Auneuil est une commune nouvelle française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France créée le par la fusion des deux anciennes communes d'Auneuil et de Troussures, qui ont désormais le statut de communes déléguées.
Du sud au nord, on rencontre les champs ouverts sur le plateau du Thelle qui culmine à 234 m à la Neuville-sur-Auneuil, puis un coteau boisé et sinueux orienté au nord, enfin la vallée du Bray, qui possède partiellement des prairies bocagères et où s'écoulent plusieurs ruisseaux en direction du nord-est, dont le Ru d'Auneuil, affluent de l'Avelon. Le point le plus bas de la commune est situé au bord du Ruisseau de Friancourt entre les bois de Beaufays et de Saint-Léger, à une altidude de 87 m.
L'habitat groupé domine. Des usines se répartissent dans l'axe constitué par la RD 981 et l'emprise de l'ancienne voie ferrée, qui est coupée transversalement par la D 2, rue principale du centre-ville et en limite de commune par la RN 31, rocade Sud de Beauvais[1].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique altéré» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]
Moyenne annuelle de température: 10,3°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 3,5 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 2,9 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 11,5 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 8,1 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Jamericourt», sur la commune de Jaméricourt, mise en service en 1990[8] et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,8°C et la hauteur de précipitations de 700,9 mm pour la période 1981-2010[10].
Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], «Beauvais-Tillé», sur la commune de Tillé, mise en service en 1944 et à 13 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 10,4°C pour la période 1971-2000[12] à 10,6°C pour 1981-2010[13], puis à 11,1°C pour 1991-2020[14].
Urbanisme
Typologie
Auneuil est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[15],[16],[17].
Elle appartient à l'unité urbaine d'Auneuil, une unité urbaine monocommunale[18] de 2 892 habitants en 2017, constituant une ville isolée[19],[20].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Beauvais, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 162 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[21],[22].
Toponymie
Auneuil
La plus ancienne forme connue du nom est «Aneolium», attestée en 1020; dérivée de «Alnoialum», qui est composé du latin alnus (aulne, aune[23]) et du gaulois ialo- (clairière), Auneuil signifiait donc clairière aux aulnes [24],[25].
Latinisé en alum , le gaulois ialo- est fréquent après un nom d'arbre, et on le retrouve en gallois où «tir ial» signifie «terrain découvert». Combiné à la voyelle «-o» du mot précédent, il a donné la terminaison «-euil» comme dans le nom des communes proches Auteuil et Berneuil-en-Bray[24],[26].
Bocteau
Bocquetaux sur la carte de Cassini[27]. De boqueteau «bosquet»[28].
Friancourt
Fredincurta en 1064, Friencurt en 1097[28]. Nom d'homme germanique suivi par le latincōrtem «domaine» (dérivé de cohors)[24].
Grumesnil
Gruen-Mainil en 1097, Greumenillum en 1292[27]. Mainil / mesnil, provient du latin mansionile «maison de paysan, habitation avec portion de terre»[24].
La Neuville-sur-Auneuil
Contraction de la Neuve-ville «le nouveau village», du bas latinnova «neuve» et villa «ferme → village»[25].
Le Marché Godard
Marche Godart sur la carte de Cassini[1]. Ferme fondée vers le XVe siècle[28]. Godard / Godart est un nom de baptême d'origine germanique, de god- «dieu» et hard- «dur, fort»[29].
Sinancourt
Saisnencourt en 1097, Sesnencourt en 1239[28]. Nom d'homme germanique suivi par le latin cōrtem «domaine» (dérivé de cohors)[24].
Tiersfontaine
Iterfontana en 1097[28]. Bas latinfontana «source», du latin fons «source»[25].
Troussures
Troussures est attesté sous la forme Trussurius en 1078, puis Trossures en 1118. Plusieurs hypothèses ont été émises pour l'expliquer par l'ancien français:
De torseüre «ce qui est troussé», en fagot, ce qui évoquerait un défrichement.
De torsure «repli de terrain».
