Laboule (occitan La Bola) est une commune française, située dans le département de l'Ardèche en région Auvergne-Rhône-Alpes.
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Laboule | |
![]() Vue sur le village de Laboule. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Ardèche |
Arrondissement | Largentière |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays Beaume-Drobie |
Maire Mandat |
Françoise Gallet 2020-2026 |
Code postal | 07110 |
Code commune | 07118 |
Démographie | |
Gentilé | Boularains |
Population municipale |
145 hab. (2019 ![]() |
Densité | 8,3 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 35′ 19″ nord, 4° 10′ 00″ est |
Altitude | Min. 393 m Max. 1 410 m |
Superficie | 17,45 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton des Cévennes ardéchoises |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Ses habitants sont appelés les Boularains[1].
Le village de Laboule est perché à 680 mètres d'altitude, au pied du massif du Tanargue. Il est situé dans le Pays de la Beaume-Drobie, dans le canton de Valgorge, au sud-ouest de l'Ardèche. La plus grande ville à proximité de Laboule est Aubenas, située à environ 36 kilomètres au nord-est.
Laboule est limitrophe de cinq communes[2], toutes situées dans le département de l'Ardèche, à savoir :
Ces communes sont réparties géographiquement de la manière suivante :
Laboule comprend sur le nord de son territoire une partie de l'adret du massif du Tanargue.
Deux rivières traversent le village : la rivière de la Beaume et la rivière de Salindre. Plusieurs ruisseaux prennent leurs sources sur les pentes du Tanargue jusqu'à rejoindre l'une ou l'autre de ces rivières.
Laboule est partagée entre le climat de l'Ardèche méridionale, caractérisé par un climat chaud et sec supra méditerranéen ; et les extrêmes du climat des Cévennes, accentués par l'altitude. La commune a une déclivité de 1 000 mètres. Par conséquent, le climat dans la vallée se rapproche du climat supra méditerranéen nonobstant qu'aucun mois ne peut être considéré comme sec tandis qu'au sommet le climat est ouvertement montagnard. Il est rare que le printemps soit continuellement beau, c'est l'époque de l'année la plus sujette aux variations atmosphériques. Les étés sont chauds mais de courte durée (du mois de juillet au ) et sont interrompus par des manifestations orageuses parfois violentes. L’automne peut être marqué par des épisodes de pluies abondantes, nommés épisodes cévenols. Au chef-lieu le Village, hameau le plus élevé de la commune et le plus exposé aux vents froids du nord, l'hiver commence vers la mi-décembre et finit vers la fin de mars et quelquefois fin avril. Les gelées y sont plus fréquentes que la neige. Toutefois en altitude sur le Tanargue, l'hiver commence ordinairement vers la Toussaint et ne se termine que vers la fin mai, la neige pouvant être abondante. Le mois de juin peut y être considéré comme le printemps.
Laboule est une commune rurale[Note 1],[3]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[4],[5]. La commune est en outre hors attraction des villes[6],[7].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (99 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (99 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (53,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (45,8 %), zones agricoles hétérogènes (1 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
La localité est composée d'un chef-lieu : Laboule (Le Village), où se situe la mairie, et de plusieurs hameaux, comme les Abriges, le Brau, le Monteil, le Rieu, le Sahut, le Serre, Valos et Valousset.
Attesté sous la forme mansus de Bola en 1464.
L'abbé Gineste, curé de Laboule au XIXe siècle, avait réuni de nombreuses informations sur le village entre le XVIIe et le XIXe siècle et pour lui l'origine de Laboule venait du mot bouleau. Or le mot bouleau vient du mot gaulois betua ou du mot latin betula qui peut se retrouver dans d'autres lieux ardéchois, comme le Bez. Cette erreur fut longtemps répétée et il est plus probable que Laboule vient plutôt de bola (« la limite » ou « la borne ») en occitan[10]. Cette origine toponymique peut s'appuyer sur plusieurs éléments. D'une part les estimes de 1464 parlent d'une Mansus de Bola et d'autre part le cadastre dit napoléonien de 1842 indique le nom du village sous la forme de La Boule. De plus Laboule était considérée comme la limite entre les mandements de Valgorge et de Joannas jusqu'au XVIIIe siècle. Enfin le col qui permet d'aller de Laboule à Champussac ou Valos s'appelle la pierre plantée. Une pierre sûrement, comme dans d'autres territoires en France, sous forme d'une boule[11]. En Ardèche on retrouve aussi deux toponymes intéressants : la Pierre plantée à Faugères et le village de Borne qui peuvent confirmer l'utilisation fréquente de marquages sous forme de pierres. Laboule vient donc de la Borne.
À l'origine, le lieu de « La Boulle » était rattaché à la commune de Valgorge, qui dépendait du diocèse de Viviers[12].
En 1733, Valos et Valousset sont séparés de Joannas pour former la nouvelle paroisse de Laboule.
Le , l'évêque de Viviers inaugure l'église de la paroisse de La Boulle dont la construction vient de s'achever. Elle est placée sous le patronage de l'Immaculée Conception de la Sainte Vierge et reçoit dès lors le nom de « Notre-Dame de La Boulle ».
Le se tient une ordonnance des États de la province du Languedoc par laquelle, à la demande des habitants qui estimaient être un nombre suffisant d'habitants contribuables, Laboule (à l'époque « la Boulle ») fut séparée du mandement de Valgorge et Valos (à l'époque « Vallos ») du mandement de Joannas pour être réunis en un seul mandement. Il était donc alors envoyé aux habitants de ces lieux une « mande » séparée de celle de Valgorge et Joannas[13].
En 1790, la création de la commune de Laboule confirme le détachement d'avec Valgorge.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
M. Chabrol | ||||
Raymond Serret | ||||
avant 1988 | Pierre Mellet | |||
Pierre Monnier | ||||
mars 2001 | mars 2008 | Jean-Pierre Caretti | ||
mars 2008 | mars 2014 | Denise Ferrari | ||
mars 2014 (réélue en 2020) |
En cours (au ) |
Françoise Gallet[14],[15] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[17].
En 2019, la commune comptait 145 habitants[Note 2], en stagnation par rapport à 2013 (Ardèche : +2,47 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
720 | 693 | 781 | 825 | 947 | 969 | 975 | 989 | 1 000 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
930 | 925 | 956 | 960 | 889 | 836 | 808 | 781 | 752 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
772 | 769 | 706 | 617 | 500 | 402 | 403 | 323 | 229 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
145 | 127 | 92 | 111 | 108 | 112 | 132 | 138 | 142 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
142 | 145 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 20,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (30,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 39,3 % la même année, alors qu'il est de 31,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 74 hommes pour 67 femmes, soit un taux de 52,48 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,81 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
2,6 | 90 ou + | 0,0 |
13,2 | 75-89 ans | 13,0 |
25,0 | 60-74 ans | 24,6 |
21,1 | 45-59 ans | 23,2 |
19,7 | 30-44 ans | 15,9 |
6,6 | 15-29 ans | 8,7 |
11,8 | 0-14 ans | 14,5 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,9 | 90 ou + | 2,4 |
8,6 | 75-89 ans | 11,2 |
20,1 | 60-74 ans | 20,3 |
21,7 | 45-59 ans | 20,7 |
16,9 | 30-44 ans | 16,5 |
14,4 | 15-29 ans | 13 |
17,4 | 0-14 ans | 15,8 |
La commune est le siège de plusieurs artisans d'art : un sculpteur verrier, un sculpteur sur bois, un créateur de poterie céramique et un créateur de bijoux contemporains. Mais également une gastronomie locale avec sa boulangerie artisanale.