La Landelle est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France.
La Landelle | |
La mairie | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Oise |
Arrondissement | Beauvais |
Intercommunalité | Communauté de communes du pays de Bray |
Maire Mandat |
Jacques Ligneul 2020-2026 |
Code postal | 60850 |
Code commune | 60344 |
Démographie | |
Gentilé | Landellois, Landelloises |
Population municipale |
501 hab. (2019 ![]() |
Densité | 45 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 23′ 55″ nord, 1° 52′ 37″ est |
Altitude | Min. 143 m Max. 234 m |
Superficie | 11,23 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Beauvais (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Beauvais-2 |
Législatives | 2e circonscription de l'Oise |
Localisation | |
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La Landelle se situe sur la partie nord du plateau vallonné de Thelle qui s'étend des pieds du plateau du Vexin au sud, jusqu'au sommet des coteaux du Bray au nord.. Le plateau tendu entre les deux "cuestas" ou "larris" est entaillé de multiples vallons (secs à La Landelle) au modelé dissymétrique de plateau crayeux, qui rejoignent des vallons humides (l'Aunette) puis les rivières (l'Epte). Il offre un paysage de boisements et de champs ouverts.
La craie entremêlée de lits de silex atteint près de 100m d'épaisseur. Les eaux de pluie en décalcifient les couches supérieures et les transforment en argiles rouges ou brunes riches en silex et d'épaisseur très variable. Cet ensemble a été recouvert a l'ère quaternaire d'une couche de sable fin ou de limons argileux. Juste avant, à l'ère tertiaire, une "boutonnière" (le pays de Bray) est venue diviser le plateau crayeux en deux, séparant le pays de Thelle au sud, du plateau "Picard" au nord. Le pays de Thelle présente un relief un peu tourmenté et une déclivité vers le sud. Dans nos parties les plus hautes, les eaux de ruissellement ont décapé les dépôts superficiels de limons et découvert l'argile à silex.
À noter que le point culminant du département de l'Oise se trouve sur le territoire de la commune de Lalandelle.
Espaubourg | Saint-Aubin-en-Bray | Ons-en-Bray |
Le Coudray-Saint-Germer | ![]() |
Le Vauroux |
Flavacourt | Labosse |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Jamericourt », sur la commune de Jaméricourt, mise en service en 1990[7] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,8 °C et la hauteur de précipitations de 700,9 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Beauvais-Tillé », sur la commune de Tillé, mise en service en 1944 et à 19 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,6 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,1 °C pour 1991-2020[13].
Lalandelle est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Beauvais dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 162 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[17],[18].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (54,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (54,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (54,5 %), terres arables (31,6 %), prairies (8,2 %), zones urbanisées (5,7 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].
L’origine de La Landelle est sûre[21]. Le nom de cette commune vient de « Landela »[22], dérivé du gaulois « Landa », mot celtique que l’on retrouve dans le breton lann, qui désigne un vaste espace plat non cultivé ou inculte généralement couvert d’arbrisseaux comme les genêts : donc Lande. Le suffixe diminutif, -ella, qui est devenu -elle, est apparu dès le XIVe siècle, en 1384, lui donne le sens de petite lande. Ce nom de village correspond tout simplement aux plus mauvaises terres de la région[23].
L’article « La » est apparu en 1384. Landelle, quand il est au singulier, dans les noms de lieux est toujours précédé de l’article « la » : ainsi « La Landelle », hameau d’Anserville ; « La Lande », hameau d’Esches dans l’Oise ; mais ce n'est pas le cas au pluriel : Les Landes à Talmontiers ou Landelles tout court en Eure-et-Loir ou le Calvados.
L’article « La » doit-il être agglutiné ou non ? La Landelle ou Lalandelle ? La réponse ne semble pas être dans la linguistique…
Le conseil municipal a donc décidé de s’en référer à la logique : Puisque pour nommer le hameau du village l’on ne dit pas « La Petite Lalandelle », mais bien « La Petite Landelle » l’article ne doit pas être agglutiné, et il revendique les deux majuscules.
