Dracénie Provence Verdon agglomération ex Communauté d'agglomération dracénoise
Maire Mandat
Liliane Boyer 2020-2026
Code postal
83490
Code commune
83086
Démographie
Gentilé
Muyois
Population municipale
9 288 hab. (2019 )
Densité
140 hab./km2
Géographie
Coordonnées
43° 28′ 25″ nord, 6° 34′ 00″ est
Altitude
Min. 7 m Max. 561 m
Superficie
66,58 km2
Type
Commune urbaine
Unité urbaine
Draguignan (banlieue)
Aire d'attraction
Fréjus (commune de la couronne)
Élections
Départementales
Canton de Vidauban
Législatives
Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte: France
Le Muy
Géolocalisation sur la carte: France
Le Muy
Géolocalisation sur la carte: Var
Le Muy
Géolocalisation sur la carte: Provence-Alpes-Côte d'Azur
Le Muy
modifier
Ses habitants sont appelés les Muyois.
Géographie
Localisation
Le Muy est située dans l'est du département du Var, à 13 km de Draguignan, 20 de Fréjus et 75 de Nice.
Intercommunalité
Le Muy fait partie de la communauté de Dracénie Provence Verdon agglomération (ex-communauté d'agglomération Dracénoise) qui regroupe vingt-trois communes du département du Var, dont Draguignan[1] de 110 014 habitants en 2017[2], créée le . Les 23 communes composant la communauté d'agglomération en 2017 sont (par ordre alphabétique):
Le Muy est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Elle appartient à l'unité urbaine de Draguignan, une agglomération intra-départementale regroupant 6 communes[6] et 68 524 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[7],[8].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Fréjus dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 6 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[9],[10].
La commune dispose d'un plan local d'urbanisme[11].
Le schéma de cohérence territoriale (SCOT) arrêté par le préfet le épouse le périmètre de la communauté d’agglomération dracénoise qui en a donc la charge[12]. La commune dépend donc du schéma de cohérence territoriale (SCOT) de la Dracénie[13].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (71,8% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (72,7%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (44,3%), forêts (27%), zones urbanisées (11,7%), cultures permanentes (9,7%), zones agricoles hétérogènes (3,9%), terres arables (0,8%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,7%), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,7%), prairies (0,7%), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,5%)[14].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[15].
Géologie et relief
Le Muy est située dans un rift d'âge permien, à sa bordure sud se trouve une faille qui sépare les Maures (massif métamorphique) du bassin permien (argiles, grès).
Sur la bordure nord se trouve le massif du Rouet, qui est une gigantesque coulée de lave (rhyolite ignimbritique) provenant d'un volcan aujourd'hui éteint du massif de l'Esterel.
ruisseaux de la Tuilière[22], le Couloubrier, de la fontaine des Anguilles[23], la Capelle, des Flacs[24],de la Fontaine des Arnoux[25], du Golf[26], de la Source[27],
vallons des Baguiers, de Serrelong, de la Bonne Eau, des Charles, de l'Argentière, des Valettes, des Déguiers, des Preyres, de la Mare Règue, de la Doux, du Rabinon, de Bennet, des Laquets, des Hubriagues, de la Péguière[16],
La commune est desservie par les voies de communication suivantes:
la route nationale 7;
la route RD 1555 vers Draguignan;
l'autoroute A8;
la ligne SNCF Paris-Vintimille (N.B.: la gare du Muy étant désaffectée, les deux arrêts les plus proches sont la gare des Arcs - Draguignan à l'ouest et la gare de Fréjus à l'est).
Les bus de la ligne 10 des Transports en Dracénie relient la commune à Draguignan.
Climat
Selon la classification de Köppen-Geiger, le climat est de type Csa[29].
Article détaillé: Climat du Var.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Modius en 1178, de Modio vers 1200, de Amodio en 1383, lo Muy au XVIesiècle, lo Muei au XIXesiècle[30].
Il faut noter qu'un texte de 1532, rédigé partiellement en provençal, mentionne un «luoc del muy». Le nom du Muy était donc utilisé dans la langue courante.