De trosseure, troussure «charge, paquet, objet volumineux», en rapport avec un entrepôt, un point de chargement[30].
Histoire
Antiquité
La commune était traversée par une voie romaine venant de Beauvais. Au Bocteau, où l'on a découvert des tuiles d'un bâtiment antique, elle bifurquait: une voie menait à Gisors via Porcheux, l'autre par Loconville et Liancourt rejoignait la voie Paris - Rouen et est indiquée sur l'Itinéraire d'Antonin[31],[32].
Des traces d'une villa gallo-romaine ont été trouvées près d'une ferme isolée et des vestiges romains au lieu-dit Terre Nitot [32].
Moyen Âge
Au lieu-dit la Croix des Pères au nord de la gare, a été découvert un sarcophage avec des objets datant du haut Moyen Âge[32].
Le prieuré d'Auneuil a été fondé en 1068 par Adélard; il comprenait notamment un vivier à Friancourt[31].
En 1115, Dreu, seigneur d'Auneuil, tente de s'émanciper du pouvoir de l'évêque Pierre de Dammartin en refusant son service de casatus (vraisemblablement un stage de 40 jours) puis il cède car le Pape le menace d'excommunication[31].
Au XIIIesiècle, les moines du prieuré cessent de s'occuper du service religieux de la paroisse, et sont remplacés par un curé[28].
Époque contemporaine
En 1790, lors de la Révolution française, le seigneur d'Auneuil émigre. Le prieuré est vendu à un particulier en 1791[28].
Auneuil devient chef-lieu de canton en 1790, Frocourt s'y substitue de 1795 à 1802 puis Auneuil redevient chef-lieu[28] jusqu'en 2015, lorsque prend effet le nouveau découpage territorial.
Une école primaire pour les filles est fondée en 1832 par la sœur Rose Masson[28].
Le développement économique de la commune, jusqu'alors constituant essentiellement un bourg rural, intervient grâce aux matières premières argileuses disponible en grande quantité dans le pays de Bray qui permettent l'implantation de tuileries et de faïenceries[33].
En 1848, la société Ledru emploie 280 salariés, dans le textile, c'est alors la sixième du département en nombre d'ouvriers[34]. Au XIXe siècle, la fabrique de céramiques Boulenger prospère, des usines s'étendent le long de la route nationale et de la voie ferrée. Les frères Boulenger diversifient la production de l'entreprise avec la fabrication de tuiles et de carreaux puis dans la réalisation de carreaux incrustés formant une mosaïque pour lesquels ils recevront diverses médailles et prix sous le Second Empire, puis la production s'arrête en 1982, année où ferment également des tuileries. Une scierie cesse son activité en 1991[33].
Lors de la guerre franco-allemande de 1870, un escadron de cavalerie prussienne occupe la ville[35]
La ligne de Beauvais à Gisors-Embranchement, reliant Beauvais à Gisors, est mise en service en 1875. Elle traverse Auneuil et favorise le développement industriel de la commune, notamment de la faïencerie, qui dispose d'un embranchement particulier; le trafic voyageurs cesse définitivement en 1942 et le trafic marchandises est abandonné en 2010.
Chars britanniques à Auneuil, le .
Pendant la Seconde Guerre mondiale, l'armée allemande installe une kommandantur et un régiment d'infanterie. La libération par un régiment anglais entraîne des morts dans chaque camp[35].
Dans les années 60, une zone industrielle est créée entre Auneuil et Sinancourt, traversée par la voie ferrée, et bordée par la D 981[35].
La production de la faïencerie cesse en 1982, année où ferment également des tuileries. Une scierie cesse son activité en 1991[33].
La fusion des deux communes d'Auneuil et de Troussure est décidée par un arrêté préfectoral du [36]
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Depuis sa création en 2017, Auneuil est située dans l'arrondissement de Beauvais du département de l'Oise[37].
Articles détaillés: Liste des cantons de l'Oise, Conseil départemental de l'Oise et Liste des conseillers généraux de l'Oise.
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxième circonscription de l'Oise.
