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La Guyonnière [la ɡɥijɔnjɛʁ] est une ancienne commune française située au nord-est du département de la Vendée en région Pays de la Loire. Depuis , elle forme, avec quatre autres communes, Montaigu-Vendée.

La Guyonnière

L’église Saint-Pierre.

Blason
Administration
Pays France
Région Pays de la Loire
Département Vendée
Arrondissement La Roche-sur-Yon
Intercommunalité Terres-de-Montaigu, communauté de communes Montaigu-Rocheservière
Statut Commune déléguée
Maire délégué
Mandat
Franck Savary
2020-2026
Code postal 85600
Code commune 85107
Démographie
Gentilé Guyon
Population 2 736 hab. (2016 )
Densité 118 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 57′ 59″ nord, 1° 14′ 55″ ouest
Altitude 66 m
Min. 33 m
Max. 84 m
Superficie 23,18 km2
Élections
Départementales Montaigu
Historique
Date de fondation
Date de fusion
Date de dissolution
Commune(s) d'intégration Montaigu-Vendée
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
La Guyonnière
Géolocalisation sur la carte : France
La Guyonnière
Géolocalisation sur la carte : Vendée
La Guyonnière
Géolocalisation sur la carte : Vendée
La Guyonnière

    Localisée dans le Haut-Bocage vendéen, elle est membre de Terres-de-Montaigu. Ses habitants se nomment les Guyons et Guyonnes[alpha 1].


    Géographie


    Carte de la commune.
    Carte de la commune.

    La Guyonnière est une commune rurale dont le territoire municipal s’étend sur 23,18 km2, soit 2 318 hectares, dans le Haut-Bocage vendéen. Ses paysages sont une succession de champs entourés de haies. Elle se situe au sud du Massif armoricain, sur des terrains primaires formés de roches dures imperméables (granit, gneiss, schiste avec un filon de quartz blanc orienté vers la colline de Meslay). Son altitude moyenne est de 66 mètres, avec des niveaux fluctuant entre 84 m à la Grillère (où une tour hertzienne de 80 m a été élevée[2]) à 33 m[3],[4] à l'ouest, là où quitte son territoire la rivière de l’Asson qui traverse la commune d'est en ouest, avant de se jeter dans la Maine à Montaigu. Le ruisseau de la Cour, un affluent, prend sa source près du bourg à 60 m d'altitude[5]. La commune se situe ainsi dans le bassin versant de la Sèvre Nantaise et donc de la Loire.

    La Guyonnière relève du canton de Montaigu. Elle englobe une partie des faubourgs est de cette ville, notamment le nord de la zone industrielle du Planty, le cimetière paysager du Prieuré et le site du lycée Léonard-de-Vinci. Elle est par ailleurs limitrophe des communes de Saint-Hilaire-de-Loulay au nord-ouest, de Treize-Septiers au nord-est, de La Boissière-de-Montaigu à l'est et de Saint-Georges-de-Montaigu au sud.

    Le bourg est traversé par la route départementale 86 qui relie Saint-Georges-de-Montaigu à Treize-Septiers. Il est longé par la départementale 23 entre Montaigu et La Boissière-de-Montaigu, qui passe entre le Bois de la Cour au nord et le lac de la Chausselière au sud, site d'un camping. Le nord de la commune est traversé par la départementale 753 entre Montaigu et Treize-Septiers (route reliant Saint-Jean-de-Monts à Cholet), et l'est inclut le tronçon de la départementale 202 (rocade Sud de Montaigu) reliant la départementale 753 à la départementale 137, l'ancienne route nationale entre Nantes et La Rochelle.

    Lieux-dits de La Guyonnière.
    Lieux-dits de La Guyonnière.