Ernest Nègre émet l'hypothèse d'une fixation toponymique d'un nom commun de la langue d'oc, à savoir muei, mui «mesure de capacité pour les grains et les liquides», il suggère le fait qu'il a pu avoir le sens du terme d'oïl mui «mesure agraire, étendue de terrain ensemencée avec un muid de grain»[30]. En français moderne, la mesure de capacité s'orthographie muid selon l'étymon latin[31]. Rien n'indique par ailleurs que mui ait eu en ancien français le sens que cet auteur lui prête.
En occitanprovençalLo Muei selon la norme classique ou Lou Muei selon la norme mistralienne.
Histoire
Plusieurs sites du paléolithique ont été identifiés et fouillés sur la commune, en plaine et dans le massif du Rouet[32].
De nombreux oppidums de l'âge du fer parsèment le Rocher de Roquebrune et le massif du Rouet et témoignent de la présence de tribus ligures sur le futur territoire de la commune[33].
L'époque gallo-romaine marque également le territoire par les nombreux vestiges prospectés ou fouillés, de la grande villa à la petite exploitation agricole, de la stèle funéraire à la borne milliaire, tout atteste de la présence romaine au début du premier millénaire[34].
Vers l'an 1000 était le castrum de Marsens. Situé à San Luen[35], au Muy, il comprenait déjà tout le territoire du futur castrum de Modio. La famille de Marsens donne, par différentes chartes, à l'abbaye Saint-Victor de Marseille des terres et une église[36].
En 1023, un plaid se déroule «in loco quem vocant Modio» (Le Muy)[37].
En 1065, on retrouve «Modio» lié à la présence d'un pont «infra pontes ad Modium»[38].
Au XIIesiècle, l’abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon y possède Notre-Dame-de-Lauzade, d’abord église rurale puis église paroissiale[39], dont elle percevait les revenus[40].
En 1235, le comte de Provence Raymond Béranger (de la famille de Barcelone) obtient la possession de Marsens après échange avec Raymond, évêque de Fréjus[41].
En 1245, mort de Raimond Beranger. Mariage de sa dernière fille et héritière, Beatrix, avec Charles d'Anjou, frère du roi Saint Louis[42].
En 1252, première description du terroir de Modio dans «l’enquête sur les droits et revenus de Charles Ier d'Anjou en Provence»[43]
En 1278, Guillaume de Saint Auban(famille Balb) devient seigneur en partie du Modio après échange avec Charles Ier, comte de Provence (de la famille d'Anjou)[44].
En 1363, Foulques de Pontevès était servi par son juge, Étienne Salas, juge de Nice (1363-64)[45].
En 1385, confirmation par la reine Marie de la donation à Foulques de Pontevès du quart restant de la seigneurie du Muy[46].
En 1393, reprise de Modio et du castrum de Malcens sur les ennemis (Raimond de Turenne?) par le sénéchal de Provence[47].
En 1430, Monet de Rascas épouse Alayette Balb et devient ainsi co-seigneur du Muy pour trois-quarts.
En 1524, lors de la première invasion de la Provence par les troupes de l'empereur Charles Quint, Le Muy est sur le passage de ces troupes à l'aller comme au retour.
En 1526, le marquis de Villeneuve, seigneur de Trans et co-seigneur de la Motte, donne la permission à Guillaume de Rascas co-seigneur du Muy de dériver les eaux de la Nartubie vers un canal pour l'arrosage des terres du Muy.
En 1531, pris-faict de sept vitraux figurés pour la nouvelle église du Muy[48].
En 1532, l'église actuelle est en construction sous le vocable de «Notre-Dame-de-la-Lause». Elle est construite à l'extérieur des remparts. Le portal damont ou portal dhault sert de base au clocher . Pour terminer sa construction on utilise les pierres de l'ancienne église «Notre Dame de la Lauzade située près du portal dabas[49] ( place Gambetta )».
En 1536, 2einvasion de la Provence par les troupes conduites par l'empereur Charles Quint. Lors de sa retraite, des Muyois, enfermés dans la tour, essayent de le tuer. Ils ne réussissent qu'à blesser mortellement le poète Garcilaso de la Véga
En 1540, Louis de Rascas épouse Anne de Pontevès. À la mort de cette dernière, en 1570, les Rascas sont seuls seigneurs du Muy.
En 1558, quatre miracles se produisent à la chapelle Notre-Dame du Pasme (Notre-Dame de la Roquette) et sont enregistrés par le notaire[50].
