Fresnoy-en-Chaussée est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
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Fresnoy-en-Chaussée | |
La mairie. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Somme |
Arrondissement | Montdidier |
Intercommunalité | CC Avre Luce Noye |
Maire Mandat |
Franck Ten 2020-2026 |
Code postal | 80110 |
Code commune | 80358 |
Démographie | |
Gentilé | Fraxiniens |
Population municipale |
137 hab. (2019 ![]() |
Densité | 36 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 46′ 24″ nord, 2° 35′ 12″ est |
Altitude | Min. 83 m Max. 105 m |
Superficie | 3,8 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Amiens (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Moreuil |
Législatives | 4e circonscription de la Somme |
Localisation | |
modifier ![]() |
Village picard du Santerre situé à 25 km au sud-est d'Amiens, tangenté par l'ancienne route nationale 334 (actuelle RD 934).
Le sol de la commune est constitué de terres franches sur les deux tiers de son territoire et de terres argilo-siliceuse sur le tiers restant. La partie supérieur est recouverte par le limon des plateaux (Lœss) de la période éocène. Dans les vallons, craie et silex affleurent [1].
Le relief de la commune est celui d'un plateau, le plateau du Santerre don l'altitude avoisine les 100 m. Un étroit vallon orienté nord-sud traverse la commune[1].
Il n'y a aucun cours d'eau qui traverse la commune. La nappe phréatique est située à une dizaine de mètres en dessous du niveau du sol[1].
Le climat de la commune est tempéré océanique avec vents dominant de sud-ouest et de nord-ouest.
La commune présente un habitat groupé, il n'y a ni écart ni hameau.
L'agriculture reste l'activité dominante de la commune.
La localité est desservie par les lignes d'autocars du réseau Trans'80, Hauts-de-France, tous les jours sauf le dimanche et les jours fériés (ligne no 40, Roye - Hangest-en-Santerre - Amiens)[2].
![]() |
Beaucourt-en-Santerre | ![]() | ||
Mézières-en-Santerre | N | Le Quesnel | ||
O Fresnoy-en-Chaussée E | ||||
S | ||||
Le Plessier-Rozainvillers | Hangest-en-Santerre |
Fresnoy-en-Chaussée est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[6],[7].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (100 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
On trouve plusieurs formes pour désigner Fresnoy (lieu planté de fresnes) dans les textes anciens : Fresucum, Fresnoi en 1203, Fraisnoy, Fresnoy-en-Sangter, Fresnois-en-Santerre ou en Cauchie (1700), Fresnoy-lès-Saint-Mard en 1793[1] (Saint-Mard était un ancien village, détruit et abandonné lors des invasions espagnoles du XVIIe siècle), puis Fresnoy-en-Chaussée en 1801[10].
Setucis était une station du cursus publicus gallo-romain (mansio ou mutatio) qui se trouvait au lieu-dit « Saint-Mard », territoire situé entre Beaucourt-en-Santerre, Mézières-en-Santerre et Fresnoy-en-Chaussée, le long de la via Agrippa de l'Océan, voie romaine reliant Lugdunum (Lyon) à Gesoriacum (Boulogne-sur-Mer) par Augusta Suessionum (Soissons), Rodium (Roiglise) et Samarobriva (Amiens), et connue localement sous le nom de chaussée Brunehault. Des fouilles archéologiques furent effectuées par Blin de Bourdon au XIXe siècles, plusieurs sarcophages furent mis au jour[1].
Sur la Colonne milliaire de Tongres du IIIe siècle, le lieu est nommé SEFVLAE.
La seigneurie de Fresnoy-en-Chaussée dépendait au Moyen Âge de celles de Moreui, Villers-aux-Erables et du Plessier-Rozainvillers.
Le village subit des destructions au cours de la Guerre de Cent Ans. La population se réfugiait dans des muches creusées dans la craie à partir de l'église et jusqu'au vallon situé à l'ouest du territoire au lieu-dit La Porte de fer[1]. D'autres galeries furent creusées à partir de l'ancien château.
En 1490, le seigneur de Fresnoy était Arthus de Moreuil-Soissons, gouverneur de Thérouanne, fils naturel de Jean de Moreuil-Soissons[11].
