Espaubourg est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France.
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Espaubourg est un village périurbain situé à 16 km à l'ouest de Beauvais, à la même distance au nord-est de Gisors, 53 km à l'est de Rouen et 31 km au sud-est de Forges-les-Eaux.
Son territoire est limité au nord par le tracé de la route nationale 31.
En 1841, Louis Graves décrivait la commune comme «resserrée entre la ligne moyenne de la vallée de Bray et la falaise crayeuse contiguë du Vexin. Son territoire figure un rectangle dont la principale direction est du nord au sud; il donne naissance à un ruisseau. Le chef-lieu, rapproché de la falaise, est formé d'une longue rue sinueuse, mal nivelée[1]».
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique altéré» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]
Moyenne annuelle de température: 10,3°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 3 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 2,5 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 8,5 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Jamericourt», sur la commune de Jaméricourt, mise en service en 1990[8] et qui se trouve à 13 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,8°C et la hauteur de précipitations de 700,9 mm pour la période 1981-2010[10].
Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], «Beauvais-Tillé», sur la commune de Tillé, mise en service en 1944 et à 18 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 10,4°C pour la période 1971-2000[12] à 10,6°C pour 1981-2010[13], puis à 11,1°C pour 1991-2020[14].
Urbanisme
Typologie
Espaubourg est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[15],[16],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Beauvais dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 162 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[18],[19].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,6% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (88,2%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (52,7%), prairies (30,5%), zones urbanisées (6,4%), forêts (6%), zones agricoles hétérogènes (4,4%)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[21].
Lieux-dits, hameaux et écarts
La commune compte plusieurs hameaux, situés au nord du chef-lieu: La Quenette, les Clos et les Landrins, lesquels jouxtent la RN 31.
Habitat et logement
En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 210, alors qu'il était de 206 en 2014 et de 172 en 2009[I 1].
Parmi ces logements, 89,3% étaient des résidences principales, 4,4% des résidences secondaires et 6,3% des logements vacants. Ces logements étaient pour 98,6% d'entre eux des maisons individuelles et pour 0,4% des appartements[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Espaubourg en 2019 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (4,4%) supérieure à celle du département (2,4%) et à celle de la France entière (9,7%). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 89,9% des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (86,9% en 2014), contre 61,4% pour l'Oise et 57,5 pour la France entière[I 3].
Résidences secondaires et logements occasionnels (en%)
4,4
2,4
9,7
Logements vacants (en%)
6,3
7,1
8,2
Toponymie
Le village a été désigné comme Epaubourg, Espalburs en 1165, Espauborc en 1228, Espaubourc, Espaulbourg , Espauburc en 1215, Espaubourch en 1217, Espanborch, Espanboxch., Espalborc (Ispulburgurn, Spalburgum, Spalburgus , Esparburgum, Esparbur, Ebraldocurtis)[1]
Histoire
Louis Graves indique «Espaubourg est un des lieux les plus anciens du Beauvaisis et l'une de ses paroisses primitives. Son territoire comprenait dans l'origine ceux du Coudray-Saint-Germer et de Lalandelle, qui en furent démembrés à diverses époques. Renaud de Thourotte, moine de Saint-Germer, fit présent à son abbaye , vers 1095, de la seigneurie d'Espaubourg donation confirmée en 1152. Cependant la terre dépendait du comté de Beauvais, et l'on voit par le testament de Philippe de Dreux que cet évêque donna à la collégiale de Notre-Dame-du-Châtel, pour fonder quatre prébendes , le village d'Espaubourg avec ses dépendances; mais la seigneurie revint à l'abbaye par arrangement conclu sous l'épiscopat de Miles de Nanteuil. Elle était vers 1710 à la maison. de Fouilleuse. Charles de Fouilleuse, seigneur de Montagny et d'Espaubourg, est enterré dans l'église[1]».
Il précise qu'en 1655, le village est détruit par le logement des gens de guerre en raison du passage de la route du Beauvaisis vers la Normandie par Espaubourg, qui était alors la seule route praticable du Pays de Bray[1].
En 1841, il y avait à Espaubourg deux moulins à eau, un four à chaux et une poterie. La population vivait alors essentiellement de l'agriculture[1].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Rattachements administratifs
La commune se trouve dans l'arrondissement de Beauvais du département de l'Oise.
Elle faisait partie depuis 1801 du canton du Coudray-Saint-Germer[22]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Rattachements électoraux
Pour les élections départementales, la commune est membre depuis 2014 du canton de Grandvilliers
Articles détaillés: Liste des cantons de l'Oise, Conseil départemental de l'Oise et Liste des conseillers départementaux de l'Oise.
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxième circonscription de l'Oise.
Articles détaillés: Liste des circonscriptions législatives de l'Oise et Liste des députés de l'Oise.