En 1565, Antoine de Loubières, seigneur de La Motte et Valbourgès vend le droit de prendre l'eau de la rivière Nartuby pour la conduire au territoire du Muy[51].
En 1588, Jean Baptiste de Rascas, seigneur du Muy, est assassiné par les habitants. Son château est détruit[52].
En 1592, Le Muy est assiégée, canonnée et prise, pour le compte du roi Henry IV, par le duc de Lesdiguières. L'église est en partie détruite[53].
En 1669, Charles Emmanuel de Simiane, marquis de Pianesse, acquiert la seigneurie du Muy.
En 1689, Jean-Baptiste de Felix, seigneur de la Reynarde, nouveau seigneur du Muy.
En 1707, les troupes du duc de Savoie envahissent la Provence. Au Muy, «les portes de l'église ont été rompues et brisées». Le château est entièrement brulé (archives du service historique de l'armée de terre A1-2043 f° 105). En 1708, la commune ne peut payer les impositions du roi " a cauze du pillement et brullement qui feur fait l'année dernière".
En 1746, invasion de la Provence par les troupes austro-sardes. Une contribution est payée par les Muyois pour les «huzards et pandoures» de sa Majesté Impériale Royale la reine de Hongrie et de Bohème.
En 1793, le château seigneurial est partiellement incendié par des volontaires et des habitants du Muy.
En 1851 lors du coup d'état de Louis Napoléon, des Muyois tentent d'investir la mairie. Repoussés par le maire ils se joignent aux insurgés de la colonne Duteil.
Le , parachutage des troupes alliées, dont un Muyois Claude Jacquemet, dans le cadre de l'opération du débarquement en Provence: ANVIL/opération Dragoon.
Le , libération du Muy.
La commune est durement touchée lors des inondations dans le Var en juin 2010.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Article connexe: Élections municipales de 2014 dans le Var.
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Directeur d’usine Conseiller général du canton du Muy (1973 → 1979)
Atéo Bralia
PCF
Comptable retraité
Charlet Bardon
UDF
Dirigeant d'entreprise
Hubert Zékri
PS
Instituteur puis directeur d'école Réélu en 2001
en cours
Liliane Boyer
UMP-LR
Retraitée de la fonction publique 6e vice-présidente de la CA dracénoise Réélue en 2014 et 2020
Les données manquantes sont à compléter.
Budget et fiscalité 2020
Mairie du Muy.
En 2020, le budget de la commune était constitué ainsi[58]:
total des produits de fonctionnement: 10 674 000 €, soit 1 138 € par habitant;
total des charges de fonctionnement: 8 485 000 €, soit 905 € par habitant;
total des ressources d'investissement: 3 867 000 €, soit 412 € par habitant;
total des emplois d'investissement: 4 231 000 €, soit 451 € par habitant;
endettement: 12 844 000 €, soit 1 369 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants:
taxe d'habitation: 14,00%;
taxe foncière sur les propriétés bâties: 18,00%;
taxe foncière sur les propriétés non bâties: 58,37%;
taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties: 0%;
cotisation foncière des entreprises: 0%.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2018: médiane en 2018 du revenu disponible, par unité de consommation: 19 670 €[59].
Politique environnementale
La commune dispose d'une station d'épuration de 6300 équivalent-habitants.[60],[61].
Jumelages
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Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[62]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[63].
En 2019, la commune comptait 9 288 habitants[Note 3], en diminution de 0,43% par rapport à 2013 (Var: +4,68%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 542
1 502
1 659
1 738
2 045
2 116
2 197
2 189
2 274
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
2 258
2 443
2 341
2 589
2 711
2 694
2 789
2 827
2 953
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
3 062
3 226
3 269
3 147
3 339
3 327
3 138
2 615
2 725
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
3 128
3 820
4 280
5 442
7 248
7 826
8 604
8 716
9 327
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
9 134
9 288
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[64] puis Insee à partir de 2006[65].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
Les élèves du Muy poursuivent l'intégralité de leurs études, jusqu'au niveau baccalauréat, sur la commune, qui dispose de deux écoles primaires[66], d'un collège et d'un lycée polyvalent [67]. La municipalité met à disposition des étudiants, au sein de la médiathèque, des facilités d'apprentissage, accès internet et documentations scolaires[68].
