Ses habitants sont appelés les Arcois et font partie de la Dracénie Provence Verdon agglomération (ex-Communauté d'Agglomération Dracénoise) comprenant 23 communes.
Géographie
Localisation
La commune est située à 11 km au sud de Draguignan[1], 9 km de Le Muy et 18 de Le Luc.
Lieux-dits et hameaux
La commune compte quelques hameaux, dont celui de la Baume. Celui des Nourradons est le plus important.
Géologie et relief
Traversée par l'Argens, au sud le massif forestier des Maures.
Les Arcs a la particularité d'avoir un quartier médiéval qui surplombe le centre-ville et 1 500 hectares de forêt communale au cœur du massif des Maures. L'origine de la signification du mot «Arcs» viendrait du mot «arcus» (arc, arches de pont), les arches d'un pont sur l'Argens qui deviendra au fil du temps Les Arcs-sur-Argens.
Sismicité
Commune située dans une zone de sismicité faible[2].
La commune est accessible par les routes départementales 57 et 91. Elle est également traversée par la route nationale 7 et l'autoroute A8 (entre la sortie Le Muy et la jonction avec l'autoroute A57).
Transport en Provence-Alpes-Côte d'Azur
La commune est desservie par le réseau Transport en Dracénie (TEDBus) avec la ligne 5 (Draguignan - Halte Routière <> Les Arcs - Gare SNCF par Trans-en-Provence); la ligne 9 (Draguignan - Collège Sainte-Marthe <> Vidauban - La Péade par Trans-en-Provence et Les Arcs); et la ligne 13 (La Motte - Écoles <> Lorgues - Parking Jean Moulin par Le Muy, Trans-en-Provence, Les Arcs et Taradeau).
La commune est également desservie par le réseau régional de transports en commun Zou! (ex Varlib) avec les lignes 2801 (Les Arcs <> Toulon); 4201 (Brignoles <> Draguignan); et 7201 (Les Arcs <> Ste-Maxime <> Le Plan-de-la-Tour); ainsi que la Ligne Express Régional 36 (LER36) qui relie l'Aéroport de Marseille, la Gare TGV d'Aix-en-Provence à Le Muy au Rond-Point Gastinel.
Lignes SNCF
Elle dispose d'une gare SNCF (gare des Arcs-Draguignan) desservie par le TGV, qui irrigue le haut pays varois, la Dracénie et le golfe de Saint-Tropez et dessert environ 200 000 habitants. La gare des Arcs - Draguignan est desservie par le TGV vers Gare de Nice-Ville, Gare de Marseille-Saint-Charles et Paris, ainsi que par les TER PACA.
L'antique Castrum de Arcubus (château des Arcs) fait référence aux arches d'un pont, comme ses homonymes Arcs, Ars, Arques ou Arches qui désignent une vingtaine de communes en France. En 1010: Arcos.
En latin: Archus, Arci, Arch, Arcs.
Les Arcs s'écrivent en provençal et selon la graphie mistralienne Leis Arc, mais aussi Lous Arc.
Lous est la forme classique en langue d'oc de l'article défini pluriel; il a évolué et se maintient en «lei» («leis» devant voyelle) en provençal maritime (li en provençal rhodanien). Selon la Grammaire du provençal varois[10] du professeur et félibre Jean-Luc Domenge, Lous Arc est la version locale et donc conservatrice du nom. En conséquence, on dira «Lous Arcs» aux Arcs et environs mais on rétablit la forme en «lei» ailleurs en Provence maritime parlant des Arcs.
L'équivalent de Leis / lous Arc en graphie classique est: Leis Arcs / Los Arcs, cette dernière rétablissant le pluriel qui n'est pas prononcé.
On peut donc dire que le blason (voir article ci-après) a été créé sans tenir compte de cette étymologie car il ne s'agit pas de l'arme; un pont avec arche(s) aurait été plus approprié.
Frédéric Mistral explique que le toponyme provient "d'un ancien pont sur lequel la Voie Aurélienne franchissait l'Argens"[11].