De 1899 à 1906, l'instituteur Armand Maillard rédige, à la suite de la demande initiée par le ministre Émile Combes, à l'occasion de l'Exposition universelle de 1900, une monographie sur le village où il exerce. Cette monographie informe sur la vie des habitants de La Landelle suivant un plan de rédaction établi. Cette monographie est conservée dans les archives communales.
Il n'y a pas à ce jour de trace d'occupation du territoire de La Landelle jusqu'au XIe siècle; ni archéologique, contrairement à Sérifontaine (menhir et allée couverte de Champignolle), ni linguistique comme pour Espaubourg, une des plus anciennes paroisses du Beauvaisis, (fort romain et lieu-dit près des Landrons.)
Le territoire de La Landelle se confond avec celui du Coudray, formé en 1153 par suite d'un abandon du roi Louis VII à l'Abbaye Saint-Germer-de-Fly[24]. Notons que les paroisses de La Landelle et du Coudray appartenaient jusqu'en l'an X, par exception topographique, au doyenné de Bray et à la généralité de Paris élection de Beauvais (dans la vallée du Bray), et non au diocèse de Rouen archidiaconé du Vexin doyenné de Chaumont, ou à la généralité de Rouen comme il aurait été logique (au-dessus de la falaise). Serait-ce parce que ces villages étaient de création plus récente et que leur territoire inhabité dépendait de la paroisse d'Espaubourg (dans la vallée), une des plus anciennes paroisses du Beauvaisis?
Les premiers habitants connus de La Landelle ont une vie précaire dans une région souvent dévastée par les guerres. Les terres sont pauvres et ils doivent aller faire paître le bétail dans la forêt de Thelle, malgré la menace des loups. Dans la partie nord du village de « La Grande Landelle », et du hameau du « Trou Jumel », le sol fortement argileux, cultivé sans méthode par des instruments aratoires quelquefois primitifs, est presque aride. L’altitude du territoire, le manque d’abri du côté du nord rendent la terre presque impropre à la culture.
Jusqu'au XVIe siècle, les manants de la paroisse de la Grande et de la Petite Landelle avaient, par droit d'usage, l'habitude de faire pâturer leur bétail, et de prendre leur chauffage dans les 1 200 arpents sis à proximité de leur village et appartenant à divers seigneurs :
La jouissance ou la redevance de ces biens fut contestée à différentes reprises par l'abbé de Saint-Lucien (1484, 1494, 1528, 1539)[28]
Malgré le jugement du attribuant aux habitants de La Grande et de La Petite Landelle la possession des 400 arpents de friches et bois, (les seigneurs se réservaient les droits de justice et de chasse) divers parties leur contesteront cette propriété :
Toutes ces tentatives demeureront sans résultat.
Le sol ne peut nourrir que difficilement les habitants. Il en existe une preuve dans une supplique adressée par eux, en 1779, à Louis François Joseph de Bourbon-Conti, prince de Conti, pour le prier de ne pas persévérer dans l’idée de revendiquer la propriété de leurs biens communaux. Les manants de La Landelle donnent pour motif principal, que s’ils n’ont plus de biens communaux, ils n’auront plus ni chauffage ni pâturage, qu’ils ne pourront avoir de bétail pour engraisser leurs terres déjà arides et qu’ils n’auront plus alors qu’à quitter le pays.
Un procès-verbal en date des 13-14 frimaire an IV (1796) montre que La Landelle, comme toutes les autres communes, doit fournir pour Paris des réquisitions de blé qu’on transporte à Pontoise. Ces demandes de subsistances sont faites pour nourrir les armées de la République et les populations citadines. Toutefois, ce procès-verbal rapporte que les femmes de La Petite Landelle se sont opposées à ce que trois voitures chargées de réquisitions de blé partent pour Paris. L’agent municipal Duval déclare qu’il n’a pu empêcher les femmes d’accomplir cet acte, que celles-ci, prétextant qu’elles n’avaient plus de blé pour se nourrir, elles et leurs enfants, se sont partagé tout le grain réquisitionné, malgré lui, malgré le piquet de gardes nationaux commis à la garde des voitures, et ce, pendant la nuit. Aucune mention sur les registres n’indique ensuite les conséquences de cet acte.
