La Villeneuve-les-Convers est une commune française située dans le département de la Côte-d'Or en région Bourgogne-Franche-Comté.
Pour les articles homonymes, voir Villeneuve.
La Villeneuve-les-Convers | |
![]() Mairie et église de la Villeneuve. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Bourgogne-Franche-Comté |
Département | Côte-d'Or |
Arrondissement | Montbard |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays d'Alésia et de la Seine |
Maire Mandat |
Jean-Raphaël Cendrier 2020-2026 |
Code postal | 21450 |
Code commune | 21695 |
Démographie | |
Population municipale |
60 hab. (2019 ![]() |
Densité | 6,8 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 34′ 23″ nord, 4° 34′ 37″ est |
Altitude | Min. 363 m Max. 423 m |
Superficie | 8,88 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Montbard |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Petite commune essentiellement agricole de 52 habitants (en 2005), située à 9 km au sud-ouest du chef lieu de canton Baigneux-les-Juifs. Elle possède un musée (cf : lieux et monuments)
Au sud du plateau du Duesmois, qui se termine sur les versants rives droites des vallées du Vau et de l'Oze, sur la commune voisine de Darcey, le territoire de la Villeneuve (à peine 9 km2) est surtout tourné vers l'agriculture. Une petite part, dans la pointe nord-est que forment les limites du territoire, est occupée par les bois de la Côte de l'Étang-Neuf qui se prolongent par d'autres bois sur les communes voisines d'Étormay et de Frôlois. Le terrain est doucement vallonné, variant de 363 m dans la combe Villonne à l'est, à 424 m en haut de la Côte de l'Étang-Neuf. Le village est situé à l'ouest du territoire, au bout de la combe qui prolonge la vallée du ruisseau de la Forge (commune de Bussy-le-Grand), sur la D.19 qui relie Montbard à la région de Grancey-le-Château en direction de Langres, et tout proche du croisement de cette route (carrefour de la Croix-Pingenet) avec la D.954 (Semur-en-Auxois / Aignay-le-Duc). Proche du point de jonction des anciennes routes Paris/Dijon par Troyes et Paris/Dijon par Sens, La Villeneuve a longtemps été un important relais de poste pour les véhicules hippomobiles[1].
La population est regroupée dans le village, la commune n'a pas de hameaux rattachés.
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Étormay | Baigneux-les-Juifs | ![]() | |
Bussy-le-Grand | N | Poiseul-la-Ville-et-Laperrière Frôlois | ||
O La Villeneuve-les-Convers E | ||||
S | ||||
Darcey |
Malgré de nombreuses sources, le réseau hydraulique de la Villeneuve-les-Convers n'est en apparence pas très développé. C'est une zone où le sous-sol karstique fait de calcaires du Jurassique a été miné par l'eau qui s'y infiltre, donnant naissance a des sources exsurgentes dans les versants du plateau. Dans la zone agricole, plusieurs sources (la Combe Villonne, le pré Quévenet, mares de la combe du Porroux) ne donnent pas naissance à des rivières. Par contre dans le sillon qui coupe la pointe du territoire en lisière des bois au N.E., prend naissance le ruisseau de l'Étang Neuf[2] qui va rejoindre la Laignes, il est alimenté par plusieurs sources : la Rétouse, la Gravelotte,… pourtant la Laignes (ou ruisseau de Marcenay)[3] disparaît plus loin sur la commune de Puits (cette perte karstique a sa résurgence dans le village de Laignes).
La Villeneuve-les-Convers est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6]. La commune est en outre hors attraction des villes[7],[8].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (86,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (81 %), forêts (13,1 %), zones agricoles hétérogènes (5,3 %), prairies (0,6 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Le tumulus du Bois-Vert fouillé en 1913[12] révèle une sépulture gauloise dont les vestiges sont classés monuments historiques depuis le [13]. Il semble qu'une grande villa gallo-romaine ait succédé à un village gaulois primitif. Celle-ci est ruinée au IVe siècle par le passage des hordes barbares.
Le village actuel est mentionné au VIIIe siècle dans un testament. Ses habitants sont affranchis assez tôt et une chapelle est construite à l'emplacement du cimetière actuel. Au cours du temps, le village porte différents noms : villanova montae, novillemontem. Puis la Villeneuve les convers, car les terres environnantes sont défrichées et cultivées par des frères convers de l'abbaye de Fontenay au XIIIe siècle.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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mars 2001 | mars 2008 | Nicole Mauro | SE | |
mars 2008 | mai 2020 | Dino Mauro | PCF | |
Les données manquantes sont à compléter. |
La Villeneuve-les-Convers appartient :
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[16].
En 2019, la commune comptait 60 habitants[Note 2], en augmentation de 42,86 % par rapport à 2013 (Côte-d'Or : +0,82 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 | 1856 |
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192 | 183 | 213 | 180 | 177 | 190 | 192 | 191 | 186 |
1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 |
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167 | 155 | 143 | 138 | 117 | 134 | 146 | 134 | 134 |
1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
127 | 121 | 97 | 89 | 85 | 77 | 74 | 63 | 59 |
1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 | 2018 |
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55 | 52 | 52 | 43 | 35 | 39 | 40 | 42 | 58 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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60 | - | - | - | - | - | - | - | - |
En 2016, la commune compte 1 monument inscrit à l'inventaire des monuments historiques[20], 16 monuments ou édifices répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel[21] et 26 objets répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel[22].
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