salles a pris le nom qui est le sien aujourd'hui: Les Salles-sur-Verdon[21].
Un village englouti
Les années 1970 ont profondément marqué le village et ses habitants. Alors qu’en 1972, il était difficile d'entrevoir l'impact de ce qui allait se dérouler, au début de 1973, toute la végétation du fond de la vallée était éliminée. À la fin de l'année 1973, le village semblait avoir été victime d'un bombardement.
En février 1974, l'ancien village n'était plus qu'un ensemble informe où il était difficile de reconnaître le cadre de vie familier. Le lac était au pied du village et l'eau montait inexorablement.
Le à l'aube, la gendarmerie évacuait les derniers habitants de l'ancien village, au milieu de monticules de ruines[22]. Le , l'église était dynamitée[23],[24].
La reconstruction d'un nouveau village s'est alors imposée dans un contexte difficile. À l'origine, ni EDF, ni la Société du Canal de Provence, les deux entités au bénéfice desquelles a été créé le lac de Sainte-Croix, n'avaient l'intention de reconstruire un village en lieu et place de celui qu'elles s'apprêtaient à détruire[25].
La fontaine de l'ancien village sur la place du nouveau.
Les cloches de la vieille église ont été conservées et réinstallées dans le clocher de l'église moderne au centre du village[26]. Les pierres provenant des trois lavoirs et d'une fontaine de l'ancien village, et l'intégralité de la fontaine qui se trouvait sur la place ont été déposées avec soin et ont permis de reconstituer à l'identique cette fontaine, et de fabriquer deux lavoirs s'inspirant de ceux qui existaient dans l'ancien village.
Blasonnement
Article connexe: Armorial des communes du Var.
L’origine du nom de la commune est incertaine, et il en est de même pour son blason.
Il est curieux de noter, dans l'Armorial général de France (1696) de Charles d'Hozier, que le blason actuel de la commune figure déjà, mais qu'il est attribué à "la communauté du lieu d'Aissalles" (tome 30, page 1929). Il est encore plus curieux de noter qu'un certain Louis Salettes (à l'époque le village s'appelle, comme le confirme la carte de Cassini, "Les Salles" ou "Salettes"), bourgmestre de St-Jullien d'Asse, possède un blason très similaire (tome 30, page 1938).
L’origine du blason de la commune se trouve-t-il dans celui de Louis Salettes, ou bien celui-ci s'est-il inspiré du village Salettes pour créer son blason?
Les armoiries des Salles-sur-Verdon se blasonnent ainsi[27]:
De sable aux trois tours d'argent rangées en fasce sur un rocher du même.
Les Salles-sur-Verdon, détruite et noyé sous les eaux du lac de Sainte-Croix en 1974, et Aldeia da Luz, village de l'Alentejo (Portugal) détruit et noyé sous les eaux du lac de l'Alqueva en 2002, sont deux communes jumelées depuis le .
Population et société
Démographie
En 1315, la commune comptait 40 feux[30], 20 en 1540 et 300 en 1765.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[32].
En 2019, la commune comptait 226 habitants[Note 2], en diminution de 10,32% par rapport à 2013 (Var: +4,68%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
334
349
408
424
416
873
418
440
462
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
434
480
482
455
451
482
463
449
421
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
404
407
404
354
294
246
228
236
197
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
178
165
125
131
154
186
202
193
231
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
261
226
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee à partir de 2006[34].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
La commune dépend de l'académie de Nice. Les élèves commencent leur scolarité à l'école primaire Paulin Guichard, qui compte 18 enfants[35]. Ils poursuivent ensuite leurs études au collège Henri Nans à Aups[36].
Santé
Plusieurs défibrillateurs sont à disposition, dont deux 24h/24, 365 jours par an, place Sainte-Anne, sous le porche de la Mairie, et à la Maison des Lacs, 15 avenue Pérafabre. Les autres sont disponibles au camping municipal des Ruisses et au poste de secours de la plage Margaridon durant la période de fonctionnement de ces infrastructures.
Le médecin et la pharmacie les plus proches se trouvent à Moustiers-Sainte-Marie, à 15 km.
L'hôpital le plus proche est le Centre hospitalier de la Dracénie et se trouve à l'entrée de Draguignan, à 37 km[37],[38]. Il dispose d'équipes médicales dans la plupart des disciplines[39]: pôles médico-technique; santé mentale; cancérologie; gériatrie; femme-mère-enfant; médecine-urgences; interventionnel.
La communauté de communes dispose désormais, à Aups, d'une Maison de santé pluriprofessionnelle (Médecine générale, Médecine spécialisée, Paramédical, Soins infirmiers), et intégrant également un lieu ressource "Social et solidaire"[40] intégrant un lieu ressource "Social et solidaire".