    Les lieux-dits sont (en italique ceux qui figurent sur la carte de Cassini fin XVIIIe siècle) : la Bézochère, la Fradinière, Tournelièvre, la Bléterie, Bois-Chalons, les Pionnières, Sainte-Anne[alpha 2], la Papinière, la Gobtière, la Bonninière, la Bretinière, la Ronde, la Grillère, la Fossère, la Clairbaudière, la Cour[alpha 3], le Bordage-de-la-Rondardière, la Rondardière[alpha 4], la Carrière, la Grande et la Petite-Fontaine, le Fossé-Neuf, la Friborgère, la Chausselière, la Boizetière, la Courtinière, le Rivage, la Saulnerie, le Bordage-Lucas, la Promenade, le Bordage-Caillé, les Fontenelles, la Trounière, la Brosse, la Vigne-Fleurie, la Roche-Moreau, la Tuilerie, l'Étang, la Roche-Thévenin, Bel-Air, le Val, la Rabotière, la Jambaud, la Marin, Meslay, Duchaffault, la Basse et la Haute-Gouraudière, le Peu, Meslay-des-Landes, les Loges, le Petit-Planty, le Prieuré.


    Histoire



    Antiquité


    Des fouilles archéologiques conduites par l’Institut national de recherches archéologiques préventives au début des années 2010 au lieu-dit du Gardou, au nord-est du bourg, ont permis de mettre en évidence un espace funéraire de 650 m2 datant du Haut-Empire romain, utilisé entre la fin du Ier siècle et le courant du IIe siècle de notre ère[7]. En 2016, d’autres fouilles au sud du bourg ont mis en évidence la présence d’une maison gallo-romaine, avec fossés, débris de céramique ainsi que la trace d'un four domestique[8].


    Moyen Âge


    Les origines de la commune remonteraient au XIVe siècle, différentes familles, dépendant des seigneuries de la Rondardière, de la Roche-Thévenin et du Planty, ayant été les propriétaires successifs des terres de la paroisse. Selon les Chroniques paroissiales du diocèse de Luçon[6], « un castel fortifié occupait l'emplacement actuel de l'église et du presbytère », celle-ci trouvant son origine probable dans la chapelle de ce château[6]. La place longeant le cimetière à l’ombre de l’église porte d’ailleurs actuellement le nom de place des Douves[alpha 5]. Le nom latin de Guioneria est attesté en 1306[alpha 6]. Il donnera celui de La Guyonnière, le suffixe toponymique « ière » ayant vraisemblablement été ajouté au nom propre « Guyon »[11]. À l'origine, paroisse du diocèse de Poitiers, lorsqu'en furent séparés l'évêché et le diocèse de Luçon, en 1317, c'est à ce dernier et au doyenné de Montaigu que fut rattachée la paroisse de La Guyonnière.

    Située sur la zone frontière entre le duché de Bretagne et le comté du Poitou, La Guyonnière, comme les paroisses voisines (sauf Montaigu), fit partie des marches avantagères au Poitou sur la Bretagne, du Moyen Âge jusqu’à la Révolution française, dépendant ainsi des deux provinces du point de vue de la souveraineté et de la suzeraineté, mais dont seul le seigneur de la province dite « avantagère », en l’occurrence le Poitou, jouissait des droits de justice[12]. Sous l’Ancien Régime, La Guyonnière relevait judiciairement de la sénéchaussée de Poitiers et militairement du gouvernement du Poitou.


    Guerres de Vendée


    Charles-Samuel-Martin Goupilleau, nommé curé de La Guyonnière en 1771, refusa, lors de la Révolution, de prêter serment à la Constitution civile de 1792. Il fut exilé à Fontenay où il mourut en décembre de la même année[13],[alpha 7].

    En , la Guyonnière entra dans l’insurrection vendéenne par la participation de ses habitants, mêlés à ceux des paroisses voisines, à la prise de Montaigu des mains des Républicains[14], jusqu'en septembre de la même année.