Santé
Professionnels et établissements de santé[69],[70]:
Médecins,
Pharmacies,
Le Centre hospitalier de la Dracénie se trouve à Draguignan, à 17 km[71]. Il dispose d'équipes médicales dans la plupart des disciplines[72]: pôles médico-technique; santé mentale; cancérologie; gériatrie; femme-mère-enfant; médecine-urgences; interventionnel.
Cultes
La paroisse Saint-Joseph du Muy, de culte catholique, dépend de la doyenné de Draguignan, diocèse de Fréjus-Toulon[73].
Économie
Au , 944 entreprises sont installées sur la commune du Muy, tous secteurs d'activités confondus: 5,3% dans l'agriculture, 7,2% dans l'industrie, 21% dans la construction, et près de 23% dans le commerce. Près de 30% des entreprises de la commune comptent de 1 à 9salariés[74].
Agriculture
La viticulture est la principale activité agricole, avec notamment le château du Rouët[75],[76], le château du Collet Redon[77] et le domaine du Thouar.
Côtes-de-provence Fréjus
Maures (IGP)
Coopératives vinicoles:
Coopérative vinicole L'Ancienne, actuellement Les Vignerons de L'Ancienne[78];
Plusieurs zones industrielles et commerciales sont installées au Muy, dont la zone des Ferrières, au début de la route de Draguignan, près de l'accès de l'autoroute A8.
Commerce et Artisanat
En plus des marchés hebdomadaires des jeudis et dimanches[80], très fréquentés tant par les touristes que par les habitants de la région, et des commerces de proximité du centre-ville, deux enseignes de moyenne surface, dont une avec galerie marchande, proposent leurs services aux consommateurs du Muy[81].
Musée de la Libération: situé près de la tour Charles-Quint[83], il expose les souvenirs des Muyois du parachutage des troupes aéroportées U.S. et anglaises sur la commune le 15 aout 1944.
La tour Notre-Dame dite tour Charles-Quint (tour des moulins au XVIesiècle) existait vraisemblablement en 1252. Le castelet qui lui est accolé a été construit ultérieurement[84],[85].
Maison forte appelée à tort "château Ponteves" située rue Taxil. Elle date vraisemblablement du XIVesiècle[86].
La villa Navarra située au Muy et imaginée par Rudy Ricciotti[87], non visitable.
Patrimoine religieux:
L'église paroissiale Saint-Joseph était en construction en 1532 sous le vocable Notre-Dame-de-la-Lause. Construite à l'extérieur des remparts son clocher a été bâti sur une des portes du village [88]: le portal Dhault. Elle est inscrite sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques [89]. Le vitrail commandé en par Bernard ou Bernardin de Rascas, chanoine d’Aix et vicaire du Muy, a été réalisé par le maître-verrier Didier de Laporte[90].
La cloche de l'église Notre-Dame-de-la-Nativité de la Bienheureuse Vierge Marie, de 1700, est classée au titre des objets mobiliers[91].
Les ruines de la chapelle Notre-Dame-de-la-Roquette (anciennement Notre-Dame du Pasme)[92] et du couvent des trinitaires au pied du rocher de Roquebrune-sur-Argens 31 La chapelle Saint-Pons sur la route de Callas. Citée en 1597 sous le nom de Saint-Geoffroy, elle a donné son nom au quartier où elle est située.
Guillaume Geoffroy du Muy[95], commandeur des templiers de Nice en 1202[96].
Louis Nicolas Victor de Félix d'Ollières (1711-1775), comte du Muy, maréchal de France et secrétaire d'État à la Guerre sous Louis XVI, né à Marseille. Il est le frère de Jean Baptiste de Félix seigneur et marquis du Muy.
Louis de Geofroy, ambassadeur de France aux États-Unis puis en Chine, auteur de la Revue des Deux Mondes[97], vers 1850[98].
Médecin inspecteur général Henry Fournial (1866-1932) (mission Foureau-Lamy).
Victor Ardisson, nécrophile surnommé le «Vampire du Muy».
Henry Sénès (1877-1961), homme politique et résistant, sénateur.
René Savatier (1892-1984), universitaire, propriétaire-exploitant du domaine du château du Rouët.