Le partage des biens communaux a certainement apporté une notable amélioration dans la condition des habitants de La Landelle, car les terrains partagés, absolument neufs de culture, composés d’argile sablonneuse, se prêtent mieux au travail, que les terres épuisées des paysans. Comme ce partage a lieu par… (tête?)…, chaque habitant de la commune, majeur ou mineur, réunissant les conditions légales, peut avoir 26 verges (13 ares) de terre à cultiver. Une partie de la population se livrant aux travaux agricoles, tandis que l’autre partie vit surtout du travail d’exploitation des coupes faites sur les bois dépendant de la forêt de Thelle. Indépendamment des travaux du ménage un certain nombre de femmes et de jeunes filles font de la dentelle. D'autres habitants sont domestiques, artisans, garde-chasses… ou partent à la ville.
L’article 6 du décret du autorise le partage individuel des terres communales. Ce décret sur le partage des communaux n'est guère appliqué dans les faits, du fait de blocages locaux[31]. Pourtant à La Landelle, le 11 pluviôse an IV de la République Française, ordre est donné au citoyen Picard, arpenteur à Blacourt, qui avait été chargé de pratiquer au préalable la division, d’avoir à présenter la carte indicatrice des opérations qu’il a pu faire dans le partage des biens communaux de La Landelle.
Ces biens comprennent les terres en friches sises au nord du bois jusqu’aux maisons du village de « La Petite Landelle » et du « Trou Jumel ». L’opérateur est assisté dans son travail de deux experts: les citoyens Leguay, demeurant au Quesneger, et Cressonnier, demeurant à Cuigy. Cette commission est complétée par deux indicateurs : les citoyens Charles Louis Rousselle et François Baudoin, tous deux de La Landelle.
Le 21 Pluviôse an IV, la municipalité de La Landelle constate que dans l’état des opérations présenté par le citoyen Picard, il se trouve un manque de 62 perches de terrain, mais que ce terrain sera remis aux réclamants sur d’autres terrains laissés en réserve. Les honoraires des opérations de l’arpenteur s’élevèrent à 600 livres. Dans sa délibération du 21 Pluviôse an IV sus-dit, la municipalité déclare que chacun entrera en possession de sa part après qu’un tirage au sort aura eu lieu.
Le registre du partage du bien existe à la Mairie; il comprend un assez grand nombre de pages laissées en blanc, très probablement pour les mutations futures. Il comprend quatre plans dessinés avec plus ou moins d’habileté et qui ont pu, après un travail assez minutieux, être réunis en un seul représentant aussi fidèlement que possible le résultat du partage. L’ensemble des terrains à diviser formant à peu près (…) il est donc partagé en deux sections. La première correspond à peu de chose près à tous les terrains occupés par les habitations de La Petite Landelle et du Trou Jumel. La seconde section comprend toutes les terres avoisinant le bois communal. Chaque individu majeur ou mineur obtint dans la première section 14 verges (…) et dans la seconde section 12 verges, soit environ 6 ares.
La portion des biens communaux autre que celle en friches, c’est-à-dire celle plantée en bois, reste sans partage et forme le bois communal. Cette étendue demeure en partie affectée au chauffage des habitants au moyen de l’affouage. D’après une pièce figurant aux archives de la mairie, le partage des lots d’affouage est règlementé à peu près comme il l'est aujourd’hui dès 1738[32].