    Louis Charles du Chaffault de Besné
    Louis Charles du Chaffault de Besné

    Louis-Charles de Besné, comte du Chaffault, seigneur de Meslay, revenu en 1780 s’installer sur ses terres, après une glorieuse carrière dans la marine royale à la fin de laquelle il obtint le titre d’amiral, consacrait ses loisirs à l'agriculture et à la bienfaisance. En 1793, il encouragea l'insurrection vendéenne. Après la reprise de Montaigu par les Républicains, en septembre, il fut arrêté à Meslay et envoyé à Nantes où il mourut en détention l'année suivante.

    En , un engagement entre Bleus et Blancs eut lieu sur la butte du moulin de la Grillère. En 1794 vint le temps de la brutale répression avec les colonnes infernales des armées républicaines, qui brûlèrent notamment l’église et les châteaux de la Cour, Meslay et la Roche-Thévenin.

    Fin 1799, à l'époque de la reprise d'armes, un engagement eut lieu à Meslay lors de la tentative par l’armée catholique et royale du Bas-Poitou et du Pays de Retz de s'emparer de Montaigu, laquelle fut repoussé par les républicains.

    Pendant cette période révolutionnaire, la population de La Guyonnière passa de près de 1 200 habitants avant le conflit à quelques centaines en , lors de la paix de Montfaucon-sur-Moine[15].

    Pierre-Charles Jagueneau, le prêtre qui acheta la cure de la paroisse en était aussi un prêtre réfractaire. Il prit part à la Virée de Galerne à la fin de cette année-là. Après la signature du traité de La Jaunaye en , il vint s'installer à La Guyonnière. Lors d’un retour de persécution contre les prêtres non assermentés, il fut arrêté en 1797 pour être déporté. Il s’évada sur la route de Rochefort. En 1804, de retour dans sa paroisse, il fut arrêté à nouveau après que l’on eut découvert dans son jardin des barres de plomb et des moules à balles. Il avouera ensuite, devant le ministre de la police Fouché, son implication dans l’« Affaire des Plombs » visant à soulever la Vendée avec l’aide des Anglais. Il sera emprisonné jusqu’à la Restauration où il revint finir ses jours en Vendée[16],[17],[18].


    XIXe siècle


    Sylvestre-François, comte Du Chaffault, né à Montaigu, en 1734, fils de Julien-Gabriel Du Chaffault, et filleul et neveu de Louis-Charles du Chaffault, avait émigré et rejoint le prince de Condé, à Worms lors de la Révolution. Il s'engagea dans la cavalerie, et fut récompensée par le titre de chevalier de saint Louis, en 1798. Rentré en France en 1802, sa femme étant décédée en 1793 lors de la Virée de Galerne, il se fit ordonner prêtre en 1803. La paroisse de la Guyonnière lui fut offerte par l’évêque de La Rochelle, diocèse dont elle relevait alors par suite du Concordat. Il y remplit les fonctions de curé de 1809 à 1819 avant de décéder à Nantes en 1822[6].

    Le curé de La Guyonnière fut, de 1820 à 1837, Jean-Baptiste Chauveau, né à Saint-Hilaire-de-Loulay vers 1789, puis de 1838 à 1874, Charles Amiot, originaire de Boussay (44). L’église de la paroisse, jadis en forme de croix latine, et composée d'une simple nef, flanquée de deux petites chapelles de chaque côté du chœur, avait été brûlée et en partie ruinée pendant la Révolution. La reconstruction commença par l’érection d’un nouveau clocher en 1848. On éleva de à , trois nefs, de style roman, puis en 1855 les voutes. En 1864, la construction d’une abside, de deux absidioles et de la sacristie compléta l’édifice[6],[19]. Adolphe Verdon né en 1832 à Saint-Hilaire-de-Voust, fut ensuite curé de la paroisse de 1874 jusqu'à son décès en 1897[20].

    En 1886 fut ouverte une école privée de filles, tenues par les religieuses de Mormaison, bâtie sous souscription sur un terrain offert par les frères Boiziau, prêtres natifs de la commune[6]. Petits-fils du maire Jacques Boiziau, après avoir officié dans plusieurs paroisses vendéennes, Théophile (1843-1914) fut chanoine à Luçon de 1908 jusqu'à sa mort et Eugène (1851-1927) se retira en 1922 à La Guyonnière.

