Leffrinckoucke ([ləfʁɛ̃kuk][1],[2]; Leffrinkhoeke[3] en flamand occidental) est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.
Leffrinckoucke | |
![]() La plage et la digue. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Nord |
Arrondissement | Dunkerque |
Intercommunalité | Communauté urbaine de Dunkerque |
Maire Mandat |
Olivier Ryckebusch 2020-2026 |
Code postal | 59495 |
Code commune | 59340 |
Démographie | |
Gentilé | Leffrinckouckois |
Population municipale |
4 207 hab. (2019 ![]() |
Densité | 578 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 51° 03′ 12″ nord, 2° 26′ 42″ est |
Altitude | Min. 0 m Max. 23 m |
Superficie | 7,28 km2 |
Type | Commune urbaine et littorale |
Unité urbaine | Dunkerque (banlieue) |
Aire d'attraction | Dunkerque (commune du pôle principal) |
Élections | |
Départementales | Canton de Dunkerque-2 |
Législatives | Quatorzième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.leffrinckoucke.fr/ |
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Leffrinckoucke est située sur le rivage de la mer du Nord, à l'est de Dunkerque à une quinzaine de kilomètres de la frontière avec la Belgique.
Dunkerque-Malo-les-Bains | Mer du Nord | Mer du Nord |
Dunkerque–Rosendaël | ![]() |
Ghyvelde |
Téteghem-Coudekerque-Village | Uxem |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Dunkerque », sur la commune de Dunkerque, mise en service en 1917[10] et qui se trouve à 5 km à vol d'oiseau[11],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,3 °C et la hauteur de précipitations de 697,8 mm pour la période 1981-2010[12]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Boulogne-sur-Mer », sur la commune de Boulogne-sur-Mer, dans le département du Pas-de-Calais, mise en service en 1947 et à 69 km[13], la température moyenne annuelle évolue de 10,6 °C pour la période 1971-2000[14] à 10,8 °C pour 1981-2010[15], puis à 11,2 °C pour 1991-2020[16].
Leffrinckoucke est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[17],[18],[19]. Elle appartient à l'unité urbaine de Dunkerque, une agglomération intra-départementale regroupant 8 communes[20] et 166 021 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[21],[22].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dunkerque, dont elle est une commune du pôle principal[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 66 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[23],[24].
La commune, bordée par la mer du Nord, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[25]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[26],[27].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (47,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (48,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (42,6 %), zones urbanisées (17,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (16,3 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (10,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (8,1 %), prairies (4,7 %)[28].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[29].
Durant les années 2000 à 2002, des poteries d'époque gallo-romaine ont été ramassées sur l'estran. Le rivage antique qui se situait en avant de son tracé actuel, à cause de la régression carolingienne, laisse supposer une strate archéologique présente sous la plage, et peut-être un gisement de l'âge du fer lié à l'exploitation ignigène du sel par les Gaulois ménapes qui occupaient alors tout le littoral.
Avant 1789, Leffrinckoucke dépendait de la châtellenie de Bergues.
En 1176, Didier évêque des Morins (évêque de Thérouanne), avec l'approbation de l'archidiacre Walter (ou Gautier) et du curé de Tetingehem (Téteghem), détermine les avantages dont jouira dorénavant le desservant de la paroisse de Lefres (Leffrinckoucke), qui est érigée en paroisse distincte[30], et donc a priori séparée de celle de Téteghem.
On trouve le nom de Lefringhehoeck dans un charte de 1241, de Thomas II de Piémont, comte de Flandre.
Des recherches dans les archives, menées par A. Lesmaries en 1923, confirment la datation du site, mentionné dans un diplôme de 1265 émanant de Gui de Dampierre, comte de Flandre et marquis de Namur, accordant des privilèges :
En 1309, Le Herde devenu Le Heyde (Les Dunes) perd sa référence à « Sainte Katherine » et se trouve relié au village de Leffrinckoucke par une route de terre. En 1318, Le Heyde devenu Le Hyde est doté d'un domaine propre ou « appartenances », fief concédé par le seigneur foncier de Dunkerque moyennant redevance annuelle (ammanie). Le rapport de dénombrement de 1458 est le dernier document faisant mention de Le Hidde et confirmant son rattachement à Dunkerque. Après sa disparition à la fin du XVIe siècle, il subsiste encore dans les textes une « Ammanie de Yde » jusqu'au XVIIIe siècle. Le nom du village côtier : Le Heyde/Le herde/Yde, fait référence à une crique (cf. Coxyde, Lombardsyde, etc.) située au débouché d'un cours d'eau dont le Zeegracht = fossé de la mer est un vestige (rectifié). Le lieu-dit Zuydcrabbenburg (au sud du Canal de Furnes) = château des crabes du sud atteste ironiquement d'anciennes invasions marines.
Leffrinckoucke appartient au comté de Flandre puis par le jeu des mariages et successions, devient possession des ducs de Bourgogne, puis des rois d'Espagne.
Du point de vue religieux, elle relève du diocèse de Thérouanne puis du diocèse d'Ypres, doyenné de Dunkerque[31].