Articles détaillés: Liste des circonscriptions législatives de l'Oise et Liste des députés de l'Oise.
Fusion de communes
Les anciennes communes d'Auneuil et de Troussures ont fusionné le , devenant des communes déléguées de la commune nouvelle qui a conservé le nom d'Auneuil[36].
Cette fusion, décidée au cours de l'année 2016 afin de mutualiser les moyens et de rationaliser la gestion des deux communes, a été adoptée à l’unanimité des deux conseils municipaux[38].
Les anciennes communes d'Auneuil et de Troussures étaient membres respectivement de la communauté d'agglomération du Beauvaisis et de la communauté de communes du Vexin-Thelle, deux établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre.
La commune nouvelle d'Auneuil est membre depuis sa création de la communauté d'agglomération du Beauvaisis.
Exploitant agricole Ancien président de l’OGEC de l'école du Saint-Esprit Vice-président de la CA du Beauvaisis (2020 → )
Démographie
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis sa création.
En 2019, la commune comptait 2 836 habitants[Note 8].
Évolution démographique du territoire de la commune nouvelle
1968
1975
1982
1990
1999
2007
2012
2017
1 784
2 202
2 475
2 865
2 911
2 948
2 969
2 892
Nombre retenu à partir de 1968: population sans doubles comptes. Les données mentionnées ci-dessus sont établies à périmètre géographique constant, dans la géographie en vigueur au . (Source: INSEE RGP 2016[42])
Économie
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Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Auneuil
Église Saint-Sébastien, près de la mairie d'Auneuil.
Chapelle Notre-Dame-de-la-Pitié, située au bord de la D 2 à côté du carrefour avec la D 981.
Le lavoir, classé, a donné son nom à l'école élémentaire «Le Vieux Lavoir»
Musée de la céramique Boulenger: Il fait partie d'un ensemble conservé, avec le magasin d'expédition[43], qui témoigne de la richesse et de la diversité des mosaïques produites par l'usine Boulenger (ci-dessus)[33]. Situé dans le quartier de l'ancienne gare, il s'agit de la maison patronale que le dernier frère Boulenger a légué à la commune à sa mort en 1900, avec de nombreux ouvrages et pièces de collection. Celui-ci en avait déjà fait un musée à partir de 1885. Les façades de la maison sont a elle seule de véritables pièces de collection puisqu'on y retrouve des réalisations d'exception distinguées lors des expositions universelles. La villa est de style néo-classique, d'inspiration gréco-romaine. Elle est classée au Monuments historiques depuis 1991. Le musée est actuellement géré par le département de l'Oise.
Article détaillé: Musée de la céramique architecturale d'Auneuil.
L'ancien hôtel Braconnier au coin de l'une des cités ouvrières de l'ancienne usine Boulenger.
Datation sur la façade de l'ancien hôtel Braconnier.
Le Musée de la céramique vu de l'hôtel Braconnier.
Entrée ornementale du Musée de la céramique.
Troussures
Le territoire de l'ancienne commune de Troussures contient deux objets classés à l'inventaire des monuments historiques et un lieu répertorié à l'inventaire général du patrimoine culturel[44]: le jardin d'agrément du château[45].
Vue du château de Troussures et du parc.
Vue de la chapelle du parc du château.
L'entrée du parc du château.
L'église Notre-Dame.
Le château de Troussures en décembre 2015.
L'église Notre-Dame, détruite par la foudre, a été rebâtie au XVIesiècle. On y a retrouvé deux objets remarquables:
une statue en bois représentant la Vierge à l'Enfant (de hauteur 36,5 cm), classée depuis le 5 novembre 1912. Datée du XVesiècle, elle a été restaurée et conservée au musée départemental de l'Oise sous le numéro d'inventaire 75.77;
une seconde statue en bois représentant la Vierge à l'Enfant (de hauteur 101 cm), classée depuis le 15 avril 1966[46]. Datée du début du XVIesiècle, elle a été restaurée et déposée par la commune au musée départemental de l'Oise le 5 mars 1975. Elle porte le numéro d'inventaire 75.52.