    Chapelle de Meslay.
    Chapelle de Meslay.

    Arrière-arrière-petit-fils de l'amiral du Chaffault par sa grand-mère maternelle et petit-fils de Charles-Henri de La Roche-Saint-André par son grand-père maternel, l'abbé Paul-Michel de Suyrot (1816 Chambretaud - 1901 Nantes), missionnaire apostolique, chanoine honoraire de Luçon, était propriétaire du domaine de Meslay, à La Guyonnière, où il se retira en 1868. Il y établit en 1876 un orphelinat agricole avec des garçons choisis dans le canton de Montaigu. En 1888, il en confia la direction aux frères de la Sainte-Croix d'Angers. En 1897, il licencia son orphelinat et offrit son domaine aux Passionistes qui y installèrent un noviciat[21].


    XXe siècle


    Réplique de la grotte de Lourdes à Meslay.
    Réplique de la grotte de Lourdes à Meslay.

    Chassés de Meslay au début du XXe siècle par la législation anticléricale d’Émile Combes, les Passionistes n’y reviendront qu’après la Première Guerre mondiale. Ils y demeurèrent jusqu’en 1961, avant d’en transférer la propriété aux Pères de Chavagnes. Ces derniers cédèrent les bâtiments et les communs en 1973 au ministère de l’Agriculture qui y installa un centre de formation, dont le nom actuel est « Institut de Meslay »[22],[23].

    En 1993, un trésor de 1742 louis et double louis d'or est découvert à Meslay et son identification au trésor qu'aurait caché l'amiral du Chaffault avant d'être arrêté sous la Révolution est suffisamment étayée par ses descendants pour que ceux-ci gagnent, en 2000, le procès par lequel ils en réclamaient la restitution. Ils perdent néanmoins en appel en 2004[24].

    En 1946, fut créée la Saint Pierre Sportive, club portant le nom du saint patron de l'église paroissiale, qui permettait aux jeunes de la commune de pratiquer le sport. En 1951, y vit le jour un club de basket-ball qui adopta le nom de Saint Pierre Sport. Initialement uniquement destiné aux garçons, les filles l’intégrèrent en 1963. Le club se développa notamment par l’action d'Ernest Tesson et de sa femme Thérèse, qui arrivèrent à La Guyonnière comme instituteurs en 1960 : la cour de « l'école des gars » se transforma en terrain d'entrainement systématique. Puis les entrainements eurent lieu dans la première salle de sport de la commune, construite en 1975, et qui reçut ultérieurement le nom d’Ernest Tesson. La deuxième salle de sport, construite en 1995, reçut le nom d’André Chevalier, un entrepreneur de la commune qui fut président du club de basket-ball de 1978 à 1990. Le plus haut niveau atteint a été la Région 1 par les seniors garçons, dans les années 1980, et la Région 2, par les seniors filles en 2011. Les maillots sont jaunes, floqués de noir[25].

    Un club de football existe depuis . Affilié à la fédération française de football, il porte le nom de Saint Pierre Sport Football[26].

    En 1946, à la suite de la fermeture de l’école publique, une école privée fut construite, sur un terrain donné par Eugène Boiziau (1881-1959), prêtre et professeur au séminaire de Chavagnes-en-Paillers de 1911 à 1956, et ses deux sœurs, neveu et nièces des frères Boiziau. Elle ouvrit dès , avec une centaine d'élèves garçons. Le premier directeur, André Dugast, en attendant la construction de la maison de l’instituteur, laquelle commença seulement en , dut habiter la maison du directeur de l’école publique. De 1953 à 1960, le directeur fut Théophile Pogu, et l'institutrice sa femme Claire, laquelle se remémorait « deux grandes classes avec 35-40 élèves ; une cour sablée et déjà des poteaux de basket ! ». De 1960 à 1992, le directeur fut Ernest Tesson et l'institutrice sa femme Thérèse. En 1974, l’école des garçons et l'école des filles devinrent entièrement mixtes et se répartirent les niveaux[27].