Histoire
Préhistoire
La présence humaine sur la commune remonte à la Préhistoire. Des fouilles, dans les marais du Thouar, ont mis au jour les traces de deux cabanes, datant de l'âge du bronze. Vers 900 av. J.-C., un habitat permanent a été retrouvé, dans un milieu plus sec, non loin des premières fouilles.
Antiquité
Des découvertes de sépultures et cimetières ruraux en Provence orientale à l'époque romaine ont été relevés sur la commune[12].
Autres vestiges: La villa gallo-romaine des Laurons (Quartier Saint-Pierre)[13].
Moyen Âge
XIesiècle: construction en 1038 de l'abbaye de la Celle-Roubaud. Elle comporte une chapelle, monument historique classé.
XIIesiècle: la famille de Villeneuve, venant de Catalogne, garda la seigneurie jusqu'au XVIIesiècle. Le château est construit pendant cette période par Arnaud II de Villeneuve.
Construction de l'église Notre-Dame, devenue la chapelle Saint-Pierre du Parage: église romane utilisée actuellement comme salle de concert et d'exposition. Des fouilles dans cette chapelle attestent une présente humaine du Iersiècleav. J.-C.
XIIIesiècle: construction du donjon appelé «Tour Sarrasine» qui servira de salle commune, de «Trésor»[14],[15]. En 1201, le premier seigneur des Arcs, Géraud de Villeneuve, s'établit au château. Naissance de sainte Roseline en 1263.
Renaissance
XVIIesiècle: en 1612, la baronnie devient un marquisat selon la volonté du roi Louis XIII en faveur d'Arnaud de Villeneuve de Bouliers. Le campanile de la tour de l'Horloge date de 1662[16]; il est à peu près concomitant de celui de la tour de l'horloge de Draguignan.
Période moderne
XVIIIesiècle: destruction du château pendant la Révolution sur ordre de Barras ainsi que de la porte des miracles et de la salle des corps de garde. Mais la tour sera sauvée de la destruction par son secrétaire, Victor Grand, originaire des Arcs.
Période contemporaine
Citation de la ville des Arcs sur Argens.
XIXesiècle: construction de l'église du Martyre de Saint-Jean-Baptiste en 1850, qui possède un polyptyque daté de 1501 de Louis Bréa. L'église mesure 35 mètres de long, et 18 mètres de hauteur ainsi que de largeur.
XXesiècle: en 1948, le 11 novembre la commune des Arcs-sur-Argens est citée par le secrétaire d’État aux forces armées Max Lejeune à l'ordre de la brigade et comporte l'attribution de la Croix de guerre avec étoile de bronze grâce à la magnifique conduite et à l'esprit de sacrifice au cours des combats du 16 août 1944[17].
En 1960 débute la restauration du quartier du Parage[18].
En janvier 2019, Nathalie Gonzales est élue maire à la suite de la démission d'Alain Parlanti[19]. Il s'agit de la première femme à accéder à cette fonction aux Arcs-sur-Argens.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Article connexe: Élections municipales de 2014 dans le Var.
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Liste des maires
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
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M. Hugues
Rad.
Conseiller général du canton de Lorgues (1919 → 1922)
Les Arcs-sur-Argens fait partie de la communauté de Dracénie Provence Verdon agglomération (ex-Communauté d'Agglomération Dracénoise) qui regroupe vingt-trois communes du département du Var, dont Draguignan[29] de 110 014 habitants en 2017[30], créée le 31 octobre 2000. Les 23 communes composant la communauté d'agglomération en 2017 sont (par ordre alphabétique):
Ampus; Bargemon; Bargème; Callas; Claviers; Comps-sur-Artuby; Flayosc; La Bastide; La Roque-Esclapon; Le Muy; Montferrat; Saint-Antonin-du-Var; Salernes; Sillans-la-Cascade; Vidauban
Urbanisme
Typologie
Les Arcs est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[31],[32],[33].
Elle appartient à l'unité urbaine de Draguignan, une agglomération intra-départementale regroupant 6 communes[34] et 68 524 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[35],[36].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Draguignan dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 11 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[37],[38].