Robert Aymard (1920-2012), homme politique et résistant, directeur de l'usine de Liège des Ferrières, maire du Muy pendant 30 ans de 1947 à 1977 et élu en 1973 premier conseiller général du canton du Muy. L'école élémentaire du Muy porte son nom.
Jean-Michel Couve (né au Muy en 1940), député de la quatrième circonscription du Var.
Louis Go (1934-2011), né à la rue Marceau. La base de loisirs du Muy au bord de l'Argens, porte son nom. Sorti major de l'Institut national des sports en 1955, il choisit d'être affecté à Cayenne pour ne pas être envoyé en Algérie. À la fin des années 1960, il devint entraîneur de l'équipe de France d'athlétisme, et membre du Comité international olympique. Il fut adjoint au maire du Muy Hubert Zékri pendant deux mandats (1995-2007), à la fin de sa vie: il disait vouloir consacrer ses dernières années à la jeunesse de son village.
Cyprien Iov (1989-), vidéaste, qui a grandi au Muy.
Héraldique
Article connexe: Armorial des communes du Var.
Blason
Coupé: au 1er de sinople à la croix d'argent, au 2e d'argent à l'éléphant d'azur [99].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
La signification de l'écu des armoiries du Muy n'est pas à rechercher dans l'histoire, même idéalisée, du village. Une dizaine de particuliers provençaux possèdent les mêmes armes (avec des couleurs différentes), les éléphants et les croix se comptent par dizaines! Il faut plutôt voir la pression des employés du fermier chargés de collecter les armes (souvent en les créant eux-mêmes) des villes, bourgeois ou confréries contraints ou attirés par vanité à se pourvoir de cette «distinction». La commune du Muy paiera 159 livres10 sous en 1706 pour l'enregistrement de son écu au Grand Armorial de France. (Armorial Général de France volume 29 Provence)[100],[101].
Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du moyen âge en France, Strasbourg, Editions Publitotal, 4ème trimestre 1979, 1287p. (ISBN978-2-86535-070-4 et 2-86535-070-3)
Coordination générale: René Dinkel, Élisabeth Decugnière, Hortensia Gauthier, Marie-Christine Oculi. Rédaction des notices: CRMH: Martine Audibert-Bringer, Odile de Pierrefeu, Sylvie Réol. Direction régionale des antiquités préhistoriques (DRAP): Gérard Sauzade. Direction régionale des antiquités historiques (DRAH): Jean-Paul Jacob directeur, Armelle Guilcher, Mireille Pagni, Anne Roth-Congés Institut de recherche sur l'architecture antique (Maison de l'Orient et de la Méditerranée-IRAA)-Centre national de la recherche scientifique (CNRS), Suivez le guide: Monuments Historiques Provence Alpes Côte d’Azur, Marseille, Direction régionale des affaires culturelles et Conseil régional de Provence – Alpes - Côte d’Azur (Office Régional de la Culture), 1er trimestre 1986, 198p. (ISBN978-2-906035-00-3 et 2-906035-00-9)
Guide présentant l'histoire des monuments historiques ouverts au public en Provence – Alpes – Côte - d'Azur, avec cartes thématiques (traduit en allemand et anglais en septembre 1988). Saint-Rémy-de-Provence: Le Muy: Tour et ancien castelet, p. 134
Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région Alsace
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Guy Barruol, Michèle Bois, Yann Codou, Marie-Pierre Estienne, Élizabeth Sauze, «Liste des établissements religieux relevant de l’abbaye Saint-André du XeauXIIIesiècle», in Guy Barruol, Roseline Bacon et Alain Gérard (directeurs de publication), L’abbaye de Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, histoire, archéologie, rayonnement, Actes du colloque interrégional tenu en 1999 à l'occasion du millénaire de la fondation de l'abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, Éd. Alpes de Lumières, Cahiers de Salagon no 4, Mane, 2001, 448 p. (ISSN1254-9371), (ISBN2-906162-54-X), p 223
[Archives Départementales 13, côte B 326]
[Histoire des comtes de Provence, Antoine de RUFFI p.151]
«ZOOM SUR… La villa Navarra: une toiture en dix-sept modules - Cahiers Techniques du Bâtiment (CTB)», Cahiers Techniques du Bâtiment (CTB), (lire en ligne, consulté le ).
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