1: carte dynamique; 2: carte OpenStreetMap; 3: carte topographique; 4: avec les communes environnantes
Vue aérienne de Villers-Saint-Barthélemy en mai 1984.
Situé à quelque 15 km de Beauvais, le chef-lieu de l'Oise, Villers-Saint-Barthélemy est un petit village de 500 habitants.
Ses petites caractéristiques (une superficie de 9,9 km2, et une densité de 48 hab./km2) en font un village convivial et chaleureux entouré de la campagne picarde.
Les couches albiennes, que l’on retrouve dans le pays de Caux, se prolongent jusqu’au pays de Bray. Ces couches sont mises au jour grâce aux carrières, nombreuses dans le pays de Bray. Ces carrières servent à la fabrication de briques et de tuiles, avec les argiles dites du Gault, qui se déposèrent pendant l’Albien. Aussi étrange que cela puisse paraître, les ossements de sauropode découverts à Villers-Saint-Barthelemy proviennent des roches sédimentaires de l’Albien marin (argiles marines du Gault). L'abbé de Lapparent se posa rapidement la question sur la provenance de ces fossiles de dinosaures dans des roches de l’Albien marin. Lapparent hésita entre les Ardennes et la Bretagne. Grâce à une étude plus approfondie, il sut que le sauropode venait plutôt de Bretagne, à une distance de 150 km du site de la découverte.
En 1945, lors d’une première prospection menée par l’abbé de Lapparent, un étudiant découvrit trois vertèbres caudales de dinosaures, dans une carrière. Quelque temps plus tard, Gabriel Lucas, (enseignant à la Sorbonne), reçut sept autres vertèbres de la carrière. Il semble que les vertèbres caudales appartiennent à un seul et même individu. Et c’est ainsi qu’un an plus tard, l’abbé de Lapparent reconstitua un morceau de queue du sauropode d’un mètre de long. Il semble impossible de faire une identification précise.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique altéré» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]
Moyenne annuelle de température: 10,4°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 2,9 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 2,7 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 11,9 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 8,1 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Jamericourt», sur la commune de Jaméricourt, mise en service en 1990[7] et qui se trouve à 12 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,8°C et la hauteur de précipitations de 700,9 mm pour la période 1981-2010[9].
Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], «Beauvais-Tillé», sur la commune de Tillé, mise en service en 1944 et à 14 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,4°C pour la période 1971-2000[11] à 10,6°C pour 1981-2010[12], puis à 11,1°C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Villers-Saint-Barthélemy est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Beauvais dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 162 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[17],[18].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (86,2%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
prairies (41,4%), terres arables (40,2%), forêts (10,6%), zones agricoles hétérogènes (4,4%), zones urbanisées (3,4%)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].
Toponymie
La commune a changé plusieurs fois de nom au cours de l'histoire. Elle s'est appelée: Villare sandi Bartholomaci, Villers-sur-Ons, Villers-sous-Hodencq, Villers Oudan, Villers-Unité et Villers-l'Unité.
Histoire
Elle fut donnée en 1037 au chapitre Saint-Barthélémy de Beauvais par Hilon, châtelain de Beauvais (fondateur de la collégiale du chapitre Saint-Barthélémy.
Au XVIe et XVIIe siècle, Marconville - qui fait partie aujourd'hui de la commune de Villers-Saint-Barthélémy - était fief ainsi qu'Ons-en-Bray de la famille des Hacqueville[21].
En 1901, Villers comptait 431 habitants, 161 maisons pour 137 ménages. L'activité principale était l'agriculture, voici quelques chiffres pour vous donner une idée de la vie de notre village. Il reste, en 2004, 11 fermes, 1 maçon, 1 menuisier, 1 cantonnier. Par contre, l'école compte 3 instituteurs.
Quelques chiffres datant de 1901: Fermiers 44, entreprises de battages 3, boucher 1, maréchaux forgerons 2, charron 1, boulanger 1, maçon 1, brossières 3, menuisier 1, coquetier 1, marchande de fruits 1 , couturières 3, fabricant de carreaux 1, curé 1, instituteur 1, garde champêtre 1, cantonnier 1, charpentiers 2.
Politique et administration
Le village a la direction de deux petites communes jumelles (la troisième, Le Ply, faisant partie intégrante du village) qui sont: Marconville et Bailly[Quoi ?].[réf.nécessaire]
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[26].
En 2019, la commune comptait 466 habitants[Note 8], en diminution de 7,91% par rapport à 2013 (Oise: +1,72%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
797
806
887
861
880
642
659
654
626
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
586
550
514
519
456
448
457
444
433
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
430
436
369
315
350
315
299
265
261
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
288
262
299
384
467
485
467
465
505
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
480
466
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[28].)
Histogramme de l'évolution démographique
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 32,9%, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3%). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 24,6% la même année, alors qu'il est de 22,8% au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 250 hommes pour 222 femmes, soit un taux de 52,97% d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,89%).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[29]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,8
90 ou +
1,4
5,2
75-89 ans
7,3
18,5
60-74 ans
15,9
26,1
45-59 ans
28,2
14,0
30-44 ans
17,0
19,6
15-29 ans
15,9
15,7
0-14 ans
14,2
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2018 en pourcentage[30]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,5
90 ou +
1,3
5,3
75-89 ans
7,5
15,1
60-74 ans
15,8
20,9
45-59 ans
20,1
19,5
30-44 ans
19,4
17,9
15-29 ans
16,5
20,8
0-14 ans
19,4
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'église Saint-Martin.
Église Saint-Martin (XVIesiècle) construite en briques et en cailloux.
Une école (rénovée en 2007) qui peut accueillir désormais plus de 60 élèves du village et de ses voisins.
Personnalités liées à la commune
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Notes et références
Notes
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Références
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
«Villers-Saint-Barthélémy: Le candidat et maire sortant avoue que son cœur balance vers l'agglo: À l'approche des élections municipales, Claude Maillard, le maire de Villers-Saint-Barthélemy, a présenté sa liste et sa profession de foi aux Villersois, samedi 1er février, à la salle multifonctions», L'Observateur de Beauvais, no828, , p.24.
«Claude Maillard, maire de Villers-Saint-Barthélemy, est décédé: Le maire de Villers-Saint-Barthélemy, Claude Maillard, s'est éteint ce dimanche 3 novembre 2019 des suites d'une longue maladie. Il avait 71 ans», Actu Oise, (lire en ligne, consulté le )«Élu au conseil municipal en 1995, il devient adjoint au maire puis est élu maire en 2008».
«Autour du Coudray-Saint-Germer, tour d’horizon des installations de maires: Plusieurs maires ont officiellement été élus ces derniers jours par les nouveaux conseils municipaux. On fait un point dans différentes communes autour du Coudray-Saint-Germer», L'Éclaireur - La Dépêche, (lire en ligne, consulté le )«À la suite du décès de Claude Maillard, le maire du village, le 3 novembre 2019, Philipe Vinchent a assuré l’intérim jusqu’aux élections municipales partielles de janvier 2020 où il était élu officiellement».
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