La commune dispose d'un plan local d'urbanisme[39].
Le schéma de cohérence territoriale (SCOT) arrêté par le préfet le épouse le périmètre de la communauté d’agglomération dracénoise qui en a donc la charge[40]. La commune dépend donc du schéma de cohérence territoriale (SCOT) de la Dracénie[41].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (54,6% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (61,5%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante: forêts (39,7%), cultures permanentes (27,4%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (14,9%), zones urbanisées (10,3%), zones agricoles hétérogènes (5,8%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,2%), prairies (0,6%)[42].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[43].
Budget et fiscalité municipales
Imposition des ménages et des entreprises aux Arcs en 2009[44],[45]
Taxe
Part communale
Part intercommunale
Part départementale
Part régionale
Taxe d'habitation (TH)
12,02%
0,00%
6,15%
0,00%
Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB)
21,20%
0,00%
7,43%
2,36%
Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB)
69,69%
0,00%
23,44%
8,85%
Taxe professionnelle (TP)
18,28%
0,00%
8,55%
3,84%
La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.
La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant la contribution économique territoriale (CET) qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010[46]).
Budget et fiscalité 2019
En 2019, le budget de la commune était constitué ainsi[47]:
total des produits de fonctionnement: 7 856 000 €, soit 1 681 € par habitant;
total des charges de fonctionnement: 6 884 000 €, soit 945 € par habitant;
total des ressources d'investissement: 2 857 000 €, soit 392 € par habitant;
total des emplois d'investissement: 3 141 000 €, soit 431 € par habitant;
endettement: 6 924 000 €, soit 951 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants:
taxe d'habitation: 13,02%;
taxe foncière sur les propriétés bâties: 21,20%;
taxe foncière sur les propriétés non bâties: 69,69%;
taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties: 0,00%;
cotisation foncière des entreprises: 0,00%.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2018: médiane en 2018 du revenu disponible, par unité de consommation: 20 970 €[48].
Jumelages
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Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[49]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[50].
En 2019, la commune comptait 7 066 habitants[Note 4], en diminution de 0,99% par rapport à 2013 (Var: +4,68%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
2 245
2 414
2 333
2 380
2 448
2 474
2 707
2 684
2 769
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
2 677
2 758
3 003
2 966
2 993
2 829
2 789
2 562
2 532
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
2 941
2 976
3 071
3 029
3 120
3 300
3 163
2 957
2 849
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
3 140
3 324
3 324
3 786
4 744
5 334
6 108
6 217
6 971
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
7 064
7 066
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[51] puis Insee à partir de 2006[52].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignements
Une crèche, le Greou, est ouverte depuis septembre 2005, pour les enfants de 2 mois et demi à 6 ans.
Le nouveau collège Jacques-Prévert, ouvert depuis 2000;
Le lycée professionnel agricole des Magnanarelles;
CFA (centre de formation des apprentis).
Manifestations culturelles et festivités
Tous les deux ans, l'association Les Médiévales et la commune organisent en juillet des spectacles payants. Les rues sont décorées. Des défilés et des animations sur le thème du Moyen Âge sont organisés.
Le Festival des Chapelles (musique) est organisé en avril et en mai (association Gloriana en partenariat avec la commune).
Le château Sainte-Roseline (domaine privé) présente des manifestations artistiques et des animations (arts plastiques, concerts…).
Le château font du broc (domaine privé) organise des manifestations culturelles, équestres et œnologiques.
Chaque année la commune organise, toutes les semaines en juillet et août, le festival des terrasses sous forme d'apéro-concert gratuit en rendant piéton le centre-ville.
Le théâtre du Réal, notamment lors du festival "Les Nuits du Réal", offre une large palette de manifestations culturelles et festives en extérieur (concert, théâtre, danses, chant, etc.) avec une jauge d'environ 1 000 personnes.
Un festival de théâtre dans le quartier médiéval avec plusieurs scènes chaque été et de nombreuses pièces tout au long de l'année dans la salle l'oiseau Lyre.