Le village subit de nouveaux ravages lors des invasions espagnoles de 1636 et 1653. Le village de Saint-Mard-en-Chaussée fut détruit et ne fut pas reconstruit. Seule une ferme subsista jusque 1889.
En 1681, il y avait à Fresnoy un clerc laïc magister mais pas de bâtiment servant d'école.
En 1757, un habitant de Fresnoy, Félix Ricard, fut condamné à être écartelé à Montdidier pour l'assassinat d'un coquetier de Riencourt qu'il avait projeté dans un puits de la ferme de Saint-Mard[1].
Avant la Révolution française, le seigneur du village était Ferdinand-Jacob d'Aix, marquis de Ligne.
La commune, instituée sous la Révolution française sous la dénomination de Fresnoy-lès-Saint Marc en 1793. Le curé Hennequin prêta serment de fidélité à la constitution et resta en poste[1].
En 1801, la commune prit le nom de Fresnoy-en-Chaussée. En 1805, le presbytère fut transformé en école.
En 1814-1815, la commune fut occupée par les cosaques[1].
A l'été 1914, le village subit l'invasion allemande. Il fut ensuite un village de l'arrière immédiat du front notamment en 1916 lors de la Bataille de la Somme. Le front recula plus à l'est en 1917 lorsque les Allemands se replièrent sur la Ligne Hindenburg.
Le village se trouva dans la zone des combats à la fin de la Première Guerre mondiale[12],[13]lors de la bataille de la Somme (1918) pendant laquelle, le , une contre-offensive mécanisée[14] alliée, entre Morlancourt et Braches, infligea un revers sans précédent à l'armée allemande : ce fut le « jour de deuil de l'armée allemande », selon l'expression de Ludendorff.
La commune comme la quasi-totalité des communes situées dans les zones de combat a été décorée de la Croix de guerre 1914-1918 le [15].
La commune se trouve dans l'arrondissement de Montdidier du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la quatrième circonscription de la Somme.
Elle fait partie depuis 1801 du canton de Moreuil[10], qui a été modifié et agrandi dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France.
La commune était membre de la communauté de communes du canton de Moreuil, créée par un arrêté préfectoral du 4 décembre 1992 et renommée communauté de communes Avre Luce Moreuil (CCALM) par arrêté préfectoral du 6 mai 1996.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en octobre 2015 un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) prévoyant la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département.
Après des hypothèses de regroupement des communautés de communes du Grand Roye (CCGR), du canton de Montdidier (CCCM), du Santerre et d’Avre, Luce et Moreuil[16], la préfète dévoile en octobre 2015 son projet qui prévoit la « des communautés de communes d’Avre Luce Moreuil et du Val de Noye », le nouvel ensemble de 22 440 habitants regroupant 49 communes[17],[18]. À la suite de l'avis favorable des intercommunalités[19] et de la commission départementale de coopération intercommunale en janvier 2016[20] puis des conseils municipaux et communautaires concernés, la fusion est établie par un arrêté préfectoral du 22 décembre 2016[21], qui prend effet le .
La commune est donc désormais membre de la communauté de communes Avre Luce Noye (CCALN).
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
avant 1988 | ? | Eric Moizard | ||
mars 2001 | 2014 | Francis Quillet[22] | ||
2014[23] | En cours (au 4 juin 2020) |
Franck Ten | Réélu pour le mandat 2020-2026[24] |
Classement des villes et villages fleuris : une fleur a récompensé[Quand ?] les efforts locaux en faveur de l'environnement[25].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[27].
En 2019, la commune comptait 137 habitants[Note 3], en augmentation de 3,79 % par rapport à 2013 (Somme : −0,2 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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220 | 195 | 185 | 203 | 219 | 242 | 261 | 272 | 266 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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253 | 231 | 248 | 229 | 251 | 253 | 250 | 211 | 202 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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185 | 177 | 149 | 132 | 115 | 108 | 116 | 97 | 88 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
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97 | 103 | 67 | 73 | 84 | 111 | 112 | 110 | 107 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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144 | 137 | - | - | - | - | - | - | - |
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