Beaucourt-en-Santerre est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.
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Village picard du Santerre, situé à 25 km au sud-est d'Amiens et desservi par l'ex-route nationale 334 (actuelle RD 934), route importante reliant Amiens à Noyon.
Géographie physique
Nature du sol et du sous-sol
Le sol et le sous-sol de la commune sont issus de formations tertiaire et quaternaire. Il est composé de couches argileuses, le limon des plateaux qui recouvre des couches de craie blanche et marneuse[1].
Relief, paysage, végétation
Le paysage dominant est celui du plateau du Santerre coupée du nord au sud par la vallée Floquet, à l'est du village. Deux autres vallons l'un, à l'est, venant du Quesnel; l'autre, au nord-ouest, le vallon des Berlandins et la vallée Saint-Martin. Le point le plus élevé de la commune culmine à 97 mètres[1].
Hydrographie
Aucun cours d'eau ne traverse la commune. La nappe phréatique est située à 33 mètres au-dessous du niveau du sol[1].
Climat
Le climat de la commune est tempéré océanique avec vents dominant du sud-ouest et du nord.
Géographie humaine
Urbanisme et aménagement du territoire
La commune présente un habitat groupé.
Voies de communication et transports
Le village de Beaucourt-en-Santerre est situé à proximité de la route départementale 934 reliant Amiens à Roye. Il est bâti sur la route départementale 28 reliant Moreuil à Caix.
Transports en commun routiers
La localité est desservie par les lignes d'autocars du réseau Trans'80, Hauts-de-France, tous les jours sauf le dimanche et les jours fériés (ligne no40, Roye - Hangest-en-Santerre - Amiens)[2].
Activité économique et de services
L'activité dominante de la commune reste l'agriculture.
Communes limitrophes
Communes limitrophes de Beaucourt-en-Santerre
Démuin
Ignaucourt
Cayeux-en-Santerre
Mézières-en-Santerre
Fresnoy-en-Chaussée
Le Quesnel
Urbanisme
Typologie
Beaucourt-en-Santerre est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[6],[7].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (86%), zones agricoles hétérogènes (14%)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Toponymie
Plusieurs formes désignent Beaucourt, dans les textes anciens: Boecort en 1301, Boncourt en 1567, Baucourt en 1638, Beaucourt en 1763[1].
Beaucourt est un terme de formation germano-romane. Le suffixe «court», dérive du terme latin Curtis désignant une cour de ferme, une ferme puis un village[10]. Le préfixe «Beau» serait dérivé du nom d'un des propriétaires germaniques après les Invasions barbares des Vesiècle et VIesiècle[11].
Histoire
Antiquité
Un vicus romain se trouvait sur l'espace situé entre Beaucourt, Mézières et Fresnoy-en-Chaussée, le long de la via Agrippa, voie romaine reliant Lugdunum (Lyon) à Portus Itius (Boulogne-sur-Mer) par Augusta Suessionum (Soissons) et Samarobriva (Amiens)[1].
Une station gallo-romaine était située au sud du territoire communal où furent retrouvés des vestiges et des pièces de monnaie. Il s'agirait peut-être du vicus de Setucis indiqué sur la Table de Peutinger entre Rodium et Samarobriva[1].
Moyen Âge
Un château fort gardait la passage de l'ancienne voie romaine réutilisée au Moyen Âge[1].
Époque moderne
De 1636 à 1653, le territoire de la commune subit les exactions des armées espagnoles. La paix des Pyrénées de 1659 permit une stabilité de l'habitat.
Époque contemporaine
Les cosaques traversèrent le village en 1814-1815[1].
Cinq jeunes gens de la commune combattirent pendant la guerre franco-allemande de 1870[1].
Le village a été dévasté pendant plusieurs batailles de la Première Guerre mondiale, ce qui a motivé sa citation à l'ordre de l'armée en septembre 1919. Il a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918 le [12].
Articles détaillés: Croix de guerre 1914-1918 des communes de la Somme et Reconstruction en France et en Belgique après la Première Guerre mondiale.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune se trouve dans l'arrondissement de Montdidier du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la quatrième circonscription de la Somme.