Intercommunalité
Espaubourg est membre de la communauté de communes du Pays de Bray, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1997 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Commerçant Vice-président de la CC du Pays de Bray (2014 → ) Réélu pour le mandat 2020-2026[24],[25]
Équipements et services publics
Une extension de la mairie permet de la rendre accessible aux personnes handicapées.
La salle du vieux moulin.
L'école.
Eau et déchets
La commune s'est équipée d'un réseau d'assainissement collectif[24].
Enseignement
Les enfants de la commune sont scolarisés avec ceux de Blacourt dans le cadre d'un regroupement pédagogique intercommunal (RPI) qui, en 2020, accueille 140 élèves, et qui a permis la création d’une cantine scolaire et d’un accueil périscolaire[24].
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[27].
En 2019, la commune comptait 502 habitants[Note 8], en diminution de 3,46% par rapport à 2013 (Oise: +1,72%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
279
284
316
318
348
340
355
305
301
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
271
267
264
288
257
234
227
226
250
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
229
192
198
222
252
243
229
241
216
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
228
244
206
223
308
376
393
481
509
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
502
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[28].)
Histogramme de l'évolution démographique
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 40,1%, soit au-dessus de la moyenne départementale (37,3%). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 18,1% la même année, alors qu'il est de 22,8% au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 237 hommes pour 269 femmes, soit un taux de 53,16% de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,11%).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[29]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,4
90 ou +
0,0
4,3
75-89 ans
5,8
13,9
60-74 ans
11,8
20,0
45-59 ans
19,6
23,8
30-44 ans
20,4
15,9
15-29 ans
13,9
21,7
0-14 ans
28,4
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2018 en pourcentage[30]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,5
90 ou +
1,3
5,3
75-89 ans
7,5
15,1
60-74 ans
15,8
20,9
45-59 ans
20,1
19,5
30-44 ans
19,4
17,9
15-29 ans
16,5
20,8
0-14 ans
19,4
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église dédiée à saint Martin, construite en briques et constituée d’un long vaisseau qui s’achève par une abside à cinq pans, datant de la première moitié du XVIesiècle avec des vitraux de la même période. Le clocher en façade a été construit entre 1870 et 1872 en remplacement de l'ouvrage d'origine situé au centre de l'édifice. L’église est remarquable pour ses nombreuses fenêtres à meneaux. De tailles différentes, elles associent piédroits en briques et meneaux en pierre. Leur réseau est caractéristique du gothique flamboyant, avec soufflets et mouchettes[31]. La charpente en carène est remarquable, supportée par des engoulants et blochets sculptés de personnages. Le mobilier comprend une charité de saint Martin[32], un fauteuil de célébrant[33] et des fonts baptismaux en plomb du XIIesiècle, constitués de sept plaques décorées d’arcatures romanes qui abritent en alternance un décor végétal et des personnages parmi lesquels on reconnaît le Christ bénissant et saint Pierre avec sa clef[34] dont l'ensemble est classé aux monuments historiques[35].
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Louis Graves, Précis statistique sur le canton du Coudray-Saint-Germer, arrondissement de Beauvais (Oise), Beauvais, Achille Desjardins, (lire en ligne), p.46-48.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
«Section de La Chapelle-aux-Pots», Bulletin de l'Union des mutilés, réformés et anciens combattants du département de l'Oise, no24, , p.3 (lire en ligne, consulté le ), sur Gallica.
«Municipales 2020. À Espaubourg, Patrick Batot brigue un 7emandat: Maire du village depuis 1983, Patrick Batot, vice-président de la communauté de communes du pays de Bray, a vu évoluer et grandir Espaubourg. Il a décidé de briguer un 7emandat», L’Éclaireur - La Dépêche, (lire en ligne, consulté le ).
«Autour du Coudray-Saint-Germer, tour d’horizon des installations de maires: Plusieurs maires ont officiellement été élus ces derniers jours par les nouveaux conseils municipaux. On fait un point dans différentes communes autour du Coudray-Saint-Germer», L'Éclaireur - La Dépêche, (lire en ligne, consulté le )«À peine élu pour la septième fois consécutive au poste de maire, sa première élection date de 1983, Patrick Batot pensait déjà à l’avenir. «Il y aura l’enfouissement de réseau, l’amélioration des bâtiments avec peut-être un agrandissement de la salle des fêtes, l’éclairage public. Je prévois un city-stade si cela est possible. Ce n’est pas évident car il faut aller chercher les subventions et cela va être de plus en plus difficile».
Ernest Roussel, «Convocation du ban et de l'arrière-ban du bailliage de Beauvais», Compte-rendu des séances / Société académique d'archéologie, sciences et arts du département de l'Oise, , p.24 (lire en ligne, consulté le ), sur Gallica.
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