Lavercantière est une commune française, située dans l'ouest du département du Lot en région Occitanie. Elle est également dans la Bouriane, une région naturelle sablonneuse et collinaire couverte de forêt avec comme essence principale des châtaigniers.
Lavercantière | |
![]() Le château de Lavercantière et l'église Saint-Quirin | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Lot |
Arrondissement | Gourdon |
Intercommunalité | Communauté de communes Cazals-Salviac |
Maire Mandat |
Gilles Vilard 2020-2026 |
Code postal | 46340 |
Code commune | 46164 |
Démographie | |
Population municipale |
251 hab. (2019 ![]() |
Densité | 17 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 38′ 18″ nord, 1° 19′ 11″ est |
Altitude | Min. 192 m Max. 355 m |
Superficie | 14,99 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Gourdon (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Gourdon |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://lavercantiere.com/ |
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Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le ruisseau de l'Ourajoux et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le bassin de la Dordogne, la commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Lavercantière est une commune rurale qui compte 251 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 1 505 habitants en 1800. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Gourdon. Ses habitants sont appelés les Vercantiérains ou Vercantiéraines.
Située à 16 km de Gourdon dans la région de la Bouriane.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat, Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cazals - Dde », sur la commune de Cazals, mise en service en 1959[7] et qui se trouve à 7 km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 12,4 °C et la hauteur de précipitations de 940,7 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Gourdon », sur la commune de Gourdon, mise en service en 1961 et à 12 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 12,4 °C pour la période 1971-2000[11], à 12,7 °C pour 1981-2010[12], puis à 13,1 °C pour 1991-2020[13].
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[14],[15].
La commune fait partie de la zone de transition du bassin de la Dordogne, un territoire d'une superficie de 1 880 258 ha reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en juillet 2012[16],[17].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 4] est recensée sur la commune[18] : les « landes, bois et zones tourbeuses du Frau de Lavercantière, hauts-vallons des ruisseaux du Degagnazès, de la Malemort et du Rivalès » (1 406 ha), couvrant 6 communes du département[19].
Lavercantière est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[20],[I 1],[21].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Gourdon, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 22 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2],[I 3].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (61,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (59 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (57,7 %), zones agricoles hétérogènes (34,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,4 %), prairies (2,2 %), terres arables (1,4 %), mines, décharges et chantiers (0,4 %)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Lavercantière est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[23]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[24].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Ourajoux. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[25]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993 et 1999[26],[23].
Lavercantière est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire du massif Ouest. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2015-2025. Les propriétaires doivent ainsi couper les broussailles, les arbustes et les branches basses sur une profondeur de 50 mètres, aux abords des constructions, chantiers, travaux et installations de toute nature, situées à moins de 200 mètres de terrains en nature de bois, forêts, plantations, reboisements, landes ou friches. Le brûlage des déchets issus de l’entretien des parcs et jardins des ménages et des collectivités est interdit. L’écobuage est également interdit, ainsi que les feux de type méchouis et barbecues, à l’exception de ceux prévus dans des installations fixes (non situées sous couvert d'arbres) constituant une dépendance d'habitation[27].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines), des éboulements, chutes de pierres et de blocs, des glissements de terrain et des tassements différentiels[28]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[29].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 98,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,7 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 164 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 161 sont en en aléa moyen ou fort, soit 98 %, à comparer aux 72 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[30],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[29].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 2011 et 2020 et par des mouvements de terrain en 1999[23].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une infrastructure ferroviaire. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[31].
Le toponyme Lavercantière (en occitan Lavercantièra) est basé sur le mot occitan lo vèrnhe issu du gaulois verno qui désigne un arbre : l'aulne. Lavercantière désigne un taillis d'arbres et d'osiers[32].
En 1200 dans les Coutumes de Lavercantière Alphonse de Poitiers, seigneur de Lavercantière, fait don du Frau, terre boisée de chênes, aux habitants de Lavercantière. Dans les siècles qui suivirent cette forêt fut utilisée pour la fabrication du fer, les vestiges de fours sont nombreux. Elle fut totalement détruite. Ce n'est que depuis quelques décennies que le Frau a fait l'objet de mesures de plantations de forêts.
Auparavant, le Frau n'était qu'une lande de fougères et de bruyères.
Aujourd'hui l'Office national des forêts et la commune ont réalisé un sentier d'interprétation dans le Frau. Ce circuit de promenade allie la découverte de l'environnement naturel et une étape sportive.
Le Frau possède une loge typique, qui est un abri végétal, construction rurale par l'homme en matériel végétal. Elle servait d'abri pour les animaux, elle a même servi d'habitation au début du XIXe siècle (au lieu-dit de Laville).