La première coupe est faite le . Chaque ménage devait abattre un carré de bois déterminé par un tirage au sort effectué entre tous les habitants en l’église paroissiale. En 1840, le bois communal de La Landelle est spécialement aménagé et divisé en 18 coupes à peu près égales par M. Moinet, arpenteur forestier, à Senlis et M. Duval, garde-général, à Beauvais. Le quart de la contenance totale du bois de 144 hectares 30 ares est classé en réserve en conformité des ordonnances royales des et , malgré une opposition très vive de la population, qui se voit ainsi privée d’une partie de son affouage. La mise en coupe de la portion dite de réserve ne peut être effectuée que si la commune le sollicite, en prévision d’impérieux besoins, et qu’un décret du chef de l’État l’autorise.
Par délibération de la commune a acquis 15 ha de parcelles privées situées dans le massif forestier de Thelle, agrandissant ainsi le bois communal à 155 ha.
Le droit de chasse a été mis en actions le 20/06/1959 et la société de chasse réglementée le 24/10/1959. Messieurs Maheu (59), Bienaimé (63) et Trumet (64) ont exercé les fonctions de garde chasse.
École communale L'abbé Richard, docteur en théologie, est curé de La Landelle (Oise) en 1861[33]. À cette époque, un enseignant de La Landelle déclare lors d'une enquête sur l'éducation : les parents sont si insouciants, qu'ils n'enverraient pas leurs enfants à l'école, s'ils n'y étaient poussés par le curé qui les menace de ne pas faire faire la première communion à ceux qui ne sauront ni lire ni écrire[34].
Vers 1852, l'abbé Richard, qui n'aimait pas M. Buteux alors instituteur communal, fait venir, pour nuire à son prestige, une congrégationniste de Goincourt afin de diriger une école libre de filles dans une maison qui lui appartenait. Cette école a subsisté environ cinq années. Toutes les jeunes filles avaient déserté l'école communale mixte[35].
L'école-mairie communale est construite en 1855 sur les plans de M. Auxcousteaux, architecte à Beauvais.Coût 13 062 francs.
Un grand préau fermé, salle de distribution des prix, à l'est, ainsi qu'une classe enfantine et son petit préau à l'ouest ont été ajoutés en 1884 suivant les plans de M. Maillard instituteur, pour la somme de 12 000 francs.
Le chauffage central y est installé en 1968. Un bâtiment pour les WC est construit en 1967, fermé et chauffé depuis 1988, agrandi en 2020 (pandémie covid et orientations de l'observatoire national de la sécurité et de l'accessibilité des
établissements d'enseignement). La cour de récréation est imperméabilisée en 1979.
L'école a été agrandie en 1983 (classe maternelle en extension Est) et réaménagée en 2003 (accessibilité de la mairie et réfection des classes) et 2007 (préau ouvert et cantine scolaire).
De 1959 à 2008 (désaffection) la commune offre un dictionnaire (petit Larousse, puis dictionnaire de langue) aux lauréats du certificat d'études, puis aux futurs collégiens.
Le cimetière était établi depuis des temps immémoriaux dans l'enclos entourant l'église paroissiale. Sa position au centre du chef-lieu, en contre-haut de la chaussée, sa réduction en 1864 à la suite de la construction de la nouvelle église plus grande que l'ancienne, ont amené à sa translation en 1894, sur un terrain au lieu-dit carrefour du feu Saint Jean (en raison de la procession puis de la fête qui s'y déroulaient le , veille de la fête patronale). La première personne à y être inhumée fut Mme Baudoin Joséphine veuve Desserre, le .
L'éclairage des rues : Le conseil municipal a décidé d'éclairer les rues en , pendant les soirées d'octobre à mars quand la lune ne donne pas. L'éclairage est fourni par des lampes à réflecteur de la maison Robert, 25 rue Drouot à Paris, brûlant le pétrole. Allumage et nettoyage sont effectués par le garde-champêtre et le cantonnier.
Établissement d'une ligne téléphonique : En , les premiers poteaux téléphoniques sont plantés le long du chemin vicinal de Sérifontaine à Beauvais (rue de la Bonnière actuellement) pour relier téléphoniquement l'habitation de M. Ravel (L'oasis actuellement) au bureau du Coudray saint-Germer.