Le , Turenne met le siège devant Dunkerque. Le 25 juin dans les dunes de Leffrinckoucke, eut lieu une action décisive, qu'on appellera bataille des Dunes. L'armée franco-anglaise repousse alors l'armée des Pays-Bas espagnols ; par suite d'un accord entre Louis XIV et ses alliés, Dunkerque devient provisoirement anglaise. La possession anglaise recouvre non seulement la ville de Dunkerque mais aussi des territoires dont certains jusque là relevaient de la châtellenie de Bergues : Mardyck, Grande Synthe, Petite Synthe, une partie d'Armbouts-Cappel, Cappelle-la-Grande, une partie de Coudekerque, Téteghem, Uxem, Ghyvelde, Leffrinckoucke, Zuydcoote. En 1662, Louis XIV rachète ce territoire aux Anglais[32]. Leffrinckoucke est définitivement française
Au XVIIIe siècle, on construit à Leffrinckoucke une écluse sur le canal de Furnes (Canal Nieuport-Dunkerque). Le commandant de la Flandre maritime Anne Louis Alexandre de Montmorency, prince de Robecq, grand d'Espagne de 1ère classe, lieutenant général des armées du Roi fait implanter sur le territoire de la commune un poste de garde, sur le canal de Furnes, dans l'objectif d'éviter les désertions. Des militaires restent donc à demeure sur la commune[33].
Pendant la Révolution française, le curé qui dessert la paroisse de Leffrinckoucke refuse de prêter le serment voulu par la constitution civile du clergé. Mais il refuse également de quitter son église comme doit le faire en principe tout membre du clergé réfractaire. Il faut l'expulser de force[34].
En août , Leffrinckoucke se retrouva en première ligne lors du siège de Dunkerque par les ennemis coalisés contre la France, siège qui prit fin avec la victoire française lors de la Bataille d'Hondschoote.
En 1802-1803, il existe sur la commune un bac appelé Bac du Chapeau Rouge utilisé pour franchir le canal de Furnes et faire communiquer les deux rives[35].
En 1911, est construite à Leffrinckoucke une aciérie, l'usine des Dunes, qui compte parmi les plus modernes de son époque par les Aciéries et forges de Firminy.
Pendant la Première Guerre mondiale, en 1915-1916, Leffrinckoucke fait partie du commandement d'étapes d'Honschoote, c'est-à-dire d'un élément de l'armée organisant le stationnement de troupes, comprenant souvent des chevaux, pendant un temps plus ou moins long, sur les communes dépendant du commandement, en arrière du front.
Le 10 juillet 1916, un avion allemand a lancé cinq bombes dans les champs aux environs de l'usine de Firminy. Il n'y a pas eu de victimes, et ont été notés comme dégâts, cinq fils télégraphiques coupés sur la ligne de chemin de fer de Dunkerque-Locale à Bray-Dunes[36].
En mars 1917, une agricultrice de Leffrinckoucke eut maille à partir avec quelques soldats belges pris d'alcool. Ils ont passé la nuit dans sa ferme malgré son désaccord et elle eut à subir des menaces comme celle de « la faire dormir dehors »[37].
En 1917-1918, Téteghem est le siège d'un autre commandement d'étapes. Leffrinckoucke fait partie de ce nouveau centre et a accueilli des troupes à ce titre[38].
Le , le commandement d'étapes de Téteghem est transféré à Leffrinckoucke[39]. Relèvent du commandement d'étapes et ont accueilli des troupes, les communes de Téteghem, Malo-les-Bains, Coudekerque-Village, Zuydcoote, Uxem, Rosendaël, Coudekerque-Branche, Ghyvelde, Bray-Dunes, Saint-Pol-sur-Mer, Cappelle-la-Grande, Spycker, Armbouts-Cappel, Mardyck, Petite-Synthe, Grande-Synthe[38]. Il va cependant rapidement retourner à Tétéghem.
Du 25 mai au , le rivage de Dunkerque, Leffrinckoucke, Zuydcoote et Bray-Dunes fut le théâtre de l'opération Dynamo qui permit de ramener en Grande-Bretagne 338 226 combattants (dont 123 095 Français) encerclés dans la poche de Dunkerque.
Du au (lendemain de l'armistice), l'armée allemande occupa la ville ainsi que toute l'agglomération.
Le fort de Leffrinckoucke faisait partie de la ceinture de sécurité des villes-frontières érigée après la guerre de 1870. Six cents soldats pouvaient loger dans une série de constructions en brique, accessibles par un pont-levis. Depuis cinq ans, des bénévoles de jeunesse et reconstruction s'y installent chaque été. Les douves doivent encore être débroussaillées, les escaliers extérieurs restaurés et les murs débarrassés des lichens.
La ville est membre de la communauté urbaine de Dunkerque (Dunkerque grand littoral).