Les consuls de Lavercantière sous l'Ancien Régime sont[33] :
Année | Nom |
---|---|
1734 | Pierre Boisset |
1737 | Maury Potenegre |
1738 | Maury Pousille |
1739 | Marc Bonafous |
1740 | Rosières |
1741 | Besson |
1742 | François Cabanes |
1748 | Martin de Poutery |
1750 | Cassan de Pedamié |
1753-1754 | Berrié |
1755 | Boisset |
1756 | Marc Maury |
1757 | Antoine Delmon |
1758 | Marc Course |
1759 | Pouteau |
1760 | |
1761 | Boisset |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1802 | 1815 | Charles Boisset | ||
1815 | 1819 | Antoine Raynal | ||
1819 | 1820 | François Sourdes | ||
1821 | 1822 | Pierre Manhes | ||
1822 | 1830 | Jean Pierre Galan | ||
1830 | 1830 | Pierre Manhes | ||
1830 | 1846 | Antoine Bargues | ||
1846 | 1871 | Raymond Galan | ||
1871 | 1874 | Aquilin Sourdes | ||
1874 | 1876 | Pierre Galan | ||
1876 | 1878 | Pierre Galan | ||
1878 | 1884 | Aquilin Sourdes | ||
1884 | 1896 | Pierre Galan | ||
1896 | 1908 | Aquilin Sourdes | ||
1908 | 1914 | Clément Sourdes | ||
1914 | 1919 | Amédée Bouat | ||
1919 | 1925 | Antoine Galet | ||
1925 | 1964 | Amédée Floirac | ||
1964 | 1983 | Léopold Pezet | ||
1983 | En cours | Gilles Vilard | PS | |
Les données manquantes sont à compléter. |
Lavercantière est un doyenné rattaché au prieuré bénédictin de Marcilhac-sur-Célé.
Nom | Dates | Tenue de la cure | Observations |
---|---|---|---|
Antoine Sourdes | 1735 - 1747 (résignation) | ||
Antoine Sourdes | - 1756 (typhoïde) | 1747 - 1756 | Neveu du précédent |
François Sourdes | 1756 | Frère du précédent. La prise de possession a été autorisée par titre de L’Evèque et de Monsieur Fouliac (vicaire general de l’abbé de Marcilhac) et suivant l’acte retenu par Rodes notaire a Degagnhac |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[36].
En 2019, la commune comptait 251 habitants[Note 7], en augmentation de 6,81 % par rapport à 2013 (Lot : +0,19 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
591 | 1 505 | 889 | 553 | 539 | 657 | 672 | 594 | 608 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
643 | 619 | 604 | 590 | 606 | 927 | 903 | 569 | 560 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
555 | 519 | 504 | 358 | 335 | 326 | 302 | 334 | 212 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
209 | 177 | 160 | 145 | 152 | 183 | 237 | 253 | 235 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
248 | 251 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018, la commune compte 102 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 223 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 17 710 €[I 4] (20 740 € dans le département[I 5]).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 6] | 7,4 % | 11,6 % | 8,8 % |
Département[I 7] | 7,3 % | 8,9 % | 9,6 % |
France entière[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 148 personnes, parmi lesquelles on compte 69,6 % d'actifs (60,8 % ayant un emploi et 8,8 % de chômeurs) et 30,4 % d'inactifs[Note 9],[I 6]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et département, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui du département et inférieur à celui de la France.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Gourdon, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 9]. Elle compte 83 emplois en 2018, contre 79 en 2013 et 77 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 91, soit un indicateur de concentration d'emploi de 91,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 50,2 %[I 10].
Sur ces 91 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 25 travaillent dans la commune, soit 28 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 82,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 5,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 12,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
21 établissements[Note 10] sont implantés à Lavercantière au [I 13]. Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 23,8 % du nombre total d'établissements de la commune (5 sur les 21 entreprises implantées à Lavercantière), contre 29,9 % au niveau départemental[I 14].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 20 | 7 | 6 | 6 |
SAU[Note 11] (ha) | 303 | 343 | 404 | 548 |
La commune est dans la « Bouriane », une petite région agricole occupant une partie de l'ouest du territoire du département du Lot[39]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est l'élevage de bovins, pour la viande[Carte 4]. Six exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 13] (20 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 548 ha[41],[Carte 5],[Carte 6].
Le château de Lavercantière, construit au XVIIe siècle et XVIIIe siècle, est inscrit au titre des monuments historiques depuis le protégeant : les façades et toitures, la salle dite des Gardes au rez-de-chaussée, l'escalier principal[42].
Le château se compose de deux bâtiments perpendiculaires l'un à l'autre, dotés de trois niveaux. Sur la façade extérieure des imbrications de pierre laissent penser que le plan initial n'a pas été complètement réalisé.
Le château de Lavercantière est une propriété privée, qui ne peut pas se visiter.
Entre 1942 et 1944 ce château a abrité et caché des juifs[43].
Louis Forestier, instituteur au château à cette époque, a contribué à cette action, il sera reconnu "Juste parmi les nations" par le comité français pour Yad Vashem.
Le , une cérémonie officielle a lieu à la mairie de Cahors pour lui rendre hommage, que soient associés celles et ceux qui ont accompagné ces actes généreux face à l'occupation nazie[44].
Le village a deux églises :
Le monument aux morts de Lavercantière situé au cœur du village a été érigé en 1924 : il rend hommage aux poilus morts lors de la Première Guerre mondiale et à leurs familles.
Ce monument, réalisé par le sculpteur lotois Émile Mompart (1898-1972)[46], est un exemple de monuments aux morts dits pacifistes[47].
Le sculpteur a représenté une humble femme, le visage baissé et les mains jointes dans une attitude de recueillement. Sur le socle deux faces sont sculptées et représentent deux militaires. Émile Mompart a privilégié la langue d'oc, « langue du quotidien d'ordinaire jamais gravée », pour rédiger son inscription « Paoures droles » (pauvres enfants en français et « paures dròlles » en orthographe occitane normalisée)[46].
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