    En , fut inauguré le bâtiment de la nouvelle mairie[28].

    Tour hertzienne de la Grillère (80 m).
    Tour hertzienne de la Grillère (80 m).

    La Guyonnière fut pionnière dans l'expérimentation des rapprochements de communes en étant à l'origine de la création du district de Montaigu en 1969, avec Montaigu et Saint-Georges-de-Montaigu, rejoint par Boufféré en 1970, Saint-Hilaire-de-Loulay en 1971, La Boissière-de-Montaigu et La Bernardière en 1994. Le district de Montaigu est devenu la communauté de communes Terres-de-Montaigu le [29].


    XXIe siècle


    En , une école primaire publique a ouvert ses portes rue du , sous le nom d'école Amiral du Chaffault, d'abord avec trois classes, puis avec cinq classes (maternelles et élémentaires) à partir de 2008[30],[31].

    En a été inauguré l'espace Agapé, lequel est à la fois la cantine pour le déjeuner des 250 élèves des écoles primaires publique et privée de la commune et une salle polyvalente de 310 m2 modulable d'environ quatre cents places assises où peuvent avoir lieu mariages, spectacles, conférences, assemblées générales, expositions[32]...

    En un EHPAD, baptisé Résidence la Maisonnée, a vu le jour rue de l'abbé Grelier[33].

    Le , la commune fusionne avec Boufféré, Montaigu, Saint-Georges-de-Montaigu et Saint-Hilaire-de-Loulay pour former la commune nouvelle de Montaigu-Vendée dont la création est actée par un arrêté préfectoral du [34].


    Héraldique


    Article détaillé : Armorial des communes de la Vendée.
    Blasonnement :
    De sinople au lion couronné d'or, armé et lampassé de gueules.

    Politique et administration



    Liste des maires


    Liste des maires successifs[35]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1945 1947 François Buteau   Agriculteur
    1947 1948 Henri Mignon   Agriculteur
    1948 1983 Pierre Durand   Agriculteur
    Louis Albert DVD Agriculteur
    Louis Guineveu DVD Entrepreneur en travaux publics
    Michaël Orieux[36] DVD Chargé de projets d'action culturelle

    Liste des maires délégués


    Liste des maires délégués successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Michaël Orieux DVD Chargé de projets d'action culturelle
    En cours Franck Savary   Chargé de projet bâtiment

    Jumelage


    La Guyonnière est jumelée avec  Coristanco (Espagne)[37] depuis 1998.


    Population et société



    Démographie



    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[39].

    En 2016, la commune comptait 2 736 habitants[Note 1], en augmentation de 1,11 % par rapport à 2010 (Vendée : +4,57 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
    337597781794845863936942932
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    1 0051 0341 0701 1251 2081 2241 2301 1451 094
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    1 053948849857848847887952988
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012 2016
    1 0481 0911 5541 9832 3432 6212 6572 7462 736
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[40] puis Insee à partir de 2006[41].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (11,9 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (25,1 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (51,1 % contre 48,4 % au niveau national et 49 % au niveau départemental).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    Pyramide des âges à La Guyonnière en 2007 en pourcentage[42]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,1 
    90 ans ou +
    0,0 
    2,8 
    75 à 89 ans
    2,5 
    8,8 
    60 à 74 ans
    9,5 
    20,5 
    45 à 59 ans
    21,3 
    24,6 
    30 à 44 ans
    24,1 
    20,7 
    15 à 29 ans
    19,5 
    22,5 
    0 à 14 ans
    23,1 
    Pyramide des âges du département de la Vendée en 2007 en pourcentage[43]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,4 
    90 ans ou +
    1,2 
    7,3 
    75 à 89 ans
    10,6 
    14,9 
    60 à 74 ans
    15,7 
    20,9 
    45 à 59 ans
    20,2 
    20,4 
    30 à 44 ans
    19,3 
    17,3 
    15 à 29 ans
    15,5 
    18,9 
    0 à 14 ans
    17,4 

    Santé


    La commune dispose d'un cabinet médical et d'une pharmacie dans le bourg, d'une psychologue clinicienne, d'une pédicure médicale – podologue et d'une kinésithérapeute dans la zone du Planty[44].