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1947 | 1962 | Blanche Kermoal | SFIO | |
1962 | 1965 | Ch. Broucke | ||
1965 | mars 1989 | Alphonse Le Floch | Vice-Président de la Communauté urbaine de Dunkerque[51] 1er Vice-président du Syndicat Intercommunal du Littoral-Est de 1980 à 1989[52]. | |
mars 2001 | Raymond Dubois | SE | ||
2020 | Bernard Weisbecker | Les Verts | Vice-Président de la Communauté urbaine de Dunkerque[53] Vice-président du Syndicat Intercommunal des Dunes de Flandres du 5 mai 2014 à juin 2020[54]. | |
En cours | Olivier Ryckebusch[55] | DVC | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
Leffrinckoucke faisait partie du canton de Dunkerque-Est, formé d'une partie de Dunkerque et des communes de Bray-Dunes, Leffrinckoucke, Téteghem, Uxem et Zuydcoote, qui regroupait 38 569 habitants jusqu'en 2014. Dorénavant, la commune fait partie du canton de Dunkerque-2, regroupant une fraction de Dunkerque et les communes de Bray-Dunes, Ghyvelde, Leffrinckoucke et Zuydcoote, comptant 51 322 habitants.
Leffrinckoucke fait également partie de la communauté urbaine Dunkerque Grand Littoral dont le Président est Patrice Vergriete, maire de Dunkerque
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[56]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[57].
En 2019, la commune comptait 4 207 habitants[Note 8], en diminution de 3,64 % par rapport à 2013 (Nord : +0,49 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
283 | 247 | 269 | 269 | 285 | 293 | 279 | 281 | 286 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
286 | 294 | 290 | 303 | 296 | 334 | 355 | 354 | 373 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
382 | 463 | 460 | 1 436 | 1 435 | 1 755 | 1 409 | 1 221 | 1 823 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 509 | 3 192 | 5 307 | 5 244 | 4 641 | 4 949 | 4 571 | 4 517 | 4 411 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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4 262 | 4 207 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 28,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 32,5 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 2 065 hommes pour 2 190 femmes, soit un taux de 51,47 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,77 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,2 | 90 ou + | 0,4 |
7,3 | 75-89 ans | 10,8 |
22,4 | 60-74 ans | 23,8 |
24,9 | 45-59 ans | 24,8 |
14,0 | 30-44 ans | 14,9 |
16,5 | 15-29 ans | 13,4 |
14,7 | 0-14 ans | 11,9 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 1,3 |
5,1 | 75-89 ans | 8,1 |
14,3 | 60-74 ans | 15,6 |
19,2 | 45-59 ans | 18,6 |
19,6 | 30-44 ans | 18,7 |
20,7 | 15-29 ans | 19,1 |
20,7 | 0-14 ans | 18,5 |
L'essor de la commune date du début du siècle, tout d'abord par la création d'une plage coquette et riante (avant-guerre), un peu à l'écart du bruit de la ville pour les vrais amoureux de la mer, avec des services de transports rapides, ce qui n'a pas empêché l'industrie d'y prendre une part importante par la suite.
En 1911, l'Usine de Dunes de Leffrinckoucke est construite par les Aciéries et forges de Firminy, qui fusionnent en 1954 avec les forges de la Marine pour créer la Compagnie des ateliers et forges de la Loire (CAFL).
Dans les années 1960, l'Usine de Dunes de Leffrinckoucke emploie 2 200 personnes et assure à elle seule 20 % environ du chiffre d'affaires de la Compagnie des ateliers et forges de la Loire (CAFL)[62].
Le développement de l'aciérie, tout comme celle toute proche de Usinor Dunkerque à partir de 1963, a fait passer la population de la commune de 463 habitants en 1960 à 3 000 en 1965, avec une zone de peuplement dotée en 1962 de toutes les caractéristiques des communes mono-industrielles : population jeune (46,4 % de moins de 20 ans), mais peu de services et commerces: aucun boucher, une boulangerie, une alimentation générale pour 418 personnes, aucun médecin, aucun cinéma[62].
Appartenant ensuite au groupe Ascometal, filiale en 1999 du groupe Lucchini acheté en 2005 par le groupe russe Severstal, cette usine emploie en 2008 près de 1 000 employés. En 2018, le groupe suisse Schmolz et Bickenbach AG a repris l'usine[63].
Un marché se tient chaque vendredi matin sur la commune.
Le ministère des sports a décompté 38 équipements sportifs sur le territoire de la commune en 2013[64].
Un circuit de randonnée pédestre de 6 km, le « Circuit de la dune Dewulf » sur Leffrinckoucke-Ghyvelde permet de découvrir ce patrimoine[65].
L'office de tourisme de Leffrinckoucke renseigne les visiteurs sur lac richesses culturelles et patrimoniales de la ville
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Les armes se blasonnaient des années 1930 à 1989 : L'usine d'argent à un ciel d'azur et d'or au lion léopardé de sable armé et lampassé de gueules à la bande de gueules brochant sur le tout de dextre à senestre.
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Les armes se blasonnaient des origines aux années 1930 : Echiqueté d'argent et d'azur.
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Węgorzewo (Pologne) depuis le 1er juin 1992 (voir site web de la commune de Węgorzewo)
La commune de Leffrinckoucke a été mentionnée dans la chanson De Leffrinckoucke à Coudekerque-Branche chantée par Raoul de Godewarsvelde.
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