L'ancien château de Troussures, détruit en 1874, a été rebâti par Ludovic Le Caron de Troussures (1829-1914) dans un style néo-Louis XIII [47]. Il comportait à l'origine une aile aménagée pour accueillir la bibliothèque de son commanditaire, à l'époque la plus importante bibliothèque privée du Beauvaisis. Cette bibliothèque fut dispersée en plusieurs ventes publiques, à partir de 1909. En même temps que le château, fut construite une chapelle, dont la crypte abrite les dépouilles entre autres de Marie-Ferdinand Le Caron de Troussures[48] zouave pontifical, puis Volontaire de l'Ouest, tué héroïquement à la bataille de Loigny le 2 décembre 1870, dont le vitrail central du chœur commémore le martyre[49], et des pères Bernard Taillefer et Paul Doncœur[50]. Une nouvelle chapelle[51] a été construite, à l'emplacement de l'ancienne bibliothèque du château, au début des années 2000 par l'architecte Michel Macary, l'un des architectes du Stade de France[52]. Après sa vente par la famille Le Caron de Troussures, le château est successivement occupé par les jésuites dont le P. Doncœur qui en fait à partir de 1938 une maison de formation et de retraites spirituelles, puis il abrite les équipes Notre-Dame du P. Caffarel qui le rebaptise en maison de prières. Le prieuré accueille depuis Pâques 1997[53] la communauté Saint-Jean avec des frères[54] qui y organisent des retraites et des sessions, et une communauté de sœurs contemplatives. La communauté occupe également l'ancienne ferme du château à l'entrée du village et a fait construire une annexe, la maison Montjoie. L'ensemble porte le nom de prieuré Notre-Dame-de-Cana.
Personnalités liées à la commune
Les frères Jean-Baptiste Aimé et Joseph Achille Boulenger, patrons de l'entreprise de céramique éponyme implantée à Auneuil en 1848[33] .
Émile Duchâtel, ingénieur ferroviaire né à Auneuil en 1876, ingénieur en chef du matériel et de la traction de la Compagnie des chemins de fer de l'Est de 1918 à 1933.
Ludovic Le Caron, comte de Troussures, qui avait réuni au château une importante collection de lettres autographes (de Bossuet, Fénelon, Bourdaloue, l'abbé de Rancé, etc.)[56].
Paul Doncœur (1880-1961), jésuite, pionnier du scoutisme, mort et enterré à Troussures à la crypte de la chapelle du château.
Henri Caffarel (1903-1996), prêtre catholique, fondateur du prieuré Notre-Dame-de-Cana, des Équipes Notre-Dame et des ex-éditions du feu nouveau à Troussures, où il est enterré au cimetière.
Alain Marc, poète, écrivain et essayiste[pourquoi?].
Liste de seigneurs d'Auneuil
L'autorité des seigneurs d'Auneuil s'étend sur le territoire de La Houssoye, Troussures, Saint-Léger et Villotran. Ils résident dans leur château, dont il ne reste plus de vestige, près de l'actuelle église. Ils sont vassaux du comte puis du comte-évêque de Beauvais[28].
Dans la liste des seigneurs, l'astérisque indique la première date attestée de leur fonction.
seigneur
date
Adélard
1068*
Drogon
1115*
Hugues Ier d'Auneuil
1132*
Hugues II d'Auneuil
1182*
Hugues III d'Auneuil
1190*
Mathieu de Heilly et Agnès d'Auneuil
1266*
Pierre de Heilly
1300*
Arnaud de Corbie
1373-1413
Arnaud II de Corbie
1413-1415
Jean de Corbie
1415-1435
Marguerite de Corbie
1435-1445
Blanche de Gamaches
1445-1474
Marguerite de Chatillon
1474-1519
Jean de Roncherolles
1537*-1550
Philippe de Roncherolles
1550-1564
Philibert Barjot
1564-1570
Marie Fernel
1570-1610
Jean Barjot
1610-1622
Louis Barjot
1622-1669
Nicolas Ier de Frémont
1669-1696
Nicolas II de Frémont
1696-1748
Nicolas III de Frémont, Robert de Frémont, Pierre de Frémont
L.-E. Deladreue, Auneuil: Notice historique et archéologique, dans les Mémoires de la Société académique d'Archéologie, Sciences & Arts du Département de l'Oise, Beauvais: Imprimerie D. Père, 1875, vol. 9, part. 2, p.389–480
«Auneuil», Ma commune, Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales (consulté le ).