Lavoir communal : Il existait un lavoir communal situé au carrefour du CD 22 (vers Gisors) et du CD 153 (vers Labosse). Il a été vendu le 21/01/1959 aux Ponts et Chaussées, pour servir de dépôt de matériaux. Le bâtiment a été racheté par la commune en 2011 pour servir de hangar communal.
Déchets ménagers : Par délibération du 24/10/1959, le conseil municipal a créé une décharge publique sur l'emplacement de l'ancienne sablière. À partir de 1960 M. René Baudouin est rémunéré pour le ramassage des ordures.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1792 | 1795 | Louis Devirgille | ||
1795 | 1795 | Jean Baptiste Roussel | ||
1795 | 1796 | André Duval | ||
1796 | 1796 | Jeanbap.Barthémy Rouget | ||
1796 | 1799 | Louis Paul Bonhomme | ||
1799 | 1799 | Anselme Nicolas Guérard | ||
1799 | 1817 | Pierre Nicolas Pinçon | ||
1817 | 1829 | Charles Heu | ||
1829 | 1891 | Louis François Baudoin | ||
1831 | 1845 | Jean Baptiste Coëffet | Engagé volontaire en 17?? fit toutes les campagnes de 1793 à 1815 devint officier | |
1846 | 1848 | Louis François Lemaire | ||
1848 | 1852 | François Dufour | ||
1852 | 1855 | Lucien Cressonnier | ||
1855 | 1863 | Louis François Lemaire | ||
1863 | 1876 | Louis Eugène Tourly | ||
1876 | 1899 | Jean Baptiste Tourly | fut conseiller général du canton du Coudray-Saint-Germer 1880-1886 | |
1899 | 1907 | Louis Honoré Désiré Lanquetin | ||
1907 | 1936 | Paul Alfred Dubus | ||
1936 | 1944 | Émile Mercier | ||
1944 | 1945 | Arsène Pottee | ||
1945 | 1954 | Cyprien Thierry | ||
1954 | 1984 | Maurice Chevalier | ||
1984 | 2001 | Francis Dubois | ||
2001 | 2008 | René Sohier | DVD | |
2008 | En cours (au 4 juin 2020) |
Jacques Ligneul | Réélu pour le mandat 2020-2026[36] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[38].
En 2019, la commune comptait 501 habitants[Note 8], en augmentation de 8,91 % par rapport à 2013 (Oise : +1,72 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
440 | 488 | 510 | 478 | 490 | 520 | 531 | 517 | 486 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
445 | 482 | 470 | 446 | 423 | 415 | 395 | 402 | 408 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
406 | 408 | 408 | 342 | 342 | 354 | 347 | 297 | 273 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
269 | 277 | 257 | 381 | 398 | 439 | 447 | 461 | 438 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
467 | 501 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 39,4 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 18,2 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 245 hommes pour 245 femmes, soit un taux de 50 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,11 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,0 | 90 ou + | 0,4 |
4,0 | 75-89 ans | 4,0 |
12,7 | 60-74 ans | 15,2 |
20,3 | 45-59 ans | 20,4 |
21,9 | 30-44 ans | 22,4 |
18,3 | 15-29 ans | 15,6 |
22,7 | 0-14 ans | 22,0 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 1,3 |
5,3 | 75-89 ans | 7,5 |
15,1 | 60-74 ans | 15,8 |
20,9 | 45-59 ans | 20,1 |
19,5 | 30-44 ans | 19,4 |
17,9 | 15-29 ans | 16,5 |
20,8 | 0-14 ans | 19,4 |
* Charles Commessy (1856-1941), photographe amateur du Beauvaisis, né à Blacourt, a été instituteur à La Landelle de 1878 à 1881. Deux mille plaques de verre, conservées dans les collections iconographiques des Archives départementales de l'Oise, illustrent la vie quotidienne de nos aïeux paysans, artisans et villageois. (http://archives.oise.fr/archives-en-ligne/photographies-cartes-postales-gravures/ )5Fi-25Fi[réf. nécessaire]
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