Elle fait partie depuis 1801 du canton de Moreuil[13], qui a été modifié et agrandi dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France.
Intercommunalité
La commune était membre de la communauté de communes du canton de Moreuil, créée par un arrêté préfectoral du 4 décembre 1992 et renommée communauté de communes Avre Luce Moreuil (CCALM) par arrêté préfectoral du 6 mai 1996.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en octobre 2015 un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) prévoyant la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département.
Après des hypothèses de regroupement des communautés de communes du Grand Roye (CCGR), du canton de Montdidier (CCCM), du Santerre et d’Avre, Luce et Moreuil[14], la préfète dévoile en octobre 2015 son projet qui prévoit la «des communautés de communes d’Avre Luce Moreuil et du Val de Noye», le nouvel ensemble de 22 440 habitants regroupant 49 communes[15],[16]. À la suite de l'avis favorable des intercommunalités[17] et de la commission départementale de coopération intercommunale en janvier 2016[18] puis des conseils municipaux et communautaires concernés, la fusion est établie par un arrêté préfectoral du 22 décembre 2016[19], qui prend effet le .
La commune est donc désormais membre de la communauté de communes Avre Luce Noye (CCALN).
Les habitants de la commune sont appelés les Beaucourtois[22].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[24].
En 2019, la commune comptait 170 habitants[Note 3], en diminution de 8,11% par rapport à 2013 (Somme: −0,2%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
342
311
317
330
329
360
362
396
371
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
368
333
322
323
315
288
282
257
227
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
172
192
182
130
109
108
107
120
100
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
86
83
84
82
101
114
162
176
185
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
171
170
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[25].)
Histogramme de l'évolution démographique
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'église Saint-Pierre des XVIIeetXIXesiècles.
Château.
Tour devant le château.
Colombier de la ferme du château.
Eglise Saint-Pierre.
Cimetière militaire britannique.
Le château ayant appartenu à des conseillers du roi de France.
Le colombier du château porte la date de 1660 sur ses murs. Il renferme 960 boulins servant de nichoirs aux pigeons. La charpente en chêne est recouverte de tuiles en terre cuite fabriquées sur mesure[26].
Personnalités liées à la commune
Le , pendant la Première Guerre mondiale, le président de la République Raymond Poincaré visita l'état-major du Xe corps d'armée, alors installé au château de Beaucourt-en-Santerre[27],[28],[29].
Pour approfondir
Bibliographie
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Articles connexes
Liste des communes de la Somme
Voies romaines en Gaule
Liste des mémoriaux et cimetières militaires de la Somme
Carte spéciale des régions dévastées: 21 NE, Montdidier [Nord-Est], Service géographique de l'armée, (lire en ligne) sur Gallica.
Notes et références
Notes
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Références
Notice géographique et historique sur la commune de Beaucourt-en-Santerre, rédigée par M. Caron, instituteur, 18 avril 1899, Archives départementales de la Somme.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Charles Rostang, Les Noms de lieux, Paris, Presses universitaires de France, 1969
Jacques Chaurand et Maurice Lebègue, Noms de lieux de Picardie, éditions Bonneton, 232 p., novembre 2000, p.71 à p.80, (ISBN978-2-862-53265-3).
Vincent Fouquet et Cécile Latinovic, «Haute-Somme: La nouvelle carte du territoire fait réagir les présidents: La révélation de la nouvelle carte du département, et des découpages des intercommunalités fait réagir les présidents, qui sont majoritairement satisfaits», Le Courrier picard, (lire en ligne).
Carlos Da Silva, «Intercommunalité - Moreuil accepte l’idée de fusionner avec le Val de Noye, mais veut voir plus grand: Les élus de la CCALM (Communauté de communes Avre, Luce et Moreuil) ont validé le projet de fusion avec Ailly-sur-Noye, mais veulent aussi étudier l’idée d’un rapprochement plus élargi, avec notamment Montdidier et Roye», Le Courrier picard, édition du Santerre, (lire en ligne).
«Somme, la CDCI valide des projets de fusion d’ECPI», Décideurs en région, (lire en ligne).
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