La fête de la saint Sébastien en début d'année.
La grande fête régionale du miel le premier weekend d'octobre.
Les illuminations de la ville et du quartier médiéval pour les fêtes de fin d'année.
Des visites guidées sont organisées pour visiter le patrimoine historique et culturel de la ville.
L'hôpital le plus proche est le Centre hospitalier de la Dracénie et se trouve à Draguignan, à 11 km[56],[57]. Il dispose d'équipes médicales dans la plupart des disciplines[58]: pôles médico-technique; santé mentale; cancérologie; gériatrie; femme-mère-enfant; médecine-urgences; interventionnel.
Culte catholique, Paroisse Les Arcs-sur-Argens[59], diocèse de Fréjus-Toulon.
Sports
Les installations sportives permettent la pratique des sports suivants: basket-ball, tennis, football, danse, etc.
Économie
Agriculture
La coopérative[60] et une dizaine de châteaux et domaines produisent des crus de côtes-de-provence. La Maison des vins, installée le long de la RN 7, est le siège du Conseil interprofessionnel des vins de Provence (CIVP)[61]. C'est une association interprofessionnelles réunissant les opérateurs (viticulteurs, vignerons, caves coopératives et négociants) revendiquant du vin sous une AOC Provence. Elle a été officiellement reconnue par un arrêté du 19 décembre 2003[62]. Le CIVP regroupe depuis le 1er janvier 2004[63] les trois appellations côtes-de-provence, coteaux-d'aix-en-provence et coteaux-varois-en-provence[64].
Le moulin du Thelon[65] produit de l'huile d'olive.
La commune dispose de commerces de proximité, tant sur le plan alimentaire que dans le domaine des services (banques, assurances, services à la personne…)[70].
Il existe un centre commercial «Sud Dracénie», composé d'une grande surface et d'une trentaine de commerces.
La zone logistique «le parc des Bréguières» (groupe Barjane), avec 236 100 m2 de surfaces logistiques étendues sur 65 hectares, rassemble plusieurs enseignes.
Tourisme
Avec la présence proche des gorges du Verdon au nord, et du golfe de Saint-Tropez au sud, la commune profite d'un tourisme estival et d'arrière-saison. Le tourisme vert comme fil conducteur avec trois axes principaux sur la famille, le terroir, le patrimoine historique, naturel et culturel.
Plusieurs hôtels[71], chambres d'hôtes et gîtes ruraux sont implantés aux Arcs[72].
Une balade d'un kilomètre aménagée le long du cours d'eau le Réal, «Balade en Réal Max CARZOLI», pour vélos et piétons qui rejoindra bientôt la forêt communale du massif des Maures.
La vigne à vélo, 4,7 km de piste cyclable et piétonnière (4 mètres de large) partant du centre-ville des Arcs-sur-Argens pour rejoindre, à travers les vignes, la chapelle Sainte-Roseline et bientôt la ville de Draguignan.
Une base de canoë-kayak permettant de rejoindre Roquebrune-sur-Argens en sillonnant le fleuve Argens.
1 500 hectares de forêt communale dans le massif des Maures avec près de 130 km de pistes de randonnée[73], dont le sentier Apié de Raybaud déjà labellisé[74].
Le circuit des fontaines[75] se fait en visite guidée.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Le plus remarquable atout de ce village est la présence d'une cité médiévale dont le donjon du XIIIesiècle d'une hauteur de 19 mètres est sans doute le joyau. Dans le quartier médiéval du Parage, il y a un campanile datant du XVIIesiècle (réalisé en 1662 par Louis Tourtonne, maître serrurier de Besse-sur-Issole[76], pour recevoir la cloche fondue au même moment), une église des XIIe – XIIIesiècles et l'église Notre-Dame connue aujourd'hui sous le nom de chapelle Saint-Pierre. Elle abrite aujourd'hui des manifestations artistiques et expose des vestiges du patrimoine archéologique local.