    L'hôpital le plus proche est le CHD (Centre Hospitalier Départemental) de Montaigu.


    Enseignement


    La commune dispose de deux écoles primaires :

    Les élèves deux écoles peuvent déjeuner au restaurant scolaire situé à l'espace Agapé, et bénéficient des installations sportives à proximité.

    Pour l'enseignement secondaire, les familles envoient généralement leurs enfants dans les établissements de Montaigu : le collège Jules-Ferry (public) ou le collège Villebois-Mareuil (privé), puis le lycée Léonard-de-Vinci (public) ou le lycée Jeanne-d'Arc (privé).

    La commune de La Guyonnière relève de la direction des services départementaux de l’Éducation nationale (ancienne inspection académique) de la Vendée, dans l'académie de Nantes.

    Le site de l'ancienne Abbaye de Meslay est occupé par l’Institut de formation de Meslay, association Loi 1901 créée en 1958, issue du mouvement des Maisons familiales rurales (MFR). Il offre des formations certifiantes ou professionnalisantes du niveau niveau Bac au niveau Bac+5, dans le secteur des entreprises de production et de services et le secteur social et médico-social[45].

    Dans la zone industrielle du même nom se situe l’ESAT du Planty (établissement et service d'aide par le travail), ouvert en 1974. Cet établissement accueille des personnes reconnues travailleurs handicapés. Il inclut « les Ateliers du Planty » (atelier de mécanique générale et de nettoyage industriel), entreprise adaptée, créée par l’Adapei et qui offre des travaux de sous-traitance en usinage (fraisage, perçage, taraudage, tournage, ajustage, assemblage, collage, rivetage…)[46].


    Cultes


    Le catholicisme est la religion traditionnellement pratiquée dans la commune de La Guyonnière. La commune relève actuellement de la paroisse de Saint-Martin-de-Montaigu, fondée le et qui regroupe aussi les communes de Montaigu, Boufféré, La Boissière-de-Montaigu, Saint-Georges-de-Montaigu et Saint-Hilaire-de-Loulay[47]. Cette paroisse relève du doyenné de Montaigu, et donc du diocèse de Luçon. Le lieu de culte principal est l'église paroissiale située dans le bourg, placée sous le patronage de saint Pierre.

    Précédemment, la commune de La Guyonnière était une paroisse à part entière. À l'origine, paroisse du diocèse de Poitiers, lorsqu'en furent séparés l'évêché et le diocèse de Luçon, en 1317, c'est à ce dernier et au doyenné de Montaigu que fut rattachée la paroisse de La Guyonnière. Les derniers curés successifs furent :



    Économie



    Entreprises et commerces


    La commune dispose dans son bourg d'une boulangerie-pâtisserie, d'un commerce d’alimentation offrant les services de traiteur, cave, tabac et relais de poste, d'un bar café, d'un garage automobile franchisé Renault, de salons de coiffure, d'une auto-école[50].


    Lieux et monuments


    Église et ancien cimetière.
    Église et ancien cimetière.
    Maître-autel de l'église paroissiale, 1893.
    Maître-autel de l'église paroissiale, 1893.
    Calvaire paroissial, élevé en 1877.
    Calvaire paroissial, élevé en 1877.
    Calvaire de Meslay, dédié au père de Montfort.
    Calvaire de Meslay, dédié au père de Montfort.
    Allée de cèdres de Meslay.
    Allée de cèdres de Meslay.