Cultes
Culte catholique, Paroisse Sainte-Anne, diocèse de Fréjus-Toulon[41].
Associations
Le village des Salles-sur-Verdon se caractérise par une vie associative très riche.
Liste (non exhaustive) des associations de la commune (par ordre alphabétique):
Association Sportive, Culturelle et de Loisirs (ex-Comité des Fêtes);
CADE (Connaître, Aimer, Découvrir les Ecosystèmes);
Traditionnellement, le village des Salles organisait une foire de printemps à l'occasion de la Saint-Joseph, et une fête à l'issue des moissons, fin juillet (Sainte-Anne); cette fête précédait celles d'Aiguines (Saint-Pierre) et de Sainte-Croix (Saint-Sauveur), la saison des festivités estivales se terminant par les fêtes de Bauduen (Saint-Barthélémy) et Moustiers (Nativité Notre-Dame).
Pendant de longues décennies, le village des Salles-sur-Verdon n'a conservé qu'une seule fête annuelle, celle de la Sainte-Anne.
La municipalité et le Comité des fêtes ont renoué avec la tradition en organisant depuis plusieurs années, outre la fête traditionnelle de la Sainte-Anne, une fête de Printemps dont le thème est renouvelé chaque année (autour du 1er mai). Depuis cette date qui marque l'ouverture de la saison des festivités estivales, jusqu'au mois de septembre, le calendrier des manifestations est riche et varié (foires artisanales, foires aux livres, concours, manifestations sportives, etc.); la saison hivernale, plus calme, est ponctuée de manifestations sporadiques[48].
Le triathlon Natureman Var[49] et le SwimRunMan[50] Gorges du Verdon[51] représentent des événements de renommée mondiale.
Économie
Aujourd’hui principalement tourné vers le tourisme[52], Les Salles-sur-Verdon était autrefois une commune essentiellement composée d’agriculteurs dont les ressources variées étaient dues à la présence du Verdon permettant l’irrigation du fond de la vallée.
À cette polyculture des zones irriguées (cultures maraîchères et fruitières, pommes de terre, maïs…) ou non irriguées (blé, orge, avoine…), venaient s’ajouter les ressources traditionnelles de la région (truffes, lavandin…) et l’élevage (ovins).
Il n’y a aujourd’hui quasiment plus d’agriculteur dans la commune.
Source: Ministère de l’Économie et des Finances[55]:
La mairie du village.
Fiscalité 2019
Taux d’imposition taxe d’habitation: 13,00%
Taxe foncière sur propriétés bâties: 15,70%
Taxe foncière sur les propriétés non bâties: 45,81%
Taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties: 0%
Cotisation foncière des entreprises: 0%
Montant total des dettes dues par la commune: 625 000 €, soit 2 412,00 € par habitant
Chiffres clés revenus et pauvreté des ménages en 2018: Médiane en 2018 du revenu disponible, par unité de consommation: 19 450 €[56].
Intercommunalité
La communauté de communes «Lacs et Gorges du haut-Verdon (LGV)» constituée initialement de 11 communes (Aiguines; Artignosc-sur-Verdon; Aups; Baudinard-sur-Verdon; Bauduen; Moissac-Bellevue; Les Salles-sur-Verdon; Régusse; Tourtour; Vérignon; Villecroze) comprend désormais 16 communes [57] après intégration de 5 communes supplémentaires au : Trigance, Le Bourguet, Brenon, Châteauvieux et La Martre[58],[59].
Son président en exercice est Rolland Balbis (Maire de Villecroze)[60].
La communauté de communes Lacs et Gorges du Verdon compte désormais 34 représentants + 12 suppléants pour 16 communes membres.
Article détaillé: Communauté de communes Lac et Gorges du Verdon.
Urbanisme
Typologie
Les Salles-sur-Verdon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[63],[64],[65].
La commune est en outre hors attraction des villes[66],[67].
La commune, bordée par un plan d’eau intérieur d’une superficie supérieure à 1 000 hectares, le lac de Sainte-Croix, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[68]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[69],[70].
La commune dispose d'un plan local d'urbanisme[71].
Schéma de cohérence territoriale (SCoT)
Un projet de périmètre de schéma de cohérence territoriale (SCOT) Var Ouest concernant Sillans, Salernes, Villecroze, Tourtour, Aups, Moissac, Régusse, Artignosc, Bauduen[72] avait été envisagé mais n'a pas eu de suite, du fait du rattachement à la Communauté d'agglomération dracénoise CAD de Saint-Antonin-du-Var, Salernes et Sillans-la-Cascade. Puis un nouveau projet avait été imaginé concernant le Verdon Var Ouest[73].