Le monastère[77] de La Celle-Roubaud (XIe – XIIIesiècles), désormais plus connu sous le nom de château Sainte-Roseline[78],[79], a été reconstruit au XVIesiècle, restauré et réoccupé depuis[80]. Il est au centre d'un important domaine viticole.
La chapelle Sainte-Roseline[81], édifiée au XIesiècle, a été classée monument historique en 1980. À l'intérieur, on peut admirer un maître-autel baroque entouré d'un retable sculpté, un autre retable attribuable à l'école de Nice des frères Brea, une mosaïque de Marc Chagall, un bas-relief d'Alberto Giacometti et d'autres œuvres. Une châsse en cristal expose une dépouille attribuée à sainte Roseline et un reliquaire ciselé du maître A. Caillat (Grand Prix de l'exposition universelle de Paris de 1889) en conserverait les yeux miraculeusement préservés.
La chapelle, construite sur le domaine "Château Maïme", au milieu du Moyen Âge, et dédiée à saint Maxime[82].
L'église du Martyre de Saint-Jean-Baptiste (XIXesiècle), bénie le 19 octobre 1851 et consacrée le 14 octobre 1882[83], possède un polyptyque daté de 1501, de Louis Brea. L'orgue a été construit en 1928, et inauguré le 29 décembre 1930 par le chanoine Cailler d'Aix[84].
Elle a également la particularité d'avoir un monument aux morts devant l'église très symbolique (1923) avec sa statue de la Victoire, dénudée d'un sein, qui tourne le dos à l’église, ainsi que deux rues et une place qui l'entourent, portant le nom de libres penseurs (Le chevalier de la Barre torturé, décapité et brûlé pour blasphème en 1766, Etienne Dolet brûlé sur le bûcher pour athéisme en 1546 et Francisco Ferrer fusillé en 1909 accusé par le clergé catholique). Les rues longeant l'édifice avaient été renommées confirmant les sentiments anticléricaux de la municipalité d'alors.
Dans la forêt communale du massif des Maures, le site des Terriers comporte un ensemble de neuf menhirs du Néolithique[85],[86]. Un dolmen a été localisé à sa proximité. Les traces de deux oppida sont également perceptibles.
Enfin la ville basse bénéficie d'un urbanisme (XVIIIeetXIXesiècles) comprenant placettes, façades, lavoirs, fontaine[87], anciens moulins, etc., d'un certain intérêt architectural.
La légende de Roseline
Les Arcs - La chapelle Sainte-Roseline.
Le village médiéval des Arcs cache une légende: Roseline, fille de Giraud II de Villeneuve (seigneur des Arcs) et qui naquit en 1263 aux Arcs, est rattachée à ce que l'on appelle «le miracle des roses». La généreuse fille du seigneur du village se cachait pour donner à manger aux pauvres qui la sollicitaient. Un matin, Giraud, qui se doutait des largesses de sa fille, se cache près du cellier pour la confondre… Il ne tarde pas à la voir arriver, le tablier chargé de victuailles. Lorsqu'il lui demande de montrer le contenu de son tablier, Roseline (prenant, dit-on, Dieu à témoin) ouvre craintivement son tablier, duquel dépasse une brassée de roses en lieu et place de la nourriture «subtilisée». Aujourd'hui encore, on peut voir une arche de pierre qu'on appelle «la porte du Miracle».
Cette histoire n'est pas le seul miracle attribué à Roseline, qui devint chartreuse à 25 ans. Elle meurt en 1329 à 66 ans et devient une sainte que l'on fête le 16 octobre[88].
Sauvegarde de l’orgue
L'association «les amis de l'orgue Arcois» fait un appel au don pour sauver l'orgue de l’église Saint Jean-Baptiste[89],[90],[91].
Équipements culturels
La Maison de l'Histoire des Arcs retrace l'ensemble de l'histoire arcoise, entre le Moyen Âge et la Révolution française.
L'ancienne magnanerie et son moulin à huile Sainte-Cécile, acquis par la commune en 2011 et en cours de restauration, devrait accueillir des expositions permanentes et temporaires, des conférences et des séminaires, mais également servir à promouvoir les produits du terroir[92].