    La propriété fut remise en état par son arrière-arrière-petit-fils, l’abbé de Suyrot, qui y restaura la chapelle, dédiée en 1867 à l’Immaculée Conception. Il fit construire en 1874 dans le coteau surplombant la rivière de l’Asson une réplique de la grotte de Lourdes, qui donna lieu à un pèlerinage annuel, le premier dimanche d’octobre. En 1889, au bout d’une longue allée de cèdres, aboutissant à l’actuelle D 753 Montaigu-Treize-Septiers, il inaugura un calvaire monumental et une statue du père de Montfort (œuvre de Pierre Renaud, sculpteur à Luçon). Meslay fut ensuite occupée par une congrégation de Passionistes, ce qui lui valut l’appellation d’abbaye de Meslay. Le site est actuellement occupé par un centre de formation appelé Institut Meslay.

    Logis de la Roche-Thévenin (MH).
    Logis de la Roche-Thévenin (MH).

    Galerie



    Vie associative


    Lac de la Chausselière.
    Lac de la Chausselière.

    Le comité des fêtes, créé en 1969, réunit une quinzaine d'associations pour coordonner les fêtes communales, tenir le bar et le terrain de jeux du lac de la Chausselière, gérer l’étang du Passous (plan d'eau communal)[55]...


    Personnalités liées à la commune



    Notes et références



    Notes


    1. Un autre gentilé, celui de « Guyonniériens », peut être cité, mais il semble étendu[1].
    2. À l’origine « Maison-Chevalier ».
    3. Le lieu-dit était auparavant orthographié « la Court ». Jadis, à la place de cette ferme, se serait élevé "un castel artificiellement fortifié, avec tours, courtines et fossés, ou sauts de loup" habité par la famille du Planty. Dugast-Matifeux y relate la découverte d'une grosse bague chevalière en or, sans ornementation, de l'époque gallo-romaine[6].
    4. Autrefois siège d'une seigneurie dont le titre fut porté, au XVIIe siècle et XVIIIe siècle, par plusieurs membres de la famille Baudry d'Asson[6].
    5. Les fouilles archéologiques lors de la démolition de la cantine scolaire pour la construction de l'EHPAD, rue de l’Abbé-Grelier, ont identifié un « enclos paroissial » quadrangulaire en partie délimité par des douves encore visibles sur le cadastre de 1816, avec un creusement orienté nord-est – sud-ouest d'une largeur et d'une profondeur minimale de 4 m. « Il pourrait correspondre à un tronçon de douve, non conservé sur le cadastre napoléonien, bien que son comblement n’ait livré que du mobilier d’époque romaine[9]. »
    6. Avant 1306 de Guioneria (Gauthier de Bruges)[10]
    7. Charles-Samuel-Martin Goupilleau, prêtre réfractaire, était pourtant le frère de Jean François Marie Goupilleau et cousin de Philippe Charles Aimé Goupilleau, tous deux révolutionnaires convaincus.
    8. Décédé durant son mandat le à l'âge de 61 ans. Aïeul des frères Boiziau.
    9. Fils de Louis Baudry, maire de La Guyonnière de 1848 à 1855.
    10. Chanoine de Luçon en 1759, chancelier de l'évêque de Luçon en 1764.
    11. Doyen du chapitre de la collégiale de Montaigu en 1770, officier municipal de cette même commune en 1790, il aurait prêté serment à la Constitution civile de 1792, et se serait exilé à Nantes, probablement lors de la prise de Montaigu par les insurgés en mars 1793.
    12. Ancien émigré, veuf, ordonné en 1803, chanoine de Nantes en 1817, père de Jacques-Gabriel, comte Duchaffault (1769-1849, conseiller général en 1816 et 1831)
    13. Mobilisé le 1er octobre 1915 dans le 11e régiment infirmier, réformé le 18 mars 1918 pour infection.
    1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.

