Ons-en-Bray est une commune française située dans le département de l'Oise, en région Hauts-de-France.
Cet article est une ébauche concernant une commune de l’Oise.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade « Bon début » quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune.
Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Ons-en-Bray | |
![]() Mairie | |
![]() Héraldique |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Oise |
Arrondissement | Beauvais |
Intercommunalité | Communauté de communes du pays de Bray |
Maire Mandat |
M. France Vermeulen 2020-2026 |
Code postal | 60650 |
Code commune | 60477 |
Démographie | |
Population municipale |
1 399 hab. (2019 ![]() |
Densité | 100 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 24′ 53″ nord, 1° 55′ 13″ est |
Altitude | Min. 77 m Max. 233 m |
Superficie | 13,95 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Lachapelle-aux-Pots (ville-centre) |
Aire d'attraction | Beauvais (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Beauvais-2 |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | https://onsenbray.fr/ |
modifier ![]() |
Sa devise est : « Un village riche en son passé, vivant avec son temps ».
Ons-en-Bray est située dans la partie ouest du département, dans le pays de Bray, à 17 kilomètres à l'ouest de Beauvais, à 21 kilomètres de Gournay-en-Bray (Seine-Maritime). La commune est traversée par la Route nationale 31.
Le Vivier-Danger et le Pont-qui-Penche sont deux hameaux d'Ons-en-Bray.
Lachapelle-aux-Pots | Saint-Paul | |
Saint-Aubin-en-Bray | ![]() |
|
Lalandelle | Le Vauroux | Villers-Saint-Barthélemy |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Jamericourt », sur la commune de Jaméricourt, mise en service en 1990[7] et qui se trouve à 13 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,8 °C et la hauteur de précipitations de 700,9 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Beauvais-Tillé », sur la commune de Tillé, mise en service en 1944 et à 15 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,6 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,1 °C pour 1991-2020[13].
Ons-en-Bray est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lachapelle-aux-Pots, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[17] et 4 159 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[18],[19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Beauvais, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 162 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[20],[21].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (77,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (40,6 %), terres arables (32,9 %), forêts (11,9 %), zones urbanisées (10,7 %), zones agricoles hétérogènes (2,1 %), eaux continentales[Note 8] (1,8 %)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].
Le nom de la localité proviendrait de l'unification des onze hameaux (le Pont-qui-Penche, la Vallée, le Trou Marot, le Bois de la Mare, le Compostel, La Rue de la Montagne, le Vivier-Danger, les Solons…).
Un tombeau de l'âge préhistorique (et non pas mérovingien, comme il se dit sur place), formé de pierres de grandes dimensions, est trouvé au Trou Marot, au XIXe siècle. Il contenait des ossements humains, des ustensiles en ivoire travaillé et des haches en silex. Cette découverte est actuellement visible au Musée départemental de Beauvais.
Aux XVIe et XVIIe siècles, Ons-en-Bray est fief de la famille des Hacqueville[24].
En , un commando allemand chargé de faire sauter le pont d'Oissel, traversa le village, à bord de véhicules à moteur.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1989 | 1995 | Bernard Le Calvez | ||
juin 1995 | mars 2008 | Jean Claude Boullet | ||
mars 2008 | 19 novembre 2008[25] | Dominique Magnier | Retraité de l'Équipement Décédé en fonction | |
janvier 2009[25] | En cours (au 4 juin 2020) |
M. France Vermeulen | Cadre retraité Réélu pour le mandat 2020-2026[26] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[28].