Notes et références
Notes
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Références
Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé «Auneuil (commune déléguée)» (voir la liste des auteurs). (voir aussi la page de discussion)
«Géoportail», sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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Pierre-Yves Lambert, La langue gauloise: description linguistique, commentaire d'inscriptions choisies, 17, Rue de l'Arsenal 75004 Paris, Errance, , 239p. (ISBN978-2-87772-089-2), p 37, p 39.
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Maurice Lebègue, Les noms de communes du département de l'Oise., Amiens, Société de Linguistique Picarde, , 234p., p.208.
Robert Lemaire, Histoire du département de l'Oise. 1re partie des origines à 1180, Beauvais, Centre Départemental de Documentation Pédagogique de l'Oise, , 333p. (ISBN978-2-903729-65-3).
Georges-Pierre Woimant, Carte archéologique de la Gaule. L'Oise., Paris, Fondation Maison des Sciences de l'Homme, , 570p. (ISBN978-2-87754-039-1), p 114.
«Arrêté préfectoral du 30 décembre 2016 portant création d'une commune nouvelle», Recueil des actes administratifs de la préfecture de l'Oise, no1, , p.144-145 (16/17 du fichier pdf) (lire en ligne[PDF], consulté le ).
«Auneuil: ce que la fusion change pour les habitants de Troussures», Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le )«Depuis le 1er janvier, Auneuil et Troussures ne font qu'un. Une fusion ultrarapide entre la petite commune de 180 habitants et sa voisine, ancien chef-lieu de canton. «Nous avons commencé à évoquer cette possibilité au cours du deuxième semestre 2016, précise Robert Christiaens, maire d'Auneuil. L'idée de mutualiser les moyens, de rationaliser la gestion des deux communes, s'est imposée à nous rapidement. Ensuite, c'est allé très vite. Toutes les décisions ont été votées à l'unanimité. Le consensus était total».
Mathieu Blard, «L’adieu aux armes de Robert Christiaens à Auneuil: Lors de ses derniers vœux, le maire a réaffirmé qu’il ne se représenterait pas pour un nouveau mandat», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )«Il eut été à mon avis déraisonnable de me lancer de nouveau pour une période au cours de laquelle j’atteindrai l’âge de 88 ans», a déclaré lors de son discours des vœux Robert Christiaens, actuel maire d’Auneuil, qui raccroche l’écharpe après trois mandats».
«Hans Dekker se lance aux municipales à Auneuil, suite au renoncement de Robert Christiaens», Oise Hebdo, (lire en ligne, consulté le )«Après réflexion, et discussions, Hans Dekker s’est proposé, et est parvenu à rassembler. Même Jan Duda, qui avait monté une liste face à Robert Christiaens en 2014, et prévoyait d’en bâtir une pour 2020, sera derrière lui. «Avec Jan, nous avons échangé après l’annonce de ma candidature. Nous avons décidé d’unir nos points communs et nos différences, pour travailler plus efficacement au service de la commune», précise Hans Dekker».
Christian du Passage & Guy de Bodman, Essai sur la descendance collatérale de Louis du Passage, chevalier de Malte en 1646, Rouen, l'auteur, , 472p., p.353-355 & 423-424.
«page d'accueil», sur le site de la communauté Saint-Jean de Troussures (consulté le ).
Voir et dérouler les liens de parenté à partir de Jean Le Caron de Troussures et dont Marie Ferdinand Le Caron de Troussures, mort au combat en Eure & Loir, a été inhumé en 1870 dans la crypte de la chapelle du château de Troussures.
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