Joannas est une commune française, située dans le département de l'Ardèche en région Auvergne-Rhône-Alpes.
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Joannas | |
![]() Église de Joannas. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Ardèche |
Arrondissement | Largentière |
Intercommunalité | Communauté de communes Val de Ligne |
Maire Mandat |
Bernard Vedovato 2020-2026 |
Code postal | 07110 |
Code commune | 07109 |
Démographie | |
Population municipale |
297 hab. (2019 ![]() |
Densité | 25 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 33′ 59″ nord, 4° 15′ 09″ est |
Altitude | Min. 309 m Max. 1 207 m |
Superficie | 11,93 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Vallon-Pont-d'Arc |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
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La Blache et Serre-Champ sont deux hameaux situés sur la route départementale D5, en direction du col de la Croix de Millet. Le hameau de Blaunac se situe au nord-est du centre du village, et possédait jadis sa propre école.
Joannas est limitrophe de sept communes[1], toutes situées dans le département de l'Ardèche et réparties géographiquement de la manière suivante :
Joannas est un petit village adossé à la Cham du Cros (1 202 m), l’un des premiers contreforts du Tanargue (montagne de moyenne altitude au sud du Massif central dont le nom signifie « la montagne du tonnerre »).
Climat moyen d'été 30/40°, climat moyen hiver 0/-6°. Le village est protégé du vent par le massif du Tanargue.
Joannas est une commune rurale[Note 1],[2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4]. La commune est en outre hors attraction des villes[5],[6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (82,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (82,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (70,6 %), zones agricoles hétérogènes (12,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (11,9 %), prairies (5,3 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Les noms traditionnels en occitan sont Joanàs (prononcé « djounas ») pour le village, et Los Joanèls (prononcé « lous djounèl ») pour les habitants.
Joannas fait partie du Vivarais. Après les invasions barbares, puis les attaques sarrasines, Charlemagne a mis en place une organisation de l'empire carolingien basée sur la division des diocèses, elle-même issue des divisions de l'empire romain en nommant des comtes. Il n'y a plus de comte représentant l'empereur dans le Vivarais après la mort de Louis le Pieux. Depuis la division de l'empire carolingien prévue dans le traité de Verdun de 843, le Vivarais fait partie de la Lotharingie de l'empereur Lothaire. L'affaiblissement du pouvoir de l'empereur, la division de la Lotharingie et l'absence de comte va permettre à l'évêque de Viviers de devenir la puissance principale dans le Vivarais. Les barons du Vivarais lui prêtaient le serment de fidélité avec assistance en cas de guerre. Partie du royaume de Bourgogne, le Vivarais est devenu une partie du Saint-Empire romain germanique en 1032. L'empereur a donné à l'évêque de Viviers de nouveaux droits, droit de battre monnaie et droits de péage. Face à l'affaiblissement de l'empereur, le comte de Toulouse va s'implanter dans le Vivarais entraînant un conflit avec l'évêque sur les mines d'argent de Largentière. Le comte de Toulouse fait construire des châteaux autour de Largentière pour contrôler les mines. Pour assurer la protection de son domaine féodal, l'évêque a fait construire le château de Largentière. La croisade des Albigeois a entrainé le transfert de la propriété du comté de Toulouse aux Capétiens, l'évêque de Viviers s'emparant des domaines du comte dans le Vivarais. Cependant, au cours du XIIIe siècle, les rois de France vont profiter des difficultés des empereurs du Saint-Empire pour faire valoir leurs droits dans le Vivarais faisant partie du domaine des comtes de Toulouse. En 1307, Philippe le Bel obtient de l'évêque de Viviers qu'il se reconnaisse son vassal. Les seigneurs de Joannas rendent hommage aux évêques de Viviers[9]. Dans la répartition des revenus des paroisses entre l'évêque et le chapitre de Viviers, ceux de la paroisse de Joannas sont attribués au chapitre de la cathédrale.
En 1733, Valos et Valousset sont séparés de Joannas pour former la nouvelle paroisse de Laboule.
En 1790, Rocher est détaché de Joannas.
En 1833, Le Jal, le Vernet, L'Elze, Freyssenet, et Constant sont séparés de Joannas et rattachés à Rocles. La même année, Blaunac et le Clos sont séparés de Rocles et rattachés à Joannas.
![]() |
Les armes de Joannas se blasonnent ainsi :
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Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1995 | mars 2008 | Maurice Vaschalde | ||
mars 2008 | mars 2014 | Jean Labrot | ||
mars 2014 | 2020 | Roger Vaschalde[10] | DVG | Retraité |
2020 | En cours (au ) |
Bernard Vedovato[11] |
Les habitants de Joannes sont appelés les Joannassiens.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[13].
En 2019, la commune comptait 297 habitants[Note 2], en diminution de 5,71 % par rapport à 2013 (Ardèche : +2,47 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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826 | 783 | 916 | 924 | 916 | 837 | 913 | 955 | 1 003 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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961 | 919 | 928 | 888 | 826 | 796 | 759 | 776 | 727 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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677 | 699 | 674 | 595 | 527 | 439 | 396 | 332 | 292 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
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295 | 249 | 191 | 214 | 224 | 304 | 327 | 331 | 315 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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302 | 297 | - | - | - | - | - | - | - |
Fête patronale le , fête communale le dernier dimanche de juillet.