Le Plessier-Rozainvillers est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
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Le village est situé à environ 25 km au sud-est d'Amiens, en bordure du plateau du Santerre. Il est limitrophe du chef-lieu de canton, Moreuil, à l'ouest, où vallons et coteaux boisés prédominent. Côté est, c'est le domaine de la plaine agricole.
En 2019, la localité est desservie par les autocars du réseau inter-urbain Trans'80, Hauts-de-France (ligne no45, Moreuil - Montdidier et ligne no60, Davenescourt - Moreuil - Amiens)[1].
Fin XIXesiècle, quatre puits d'une profondeur moyenne de 75 mètres alimentent le village en eau potable, très chargée en calcaire[2].
Le Plessier-Rozainvillers est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[6],[7].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,7% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (94,4%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (91%), zones urbanisées (6,2%), zones agricoles hétérogènes (2,7%), forêts (0,1%)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Toponymie
Plessier, Plessis, Plaisiez sont mentionnés dès 1142.
Plessy Radulfi Vetulfi est trouvé en 1146 et Plessis de Rosinville en 1547.
Plessis viendrait de «entouré de haies vives, bois, taillis», Rozainvillers voudrait dire «villa entourée de roses»[2].
Histoire
Moyen Âge
Établis dans les forteresses d'Hangest et d'Arvillers, les Anglo-Bourguignons dévastent le village en 1416[2], lors de la guerre de Cent Ans.
Époque moderne
Un hameau, Saint-Aubin-en-Harponval a complètement disparu mais son église existait encore au XVIIIesiècle[2].
La commune de Le Plessier, instituée par la Révolution française, absorbe entre 1790 et 1794, celle de Rozainvillers. Elle est désormais dénommée Le Plessier-Rozainvilliers[10].
Une importante fabrique de bonneterie a été complètement détruite par un incendie en [2].
À la fin de l'épopée napoléonienne, en 1814 et 1815, le village a eu à supporter les Cosaques.
Lors de la guerre franco-allemande de 1870, de lourdes contributions ont été réclamées aux villageois[2].
Après avoir occupé 500 à 600 ouvriers au XVIIIesiècle, l'industrie de la laine a pratiquement disparu à la fin XIXesiècle, mais environ 80 ouvriers sont occupés à l'industrie de la chaussure en 1899[2].
Première Guerre mondiale
Le village est situé dans un premier temps à l'arrière du front, notamment lors de la bataille de la Somme[11], puis est dans la zone des combats lors de l'Offensive du Printemps de 1918.
En , un biplan allemand Aviatik no8.558 est obligé d’atterrir sur le territoire communal. Il est capturé par les Français[12],[13],[14].
L'armée française réalisa pendant le conflit une ligne de chemin de fer militaire à écartement de 0,60m. du système Péchot près du village afin d'alimenter le front[15]. Elle a été utilisée pour la mise en station de pièces de l'artillerie lourde sur voie ferrée[16],[17],[18] et un train de matériel et d'artillerie allemand capturé y fut exhibé[19],[20]. Cette ligne existait encore fin 1920 et était utilisée pour les besoins de la Reconstruction[15].
À la fin de la guerre, le village, largement détruit[15],[21], a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918 le [22].
Articles détaillés: Croix de guerre 1914-1918 des communes de la Somme et Reconstruction en France et en Belgique après la Première Guerre mondiale.
Seconde Guerre mondiale
Plaque mémorielle sur le mur de l'église.
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Lors de la Bataille de France de la Seconde Guerre mondiale, le , le bombardier LéO 45 no56 du Groupe de bombardement GB I/11, est abattu par la chasse allemande au dessus du village. Il était en mission pour attaquer des colonnes ennemies progressant sur l'axe Abbeville-Amiens. Aucun des quatre appareils de la mission n'est revenu[23].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune se trouve dans l'arrondissement de Montdidier du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la quatrième circonscription de la Somme.
Elle fait partie depuis 1793 du canton de Moreuil[10], qui a été modifié et agrandi dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France.
Intercommunalité
La commune était membre de la communauté de communes du canton de Moreuil, créée par un arrêté préfectoral du et renommée communauté de communes Avre Luce Moreuil (CCALM) par arrêté préfectoral du .
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) prévoyant la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département.
Après des hypothèses de regroupement des communautés de communes du Grand Roye (CCGR), du canton de Montdidier (CCCM), du Santerre et d’Avre, Luce et Moreuil[24], la préfète dévoile en son projet qui prévoit la «des communautés de communes d’Avre Luce Moreuil et du Val de Noye», le nouvel ensemble de 22 440 habitants regroupant 49 communes[25],[26]. À la suite de l'avis favorable des intercommunalités[27] et de la commission départementale de coopération intercommunale en [28] puis des conseils municipaux et communautaires concernés, la fusion est établie par un arrêté préfectoral du [29], qui prend effet le .
La commune est donc désormais membre de la communauté de communes Avre Luce Noye (CCALN).
Un parc de huit éoliennes est édifié par le groupe Valorem en 2016-2017 sur les communes du Plessier-Rozainvillers, d’Hangest-en-Santerre et de Mézières-en-Santerre, après un financement participatif ouvert notamment aux riverains[34].