Personnalités liées à la commune
René Sarvil (1901-1975), parolier, a habité Les Arcs-sur-Argens à la fin de sa vie.
Madeleine Lemaire (1845-1928), peintre et aquarelliste, née aux Arcs-sur-Argens.
Georges Cisson (1910-1944), syndicaliste, né aux Arcs-sur-Argens.
Jacques d'Arnoux (1896-1980), militaire, aviateur, écrivain et essayiste, mort aux Arcs-sur-Argens.
Antoine Truc, (1756-1840), magistrat, membre du Conseil des Cinq-Cents.
Louis Truc (1904-1973), journaliste, essayiste et poète, né aux Arcs-sur-Argens.
Charles Loupot (1892-1962), affichiste et graphiste français, mort aux Arcs-sur-Argens.
Le cheval de dressage Robinson de Lafont*de Massa est né sur cette commune[93].
Héraldique
Les armes des Arcs se blasonnent[94]: De gueules, à trois flèches d'or, ferrées d'argent, passées en sautoir et en pal, les pointes en bas accostées de deux arcs d'argent en pal, cordés d'or et encochés chacun d'une flèche de même, ces deux flèches ferrées d'argent, les pointes appointées en fasce.
Charles-Laurent Salch, Atlas des villes et villages fortifiés en France, Début du Vesiècle à la fin du XVesiècle, Strasbourg, Editions Publitotal, , 495p.
Les Arcs p. 441 et Carte n°14 Provence-Alpes-Côte d'azur, B.38.688.87
(fr + en + de) Coordination générale: René Dinkel, Élisabeth Decugnière, Hortensia Gauthier, Marie-Christine Oculi. Rédaction des notices: CRMH: Martine Audibert-Bringer, Odile de Pierrefeu, Sylvie Réol. Direction régionale des antiquités préhistoriques (DRAP): Gérard Sauzade. Direction régionale des antiquités historiques (DRAH): Jean-Paul Jacob directeur, Armelle Guilcher, Mireille Pagni, Anne Roth-Congés Institut de recherche sur l'architecture antique (Maison de l'Orient et de la Méditerranée-IRAA)-Centre national de la recherche scientifique (CNRS), Suivez le guide: Monuments Historiques Provence Alpes Côte d’Azur, Marseille, Direction régionale des affaires culturelles et Conseil régional de Provence – Alpes - Côte d’Azur (Office Régional de la Culture), 1er trimestre 1986, 198p. (ISBN978-2-906035-00-3 et 2-906035-00-9)
Guide présentant l'histoire des monuments historiques ouverts au public en Provence – Alpes – Côte - d'Azur (traduit en allemand et anglais en septembre 1988). Notice Arcs (Les) pp.121-122
Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA]
Cette commune de France est l'une des communes qui disposent d'un «nom d'usage», nom d'usage différent de la graphie officielle indiquée par le code officiel géographique.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
«Parage» viendrait du mot occitan du XIIIesiècleparatge utilisé pour différencier la partie du château et celle des habitations. Le mot qui signifiait anciennement «de qualité» pourrait aussi désigner un quartier habité par des personnes de bonne extraction.
René Meissonnier est élu maire des Arcs après avoir remporté les élections municipales partielles des 2 et 9 février 2003 faisant suite à la démission du maire sortant.
Victorieux du scrutin municipal de mars 2008, son élection est cependant annulée par le tribunal administratif. Il est réélu dès le premier tour le 15 juin 2008 avec 61,5% des suffrages
«Les Arcs. Alain Parlanti élu maire», Var-Matin, (lire en ligne).
«Alain Parlanti, maire des Arcs-sur-Argens, raccroche les gants et dresse le bilan», Var-Matin, (lire en ligne).
«Nathalie Gonzales a été élue maire, comme prévu», Var-Matin, (lire en ligne).
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Le château Maïme. Son nom «Maïme» signifie «Maxime» en Provençal, et provient de la Chapelle construite sur la propriété, au milieu du Moyen-Âge, et dédiée à Saint Maxime.
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