    Références


    1. « La Guyonnière », dans Jean-Loïc Le Quellec, Dictionnaire des noms de lieux de la Vendée, La Crèche, Geste Éditions, coll. « Geste Poche » (no 14), , 3e éd. (1re éd. 1995), 443 p. (ISBN 2-84561-263-X), p. 172.
    2. « Antenne mobile la Grillère à La Guyonniere », sur Echos du Net (consulté le ).
    3. « Commune 22510 », Géofla, version 2.2, base de données de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la France métropolitaine, 2016 [lire en ligne].
    4. « La Guyonnière », Répertoire géographique des communes, fichier de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la Métropole, 2015.
    5. Bulletin du district de Montaigu, , chap. 4, p. 37.
    6. Chroniques paroissiales de l'abbé Aillery (coté BIB PB 82, vol. 2, p. 725-775).
    7. « Fouilles du Gardon », La Guyonnière.com, no 16, , p. 3 (lire en ligne).
    8. « Lotissement des Blés-d’Or : un site déjà prisé par les Romains il y a 2 000 ans ! », La Guyonnière : Bulletin, no 11, , p. 4 (lire en ligne [PDF]).
    9. Rachel Touzé, « La Guyonnière : Rue du Calvaire », Archéologie de la France, Informations, (lire en ligne, consulté le ).
    10. Louis Delhommeau, Églises de Vendée : Vocables, Titulaires et Liste des documents relatifs à leur construction et à leurs travaux du XIe siècle à nos jours, 2000-2001.
    11. Régis Brulez, « Toponymes créés en France au Moyen Âge : les noms de personnes », Les Articles Sciences et Technologies de Régis Brulez, (lire en ligne).
    12. Annie Antoine, « Quelques éléments explicatifs de l'attitude des Marchetons pendant la Révolution », Annuaire de la Société d'émulation de la Vendée, , p. 60-61. (Arch. dép. Vendée, BIB PC 16)
    13. « Goupilleau de Vendée », sur Familles de Vendée, (consulté le ).
    14. Georges Laronze, Montaigu, Ville d’histoire (IVe-XXe siècles), , 152 p., p. 72.
    15. « Histoire des origines de la commune », sur Mairie de la Guyonnière (consulté le ).
    16. Auguste Billaud, La petite église dans la Vendée et les Deux-Sèvres: 1800-1830, , p. 221-222.
    17. E. Gabory, Napoléon et la Vendée, , p. 218-228.
    18. « À l'ombre de son clocher, le curé complotait contre l'empereur », sur Ouest-France, (consulté le ).
    19. « Histoire de l'Eglise de La Guyonnière et de la Cloche », sur Mairie de la Guyonnière (consulté le ).
    20. Jacques Rivière, Dictionnaire du clergé vendéen, XIVe siècle-milieu XXe siècle.
    21. Bernard Lassous, Panorama, pèlerinage et souvenirs de 93 : deux héros martyrs - Melay de la Court, Aubanell, .
    22. « Abbaye de Meslay », sur Mairie de la Guyonnière (consulté le ).
    23. « L'Institut Meslay : plus de 55 ans d'histoire », sur Institut Meslay (consulté le ).
    24. Boris Thiolay, « L'amiral, le trésor et le métallo », L'Express, (consulté le ).
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    28. « Nouveau toit - Mairie », La Guyonnière : Bulletin, no 1, , p. 3 (lire en ligne).
    29. « Naissance d’une communauté », Terres de Montaigu, no spécial 40 ans, , p. 6 (lire en ligne).
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    41. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
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    64. « Les Voix du lac feront leur dernière de l'année vendredi », sur Ouest-France, (consulté le ).
    65. « Tire l'aiguille, les brodeuses perpétuent la tradition », sur Ouest-France, (consulté le ).

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    [en] La Guyonnière

    La Guyonnière (French pronunciation: ​[la ɡɥijɔnjɛʁ]) is a former commune in the Vendée department in the Pays de la Loire region in western France. On 1 January 2019, it was merged into the new commune Montaigu-Vendée.[2]
    - [fr] La Guyonnière



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