En 2019, la commune comptait 1 399 habitants[Note 9], en augmentation de 2,49 % par rapport à 2013 (Oise : +1,72 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
804 | 882 | 890 | 938 | 1 125 | 1 114 | 1 119 | 1 088 | 1 078 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 014 | 980 | 987 | 933 | 985 | 952 | 941 | 917 | 950 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
976 | 983 | 926 | 811 | 1 065 | 1 033 | 941 | 954 | 977 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
976 | 1 055 | 1 109 | 1 234 | 1 288 | 1 273 | 1 271 | 1 264 | 1 295 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 405 | 1 399 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 25,9 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 719 hommes pour 679 femmes, soit un taux de 51,43 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,89 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,1 | 90 ou + | 0,7 |
3,7 | 75-89 ans | 5,4 |
19,6 | 60-74 ans | 22,2 |
22,5 | 45-59 ans | 24,1 |
16,8 | 30-44 ans | 18,4 |
20,3 | 15-29 ans | 12,8 |
17,0 | 0-14 ans | 16,3 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 1,3 |
5,3 | 75-89 ans | 7,5 |
15,1 | 60-74 ans | 15,8 |
20,9 | 45-59 ans | 20,1 |
19,5 | 30-44 ans | 19,4 |
17,9 | 15-29 ans | 16,5 |
20,8 | 0-14 ans | 19,4 |
L'Agriculture présente sur la commune est orientée vers l'élevage bovin et les céréales.
Une usine du groupe suisse Autoneum, une ancienne filiale du groupe suisse Rieter spécialisée dans la confection de pièces isolantes pour automobiles, ou encore il y a quelques années pour le TGV, est implantée sur la commune.
La zone d'activité du Vivier Danger, implantée le long de la Route nationale 31, regroupe de nombreux artisans (garagiste, carrossier, serrurerie/tuyauterie, bois de chauffage).
Construction d'un centre de tri postal[réf. nécessaire].
Résultat du premier tour des élections présidentielle de 2007:
Nombre | % Inscrits | |
---|---|---|
Inscrits | 1001 | 100 |
Abstentions | 146 | 14,59 |
Votants | 855 | 85,41 |
Nombre | % votants | |
---|---|---|
Blancs ou Nuls | 10 | 1,17 |
Exprimés | 845 | 98,83 |
Voix | % exprimés | |
---|---|---|
Olivier BESANCENOT | 49 | 5,80 |
Maris-George BUFFET | 10 | 1,18 |
Gérard SCHIVARDI | 3 | 0,36 |
François BAYROU | 122 | 14,44 |
José BOVE | 20 | 2,37 |
Dominique VOYNET | 14 | 1,66 |
Phillipe de VILLIERS | 27 | 3,20 |
Ségolène ROYAL | 167 | 19,76 |
Frédéric NIHOUS | 8 | 0,95 |
Jean Marie LE PEN | 147 | 17,4 |
Arlette LAGUILLER | 20 | 2,38 |
Nicolas SARKOZY | 258 | 30,53 |
La commune possède une petite église consacrée en 1349, construite en brique et en pierre pour sa nef et son transept, en torchis et en pierre pour son chœur et un clocher en ardoise, qui a une certaine inclinaison par rapport à la verticale (très visible). Le saint patron de cette église est saint Denis (d'où la côte Saint-Denis à côté de l'église), celui-ci est visible à l'intérieur de cette église portant, dans sa main droite, une maquette de la première église où l'on remarque une forme en T très particulière : il n'y a pas de chœur. La nef et le transept sont les parties les plus anciennes de l'édifice. En fait, le premier clocher en pierre fut détruit (1764), et à la construction du nouveau clocher on ajouta finalement un chœur, lui rendant ainsi une silhouette plus commune.
Ce village a un monument aux morts dessiné et taillé par Greber de Beauvais, la flèche de ce monument ayant été cassée il y a une dizaine d'années par la chute d'un arbre.
Il fut comte d'Ons-en-Bray à partir de 1697 et membre honoraire de l'Académie des sciences en 1716. On trouve plusieurs mémoires de lui sur la mécanique, sur une manière de mesurer les liquides, sur les anémomètres pour la mesure du vent. Louis XIV l'avait fait appeler à son chevet pour cacheter son testament avant de l'envoyer déposer au parlement. On lui doit une Méthode facile pour faire tels carrés magiques que l'on voudra (1750) et un Mémoire sur les moyens de remédier aux abus qui se sont glissés dans l'usage des différentes mesures (1759).
![]() |
Les armes d'Ons-en-Bray se blasonnent ainsi : D’argent au chevron d’azur accompagné de trois têtes de lions de sable.
|
---|
Sur les autres projets Wikimedia :