Population et société
Démographie
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[36].
En 2019, la commune comptait 776 habitants[Note 3], en augmentation de 7,03% par rapport à 2013 (Somme: −0,2%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
777
760
797
784
799
851
876
880
882
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
863
848
855
841
814
788
781
752
729
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
729
694
684
526
550
507
490
552
553
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
576
632
624
577
582
566
604
609
706
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
755
776
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[10] puis Insee à partir de 2006[37].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
Une quatrième classe de l'école primaire[38] a ouvert à la rentrée de , nécessitée par la croissance des effectifs, induite par un lotissement réalisé quelque temps auparavant. La municipalité agrandit en 2017 l'équipement par la création d'une salle multifonctions à ossature bois[39].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église Saint-Martin, restaurée après les destructions de la Première Guerre mondiale[40]. Elle contient les sculptures en bois du XVIIIesiècle de la Vierge[41] et de l'évêque Saint Aubin[42], ainsi qu'un bas-relief en bois, également du XVIIIesiècle, du Christ au Jardin des Oliviers[43]. Une série de verrières réalisées en 1934 par Jean Hébert-Stevens et Pauline Peugniez lors de la reconstruction partielle orne l'église[44],[45],[46],[47],[48],[49],[50],[51],[52],[53],[54].
Article détaillé: Église Saint-Martin du Plessier-Rozainvillers.
Ancienne chapelle Notre-Dame-de-Miséricorde, du XIXesiècle[55].
L'église Saint-Martin.
Autre vue de l'église.
Portail de l'église, détail.
Le château.
La salle communale.
Personnalités liées à la commune
Jules-Laurent-Benjamin Morelle (1849-1923), natif de la commune, fut évêque de Saint-Brieuc et Tréguier de 1906 à 1923.
Carte spéciale des régions dévastées: 21 NE, Montdidier [Nord-Est], Service géographique de l'armée, (lire en ligne) sur Gallica.
Notes et références
Notes
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Cliché: Lebe-Gigun, Section photographique de l'armée, «Photo: Le Plessier-Rozainvillers. Une rue; au premier plan convois», Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 14, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
Vincent Fouquet et Cécile Latinovic, «Haute-Somme: La nouvelle carte du territoire fait réagir les présidents: La révélation de la nouvelle carte du département, et des découpages des intercommunalités fait réagir les présidents, qui sont majoritairement satisfaits», Le Courrier picard, (lire en ligne).
Carlos Da Silva, «Intercommunalité - Moreuil accepte l’idée de fusionner avec le Val de Noye, mais veut voir plus grand: Les élus de la CCALM (Communauté de communes Avre, Luce et Moreuil) ont validé le projet de fusion avec Ailly-sur-Noye, mais veulent aussi étudier l’idée d’un rapprochement plus élargi, avec notamment Montdidier et Roye», Le Courrier picard, édition du Santerre, (lire en ligne).
«Somme, la CDCI valide des projets de fusion d’ECPI», Décideurs en région, (lire en ligne).
«Un nouveau maire au Plessier-Rozainvillers», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )«André Lescureux a remplacé Patrick Goret à la tête de Le-Plessier-Rozainvillers.».
Carole Legris, «Dernière ligne droite pour les éoliennes de Santerre Énergies: Le chantier du parc éolien de Santerre Énergies touche à sa fin. Le levage des huit éoliennes sera terminé fin mars et la production commencera en avril», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
Carole Legris, «L’école du Plessier-Rozainvillers est en pleine croissance: Les travaux d’agrandissement de l’école avancent: les bambins bénéficieront d’une nouvelle salle d’activités dès le mois de mai. Elle sera notamment dévolue aux répétitions de leur chorale», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
Section photographique de l'armée, «Photo: Le Plessier-Rozainvillers. L'église», Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 14, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
«Statue: La Vierge», notice noPM80001064, base Palissy, ministère français de la Culture.
«verrière décorative», notice noIM80000749, base Palissy, ministère français de la Culture.
«verrière décorative», notice noIM80000748, base Palissy, ministère français de la Culture.
«verrière décorative», notice noIM80000747, base Palissy, ministère français de la Culture.
«verrière décorative», notice noIM80000746, base Palissy, ministère français de la Culture.
«verrière décorative», notice noIM80000745, base Palissy, ministère français de la Culture.
«verrière décorative», notice noIM80000752, base Palissy, ministère français de la Culture.
«verrière décorative», notice noIM80000751, base Palissy, ministère français de la Culture.
«verrière décorative», notice noIM80000750, base Palissy, ministère français de la Culture.
«verrière décorative», notice noIM80000744, base Palissy, ministère français de la Culture.
«verrière décorative», notice noIM80000743, base Palissy, ministère français de la Culture.
«verrière décorative», notice noIM80000742, base Palissy, ministère français de la Culture.
André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, imp. Frédéric Paillart, coll.«Richesses en Somme», 4e trimestre 2003, 302p., p.224 (ASINB000WR15W8).
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