Mais, à l'issue de son élargissement à 16 communes, dont 15 situées en zone montagne (sauf Villecroze), et de l'abandon du projet de 2012, la communauté de communes Lacs et Gorges du Verdon a décidé d'engager la procédure d'élaboration d'un schéma de cohérence territoriale (SCoT) des Lacs et Gorges du Verdon[74] qui définira des projets communs à l'échelle d'un territoire prenant en compte les bassins de vie.
Après l'officialisation du périmètre du SCoT par le Préfet du Var, la première phase sera d’établir un diagnostic territorial[75],[76].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des surfaces en eau (56,7% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (56,7%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
eaux continentales[Note 4] (56,7%), zones agricoles hétérogènes (16,8%), forêts (16,8%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6,4%), zones urbanisées (3,2%)[77].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[78].
Patrimoine
Coucher de soleil hivernal sur le mémorial de l'ancien village.
L'ancienne fontaine sur la place du nouveau village.
Le mémorial de l'ancien village des Salles-sur-Verdon.
Lac de Sainte-Croix - Les Salles-sur-Verdon - Village de Sainte-Croix.
"Et tout s'évanouit: rien ne resta que l'onde. Maintenant on ne voit au loin que l'eau profonde Par les vents remuée et seule sous les cieux."
(Victor Hugo)
Ces trois vers, extraits de "La Légende des siècles" (IV. La ville disparue), sont gravés dans la pierre du Mémorial de l'ancien village des Salles-sur-Verdon.
Lieux et monuments
La nouvelle église Sainte-Anne des Salles-sur-Verdon[79].
L'espace patrimoine, réunissant quelques objets liés au passé agricole de la commune[81].
Patrimoine naturel
Le sentier de Toine, sentier naturaliste créé en collaboration avec l'association CADE[82],[83]: 15 étapes autour du village présentant la flore et les animaux des environs.
Le sentier historique, conçu par l'association «Mémoire des Salles sur Verdon»[84]: 10 étapes dans le nouveau village (mairie, école, poste, boulangerie, lavoirs, église, cimetière…) avec évocation des bâtiments publics de l'ancien village détruit lors de la mise en eau du barrage de Sainte-Croix, et des anecdotes liées à leur histoire.
Il existe trois zones de sismicité dans le Var: Zone 0: Risque négligeable. C'est le cas de bon nombre de communes du littoral varois, ainsi que d'une partie des communes du centre Var. Malgré tout, ces communes ne sont pas à l'abri d'un effet tsunami, lié à un séisme en mer. Zone Ia: Risque très faible. Concerne essentiellement les communes comprises dans une bande allant de la Montagne Sainte-Victoire au Massif de l'Esterel. Zone Ib: Risque faible. Ce risque le plus élevé du département, qui n'est pas le plus haut de l'évaluation nationale, concerne 21 communes du nord du département.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Les Salles-sur-Verdon: tous les écrits sur le village onglet "Presse quotidienne régionale", réf:
, Le Méridional, «Aux Salles-sur-Verdon, signature de la convention EDF. L'opération survie de la commune varoise est lancée.»
, Le Provençal, «Convention signée EDF-commune des Salles pour la reconstruction du village»
, Nice-Matin, «L’opération survie du village des Salles-sur-Verdon est lancée»
, Le Provençal, «Le barrage de Fontaine l'Évêque: la reconstruction du village des Salles sera confiée à la Société du Canal de Provence.» Hommage à Jean Gombert, maire de l'ancien village des Salles-sur-Verdon
Les Salles-sur-Verdon: tous les écrits sur le village onglet "Presse quotidienne régionale", réf:
, Var-Matin, «Les Salles-sur-Verdon: le transfert des cloches dans le nouveau village aura lieu le ».
, Nice-Matin, «Les Salles-sur-Verdon: 'Philomène' et 'Marie-Thérèse' (700 kilos de fonte à elles deux) ont changé de clocher…»
, Var-Matin, «Aux Salles-sur-Verdon les cloches de l'église ont quitté le vieux village».
Canton d'Aups: Les Salles-sur-Verdon, Vexillologie Provençale, sur le site personnel de Dominique Cureau
Jacques Cru, Histoire des Gorges du Verdon jusqu’à la Révolution, coédition Édisud et Parc naturel régional du Verdon, 2001, (ISBN2-7449-0139-3), p.191.
Décision du Préfet du Var après avis de la Commission Départementale de Coopération Intercommunale entérinant la dissolution de la Communauté de communes Artuby Verdon qui regroupe 9 communes. Les 4 autres communes de cette communauté de communes intégrant la Communauté d'agglomération dracénoise. Sources: Les Échos du Verdon, journal intercommunal octobre 2016 - avril 2017 no2, Vivre le territoire au jour le jour
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
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